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Un peu plus de sept mois se sont écoulés depuis l’élection de Stéphane Sarrazin en tant que député provincial de Glengarry-Prescott-Russell (GPR). Avant de se tourner vers les défis venant avec l’année 2023, le Régional s’est entretenu avec le principal intéressé pour dresser le bilan des six derniers mois de l’année 2022, soit ses six premiers à l’Assemblée législative de l’Ontario.

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Noé Cloutier – IJL – Réseau.Presse – Le Régional

« C’est très intéressant pour moi de pouvoir travailler dans un gouvernement que je qualifierais d’abord de fiscalement responsable », raconte celui qui a été élu avec aisance le 2 juin dernier.

De ses propres mots : « il s’est passé beaucoup de choses en six mois ». De par son qualitatif de « fiscalement responsable », plusieurs d’entre elles touchent le secteur de l’économie, mais ce, dans des domaines variés.

Santé : lentement mais sûrement

Dans le domaine de la santé, il note que le gouvernement dont il fait partie, soit celui des progressistes-conservateurs, a fait des investissements majeurs en matière d’infrastructures. En novembre dernier, c’était notamment 182 millions de dollars qui étaient injectés dans la modernisation et l’amélioration de l’infrastructure des hôpitaux et des établissements de soins de santé communautaires.

Malgré cela, quand il voit les problèmes qui perdurent dans le réseau en matière de personnel, comme c’est localement le cas pour l’Hôpital général de Hawkesbury et la Résidence Prescott-Russell, il concède qu’il faudra faire plus que simplement investir monétairement pour changer les choses.

« Malheureusement, la pénurie de main-d’œuvre est là pour rester, l’intention est là, mais l’argent ne règle pas tout. C’est pour ça qu’on travaille aussi à former des gens qui voudront travailler pour notre système de santé », affirme-t-il, soulignant que les investissements « records » de son gouvernement à cet effet ont tout de même démontré des signes d’amélioration du système.

Le coût de la vie, un enjeu actuel

En 2022, peu d’enjeux ont pris plus de place dans l’actualité que celui de l’inflation. À l’Assemblée législative de l’Ontario, il s’agissait aussi d’un des sujets les plus chauds, selon Stéphane Sarrazin.

« C’est l’essence de notre travail d’essayer de diminuer le plus possible la facture des contribuables », témoigne-t-il, en notant que son gouvernement avait réduit la taxe sur l’essence dans cet ordre d’idées.

De ce fait, si le coût de la vie est élevé, il en va de même avec le coût du logement, et ce, dans un contexte où une pénurie de logements abordables fait rage un peu partout dans la province, notamment à Prescott-Russell.

« On travaille sur des projets de loi pour justement couper des coûts imposés par le municipal, que ce soit les taxes de bienvenue, les taxes de redevances et les frais de développement », indique-t-il, parlant aussi de constructions et de formations pour créer de nouveaux logements.

Redresser la barque

Encore en matière de logement, Stéphane Sarrazin se souvient d’une époque où les gens s’éloignaient des grands centres, étant prêts à faire plus de route, pour avoir leur chez-soi, et ce, à meilleur prix. Une époque maintenant révolue : « Aujourd’hui, tu as beau conduire jusqu’au Pôle Nord et tu ne t’en sors pas quand même », métaphore-t-il.

C’est notamment pour ça qu’il croit que son gouvernement met notamment de la pression auprès des municipalités, voulant donner le « coup de barre » nécessaire pour que les jeunes familles puissent réaliser leur rêve de propriété.

« C’est sûr que le changement n’est pas toujours bienvenu auprès de tous, mais on serait fou de penser qu’en laissant ça aller, ça va se régler tout seul », lance-t-il avec conviction.

Une vision énergétique

Outre son rôle de député de GPR, Stéphane Sarrazin occupe aussi celui d’adjoint parlementaire au ministre de l’Énergie. Il se retrouve donc aux premières loges pour voir la province qu’il représente devenir selon lui un « chef de file » dans ce domaine.

« Pendant les [15 ans] où les Libéraux étaient au pouvoir, on était à peu près l’exemple de quoi ne pas faire en matière d’énergie, dit-il en envoyant une flèche à ce qui est aujourd’hui le deuxième parti d’opposition officielle. En quelques années, on est pratiquement devenu chef de file, que ce soit en matière d’énergie nucléaire, qu’en énergie en général », ajoute-t-il avec fierté.

Et pour ce qui est d’ici ?

De par ses deux rôles, Stéphane Sarrazin était donc bien heureux d’être présent, en novembre dernier à Hawkesbury-Est, pour annoncer que le gaz naturel arrivera enfin au Canton en 2025.

Au provincial, d’autres projets lui viennent aussi en tête lorsqu’il pense à ceux qui ont un le plus grand impact sur la circonscription qu’il représente. Il y a ceux nommés plus haut concernant du coût de la vie, du logement, de la construction et de l’essence, mais aussi celui de l’expansion du réseau d’internet haute vitesse.

« On le sait, c’est un enjeu qui nous touche beaucoup ici […] et on travaille fort pour que le réseau connecte toute la région d’ici 2025 », précise-t-il.

Plus encore, selon lui, c’est son expérience aguerrie ici, en tant que maire du Canton d’Alfred et Plantagenet, ainsi que président des Comtés unis de Prescott-Russell, qui lui rend aujourd’hui la vie plus facile comme député provincial.

« Je le constate chaque jour. D’arriver là avec déjà une bonne connaissance des dossiers, de ce que les gens ont besoin et de ce qu’ils veulent, c’est sûr que ça fait toute la différence », conclut Stéphane Sarrazin, encore en poste, au moins, jusqu’en 2026.

Photos

Titre : StephaneSarrazinBilan

Légende : Stéphane Sarrazin a dressé un bilan positif de ses sept premiers mois à titre de député provincial.

Crédit : gracieuseté Stéphane Sarrazin