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Nouveau projet pour la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame

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Cette année encore, la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame de Hearst s’associe à la station de radio anglophone kapuskoise pour amasser des fonds par le biais d’un radiothon. Les dons pourront se faire en personne à l’entrée de l’Hôpital. Francine Laberge, la coordonnatrice, sera dans le hall d’entrée de l’hôpital avec des boissons et des collations. Elle planifie même faire un petit feu à l’extérieur pour ceux qui désirent rester et jaser. Les fonds amassés serviront à l’achat d’un nouveau programme d’ordinateur nommé Epiphany HealthCare. 

Dany Mitron est le coordinateur des services cardiorespiratoires à l’hôpital, il est responsable de tous les tests pulmonaires et cardiaques des patients de Hearst. Il estime que cette pièce d’équipement aidera grandement les spécialistes de l’extérieur pour analyser les données plus rapidement. « Certains tests sont faits ici, mais c’est sûr que la plupart des patients cardiaques vont être traités à Sudbury ou en dehors. Donc, pour simplifier la transmission et l’accès à l’information des patients, c’est là que Epiphany va entrer en ligne de compte », explique-t-il. Les données des rapports pourront être consultées instantanément sur le serveur qui connectera 17 communautés entre elles. 

Le serveur principal sera installé à l’hôpital de Timmins et de là, les responsables pourront gérer et offrir l’assistance technique aux autres utilisateurs. « Le corridor du Nord va pouvoir être branché tout ensemble pour qu’on puisse donner les meilleurs services possible et plus rapidement. C’est vraiment la rapidité de l’information qui va nous aider beaucoup. Ça nous donne un profil cardiaque complet. Toutes les données sont entreposées dans une banque de données au profil du patient, ça va donc aller mieux pour les médecins de prendre des décisions critiques que d’avoir cet accès-là », continue M. Mitron. 

Il s’agit d’une alternative efficace puisque le partage d’informations confidentielles est interdit par courriel. Chaque hôpital utilise un système pour gérer les dossiers électroniques des patients ; le nouveau programme Epiphany servira d’interface de communication dans le transfert de données du dossier électronique. « Dans le moment on utilise un logiciel qui date déjà de plusieurs années et la technologie a beaucoup avancé depuis ce temps-là. Il est désuet depuis deux ans, donc on se croisait les doigts pour que le système ne s’effondre pas, parce qu’on n’aurait eu aucun support pour nous aider », mentionne le spécialiste. 

Les couts reliés à la transition vers le nouveau système sont de 41 000 $. L’achat de l’équipement nécessaire a déjà été fait, l’équipe est donc prête à recevoir le nouveau logiciel. Dany Mitron croit qu’il sera en fonction à partir du mois de mars. Les profits du radiothon aideront envers l’achat du programme et Francine Laberge soulignait que l’objectif a été fixé à 45 000 $ pour couvrir aussi les frais d’utilisation annuels du programme qui sont de 2 000 $ américain par la suite. « Mon objectif est un peu plus haut cette année, mais on va travailler fort parce que je crois vraiment que c’est un outil qui va aider à sauver des vies dans la région. Comme Dany disait, les tests se passeront ici et les résultats seront presque instantanés », ajoute la coordonnatrice. 

Chaque seconde compte parfois quand il est question de troubles cardiaques, c’est pourquoi l’équipe de cardiologie de Hearst est connectée avec celle de Sudbury dans un cas de crise de coeur par exemple. « Ça s’appelle du Virtual Critical Care. Eux ils nous donnent un genre de recette pour nous guider à faire les bons choix. C’est sûr qu’en ayant accès aux résultats presque au même moment que nous les faisons, ça va les aider à nous donner la bonne recette rapidement. Et si un cas est plus sévère qu’anticipé, ça facilite le transfert du patient vers un autre hôpital. » 

Pour l’avenir, ce programme aura l’avantage de lire les résultats d’un plus grand nombre de tests que le logiciel désuet actuel. 

Selon Mme Laberge, les levées de fonds de la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame sont toujours en lien avec des choses qui vont faire une différence au niveau des soins de santé en demande dans notre région. Avec une population vieillissante, il est important que la qualité des services hospitaliers demeure excellente.

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La rencontre annuelle de l’Écomusée de Hearst

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La dernière année a été occupée pour la majorité des organismes qui ont contribué, de près ou de loin, aux festivités du 100e de la Ville de Hearst. L’Écomusée et son équipe de bénévoles se sont grandement impliqués à divers niveaux. 

Les activités mises en place par l’Écomusée ont été diversifiées. Les plus traditionnelles, notamment les visites scolaires et guidées, les visites du musée et les thés du musée ont attiré ensemble près 265 personnes. Le jeu d’évasion a été un grand succès avec 15 équipes de trois à quatre personnes, amenant le nombre de participants à 55 personnes. Le comité désire en faire une tradition. En ajoutant les gens qui sont venus rencontrer Philip Laberge et ceux pour acheter le livre du 100e, le total des visiteurs à la Maison Blais se chiffre à 435. 

Deux nouvelles expositions ont été montées hors site par le groupe de bénévoles : celle des casquettes au Centre Innovo a attiré 20 visiteurs et la présentation de Bradlo à l’église du Lac Sainte-Thérèse en a accueilli 16. L’Écomusée a travaillé conjointement avec d’autres organismes, comme le Centre d’archives de la Grande Zone argileuse sur plusieurs projets, par exemple le rallye des plaquettes du 100e de la Ville ainsi que les archives à haute voix. Le total des fréquences hors site de ces projets s’élève à environ 284 personnes, ce qui amène le total à 719 visiteurs. 

Les états financiers présentés se terminaient au 31 mars 2023, donc les chiffres n’incluent pas les dépenses ou revenus que la réimpression du livre du 100e a engendrés. Avec un surplus de 16 038 $ pour l’année 2023, l’actif net est de 49 703 $ et l’ÉHE finit son année financière avec un surplus de 64 752 $. 

La santé financière de l’Écomusée de Hearst (ÉHE) est bonne, soulignait Marie LeBel, membre du conseil d’administration, c’est plutôt le manque de bénévoles qui est difficile pour l’organisme. La plupart du temps, ils ne sont que quatre et parfois huit bénévoles pour orchestrer les activités de l’ÉHE. 

Il y avait aussi certains postes en élections au conseil d’administration. Le départ d’Émilie Tremblay, de Stéphane Lapointe et d’Alain Blanchette a laissé des sièges vacants. Parmi les membres du conseil existant, Marie LeBel, Diane Picard et Laurent Vaillancourt ont accepté un nouveau mandat de deux ans. Natacha Pominville remplaçait Stéphane Lapointe depuis quelque temps à titre de trésorière, elle a donc accepté un mandat pour joindre officiellement le CA de l’Écomusée de Hearst. Victor Granholm a été proposé pour devenir directeur, ce qu’il a accepté. 

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KidSport Hearst, bénéficiaire de la première campagne de Biscuits sourire des Fêtes

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 L’organisme sans but lucratif local KidSport, qui existe à Hearst depuis 2004, permet à 50 enfants de s’inscrire dans un sport chaque année, afin que le plus grand nombre de jeunes participent aux activités sportives locales. Plus de 150 000 $ ont été remis par KidSport Hearst et investis dans la communauté depuis sa création. L’organisme géré par un comité de six personnes a été choisi cette année à titre de récipiendaire. 

Depuis six ans, Stefanie Proulx Sylvain s’investit avec d’autres bénévoles dans la réussite du programme KidSport à Hearst en plus d’agir à titre de présidente depuis l’an passé. Chaque année, des campagnes de financement ont lieu et l’équipe avait soumis une demande au restaurant Tim Hortons pour être bénéficiaire de la campagne des Biscuits sourire. « Pour continuer à aider le même nombre de familles chaque année, on doit amasser 10 000 $ minimum pour atteindre notre objectif », dit-elle. 

Une bonne nouvelle est arrivée dernièrement alors que Tim Hortons a retenu la candidature de la succursale KidSport de Hearst, et ce, pour une toute nouvelle campagne, les Biscuits sourire des Fêtes. L’entreprise de restauration ajoute une semaine à l’évènement qui se déroule habituellement en mai. 

Stefanie et son équipe invitent donc la communauté à acheter des biscuits du 13 au 19 novembre prochain afin d’amasser le plus d’argent possible pour le KidSport local. « On aimerait que les gens et les entreprises continuent de se lancer le défi d’aller acheter des biscuits et qu’ils le partagent sur les médias sociaux avec la mention #holidaycookie. Ensuite, qu’ils mettent au défi deux autres amis à faire de même pour créer une chaine », dit la présidente. 

Obtenir de l’aide 

Les familles souhaitant obtenir de l’aide pour leurs enfants ont des critères à remplir pour être acceptées par le comité de sélection. KidSport a un budget annuel à respecter, donc il y a une limite au nombre de familles que l’organisme peut aider. 

Le soutien financier offert aux familles peut couvrir les frais d’inscription à un sport pratiqué à Hearst, à Mattice-Val Côté ou Constance Lake. « On aide les familles avec tous les sports locaux, que ce soit pour de l’équitation, le hockey, la natation ou le karaté. Les gens doivent présenter leur demande de subvention sur le site Web de kidsportcanada.ca, sinon ils peuvent nous téléphoner », explique Mme Proulx Sylvain. 

Le comité est toujours à la recherche de personnes désirant s’impliquer de manière bénévole. Leur nom est ajouté à une liste de bénévoles qui sont sollicités lors-que vient le temps des activités. 

Outre les activités liées aux campagnes de financement, la présidente indique que les organisateurs d’évènements locaux sont toujours généreux envers KidSport. À titre d’exemple cette année, l’organisme a reçu des fonds provenant du tournoi de hockey du ministère des Ressources naturelles, du comité des HOG et du Jogues MudFest. « Toutes les contributions restent à Hearst et n’iront pas à KidSport Ontario. C’est important que les gens le sachent. Des bons de précommande seront disponibles pour les gens qui désirent commander une grande quantité de biscuits », conclut-elle. 

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Année difficile pour le Centre Partenaires et les Entreprises Partenaires pour l’emploi

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Les Entreprises Partenaires pour l’emploi ne sont plus déficitaires depuis qu’elles ont laissé aller les opérations du Resto-Pub Notre-Place. Lors de l’Assemblée générale annuelle du Centre Partenaires pour l’emploi et les Entreprises Partenaires pour l’emploi, on apprenait que les deux organismes ont enregistré un déficit à la fin de leur année financière se terminant le 31 mars 2023.

Les Entreprises Partenaires pour l’emploi ont terminé la dernière année financière avec un déficit de 86 476 $ alors que le manque à gagner pour le Centre Partenaires pour l’emploi est de 13 878 $.

La directrice générale, Stéphanie Lacombe, s’est voulue rassurante à propos du déficit des Entreprises Partenaires pour l’emploi. Elle assure qu’avec la fermeture du Resto-Pub Notre-Place la situation s’est améliorée, même que les résultats financiers présentent maintenant des surplus. Cette fermeture a permis à l’équipe de se concentrer sur les autres projets qui fonctionnent bien.

Mme Lacombe explique le déficit du Centre Partenaires pour l’emploi de 13 878 $ par des dépenses qui n’étaient pas prévues au budget.

La direction a profité de cet AGA pour annoncer une nouveauté afin d’aider le financement. Les Entreprises Forma-Jeunes offrent dorénavant des cartes de membre au cout de 10 $ offrant, entre autres, un rabais de 10 % tous les jeudis au Spin Vert. Selon la directrice générale, la générosité de la communauté est importante, car des dons sont reçus quotidiennement au Spin Vert et c’est grâce à ceux-ci que le projet fonctionne bien.

Au niveau du Centre Partenaires pour l’emploi, on indique que les cibles ont été atteintes en fermant plus de 275 dossiers durant l’année. L’équipe a aussi offert 386 ateliers, exécuté 51 placements dans des entreprises de la communauté et recommandé 123 personnes à des agences et des organismes. Les contacts avec les employeurs se chiffrent à 1141 visites, et pour ce qui est des clients le nombre grimpe à 3042.

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La CCCN présentera son Gala de remise des prix d’excellence en septembre

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Depuis que la Chambre de commerce de Hearst n’est plus active, la Chambre de commerce du Corridor du Nord prend le relai. Actuellement, l’organisation basée à Kapuskasing invite les entreprises de Hearst à Smooth Rock Falls à proposer des nominations en vue de la célébration du Gala de remise des prix d’excellence (BAG) qui aura lieu le 23 septembre prochain.

Les entreprises peuvent s’inscrire elles-mêmes ou encore en proposer une autre. « Le Gala annuel de remise des prix aux entreprises est l’évènement phare de la Chambre de commerce et de l’industrie, et une soirée incontournable pour les propriétaires d’entreprises de la région ! Le BAG est une célébration de l’excellence commerciale, qui reconnait les entreprises qui ont apporté des contributions exceptionnelles par leur engagement et leur leadeurship dans la communauté. C’est l’occasion pour la communauté d’affaires de se réunir et de montrer son appréciation pour les entreprises et les organisations qui ont aidé à façonner notre Corridor du Nord, de Hearst à Smooth Rock Falls », indique le communiqué.

Un prix est remis à l’entreprise de l’année, afin de rendre hommage à une entreprise qui a fait, entre autres, preuve d’une excellence commerciale continue grâce à une croissance positive, qui s’engage auprès de la communauté et qui démontre un service à la clientèle de qualité supérieure.

Une catégorie est réservée à la nouvelle entreprise de l’année. Pour s’inscrire, elle doit avoir démarré ses opérations il y a au moins trois ans.

On y retrouve également le Prix de l’organisme sans but lucratif ou de bienfaisance, le Prix du bâtisseur de communauté, le Prix de la transformation numérique, le Prix du milieu de travail exceptionnel de l’année et le Prix de l’oeuvre de toute une vie.

Les inscriptions peuvent être complétées en ligne avant la fin du mois de juin.

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Des organismes et syndicats travaillent contre la privatisation de la santé

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Les coalitions de la santé de tout l’Ontario sont inquiètes face à la privatisation des soins de santé par le gouvernement Ford, surtout depuis la mise en place du projet de loi 60. La semaine dernière, une campagne pour mettre fin à la privatisation des hôpitaux publics a été lancée avec, entre autres, la tenue d’un référendum communautaire tout au long du mois de mai. La Coalition ontarienne de la santé représente plus de 500 organisations membres en plus d’un réseau de coalitions locales de la santé et de membres individuels. Le principal objectif de cet organisme sans but lucratif est de protéger et d’améliorer le système de santé public. Actuellement, la privatisation des services de santé par le gouvernement Ford est très mal vue par les membres de la Coalition. « Le gouvernement Ford a maintenant annoncé qu’il allait de l’avant avec des plans visant à étendre “ de manière significative ” la privatisation des chirurgies et des diagnostics, et des hôpitaux et cliniques privés aux cliniques et hôpitaux à but lucratif », peut-on lire du communiqué de presse rendu public en avril dernier. La Coalition déplore que les progressistes-conservateurs de l’Ontario utilisent leur majorité pour rejeter tous les amendements à la législation sans que les Ontariens n’aient jamais eu leur mot à dire sur ce plan de privatisation des hôpitaux. « En fait, le gouvernement Ford a déclaré qu’il ne ferait pas cela avant les élections, puis deux mois après les élections, il a annoncé qu’il allait de l’avant avec la privatisation des services de nos principaux hôpitaux publics », indique la Coalition. L’organisme se base sur les points suivants pour appuyer leur cause.

• Le gouvernement a déjà lancé un appel d’offres pour trois nouveaux hôpitaux de jour privés pour effectuer initialement 14 000 chirurgies de la cataracte ainsi que des diagnostics.

• Ils ont donné des augmentations répétées de dizaines de millions de nouveaux financements pour étendre les cliniques privées existantes afin de couvrir les soins de « milliers de patients ».

• Ils augmentent le nombre de cliniques privées et ont l’intention d’augmenter encore les volumes ainsi que d’élargir les types de chirurgies qu’ils privatisent. Ils prévoient de mettre en place des chirurgies privées de la hanche et du genou d’ici 2024.

• En même temps, le gouvernement a sous-dépensé le budget de la santé et le budget covid chaque année de milliards de dollars. Les chiffres les plus récents montrent que même si nous sous-dépensons de 1,25 milliard de dollars pour les soins de santé, le gouvernement de l’Ontario a augmenté massivement le financement des cliniques et des hôpitaux privés à but lucratif. Il s’agit d’un gros transfert d’argent de nos services de santé publics vers des organismes à but lucratif.

Appui du NPD

Selon les recherches de l’opposition, le Nouveau parti démocratique, les salles d’opération des hôpitaux publics ne sont pas fonctionnels à 100 % faute de budget. « On demande au gouvernement de retirer le projet de loi 60 qui autorise le financement des cliniques de santé privées », indique Guy Bourgouin, député de Mushkegowuk-Baie James. « Juste à Sudbury, il y a 17 salles d’opération moderne, mais on en utilise seulement 14 et même pas à 100 %. Cet exemple, c’est à la grandeur de la province. On a la technologie, les docteurs et tout le monde en place, mais le financement n’est pas là, il est redirigé au privé », déplore vivement le député néodémocrate. La Coalition prévient que « si le gouvernement réussit à privatiser nos hôpitaux publics, nous perdrons notre système hospitalier public et, avec lui, l’assurancemaladie publique à palier unique. » Les coalitions de la santé sont à organiser des bureaux de vote à l’extérieur des épiceries, des dépanneurs locaux, des cafés, des Légions et des centres communautaires les vendredi 26 et samedi 27 mai. La maison mère de la Coalition estime qu’il y aura plus d’un millier de bureaux de vote à travers l’Ontario. Tout au long du mois de mai, le vote en ligne sera disponible sur le site Web principal PublicHospitalVote.ca et des votes en milieu de travail auront lieu.

Qui est la Coalition ontarienne de la Santé ?

La Coalition ontarienne de la santé est composée d’un conseil d’administration, de comités du conseil, de coalitions locales, d’organisations membres et de membres individuels. Ce groupe est formé, entre autres, de groupes d’ainés, d’organisations de patients ; de syndicats ; d’organisations d’infirmières et de professionnels de la santé, des médecins, d’organismes communautaires sans but lucratif, de groupes d’étudiants, des organisations ethniques et culturelles, des conseils de résidents et de familles, des retraités, des groupes en quête d’égalité et d’organisations de femmes.

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Entité 4 : qu’est-ce que ça mange en hiver ?

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Notre organisme régional qui a pour mandat de faciliter les soins de santé en français se nomme Entité 4. Il existe depuis 2006 afin de créer un lien entre la population et le ministère de la Santé. Ce qui explique son invisibilité : il n’est ni au début ni à la fin de la ligne. Une jasette avec le président depuis plus de dix ans, Yves Lévesque, nous éclairera sur la mission et les défis d’une Entité 4 encore mal connue.

 

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Joëlle Roy – IJL – Réseau.Presse – Le Goût de vivre

 Yves Lévesque possède cette force du mammouth, inébranlable, tenace avec cette patience  indispensable pour travailler de près avec un gouvernement provincial. Le ministère de la santé assure leur financement. Leur territoire est immense. Il couvre Simcoe-Muskoka, York et l’est de Toronto.

 

Leur mission consiste à assurer, à promouvoir et accompagner le déploiement de services de santé en français dans chacune des régions desservies. Pour ce faire, Entité 4 fera les recommandations appropriées au ministère de la Santé de l’Ontario.

Le conseil d’administration est composé de trois administrateurs par région. D’ailleurs, on est présentement à la recherche d’un représentant de Simcoe-Muskoka. Ça vous tente ?

Question de comprendre concrètement le rôle joué par cet organisme, regardons quelques dossiers sur lesquels Entité 4 a posé son énergie dans les dernières années. L’hôpital de Midland, il y a quatre ans, a dû se prévaloir d’une désignation francophone à la suite de la fermeture de l’hôpital de Penetanguishene et du transfert de soins d’une municipalité à l’autre.

La désignation francophone n’est pas un processus simple. Entité 4 a accompagné la direction de l’hôpital pour la mise en œuvre. On parle, entre autres, d’affichage et d’embauche de personnel bilingue. On procède par priorité. L’accueil et l’urgence sont les points d’entrée du milieu hospitalier.

Le rêve est d’offrir les services en français dans tout le continuum des services. Si l’accueil en français est de base, il importe que la suite des soins soit aussi bilingue. Le rêve consiste à être accueilli et soigné en français.

Un autre dossier local où Entité 4 a joué un rôle primordial est l’ajout du rôle de navigatrice des services en français chez Chigamik. Entité 4 a aiguillé le Centre de santé communautaire à faire demande pour ce poste important qui est tenu par Céleste Lalonde. Interrogée sur l’apport de l’Entité 4 à la mission de Chigamik, la navigatrice répond généreusement. « C’est par mentalité de croissance et d’adaptation qu’Entité 4 épaulera la planification des services en français, auprès des services de santé de Santé Ontario (Centre) Région de Simcoe Nord Muskoka. Leur engagement dans la communauté et conseils novateurs contribueront positivement dans le déploiement de la mission de Chigamik notamment d’offrir des programmes et des services holistiques adaptés à la culture pour doter nos collectivités des outils nécessaires à atteindre la santé et le mieux-être optimaux grâce à la sensibilisation, à la promotion de la santé et à la prévention des maladies ».

La question classique: est-ce que les gens souhaitent recevoir ces soins en français ? Yves nous ramène à la notion de l’œuf et de la poule. « Nous, notre cheval de bataille, c’est de travailler sur l’offre active. On offre des services et les gens vont les chercher. Et pas le contraire ». Et l’ancien conseiller scolaire ajoute : « Comme pour les écoles, tu l’ouvres et elle se remplie » !

Donc si on les connaît peu, c’est qu’ils sont peu visibles étant au milieu de l’engrainage. Déjà, Entité était l’étape entre la communauté et le ministère de la santé. Le gouvernement de M. Ford, prétextant couper de la bureaucratie, a ajouté une étape entre elle et la communauté. Avant, il y avait le Ministère, les RLISS (comité de citoyens régionaux) et la population.

Le gouvernement provincial a éliminé les RLISS et a implanté Santé Ontario. Maintenant, il y a le ministère, Santé Ontario, des bureaux régionaux (pas concrètement définis et implantés depuis leur implantation trois ans passés), des comités locaux qui ne sont pas homogènes ni concertés et en bas de liste, la communauté. Les besoins ont donc une bonne route à parcourir avant de se poser dans une oreille gouvernementale.

La perte des RLISS représente la fin de l’imputabilité. Dans le processus de changement, les Entités de la province ont perdu l’outil de redevabilité qui leur permettait de suivre les progrès (ou pas !) d’une institution. Depuis trois ans, ils n’ont plus les données ni les outils de pression qui permettaient d’assurer les services en français là où ils devraient être offerts.

Il faut de bons nerfs pour naviguer dans cette bureaucratie étourdissante. Notre Yves national, avec sa détermination à toute épreuve en a vu d’autres et il affirme « On s’accroche et on essaie de faire fonctionner le changement ».

On souhaite qu’Entité 4 fera mentir l’adage : Plus ça change, plus c’est pareil !

 

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Légende : Yves Lévesque est président du Conseil d’administration de l’organisme régional Entité 4.

Crédit : Site web entité 4

 

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Un grand voyage culturel

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Le Centre culturel Le Chenail a dévoilé la programmation de sa 48e saison artistique le 31 mars, promettant de faire vivre à Hawkesbury un « grand voyage culturel » à travers le globe, en 2023-2024.

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Noé Cloutier – IJL – Réseau.Presse – Le Régional

« Cette 48e saison artistique dialogue avec le monde dans toute sa diversité », présente Linda Clouette-Mackay, directrice générale et artistique du Centre culturel, croyant qu’il en va du « mandat » de son organisme d’être un milieu « rassembleur » pour toutes les cultures.

Pour l’occasion du dévoilement, Le Chenail a procédé au vernissage de sa première exposition de la saison, soit Continuum. Présentées jusqu’au 28 mai prochain, ces toiles sont l’œuvre du collectif 7 Works, basé à Ottawa, dont les sept membres (Kathryn Bossy, Mario Cerroni, Lynn Dubinsky, Catherine Gutsch, Judi Miller, Jo-Ann Zorzi et Karen Wynne Mackay) en sont à leur premier passage sur l’île du Chenail.

Tour du monde à domicile

En survolant cette programmation 2023-2024, on constate que l’aspect « voyage » est réellement omniprésent. Dès le 22 avril, Sandra Le Couteur offrira un spectacle, en chanson, humour et contes, littéralement baptisé Voyage : un spectacle, visant à amener le spectateur en Acadie.

Le 6 mai, le Centre se propulsera de l’autre côté de l’Atlantique, en Angleterre, pour célébrer le couronnement du Roi Charles III, soit le premier événement du genre en plus de 70 ans. Encore en Europe, 1er octobre, Paris débarquera à l’Église Saint-Pierre-Apôtre de Hawkesbury, où le Chenail y présentera Requiem de Fauré. Ce spectacle mettra en scène le chœur de chambre de Champlain, sous la direction musicale du chef d’orchestre français Marc Trautmann, présentant l’œuvre du grand compositeur Gabriel Fauré.

« Si on regarde en Europe, en Russie, par exemple, les gens naissent dans la musique classique, cela fait partie de leur quotidien […]. Ici, on y a moins accès, il faut qu’on ‘l’amène’ pour que les gens puissent la découvrir », raconte Linda Clouette-Mackay, satisfaite de pouvoir répondre à cet objectif avec « un grand spectacle ».

De retour en Amérique, mais plus au Sud, le Centre culturel présentera l’exposition Puentes de Papel (Ponts de Papier), du 3 février au 24 mars 2024. Cette exposition collective se veut justement faire le pont entre « les Cultures du Sud et du Nord », du Québec au Mexique.

Retour chez soi

Au-delà de ce périple aux quatre coins du monde, la culture locale ne sera pas oubliée, loin de là . La Journée du cinéma canadien sera d’abord célébrée le 19 avril avec la présentation du film québécois L’arracheuse de temps, scénarisé par Fred Pellerin.

Le 3 juin, Le Chenail collaborera avec le Centre culturel Les Trois P’tits Points d’Alexandria dans le cadre de la Journée antique de Sainte-Anne-de-Prescott. Cette journée mettra notamment en scène l’auteur-compositeur-interprète de Hawkesbury Steven Levac.

Dès le lendemain, 4 juin, et ce, jusqu’au 31 mars 2024, sera dévoilée la 8e édition de l’exposition extérieure Recycl’art de Hawkesbury. Le sculpteur de Sainte-Anne-de-Prescott Daniel Guindon y sera de retour, tout comme Roger Brabant, Claude H. Vallée, ainsi qu’Étienne Cyr, Geneviève Sideleau et Francine Vernac.

« C’est une tradition pour nous, on est heureux de pouvoir la perpétuer cette année encore », commente la  directrice générale et artistique du Chenail, qui indique que le fait que Hawkesbury se trouve entre les grands centres (Montréal et Ottawa) en fait un milieu artistique « de choix ».

Encore en juin, cette fois le 23 à la place des Pionniers, le Centre prendra part aux festivités de la fête de la Saint-Jean, mettant notamment en scène l’ensemble folklorique franco-ontarien Ariko. La communauté franco-ontarienne sera justement à l’honneur, lors de « sa journée » du 24 septembre, où le musicien et conteur Marcel Bénéteau présentera son spectacle de musique traditionnelle Les vieilles chansons du Détroit.

Présentée « à l’année longue » l’exposition du patrimoine Fierté et Gloire sera quant à elle de retour cette année encore. Mise en œuvre par les historiens Nancy Gray Lachaîne et Irving Lachaîne, cette exposition historique ramène le public au cœur des années 1800, à l’époque où l’île du Chenail accueillait la plus grande scierie en production de l’Empire britannique.

Culture pour tous

Le mandat du Centre culturel Le Chenail est notamment « d’ouvrir les horizons de la région sur le monde ». Ce mandat s’applique donc à toutes les cultures, sous toutes ses formes, mais aussi à tous les âges.

Ainsi, du 13 au 15 mai prochain, le festival Petits bonheurs sera de retour pour une 8e édition. Promettant le récit de contes, des ateliers de danse, de musique et de marionnettiste, le Festival s’adresse aux familles et à toutes leurs générations, et ce, même dès l’âge deux ans.

Pour accéder à la programmation complète de l’organisme, le public intéressé peut notamment se rendre sur sa page Facebook : Centre Culturel Chenail Cultural Centre, pour du même coup y suivre ses activités.

« Peu importe l’événement auquel vous participerez au Chenail, vous sortirez toujours grandi de votre expérience », avait décrit le député provincial de Glengarry-Prescott-Russell, Stéphane Sarrazin.

 

Photos

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Légende : Le Centre culturel Le Chenail de Hawkesbury a dévoilé sa programmation 2023-2024 le 31 mars dernier.

Crédit : Noé Cloutier

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L’organisme HASTO lance l’invitation au tournoi de hockey Knuckle Puck

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Du 21 au 23 avril 2023, le Hearst Amateur Sports Tournaments Organization (HASTO) présentera la deuxième édition de son tournoi de hockey Knuckle Puck. Les équipes intéressées peuvent s’y inscrire depuis le mercredi 1er février.

Cette année, HASTO a cru bon d’afficher le tournoi avant l’ouverture des inscriptions afin de donner la chance aux intéressés de se former une équipe. L’adhésion au tournoi se fera sur la base du « premier arrivé, premier servi » et pourra accommoder 38 clubs différents.

Selon Denis Lanoix, président de l’organisation, la formule au niveau du hockey sur glace sera la même qu’à la dernière édition. « C’est toujours six joueurs et un gardien. Ce sont des parties de 20 minutes qui n’arrêtent pas. Chaque équipe joue quatre matchs, donc trois matchs préliminaires et au moins un match en série éliminatoire », résume-t-il.

La décision de récupérer les dates au mois d’avril est soutenue par deux raisons. La fin des périodes d’examens postsecondaires et la présence déjà chargée du calendrier communautaire.

« On voulait garder la même formule qui permet aussi aux étudiants postsecondaires, une fois qu’ils ont fini leurs examens, de venir participer. Ça leur donne une bonne façon de célébrer leur fin d’examens », explique l’organisateur. « Puis on ne veut pas jouer dans les platebandes des autres organismes. On essaye de faire nos propres choses de notre côté, mais si on peut venir en aide ailleurs, on essaye de le faire du mieux qu’on peut. »

Pour HASTO, le but ultime c’est de redonner à la communauté. Dû au statut de nouvelle organisation, Denis Lanoix reconnait que c’est un peu plus difficile côté publicité et au niveau financier puisque l’organisme a besoin d’un certain roulement pour s’assurer que le tout soit rentable. « Pour le futur, c’est certain qu’on veut aider les gens de la communauté, apporter un soutien, que ce soit au travers du bien-être ou du sport », dit-il.

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La pérennité des organismes :  La Meute culturelle 2.0

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Récemment, dans le cadre de son assemblée générale annuelle, la Meute de Lafontaine marquait la fin d’une époque avec le départ du loup alpha Martin Lalonde. C’est le vétéran qui, au tout début, s’est proposé pour porter le dossier. Le portrait de la Meute nous permet de réfléchir sur la pérennité de nos organismes francophones dans une société qui change à la vitesse grand V.

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Joëlle Roy-IJL-Réseau.Presse-Le Goût de vivre

Le mercredi 18 janvier la Meute culturelle de Lafontaine procédait à sa réunion générale annuelle. L’élection des directeurs de l’organisme fait partie du processus légal annuel. Deux vétérans tiraient leur révérence : Martin Lalonde et Élise Robitaille. Martin est impliqué depuis le début et Élise est arrivée dans le paysage du Festival en 2008. Aussitôt familiarisée avec le dossier, elle a resserré l’organisation des rôles. « Je crois que dans tous les organismes communautaires la valeur des bénévoles a été rehaussée. Plus de structure, plus de clarté. C’est une façon de participer à la communauté ». Lors du dernier festival, plusieurs anciens ne voulaient pas en faire autant. Ceci a permis d’aller chercher du sang nouveau. Elle s’est occupée brillamment du recrutement et de l’encadrement des bénévoles.

Quant à Martin, il était de la première cuvée qui voulait plutôt un musée : « Une réunion communautaire rassemblait en septembre 2001 des gens intéressés à monter un musée qui mettrait en vedette le patrimoine et la culture de la population francophone de la région de Lafontaine ». raconte-t-il en riant de cette décision de faire un festival pour amasser des fonds pour ce musée. On peut prêter bien des vertus au Festival mais pas celle d’avoir amassé des fortunes !

Le début du deuxième millénaire marque une époque florissante dans le socio-culturel franco-ontarien. Beaucoup d’enseignants retraités assurent le leadership des organismes et des nouvelles initiatives. La communauté répond à l’appel pour donner son avis et son assentiment. Les projets apparaissent de toutes directions. Le Villageois est un projet issu de cette période. Le jardin communautaire de Lafontaine viendra par la suite.

Vingt ans plus tard, réussirait-on à emplir une salle pour un projet collectif francophone? Il est permis d’en douter. Par exemple, la salle paroissiale de Lafontaine et sa démolition éventuelle n’intéressent personne… ou presque.

Dans une société beaucoup plus individualiste, peuplée de parents eux-mêmes enfants-rois, la pérennité des organismes navigue dans l’incertitude. La relève sera-t-elle au rendez-vous? Dans les dernières années nous avons vu disparaître les Richelieu de Penetanguishene faute de pouvoir se renouveler.

Par rapport aux changements observés, Martin confirme le ralentissement de la génération qui a façonné notre tissu socio-culturel. En revanche, il se réjouit de la manifestation d’une relève bien gaillarde.  « Je remarque qu’une nouvelle génération prend la relève et cette génération est dynamique et elle apporte des nouvelles idées qui sont nécessaires pour faire évoluer cette belle initiative du Festival.  Elle renouvelle et embellit les activités et transmet l’importance de la culture, la langue et le patrimoine de la région.  Cette génération débrouillarde assurera la fierté de nos jeunes ».

Pour la Meute culturelle le défi, à date, est relevé. À la suite du départ d’Élise et de Martin, nous avons recruté Mélanie Rose. Mélanie est une quatrième maman avec de jeunes enfants qui se joint à la direction de la Meute. Le nouveau conseil d’administration de six membres a une moyenne d’âge de 49,3 ans. La majorité du nouveau conseil est dans la quarantaine.

Il est tout naturel de vouloir créer un milieu culturel où les enfants s’épanouissent en français et de tout temps, le leadership social a été assuré par des parents bienveillants. La richesse de cette contribution n’est pas remise en question. Il importe tout de même de se rappeler qu’il y a une distinction entre la communauté au sens large et une communauté scolaire. Cette dernière a une date de péremption. Un jour ou l’autre, les enfants quittent l’école en question et cette communauté est éparpillée parmi d’autres communautés francophones ou pas.

D’ici à ce que nous sachions où nous mèneront les transformations sociales postpandémiques, le loup alpha Martin Lalonde se retire confiant et fier d’un travail accompli. « Au début de cette aventure, je ne savais pas si elle serait une réussite étant donné les obstacles avec le canton et le comité en charge du parc de Lafontaine mais quand j’ai vu la fierté et l’appui de la population locale suite à la répétition du Festival et du Musée, je me suis dit : Ah, enfin, un événement positif qui mettra derrière nous toute cette lutte linguistique.  Enfin, un événement positif qui unirait la population de façon joyeuse.  Enfin un événement pour célébrer notre histoire, notre langue, notre culture ».

Au printemps, quand se pointeront les premiers loups peints qui enjolivent la région, dites-vous qu’il y a du Martin là-dedans !

 

Photos

Titre : Martin Lalonde .jpg  

Légende : Martin Lalonde a dirigé avec brio le conseil d’administration responsable de l’organisation du Festival du loup depuis ses débuts.   

Crédit : Thérèse F. Maheu

Titre : Élise Robitaille . jpeg  

Légende : Depuis 2008, Élise Robitaille s’occupait du recrutement et de la formation des bénévoles pour le Festival du Loup.  

Crédit : Thérèse F. Maheu

 

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