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Partager son histoire pour vaincre la maladie mentale

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Une vingtaine de personnes et plusieurs organismes de la région se sont rassemblés le 5 mai dernier au Centre culturel Le Chenail de Hawkesbury lors d’une cérémonie de levée de drapeau en l’honneur de la Semaine de la Santé mentale, qui se déroulait du 1er au 7 mai derniers.

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Noé Cloutier – IJL – Réseau.Presse – Le Régional

Le thème de cette 72e Semaine de la Santé mentale était « Mon histoire ». « Nous sommes rassemblés ici pour arrêter la stigmatisation et la discrimination associée aux problèmes de santé mentale », a déclaré le maire de la Ville de Hawkesbury, Robert Lefebvre. «  Collectivement et individuellement, nous avons de multiples histoires qui font de nous ce que nous sommes. »

L’événement, organisé par l’Association canadienne pour la santé mentale de Champlain-Est mettait en lumière le témoignage de deux personnes qui ont décidé d’exprimer leurs difficultés sous forme artistique. Stephen Douris s’est présenté comme étant le survivant d’une tentative de suicide après de longues années à combattre la dépression et l’anxiété. Lors de son témoignage bilingue, où il a fait la lecture d’un poème en anglais représentant son combat avec la dépression, il a aussi confié qu’il avait bientôt le projet de publier un livre qui raconterait son expérience. « Le livre est présentement en cours d’édition », a-t-il confié au journal Le Régional. Les personnes présentes ont également pu admirer le travail de l’artiste Kandy-Lyn Bartsch, vivant avec la schizophrénie. « La toile représente le fait que nous nous retrouvons souvent emprisonnés dans nos propres pensées », a-t-elle expliqué lors de l’événement.

Les personnes présentes ont pu profiter du soleil en participant à une séance de yoga présentée par l’instructrice Caroline Bisson. «Le yoga nous permet de bouger et de nous recentrer lorsque nos pensées sont plus négatives. Le yoga m’a permis moi-même de me sentir bien et je ne pourrais plus m’en passer », a-t-elle confié au public.

Des organismes à l’écoute de vos besoins

Plusieurs organismes ont également fait acte de présence pour signifier que les gens qui ressentent le besoin de parler de leurs difficultés ont accès à différentes ressources dans la région de Champlain-Est, dont l’organisme Service aux victimes Prescott-Russell. « On s’occupe de cas d’agressions sexuelles, violence conjugale, tout ce qui est en lien avec des circonstances tragiques, des actes criminels puis on peut vous diriger vers les bonnes places, si jamais vous avez besoin. On fait des références à d’autres organismes, on fait des suivis d’appels avec des gens », mentionne la porte-parole de l’organisme.  Le Bureau de santé de l’Est de l’Ontario était également présent en tant que partenaire sur la Coalition pour la prévention du suicide, dont l’ACSM fait également partie. «  On est vraiment un organisme qui fait de la prévention et de l’éducation », dit Véronique Berthiaume, porte-parole du Bureau de santé. « C’est sûr que la santé mentale a un volet dans toute notre programmation  au Bureau de santé. L’Hôpital Général de Hawkesbury était également représenté par Marianne Levac, paire aidante. «  Ça me fait plaisir quand les gens viennent me rencontrer puis je suis contente de pouvoir les aider du mieux que je peux. On a le rétablissement, on a toutes sortes de programmes pour différentes sortes de situations. On est là pour aider puis on va proposer sur ce que vous avez besoin à partir de là », a déclaré Mme Levac.

 

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Titre : santé mentale

Légende : La levée du drapeau en l’honneur de la Semaine de la santé mentale est devenue une tradition annuelle à Hawkesbury.

Crédit : Stephen Douris

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Intempéries : le maire Lefebvre rappelle l’importance du plan d’urgence

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Près de 1 400 foyers de Hawkesbury ont été privés d’électricité à la suite de l’épisode de verglas du 5 avril dernier. Bien qu’Hydro One ait su rétablir le courant en 24 heures ou moins, le maire de la Ville, Robert Lefebvre, espère que les récentes intempéries rappelleront aux citoyens l’importance d’avoir un plan d’urgence à portée de mains.

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Noé Cloutier – IJL – Réseau.Presse – Le Régional

 Près de 1 400 foyers de Hawkesbury ont été privés d’électricité à la suite de l’épisode de verglas du 5 avril dernier. Bien qu’Hydro One ait su rétablir le courant en 24 heures ou moins, le maire de la Ville, Robert Lefebvre, espère que les récentes intempéries rappelleront aux citoyens l’importance d’avoir un plan d’urgence à portée de mains.

« On devrait tous en avoir un. C’est important que les familles s’y arrêtent au moins une fois par année pour planifier quoi faire s’il y a une panne de courant prolongée, une inondation, ou quoi que ce soit du genre », indique-t-il.

Bien que des services d’urgence municipaux soient en place, il indique que les citoyens doivent eux aussi être capables « de faire leur bout de chemin », notamment à l’aide d’une trousse de survie de 72 heures.

« On tient bien des choses pour acquises »

Robert Lefebvre est bien conscient que le plan d’urgence ne se trouve pas au sommet de la liste de priorités des familles de Hawkesbury. Toutefois, elles seront bien contentes d’en avoir un si l’improbable se produit.

« Avec notre qualité de vie en général, on tient bien des choses pour acquises. Mais, c’est d’autant plus important de faire cet effort-là, pour justement ne pas être pris de court », commente-t-il, en soulignant l’importance d’établir un point de rencontre familial au cas où une situation imprévue provoquerait une panne de réseau.

Souvent, lorsqu’une situation d’urgence se produit, les citoyens misent sur leur municipalité pour leur venir en aide. Sans qu’ils n’aient pour autant tort de le faire, à Hawkesbury, tout comme au Canton de Champlain, on rappelle que les premiers répondants ont eux aussi souvent besoin d’un délai pour s’adapter à ce genre de situation inattendue.

Beaucoup de travail à faire

Sur le site web de la Ville de Hawkesbury, dans la section « vivre ici » se retrouve un article aidant les citoyens à établir un plan d’urgence et une trousse de survie. Pour établir ce plan, la Ville renvoie au Plan d’action sur la protection civile du ministère du Solliciteur général de l’Ontario. Sur ce site, le gouvernement ontarien indique que seulement 16 094 Ontariens ont créé un plan d’action via cette plateforme. En poussant les recherches, on constate qu’à Prescott-Russell uniquement, 137 personnes ont rempli le plan… dont 16 à Hawkesbury.

« C’est notre travail en tant que municipalité de faire davantage de sensibilisation sur l’importance d’un plan, comme pour n’importe quel enjeu municipal », indique Robert Lefebvre, disant que cela pourrait être un des sujets abordés lors de la prochaine journée « portes ouvertes » de la Ville qu’il aimerait tenir à l’automne.

Plus important que jamais

À plus petite échelle, l’épisode de verglas du 5 avril rappela à certains la tempête derecho ayant durement frappé l’est-ontarien en mai 2022. Sans vouloir être pessimiste, il faudra s’y faire selon le maire.

« Si on est réaliste, on sait qu’avec les changements climatiques ce genre de situation va arriver de plus en plus souvent. Il faudra donc commencer à se préparer en conséquence », achève-t-il.

Les citoyens souhaitant être davantage équipés lorsque les prochaines intempéries frapperont peuvent donc se rendre sur le site web de la Ville, précisément à l’adresse hawkesbury.ca/vivre-ici/services-d-urgence/etes-vous-prets-pour-une-situation-d-urgence. À cet endroit, ils pourront y trouver le nécessaire à avoir pour bâtir leur « trousse de survie », ainsi qu’être guidés vers le site de la province ontarienne permettant d’enregistrer un plan d’urgence.

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Titre : plan urgence

Légende : Le maire de Hawkesbury rappelle qu’il est important pour chaque ménage d’être bien préparé en cas d’intempéries.

Crédit : archives Le Régional

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Un grand voyage culturel

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Le Centre culturel Le Chenail a dévoilé la programmation de sa 48e saison artistique le 31 mars, promettant de faire vivre à Hawkesbury un « grand voyage culturel » à travers le globe, en 2023-2024.

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Noé Cloutier – IJL – Réseau.Presse – Le Régional

« Cette 48e saison artistique dialogue avec le monde dans toute sa diversité », présente Linda Clouette-Mackay, directrice générale et artistique du Centre culturel, croyant qu’il en va du « mandat » de son organisme d’être un milieu « rassembleur » pour toutes les cultures.

Pour l’occasion du dévoilement, Le Chenail a procédé au vernissage de sa première exposition de la saison, soit Continuum. Présentées jusqu’au 28 mai prochain, ces toiles sont l’œuvre du collectif 7 Works, basé à Ottawa, dont les sept membres (Kathryn Bossy, Mario Cerroni, Lynn Dubinsky, Catherine Gutsch, Judi Miller, Jo-Ann Zorzi et Karen Wynne Mackay) en sont à leur premier passage sur l’île du Chenail.

Tour du monde à domicile

En survolant cette programmation 2023-2024, on constate que l’aspect « voyage » est réellement omniprésent. Dès le 22 avril, Sandra Le Couteur offrira un spectacle, en chanson, humour et contes, littéralement baptisé Voyage : un spectacle, visant à amener le spectateur en Acadie.

Le 6 mai, le Centre se propulsera de l’autre côté de l’Atlantique, en Angleterre, pour célébrer le couronnement du Roi Charles III, soit le premier événement du genre en plus de 70 ans. Encore en Europe, 1er octobre, Paris débarquera à l’Église Saint-Pierre-Apôtre de Hawkesbury, où le Chenail y présentera Requiem de Fauré. Ce spectacle mettra en scène le chœur de chambre de Champlain, sous la direction musicale du chef d’orchestre français Marc Trautmann, présentant l’œuvre du grand compositeur Gabriel Fauré.

« Si on regarde en Europe, en Russie, par exemple, les gens naissent dans la musique classique, cela fait partie de leur quotidien […]. Ici, on y a moins accès, il faut qu’on ‘l’amène’ pour que les gens puissent la découvrir », raconte Linda Clouette-Mackay, satisfaite de pouvoir répondre à cet objectif avec « un grand spectacle ».

De retour en Amérique, mais plus au Sud, le Centre culturel présentera l’exposition Puentes de Papel (Ponts de Papier), du 3 février au 24 mars 2024. Cette exposition collective se veut justement faire le pont entre « les Cultures du Sud et du Nord », du Québec au Mexique.

Retour chez soi

Au-delà de ce périple aux quatre coins du monde, la culture locale ne sera pas oubliée, loin de là . La Journée du cinéma canadien sera d’abord célébrée le 19 avril avec la présentation du film québécois L’arracheuse de temps, scénarisé par Fred Pellerin.

Le 3 juin, Le Chenail collaborera avec le Centre culturel Les Trois P’tits Points d’Alexandria dans le cadre de la Journée antique de Sainte-Anne-de-Prescott. Cette journée mettra notamment en scène l’auteur-compositeur-interprète de Hawkesbury Steven Levac.

Dès le lendemain, 4 juin, et ce, jusqu’au 31 mars 2024, sera dévoilée la 8e édition de l’exposition extérieure Recycl’art de Hawkesbury. Le sculpteur de Sainte-Anne-de-Prescott Daniel Guindon y sera de retour, tout comme Roger Brabant, Claude H. Vallée, ainsi qu’Étienne Cyr, Geneviève Sideleau et Francine Vernac.

« C’est une tradition pour nous, on est heureux de pouvoir la perpétuer cette année encore », commente la  directrice générale et artistique du Chenail, qui indique que le fait que Hawkesbury se trouve entre les grands centres (Montréal et Ottawa) en fait un milieu artistique « de choix ».

Encore en juin, cette fois le 23 à la place des Pionniers, le Centre prendra part aux festivités de la fête de la Saint-Jean, mettant notamment en scène l’ensemble folklorique franco-ontarien Ariko. La communauté franco-ontarienne sera justement à l’honneur, lors de « sa journée » du 24 septembre, où le musicien et conteur Marcel Bénéteau présentera son spectacle de musique traditionnelle Les vieilles chansons du Détroit.

Présentée « à l’année longue » l’exposition du patrimoine Fierté et Gloire sera quant à elle de retour cette année encore. Mise en œuvre par les historiens Nancy Gray Lachaîne et Irving Lachaîne, cette exposition historique ramène le public au cœur des années 1800, à l’époque où l’île du Chenail accueillait la plus grande scierie en production de l’Empire britannique.

Culture pour tous

Le mandat du Centre culturel Le Chenail est notamment « d’ouvrir les horizons de la région sur le monde ». Ce mandat s’applique donc à toutes les cultures, sous toutes ses formes, mais aussi à tous les âges.

Ainsi, du 13 au 15 mai prochain, le festival Petits bonheurs sera de retour pour une 8e édition. Promettant le récit de contes, des ateliers de danse, de musique et de marionnettiste, le Festival s’adresse aux familles et à toutes leurs générations, et ce, même dès l’âge deux ans.

Pour accéder à la programmation complète de l’organisme, le public intéressé peut notamment se rendre sur sa page Facebook : Centre Culturel Chenail Cultural Centre, pour du même coup y suivre ses activités.

« Peu importe l’événement auquel vous participerez au Chenail, vous sortirez toujours grandi de votre expérience », avait décrit le député provincial de Glengarry-Prescott-Russell, Stéphane Sarrazin.

 

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Titre : Chenail_Programmation_2023-2024(1)

Légende : Le Centre culturel Le Chenail de Hawkesbury a dévoilé sa programmation 2023-2024 le 31 mars dernier.

Crédit : Noé Cloutier

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Le Mois de la sensibilisation à l’autisme souligné dans Prescott-Russell

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Le mois d’avril est le Mois mondial de la sensibilisation à l’autisme. Localement, c’est aussi une opportunité pour l’organisme Regroupement Autisme Prescott-Russell (RAPR) d’obtenir de la visibilité pour la cause dans laquelle ses membres et bénévoles oeuvrent à longueur d’année.

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Noé Cloutier – IJL – Réseau.Presse – Le Régional

« Notre mandat, c’est d’offrir des conseils de prise en charge, des formations, des programmes d’intégration sociale, et surtout, du soutien pour nos membres et leur famille », décrit Mélanie Lalande, directrice générale de l’organisme à but non lucratif (OBNL).

En y incluant les membres familiaux impliqués, le RAPR compte 82 membres : « Ce qui est bien, c’est que cela fait plus de 10 ans qu’on est établi dans la région, alors on a des membres qui ont vraiment cheminé avec nous tout ce temps-là et des liens se sont développés entre nos familles », ajoute la mère de famille qui avait initialement approché l’organisme pour voir quels services s’offraient à son fils.

Un mois bien rempli

Ainsi, le RAPR compte profiter du mois d’avril pour tenir une foulée d’activités s’adressant à la fois aux membres qu’au grand public. D’abord, le 2 avril, dans le cadre de la Journée mondiale de l’autisme, le Regroupement a fait tirer de nombreux prix en direct de sa page Facebook du même nom.

Le 4 avril, l’organisme participait à une levée de drapeau organisée par CSDCEO pour souligner le Mois, à l’école Sainte-Félicité de Clarence Creek. Il sera ensuite à Casselman le 15 avril pour une journée d’aventure au centre d’attraction Ahoy. Le 16 avril, une activité de peinture et bricolage sera donnée (en ligne) par la présidente du conseil d’administration du Regroupement, Jennifer Geigel.

Dans la deuxième partie du Mois, une journée sportive aura lieu le 23 avril au Dôme d’Embrun (Russell) et une journée de zoothérapie menée par Expérience Unik suivra, le 29 avril, à Hammond (Clarence-Rockland). Une campagne de financement a aussi lieu, toute la durée du mois, en partenariat avec le restaurant Mr. Puffs de Rockland.

Des programmes variés

Pour ce qui est des programmes, offerts bien au-delà du mois d’avril, la directrice générale en énumère quatre. Il y a le Samedi thérapie, une fois par mois et pour tous les groupes d’âge, offrant des activités psychoadaptées variées allant de zoothérapie à musicothérapie, notamment.

Aussi, le programme Regard vers l’avenir, qui fait davantage dans l’intégration communautaire, par exemple avec de « petits stages » dans des commerces. Par la suite, Un peu plus haut, un peu plus loin, s’adresse aux enfants, en les faisant sortir, sociabiliser avec des activités de loisirs multiples. Finalement, le plus récent programme, soit le Dimanche répit qui, deux dimanches par mois, vise l’organisation d’activités pour offrir un repos de quelques heures aux familles des membres.

« On s’adapte à chaque participant, on apprend à connaitre chaque membre, pour pouvoir lui offrir la meilleure expérience possible, aller à son rythme », décrit Mélanie Lalande, dont l’organisme compte quatre coordonnatrices et une quinzaine d’intervenantes.

Au cœur de la communauté

Si les gens ont davantage la chance de se sensibiliser à la cause lors du mois d’avril, pour certains, vivre de près comme de loin avec l’autisme est une réalité du quotidien. C’est donc un enjeu de communauté, pour la région, particulièrement dans sa situation géographique.

« C’est tellement important, surtout dans un milieu rural comme Prescott-Russell, où il n’obtient pas beaucoup de services du genre sans s’approcher des grands centres. Je me mets à la place, par exemple, d’une mère monoparentale qui vit avec un enfant autiste et je me dis que chaque ressource supplémentaire et à proximité peut faire la différence », termine Mélanie Lalande.

Cette dernière invite donc les gens à s’impliquer ou à  faire des dons pour la campagne annuelle de Regroupement Autisme Prescott-Russell. Si cela n’est pas possible, elle rappelle qu’ils peuvent aussi simplement se familiariser avec l’organisme et sa cause via son site web, soit au regroupementautismepr.com, ainsi que suivre ses activités sur les réseaux sociaux.

 

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Légende : Plusieurs activités sont au programme, notamment dans les écoles de la région.

Crédit : gracieuseté RAPR

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Renforts recherchés au Service des incendies de Champlain

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Le Service des incendies du Canton de Champlain a besoin de renforts. Depuis la mi-mars, une campagne de recrutement est lancée, afin de pourvoir « sept à huit » postes de pompiers volontaires dans les deux casernes de la municipalité, soit à Vankleek Hill et L’Orignal.

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Noé Cloutier – IJL – Réseau.Presse – Le Régional 

« On essaie toujours d’avoir 25 pompiers pour chaque caserne. Notre structure est basée sur les incendies, il y a des normes pour ça et on aime tenir nos équipes pleines pour être prêt à mettre des gens dans nos camions et aller combattre », raconte Ghislain Pigeon, directeur du Service depuis 2020.

Par le passé, le Service avait d’ailleurs tenu des journées d’embauches, mais pour combler les départs vers d’autres services, ou simplement vers la retraite, c’est maintenant un processus « en continu et à l’année » qui est privilégié.

« Toute sorte de monde »

Cette année c’est donc « 3 ou 4 postes dans chaque caserne » qui sont ouverts, avec un profil type tout aussi ouvert : « À peu près 25% de nos ‘appliquants’ se cherchent de l’expérience pour éventuellement obtenir un poste à plein temps. Par contre, d’autres veulent le faire juste pour le challenge que ça représente », contraste le directeur, citant l’exemple d’un membre du Service qui va bientôt se retirer après un parcours de 40 ans en tant que pompier volontaire.

« Dans la communauté, nous, on cherche des gens de toute sorte de monde, motivés, peu importe leur motivation. On a besoin de professionnels, qui ont déjà l’expertise à qui on pourra donner les outils pour qu’ils amènent cette expertise au service », explique-t-il, citant par exemple des professeurs pouvant donner les formations exigées au Service.

Protéger « sa » communauté

Tout de même, une motivation première demeure, soit le sentiment d’appartenance pour sa région. La campagne de recrutement parle d’elle-même : « Portez-vous volontaire. Soyez un héros dans votre communauté ».

« L’aspect communautaire est encore bien présent, l’idée de protéger sa communauté. Pour assurer la relève, on voit toujours fréquemment des pompiers du service recruter auprès de leur famille, leurs enfants, leurs neveux et nièces », précise Zoé Fortin-Larocque, spécialiste des communications au Canton de Champlain, dont la population frôle les 9 000 habitants.

Répondre aux standards

Si le Canton se fait un devoir de répondre aux standards de mains-d’œuvre et donc de « héros des flammes », il en va de même pour ses effectifs matériels. À cet effet, le dernier budget annuel de Champlain prévoyait un financement de 433 000$ pour l’achat d’équipement respiratoire spécialisé.

« Avant que Ghislain [Pigeon] arrive, il y a deux ans. Il n’y avait personne pour gérer le matériel à temps plein. On avait donc un certain travail à faire pour veiller à ce que tout reste à niveau », spécifie Zoé Fortin-Larocque, justement elle aussi arrivée en 2020.

« Les appareils respiratoires, par exemple, on en avait différents modèles et ils étaient tous à peu près trois standards en arrière. C’est donc de maintenir ce qu’on peut et renouveler ce qui doit l’être », explique Ghislain Pigeon, citant aussi les habits de combat qui doivent être renouvelés chaque décennie.

Penser à l’avance

De ces habits de combats, le directeur prévoit que d’ici à cinq ans, chaque pompier aura deux habits répondant à tous les critères. Pour ce qui est de l’équipement lourd, notamment les camions, il faut être encore plus prévoyant.

« Depuis la pandémie, il peut y avoir un délai de deux à trois ans avant de recevoir les pièces et camions. On ne peut donc pas trop se permettre d’attendre si on voit qu’un changement sera bientôt nécessaire », commente-t-il, alors que chaque caserne de son Service a trois bolides : un camion-citerne, un de sauvetage et un à pompe.

C’est d’ailleurs ceux à pompe qui nécessiteront bientôt un changement, comme il est déjà noté, dans quelques années. Vétérans de l’inventaire de machinerie du Service, ceux-ci sont datés de 2002.

Nouvelle certification provinciale

Autre élément que le directeur doit garder en tête pour les années à venir est la nouvelle certification que l’Ontario exige depuis juillet dernier, à laquelle les pompiers de la province devront se confirmer d’ici à 2026.

Ces nouvelles normes impliqueront donc un peu plus de  formations et d’entrainement, mettant toute la province sous les mêmes standards. Tout de même, rien qui n’inquiète Ghislain Pigeon : « Les jeunes ont aujourd’hui une meilleure éducation. Quand on leur présente l’agenda de Service et ce que la certification exige, ils sont conscients de ce dans quoi ils s’embarquent », atteste-t-il, citant qu’un programme « Legacy » existe aussi pour assouplir les nouvelles contraintes à ceux déjà en service avant cette mise à niveau.

De toute façon, des changements de normes, le directeur du Service des incendies en a vu d’autres. De Hawkesbury à Champlain, en passant par Brockville, Ghislain Pigeon a plus de 40 ans d’expérience dans le domaine : « Je n’ai pourtant que 22 ans! », nuance-t-il à la blague.

Éternel travail de prévention

Avec toute son expérience, l’homme à la tête du Service sait trop bien que, même si les pompiers sont formés pour éteindre dans feux, dans ce milieu, il vaut toujours mieux de « prévenir que guérir ». Il a donc profité de la tribune du Régional pour en faire le rappel.

« On explique encore mal pourquoi, mais l’année dernière fut l’une des plus dévastatrices en Ontario. C’est donc plus important que jamais de parler de prévention et d’éduquer le public par rapport aux avertisseurs de fumée et de monoxyde de carbone », intervient-il, achevant l’allocution en spécifiant que le mois de  mai sera celui de la prévention aux mesures d’urgence.

À cet effet, dans la section « Services aux résidents » du site web du Canton (champlain.ca), une fiche explique comment se préparer à une situation d’urgence, notamment dans les premières 72 heures. « Les gens comptent beaucoup sur les municipalités pour leur venir en aide dans ces moments-là et c’est sûr qu’on va intervenir avant 72 heures. Mais advenant une crise, nous aussi on a besoin d’un délai pour ‘se revirer de bord’ », conclut-il, quant à l’importance de cette « trousse ».

Ainsi, c’est également sur le site web du canton, dans la section « Hôtel de Ville » et ensuite « Carrière et bénévolat », que se trouvent le formulaire et les coordonnées pour combattre les flammes, voire même « devenir un héros dans sa communauté ».

 

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Une hausse de taxe de 3,6% au Canton de Champlain

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Le Canton de Champlain a approuvé un budget de 25,7M$, soit 4M $ de plus que l’année dernière, le 22 mars. Dans un contexte d’inflation, le maire de la municipalité, Normand Riopel, se dit toutefois fier de ce qu’il considère comme une hausse « raisonnable ».

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Noé Cloutier – IJL – Réseau.Presse – Le Régional

 « On avait ‘banqué’ de bons surplus avec les années […]. Cette année, on est en quelque sorte récompensé, car ça nous a servi à avoir un meilleur budget 2023, sans devoir trop serrer la vis ou endetter la municipalité », a confié le maire en poste depuis 2018, encensant le travail du trésorier du Canton, Kevin Tessier, aussi directeur général par intérim.

Des 25,7M$ récoltés et investis cette année, 15 606 335 $ sont réservés au budget opérationnel, contre 10 094 488 $ pour le budget capital.

Limiter la hausse

Pour palier avec l’augmentation des dépenses, le taux de taxes résidentielles sera en hausse de 3,6M$. Selon le prix moyen d’une résidence au Canton, soit 225 883 $, cela représente donc une hausse de 99,50 $. À titre comparatif, parmi les huit municipalités des Comtés unis de Prescott-Russell (CUPR), c’est la 3e plus basse augmentation.

« On aime mentionner qu’on est une municipalité compétente, qui fait un travail équitable et raisonnable, mais ce n’est tout de même pas une compétition non plus », commente celui qui est justement aussi président des CUPR.

Autre comparatif, cette hausse de 3,6 % en 2023 est aussi bien inférieure à celle de l’Indice des prix à la consommation (IPC) canadien, se situant quant lui à 6,35 %. En répétant cet exercice, mais à partir de 2020, on constate que le taux de taxes résidentielles à Champlain a augmenté de 7,86 %, alors qu’au Canada, l’IPC a grimpé de 13,14 %.

Paver la voie, dans tous les sens

L’une des choses que le maire Riopel aime répéter est l’importance « d’avoir un plan ». Se préparer d’avance permet de paver la voie afin d’obtenir des octrois qui pourront ensuite servir à notamment paver de vraies voies.

Par exemple, le budget comprend les travaux de réhabilitation du système de bornes-fontaines de L’Orignal, un chantier de 1,8M$, dont 1,3M$ proviendra de subventions. Des réparations seront aussi effectuées sur les rues Chartrand, Perreault, Pattee et Eldemer. Encore là, le Canton a pu obtenir un montant de 701 000$ pour s’aider à les réaliser. Au total, 4 032 259 $ ont été octroyé au Canton, que ce soit du fédéral, provincial ou régional.

« En matière de travaux publics, on essaie de toujours aller au bout des choses. Si des fois on réalise la moitié du projet, c’est important pour nous de le finir dès l’année d’après », témoigne le maire, dont la municipalité compte aussi réaliser la ‘phase 2’ et la ‘phase finale’ des travaux d’égouts de la rue King à L’Orignal. Ce chantier implique un montant de 3,2M $ en 2023, après qu’une somme de 1,6M$ y ait été investie en 2022.

Davantage d’accessibilité

Une partie du budget du Canton est aussi réservée à la loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario (LAPHO) à laquelle les municipalités doivent se conformer depuis 2005.

Ainsi, 10 000 $ serviront à l’installation de rampes au parc Mill Street. 4 800 $  iront à l’installation de tapis de sécurité aux parcs Woodhill, Pilon et Desjardins. 4 500 $ seront utilisés pour aménager des espaces de stationnement réservés à la plage de L’Orignal. En ligne, 20 000 $ seront aussi investis pour rendre les documents municipaux plus accessibles.

« On essaie de faire ce qu’on a sans trop en imposer [financièrement] à nos résidents, mais au moins cette loi sert justement à simplifier la vie de certains de nos citoyens », explique Normand Riopel, conscient que les citoyens n’ont pas tous les mêmes besoins.

Des parcs 2.0

En plus de vouloir rendre les espaces municipaux plus accessibles, Champlain s’est donné pour mission de les améliorer à plusieurs autres niveaux.

De ce fait, 47 500$ vont aller à l’entretien et surtout l’installation d’un garage d’entreposage au parc de L’Orignal. La somme de 15 000$ est prévue pour rendre le parc Mill Street plus sécuritaire en y installant littéralement des filets de sécurité servant à arrêter les balles et ballons.

Esthétiquement et environnementalement parlant, 7 300$ seront utilisés pour rendre le parc Sacha plus vert, en y plantant des arbres cet été. Près de 40 000$ vont aussi aller à divers organismes communautaires, dont certains oeuvrant justement dans ces parcs.

Davantage de détails sur ce budget 2023 sont disponibles sur le site web du Canton, soit champlain.ca. Certains y remarqueront que 433 000$ ont été dépensés pour acheter de nouveaux équipements aux pompiers de Champlain. Cela, entre autres, est expliqué plus en détails dans un autre texte paru cette semaine, où le Régional s’entretient cette fois avec Ghislain Pigeon, directeur du Service des incendies.

 

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Crédit : Noé Cloutier

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Normand Riopel rend visite à une classe du VCI

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Le maire du Canton de Champlain et président des Comtés unis de Prescott-Russell (CUPR), Normand Riopel a rendu visite aux élèves de 10e année de la classe d’immersion du Vankleek Hill Collegiate Institute (VCI), le 1er mars dernier. Une visite dans laquelle il a expliqué son parcours, mais aussi les rouages du système politique.

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Noé Cloutier – IJL – Réseau.Presse – Le Régional

 « C’était une petite présentation de mon cheminement, du conseil, du rôle de maire et des différents paliers gouvernementaux, que ce soit municipal, provincial ou fédéral », raconte Normand Riopel, qui en a aussi profité pour rappeler l’importance du droit de vote à des jeunes qui l’obtiendront dans quelques années.

« Je m’étais aperçue qu’ils ne connaissaient pas beaucoup le système politique, leur système politique en fait, alors j’ai appelé le maire directement pour voir s’il pouvait leur expliquer », indique cette fois, Gisèlle Paquette, enseignante de géographie et de civisme, notamment dans le programme d’immersion en langue française au VCI.

Comprendre son droit, pour mieux l’exercer

Le président des CUPR mit ensuite peu de temps à répondre à l’appel de madame Paquette. À ses yeux, pour être en mesure d’éventuellement exercer leur droit de vote, il est essentiel que ses élèves en comprennent d’abord son ampleur.

« Ils doivent être au courant, car ils vont voter dans environ deux ans et ce sera à eux de s’impliquer s’ils veulent faire changer des choses dans leur communauté », précise l’institutrice, croyant qu’en enseignement, sortir du cadre traditionnel de classe est essentiel.

« Ça revient à être [une connaissance] de base, pour d’abord pouvoir s’impliquer dans sa communauté », ajoute le maire.

Donner de son temps

Être au cœur de la communauté, cela vient toutefois avec des responsabilités. Un des points de l’allocution du maire ayant marqué l’enseignante est que, dans son travail, il doit parfois sacrifier du temps en famille pour l’investir ailleurs, que ce soit avec Doug Ford, un membre du conseil ou un citoyen préoccupé. Le maire est cependant fier de ne pas toujours compter les heures, du temps selon lui bien investi puisqu’il profite à la région.

« Je leur ai aussi expliqué que [la municipalité] de Champlain était la plus belle, et ça, ils l’ont bien compris ! », assure avec sourire Normand Riopel, maire depuis 2018, travaillant actuellement sur le budget de Champlain qui devrait être publié plus tard en mars.

S’impliquer, c’est d’ailleurs quelque chose que les élèves de niveaux secondaires de la province sont appelés à faire dès leur jeune âge. En fait, en Ontario, les élèves sont « tenus » d’effectuer un minimum de 40 heures de bénévolat pour obtenir leur diplôme.

« En tant qu’enseignante de civisme, pour moi, c’est essentiel. Monsieur Riopel nous a d’ailleurs recommandés au site web du Canton pour s’impliquer directement […]. Si nos élèves pouvaient y donner de leur temps et s’intéresser à leur région aussi bien qu’ils s’intéressent à Rihanna ou Jay-Z, on pourrait sans doute accomplir de grandes choses ! », conclut madame Paquette avec humour.

Photos

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Légende : Le maire Normand Riopel est venu expliquer aux élèves quel était l’impact de la politique dans le vie des gens.

Crédit : Photo gracieuseté VCI

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Monument de la Francophonie : le projet avance à Alfred

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Le comité organisateur du Monument de la francophonie d’Alfred a profité de la Journée internationale de la Francophonie pour partager les plus récents avancements de son projet, autant financier qu’esthétique, le 20 mars dernier.

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Noé Cloutier – IJL – Réseau.Presse – Le Régional

« Le comité organisateur est très fier d’avoir atteint un montant de 225 000$ afin de créer un monument qui symbolisera toute la fierté de la francophonie de notre région », a indiqué France Lamarche, présidente du comité, dans le cadre de ce qui est aussi le 20e jour du Mois de la Francophonie.

Près de six mois plus tôt, lors de la Journée des Franco-Ontariens du 25 septembre dernier, le comité avait indiqué avoir amassé 150 000 $ de son objectif de 250 000 $. Cette célébration avait d’ailleurs eu lieu au parc Larocque d’Alfred, soit l’endroit où son inauguration est visée en septembre prochain.

Monument(s)

À seulement 25 000 $ de l’atteinte de l’objectif, tout semble être dans les temps pour que le projet arrive à bon port cet automne. Le Monument sera le 18e érigé dans la francophonie ontarienne. Plus encore, il sera en fait composé de… plusieurs monuments comme l’explique la présidente du comité en étant responsable.

« Il y aura quatre monuments illuminés de six à sept pieds en granite gris, noir et vert. Quatre bancs gris et vert sur une plateforme de 24 pieds sur 30 pieds. Un mât de 80 pieds de hauteur, un drapeau de 15 pieds sur 30 pieds. Un poteau indicateur avec une girouette avec les villages environnants d’Alfred… et notre point d’identification national, entre Ottawa et Montréal ! », énumère-t-elle, alors que le comité a aussi fourni une photo du plan de son futur ouvrage afin d’imager le tout.

Un travail à achever

France Lamarche, qui était aussi présidente du comité responsable du 150e anniversaire d’Alfred, ajoute aussi que le nom des partenaires du Monument sera gravé sur ses plaques de granite d’ici à juin.

De ce fait, que du temps demeurait toujours pour d’autres partenaires; autant citoyens, familles et entreprises, d’inscrire leur nom au monument en faisant un don. Qui plus est, la présidente du comité tenait à expressément témoigner de sa reconnaissance à ceux qui ont déjà donné à la cause.

« Je tiens à remercier toutes les personnes impliquées dans ce beau projet et tous nos partenaires. Grâce à l’implication de tous et toutes, ce projet se concrétise et les Francophones et Francophiles de notre région auront un endroit à eux où se rassembler autour d’un symbole fort, qui est notre drapeau franco-ontarien! », a-t-elle exprimé.

Cela étant dit, d’ici à l’inauguration, l’objectif du comité est toujours de 250 000 $ « ou plus ». Quiconque désirant de l’information supplémentaire sur le projet peut donc entrer en contact avec le comité par courriel à l’adresse [email protected], ou encore par téléphone au (613)677-2561. Pour suivre sa campagne de financement et ses activités, finalement, le comité a aussi une page Facebook, nommée « Monument de la francophonie d’Alfred et de la région ».

Photos

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Légende : Représentation d’artiste du Monument de la Francophonie d’Alfred.

Crédit : Photo gracieuseté Canton d’Alfred-Plantegenet

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Une carte électorale fédérale redécoupée à Prescott-Russell

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La Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales pour l’Ontario a déposé son rapport à la Chambre des communes, le 10 février dernier. Ce rapport propose notamment que la circonscription fédérale de Prescott-Russell se sépare de Glengarry pour ainsi devenir Prescott-Russell-Cumberland (PRC).

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Noé Cloutier – IJL – Réseau.Presse – Le Régional 

Initialement, une première proposition voulait que Glengarry-Prescott-Russell (GPR) devienne Prescott-Russell (PR). Le député fédéral de ce qui demeure pour l’instant GPR, Francis Drouin, était de ceux qui ont proposé ce dernier changement, à l’automne 2022.

« Pour moi, le nom Prescott-Russell ne serait pas vraiment représentatif du comté qui réellement se rend jusqu’à Ottawa », avait-il confié lors de son bilan politique annuel avec le Régional, en octobre dernier.

Prescott-Russell-Cumberland

Ainsi est venue son idée d’ajouter le nom de Cumberland, soit celui du village non officiel se trouvant sur le territoire de la ville d’Ottawa, à l’ouest de la nouvelle circonscription proposée. En plus d’une partie de l’est d’Ottawa, elle inclurait aussi la cité de Clarence-Rockland, la ville de Hawkesbury, la municipalité de La Nation, le village de Casselman, les cantons d’Alfred-Plantagenet, de Champlain, de Russell, jusqu’à celui de Hawkesbury-Est.

Cette nouvelle carte exclurait donc la partie des comtés unis de Stormont, Dundas et de Glengarry constituée du canton de North Glengarry. Selon les données de Statistique Canada de 2021, la population de GPR était de 116 443, celle proposée de PRC serait donc revue à la baisse, soit à 109 125.

Stormont-Dundas-Glengarry

Pendant ce temps, plus au sud, en s’appropriant la partie  jusque là manquante de sa région, Stormont-Dundas-South Glengarry deviendrait plus simplement Stormont-Dundas-Glengarry.

La circonscription inclurait donc la ville de Cornwall, la municipalité de South Dundas, les cantons de North Dundas, North Glengarry, North Stormont, South Glengarry et South Stormont, en plus de la réserve indienne d’Akwesasne. De par cette manœuvre, la population de la circonscription bondirait de plus de 10 000 voix, passant 104 493 à 114 637.

Un processus par étape

La Constitution force une révision du territoire des circonscriptions après chaque recensement décennal. Plus encore, une loi fédérale datant de 2019 a aussi ajouté l’obligation que chaque province conserve au moins le nombre de députés qu’elle avait précédemment. C’est donc en 2013 que les derniers changements avaient été apportés, pour ainsi entrer en vigueur lors du scrutin fédéral suivant, en 2015. Cependant, à l’époque, autant Glengarry-Prescott-Russell que sa voisine du Sud n’avaient pas été affectées.

Pour ce qui est du processus ; en août 2022, la Commission avait publié sa première proposition. Elle a ensuite accepté les propositions écrites jusqu’à la fin du mois d’octobre, pour conclure ses audiences publiques au début du mois de novembre. Avec le dépôt du rapport [le 10 février], les députés ont jusqu’au mois de mai pour en débattre et émettre leurs oppositions. Ces oppositions seront soumises à examen par la Commission, jusqu’en juin prochain. Puis, finalement, le décret officiel de la nouvelle carte sera présenté en septembre prochain.

Changement de plan, même vision

Advenant à ce qu’elle soit décrétée comme prévu en septembre 2023, le changement ne sera effectif qu’aux prochaines élections fédérales. Ce scrutin général sera le 45e de l’histoire du pays, il devra avoir lieu au plus tard le 20 octobre 2025.

Pour Francis Drouin, ce scrutin représenterait hypothétiquement une quatrième campagne électorale consécutive, dans une quête vers un quatrième mandat. Si cela se produit, malgré toute cette expérience, il s’agirait de son premier redécoupage électoral et donc « changement d’électorat ». Toutefois, il ne faut pas compter sur le principal intéressé pour trop s’en inquiéter.

« C’est sûr que je veux toujours aider les gens de la région, mais si quelqu’un m’approche avec un projet qui est juste à l’extérieur du comté, c’est sûr que je ne vais pas lui dire non pour ça », avait rassuré le député franco-ontarien, qui entame sa huitième année à l’Assemblée nationale.

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Légende : La carte de la nouvelle circonscription de Prescott-Russell-Cumberland.

Crédit : Commission de redécoupage électoral de l’Ontario

StephaneSarrazinBilan

Stéphane Sarrazin dresse un bilan positif de ses débuts à l’Assemblée

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Un peu plus de sept mois se sont écoulés depuis l’élection de Stéphane Sarrazin en tant que député provincial de Glengarry-Prescott-Russell (GPR). Avant de se tourner vers les défis venant avec l’année 2023, le Régional s’est entretenu avec le principal intéressé pour dresser le bilan des six derniers mois de l’année 2022, soit ses six premiers à l’Assemblée législative de l’Ontario.

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Noé Cloutier – IJL – Réseau.Presse – Le Régional

« C’est très intéressant pour moi de pouvoir travailler dans un gouvernement que je qualifierais d’abord de fiscalement responsable », raconte celui qui a été élu avec aisance le 2 juin dernier.

De ses propres mots : « il s’est passé beaucoup de choses en six mois ». De par son qualitatif de « fiscalement responsable », plusieurs d’entre elles touchent le secteur de l’économie, mais ce, dans des domaines variés.

Santé : lentement mais sûrement

Dans le domaine de la santé, il note que le gouvernement dont il fait partie, soit celui des progressistes-conservateurs, a fait des investissements majeurs en matière d’infrastructures. En novembre dernier, c’était notamment 182 millions de dollars qui étaient injectés dans la modernisation et l’amélioration de l’infrastructure des hôpitaux et des établissements de soins de santé communautaires.

Malgré cela, quand il voit les problèmes qui perdurent dans le réseau en matière de personnel, comme c’est localement le cas pour l’Hôpital général de Hawkesbury et la Résidence Prescott-Russell, il concède qu’il faudra faire plus que simplement investir monétairement pour changer les choses.

« Malheureusement, la pénurie de main-d’œuvre est là pour rester, l’intention est là, mais l’argent ne règle pas tout. C’est pour ça qu’on travaille aussi à former des gens qui voudront travailler pour notre système de santé », affirme-t-il, soulignant que les investissements « records » de son gouvernement à cet effet ont tout de même démontré des signes d’amélioration du système.

Le coût de la vie, un enjeu actuel

En 2022, peu d’enjeux ont pris plus de place dans l’actualité que celui de l’inflation. À l’Assemblée législative de l’Ontario, il s’agissait aussi d’un des sujets les plus chauds, selon Stéphane Sarrazin.

« C’est l’essence de notre travail d’essayer de diminuer le plus possible la facture des contribuables », témoigne-t-il, en notant que son gouvernement avait réduit la taxe sur l’essence dans cet ordre d’idées.

De ce fait, si le coût de la vie est élevé, il en va de même avec le coût du logement, et ce, dans un contexte où une pénurie de logements abordables fait rage un peu partout dans la province, notamment à Prescott-Russell.

« On travaille sur des projets de loi pour justement couper des coûts imposés par le municipal, que ce soit les taxes de bienvenue, les taxes de redevances et les frais de développement », indique-t-il, parlant aussi de constructions et de formations pour créer de nouveaux logements.

Redresser la barque

Encore en matière de logement, Stéphane Sarrazin se souvient d’une époque où les gens s’éloignaient des grands centres, étant prêts à faire plus de route, pour avoir leur chez-soi, et ce, à meilleur prix. Une époque maintenant révolue : « Aujourd’hui, tu as beau conduire jusqu’au Pôle Nord et tu ne t’en sors pas quand même », métaphore-t-il.

C’est notamment pour ça qu’il croit que son gouvernement met notamment de la pression auprès des municipalités, voulant donner le « coup de barre » nécessaire pour que les jeunes familles puissent réaliser leur rêve de propriété.

« C’est sûr que le changement n’est pas toujours bienvenu auprès de tous, mais on serait fou de penser qu’en laissant ça aller, ça va se régler tout seul », lance-t-il avec conviction.

Une vision énergétique

Outre son rôle de député de GPR, Stéphane Sarrazin occupe aussi celui d’adjoint parlementaire au ministre de l’Énergie. Il se retrouve donc aux premières loges pour voir la province qu’il représente devenir selon lui un « chef de file » dans ce domaine.

« Pendant les [15 ans] où les Libéraux étaient au pouvoir, on était à peu près l’exemple de quoi ne pas faire en matière d’énergie, dit-il en envoyant une flèche à ce qui est aujourd’hui le deuxième parti d’opposition officielle. En quelques années, on est pratiquement devenu chef de file, que ce soit en matière d’énergie nucléaire, qu’en énergie en général », ajoute-t-il avec fierté.

Et pour ce qui est d’ici ?

De par ses deux rôles, Stéphane Sarrazin était donc bien heureux d’être présent, en novembre dernier à Hawkesbury-Est, pour annoncer que le gaz naturel arrivera enfin au Canton en 2025.

Au provincial, d’autres projets lui viennent aussi en tête lorsqu’il pense à ceux qui ont un le plus grand impact sur la circonscription qu’il représente. Il y a ceux nommés plus haut concernant du coût de la vie, du logement, de la construction et de l’essence, mais aussi celui de l’expansion du réseau d’internet haute vitesse.

« On le sait, c’est un enjeu qui nous touche beaucoup ici […] et on travaille fort pour que le réseau connecte toute la région d’ici 2025 », précise-t-il.

Plus encore, selon lui, c’est son expérience aguerrie ici, en tant que maire du Canton d’Alfred et Plantagenet, ainsi que président des Comtés unis de Prescott-Russell, qui lui rend aujourd’hui la vie plus facile comme député provincial.

« Je le constate chaque jour. D’arriver là avec déjà une bonne connaissance des dossiers, de ce que les gens ont besoin et de ce qu’ils veulent, c’est sûr que ça fait toute la différence », conclut Stéphane Sarrazin, encore en poste, au moins, jusqu’en 2026.

Photos

Titre : StephaneSarrazinBilan

Légende : Stéphane Sarrazin a dressé un bilan positif de ses sept premiers mois à titre de député provincial.

Crédit : gracieuseté Stéphane Sarrazin

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