Le chef pompier et inspecteur en bâtiment, Jean-Michel Chabot, a annoncé dans le podcast du Trip à trois qu’il prenait du temps pour lui et sa famille. Il se déconnecte de tout et désire passer du temps avec sa famille, afin de revenir en forme dans l’exercice de ses fonctions. Dans un message poignant, M. Chabot a parlé de la santé mentale et de l’importance pour les hommes de reconnaitre qu’ils sont vulnérables. « Des fois, la personne qui est un leadeur, qui dit aux autres de venir lui parler s’il y a quelque chose, est celle qui vit avec cette maladie-là. En laissant passer les autres en premier tout le temps, tu négliges ta propre santé mentale au bénéfice de celle des autres. Et quand ça fesse, ça fesse. Ça nous plonge dans une noirceur (…). Ça prend juste le petit stress additionnel, la goutte qui fait déborder le vase pour te rendre compte que tu peux reculer au lieu d’avancer, et de comprendre le problème. »
Le directeur général de la Corporation de la Ville de Hearst, Éric Picard, rassure la population. « Marie-Josée Boucher-Basque a pris le relai de la caserne aussitôt que la nouvelle a été dévoilée à la Municipalité, et Kory Hautcoeur sera responsable des dossiers de M. Chabot pour le moment. Ce n’est pas une période occupée pour les inspections en bâtiment, nous ne croyons donc pas que Kory aura une surcharge de travail. »
Chuck McDonald, de descendance écossaise et irlandaise, a vu le jour en 1943 à Tilsonburg en Ontario et y a grandi sur une ferme laitière jusqu’à la fin des années 1950, à la mort de son père. Étant trop jeune à 14 ans pour reprendre la ferme, elle fut vendue et la famille déménagea dans la région de St-Thomas. Pendant ses années d’études secondaires, Chuck a travaillé sur des fermes de tabac, des fermes laitières et des vergers de pommes. Il aimait la vie à la ferme. Dès ses sept ans, il avait ses propres tâches à faire. À neuf ans, il a été envoyé sur un petit tracteur pour labourer, cultiver les champs et tirer des charrettes de foin. À 12 ans, il conduisait un pickup pour transporter le grain des champs à la ferme. À l’âge de 9 ou 10 ans, il a reçu pour Noël un marteau, une scie et d’autres outils manuels, et son père lui a dit d’utiliser ses nouveaux outils au lieu de lui emprunter les siens.
Photo : courtoisie
Après avoir étudié en technologie forestière à l’École des Terres et Forêts des Rangers en 1964, il a obtenu un travail à Hearst en janvier 1965 en tant que technicien forestier au ministère des Terres et Forêts.
Il a rencontré sa future épouse, Pierrette Côté, lors d’un rendez-vous arrangé. Un de ses amis qui sortait avec une amie de Pierrette a organisé leur rencontre au cinéma de Kapuskasing en 1968. Ils se sont mariés en 1970 et eurent deux enfants : Corey, professeur à l’École secondaire catholique Algonquin à North Bay, qui vit dans la région de Corbeil avec ses trois enfants ; et Renée, professeure à l’École secondaire catholique de Hearst, qui a deux enfants. Chuck est fier que ses cinq petits-enfants parlent tous le français et aient poursuivi leurs études primaires et secondaires dans des écoles françaises.
Commençant en 1965 avec le ministère des Terres et Forêts, Chuck a été technicien forestier deux ans, puis gestionnaire des parcs et surintendant du parc Nagagamisis jusqu’en 1973. Avec la réorganisation en ministère des Richesses naturelles, sous la direction de Marcel Girouard, superviseur des terres et parcs, Chuck a géré les parcs Nagagamisis et Fushimi ainsi que le domaine des loisirs sur les Terres de la Couronne (routes de canoë, points d’accès, camping sur les terres de la Couronne, réserves naturelles) dans le district de Hearst. Au début des années 1990, après une autre réorganisation, il est devenu assistant-gérant dans le secteur de Hearst sous la direction de Martha Heidenheim. Détail intéressant : à ce moment-là, Dave Scott était le gérant de district. Il avait commencé sa carrière en tant qu’agent de maintenance (il nettoyait les toilettes) au parc Nagagamisis, sous la supervision de Chuck. Martha travaillait alors comme préposée à la barrière au parc Fushimi.
Chuck a pris sa retraite en 1994 avec un forfait de retraite anticipée. Initialement, son intention était de travailler quelques années dans le Nord puis retourner vers le sud, plus près de sa famille. Mais il a rencontré Pierrette et cette rencontre a changé ses plans. Il n’en est pas du tout peiné ! Au niveau des sports, ici à Hearst, Chuck a joué au baseball, aux quilles et au curling. Il aime également la chasse et la pêche. Avec la famille, ils ont campé pendant de nombreuses années, puis ont été propriétaires d’un chalet sur le lac Pivabiska durant une trentaine d’années. Depuis la retraite, les McDonald ont voyagé à différents endroits du Canada et à l’étranger.
Pendant toutes ces années, commençant en 1973 dans leur maison à Hearst avec un atelier dans le sous-sol, puis dans son « atelier avec une porte de garage », Chuck a aimé faire de la menuiserie et continue à le faire. À l’occasion de nombreux Noëls, il a créé divers objets pour ses petits-enfants, entre autres les raquettes dans la photo et des objets souvenirs pour la Ville, dont douze clés de la Ville remise à des dignitaires. Quelqu’un a trouvé l’un de ces objets dans un magasin de seconde main aux États-Unis !
Photo : courtoisie
Chuck s’est impliqué dans la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption durant 45 ans ; il a d’ailleurs reçu un prix en 2023. Il a aussi été membre du conseil paroissial et diocésain anglophone, ministre de communion, lecteur, coprésident du comité paroissial, membre du comité des parents des Boy Scouts du Canada lorsque son fils était un scout. Il a siégé au comité de construction du Club Action, a été membre du comité Amis du parc Fushimi pour éviter, avec succès, la fermeture du parc par le gouvernement provincial. Il a également aimé faire de la moto, ce depuis l’école secondaire lorsque la moto était son moyen de transport.
Chuck aime Hearst parce que c’est une petite ville, que tout est proche… et vous rencontrez toujours des gens que vous connaissez ou que vous reconnaissez. Plusieurs membres de la famille vivent ici. Il aime les activités hivernales comme la pêche sur la glace, la raquette, la motoneige, le curling. Il croit devoir sa longévité à ses bons gènes, au fait qu’il soit resté actif et aux bons soins de santé dispensés ici à Hearst.
La peinture avec les doigts en tant qu’adulte peux sembler difficile à exécuter, mais les toiles de Marie-France Lafleur-Gagnon prouvent le contraire. Après une dizaine d’années sans presque toucher ses pinceaux, un évènement important dans sa vie lui redonne son élan de création. Depuis, son instinct lui dicte d’aller vers une carrière d’artiste à temps plein.
Il y a maintenant 21 ans qu’elle travaille au sein de l’entreprise familiale, étant la seule de ses soeurs qui a entrepris des études en gestion alimentaire et hôtelière pour soutenir ses parents et leur succéder. Si vous êtes adeptes de séjours au centre de villégiature Cedar Meadows à Timmins, peut-être l’avez-vous croisée, elle a occupé plusieurs postes jusqu’à maintenant.
La peinture est revenue dans sa vie en 2019. Marie-France avait toujours aimé les arts, mais elle ne pensait pas qu’il était possible d’en faire une carrière. Ses toiles sont de type impressionniste, cependant elle fait encore des toiles plus réalistes avec ses pinceaux. « Plus jeune, ma mère m’avait inscrite à des cours de peinture à l’huile et dans le temps la peinture n’était pas soluble à l’eau. Je voyais l’enseignante passer beaucoup de temps à nettoyer ses pinceaux et je n’avais pas le gout de faire ça. J’ai eu un calling d’essayer de peinturer avec mes doigts, c’est sûr que je ne peux pas faire autant de détails qu’avec un pinceau. »
Ses inspirations viennent sous forme de signes : si elle aperçoit trois aigles dans une même semaine, cet oiseau sera la muse pour sa prochaine oeuvre. Passionnée de photographie, Mme Lafleur-Gagnon utilise les nombreux clichés de ses voyages, du boisé autour de sa maison ou d’animaux qu’elle a captés avec les années. « J’aime beaucoup la nature et les animaux, c’est vraiment ce que je préfère peindre. J’ai voyagé partout dans le monde avant de me marier aussi, j’utilise mes photos comme références. »
C’est auprès des enfants qu’elle a commencé à donner des ateliers de peinture, à la demande de gens qui aiment ses toiles. C’était plus simple de donner des cours à des plus petits comme point de départ. « Il y a deux ans, la directrice de La Ronde ici à Timmins m’a approchée pour me demander si je serais intéressée à donner des cours de peinture aux doigts. J’ai accepté et je donne des cours depuis. Maintenant, je prends les salles au Cedar Meadows pour mes ateliers. Mon horaire est flexible, donc je fais ça entre mes heures de travail. »
Son éventuel départ du centre de villégiature sera une grande étape pour elle, mais une épreuve aussi pour sa famille, puisque c’est elle qui dans sa fratrie a l’expertise en hôtellerie. « Je crois que lorsque tu veux vraiment quelque chose, ça se réalise. Ma page Facebook a de plus en plus d’abonnés, mes ventes de peinture vont bien, on me demande souvent de faire des commissions aussi. J’organise des soirées Sip and Paint, une activité que les femmes aiment bien. Les prochaines sont en janvier, février, mars et avril. Les gens de l’extérieur peuvent bénéficier d’un tarif spécial sur les chambres lorsqu’ils viennent pour mes ateliers, c’est comme un genre de forfait que je peux offrir. »
La peinture à l’huile est plus dispendieuse et moins connue de tous, donc Marie-France donne des ateliers avec les deux sortes de peinture. Cependant, la peinture à l’huile sèche plus lentement, ainsi il est plus facile de jouer avec les couleurs pour la peinture avec les doigts.
Plus récemment, Marie-France a invité d’autres artistes de Timmins qu’elle connaissait à se joindre à elle pour exposer leurs toiles dans l’une des grandes salles de l’hôtel, afin de créer une sorte de galerie d’art. « C’était sous forme de levée de fonds : 15 % des profits de chaque vente allaient à un organisme sans but lucratif au choix de l’artiste. Nous avons donc aidé cinq causes différentes qui nous tenaient à coeur. »
Elle suit actuellement des cours de thérapie de l’art, non pas pour devenir thérapeute, mais dans le but de mieux comprendre comment l’art peut aider celles et ceux qui vivent avec des traumas.
La professeure Mélissa Vernier de l’Université de Hearst a demandé à Mme Lafleur-Gagnon de venir donner un atelier de peinture au campus de Hearst. Ne pouvant pas faire le trajet ce jour-là, l’artiste a guidé les étudiants par ZOOM, une première pour elle. « Les gens de Hearst m’encouragent beaucoup, ils savent apprécier l’art et je suis reconnaissante de leur soutien. Mon mari vient de Hearst aussi, donc c’est le fun. Je me suis fait approcher pour donner des cours là-bas, peut-être après l’hiver je viendrai », conclut-elle.
Du 5 au 11 novembre 2023 se déroule la Semaine nationale des personnes proches aidantes. Cet évènement vise à souligner l’implication des proches aidants tout en reconnaissant l’importance des organismes communautaires qui les soutiennent. Vous occupez un emploi et prenez soin d’un proche ? Concilier ces responsabilités peut représenter tout un défi ! Heureusement, il existe des stratégies pour mieux harmoniser vos rôles.
Obtenez une attestation de proche aidant : un professionnel de la santé peut analyser votre situation et produire un document confirmant que vous êtes un proche aidant. Vous pouvez ensuite utiliser cette preuve pour négocier des mesures de conciliation.
Informez votre employeur : planifiez une rencontre avec votre responsable des ressources humaines. Lors de cet entretien, expliquez-lui votre réalité en toute transparence et nommez-lui vos besoins (ex. : faire du télétravail, adopter un horaire flexible).
Contactez les ressources : pour être en mesure de travailler au meilleur de vos capacités, vous devez avoir du temps ET de l’énergie. Communiquez donc avec les organismes offrant des services aux proches aidants pour obtenir du soutien à domicile, notamment.
Liza Fortier n’est plus la directrice générale de l’Hôpital Notre-Dame de Hearst depuis plus d’une semaine. Le conseil d’administration qui est responsable de cette décision fait la sourde d’oreille et refuse de parler aux médias. Il n’en fallait pas plus pour lancer la machine à rumeurs aux quatre coins de la communauté.
Le journal Le Nord a tenté de joindre sans succès la présidente du conseil d’administration, Joëlle Zorzetto. D’autres membres siégeant à cette table ont été joints, mais n’ont pas voulu commenter la nouvelle puisqu’ils ont eu ordre de ne pas parler de ce renvoi. Également, nous n’avons pas été en mesure de parler à Liza Fortier elle-même pour connaitre sa version des faits.
Sans information concrète, il est impossible de savoir exactement quand et comment s’est déroulé le départ de la direction générale. Les rumeurs se multiplient dans la communauté à l’idée que Liza Fortier ait quitté le lundi 4 décembre dernier, et même qu’elle aurait été escortée.
Aucune communication ou communiqué de presse n’a été émis, ce qui a surpris le député du comté, Guy Bourgouin, qui cherchait lui aussi à obtenir des réponses. Après quelques tentatives, il a réussi à parler à la présidente du conseil d’administration. « Joëlle n’a pas voulu me donner plus de détails. Elle a mentionné qu’un communiqué de presse sera rendu public lundi prochain. Elle m’a tout simplement dit qu’un message avait été envoyé aux employés indiquant que Liza Fortier n’était plus en fonction, qu’on lui souhaitait le meilleur dans ses projets futurs. »
Liza Fortier a débuté à titre de directrice générale de l’Hôpital Notre- Dame de Hearst le 8 septembre 2020 afin de succéder à Jacques Doucet qui avait lui-même quitté son poste pour des raisons personnelles après seulement quelques mois de travail.
Selon le site Internet de l’Hôpital Notre-Dame de Hearst, Josée Vachon agira à titre de directrice générale par intérim, elle qui y travaillait déjà à la comptabilité. Également conseillère municipale à la Ville de Hearst, elle n’a pas retourné nos appels.
Toutefois, nous avons tenté de lui poser quelques questions, lors de la rencontre du conseil municipal de la Ville de Hearst de mardi dernier, mais à chaque question, elle répondait : pas de commentaires !
Elle n’a même pas voulu indiquer comment elle s’attendait de concilier le poste de directrice générale par intérim de l’hôpital sans entrer en conflit d’intérêts avec son poste de conseillère à la Ville de Hearst.
Rappelons que la communauté a un urgent besoin de médecins et même d’infirmières. Pas plus tard que le vendredi 1er décembre dernier, la coordonnatrice au recrutement, Mélanie Goulet, était à l’émission L’info sous la loupe sur les ondes de CINN 91,1 afin de décrire le portrait de la situation ajoutant que la direction de l’Hôpital Notre-Dame souhaitait offrir plus de transparence à la population puisque le recrutement était un travail communautaire.
Il faut toutefois mentionner que les membres du conseil d’administration sont bénévoles et que le centre hospitalier n’a pas les moyens d’avoir un département de communication comme c’est le cas pour les plus gros établissements.
D’anciens membres du conseil d’administration ont confié au journal Le Nord qu’il est difficile de suivre tous les dossiers, d’obtenir de vraies réponses à leurs questions et d’être accompagné dans les décisions plus difficiles à prendre. Bien qu’ils soient nommés pour représenter la popu- lation, les membres ne peuvent pas répondre aux questions des médias et même de la population en général à certains moments.
Recrutement
Le conseil d’administration devra ouvrir le poste prochainement. Selon la Sunshine List, c’est- à-dire la liste des personnes. travaillant pour l’État gagnant plus de 100 000 $ par année en Ontario, Liza Fortier a reçu un salaire de 137 699 $ en 2021 et a obtenu une augmentation sala- riale de 7,9 % l’année suivante, soit 148 585 $ en 2022.
Le conseil d’administration avait fait des ajustements salariaux aux postes de direction de l’hôpital en mars dernier. Le nouveau salaire de base de la direction générale a été établi à ce moment à 177 770 $, et ce, à partir du 1er avril 2023, ce qui représente une augmentation de 19,4 %. Cette décision avait été justifiée par le fait qu’aucun ajustement n’avait été fait depuis mars 2010, malgré la hausse des responsabilités.
Le congé des Fêtes est souvent considéré comme un moment de détente et de repos, mais cela ne signifie pas que vous devriez mettre votre recherche d’emploi sur la glace. Au contraire, cette période peut présenter des occasions uniques pour avancer dans votre quête d’emploi. Voici comment en tirer profit !
Répondez aux offres sans tarder : pendant les Fêtes, de nombreux candidats réduisent leur recherche d’emploi, ce qui signifie qu’il y a moins de concurrence. C’est le moment idéal pour soumettre votre candidature et attirer l’attention des recruteurs! Faites donc preuve de réactivité lorsque vous repérez une offre intéressante et envoyez votre CV rapidement.
Maintenez une attitude positive : la recherche d’emploi peut parfois être décourageante, mais pendant les Fêtes, il est essentiel de rester positif. Démontrez une confiance en vous et en votre parcours professionnel lors des entretiens et des rencontres avec les recruteurs. Montrez votre motivation et votre enthousiasme pour travailler même pendant cette période de réjouissances.
Utilisez les vœux de fin d’année pour reprendre contact : vous cherchiez le prétexte idéal pour reprendre contact avec d’anciens collègues, superviseurs ou camarades de classe ? Envoyez-leur des vœux de fin d’année personnalisés pour maintenir le lien. Qui sait, cela pourrait mener à des discussions informelles sur des occasions professionnelles ou à des recommandations !
Bref, même si les festivités de fin d’année peuvent s’apparenter à une période de repos, il est important de ne pas laisser votre recherche d’emploi en suspens. Profitez de l’ambiance effervescente pour avancer vers votre objectif professionnel. Bonne chance dans votre recherche d’emploi et joyeuses Fêtes !
La recherche d’emploi est un processus souvent complexe. Ainsi, la manière de présenter son CV peut varier en fonction des circonstances. Vous songez à aller déposer votre candidature en personne ? Voici quelques avantages et risques de cette façon de procéder ainsi que quelques conseils pratiques !
Avantages
En remettant votre curriculum vitæ en personne, vous avez la possibilité de faire une première impression forte. Vous pouvez démontrer votre enthousiasme, votre professionnalisme et votre détermination à obtenir le poste. De plus, vous pouvez mettre en valeur vos compétences non verbales ainsi qu’établir des contacts avec des employés de l’entreprise.
Risques
Les recruteurs peuvent avoir des horaires très chargés et ne pas être disponibles pour vous rencontrer en personne. Vous pourriez donc vous retrouver devant des portes closes sans possibilité de présenter votre CV. Si ce n’est pas le bon moment, vous pourriez aussi déranger la personne ressource, ce qui créerait l’effet inverse de ce que vous recherchiez.
Conseils
Avant de vous rendre dans une entreprise, renseignez-vous sur son processus de recrutement, sa culture et ses valeurs. Cela vous aidera à adapter votre approche et à montrer votre intérêt. Préparez une copie impeccable de votre CV, sans fautes et avec une mise en pages soignée. Rédigez également une lettre de motivation personnalisée pour chaque entreprise que vous visez.
Comme vous pouvez le constater, remettre son CV en personne peut être une approche efficace dans certaines situations. En suivant ces conseils, vous vous donnez une meilleure chance de faire une bonne première impression et de dénicher l’emploi convoité !
La compagnie locale de camionnage Dark Entreprise a recruté des chauffeurs à l’international afin de combler le manque de main-d’œuvre. Malgré des affichages d’emploi continus, les postes restaient vacants. Les dirigeants de l’entreprise ont donc opté pour l’international.
En premier lieu, la direction de Dark embauchait une entreprise offrant un service de camions et de chauffeurs. En observant le fonctionnement de ce sous-traitant, les propriétaires, Roxanne et Dany Bolduc, se sont adaptés afin de recruter leurs propres chauffeurs provenant de l’international. « Ça fait trois ans que nous avons commencé à faire ça. Pour trouver les candidats, c’est le bouche-à-oreille qui nous aide le plus. En traitant bien nos chauffeurs, ça en a apporté d’autres. Même sur le chemin, on s’occupe de nos chauffeurs et il y en a plusieurs qui aimeraient avoir notre recette. En ce moment, près de 50 % de nos chauffeurs proviennent de Dubaï et des Indes, soit 12 au total », explique Stéphane Potvin, répartiteur et responsable à l’embauche. Selon Mme Bolduc, ils se sont fait ridiculiser quelque peu au début parce qu’ils étaient les premiers à Hearst à recruter des chauffeurs d’une autre nationalité.
Processus de formation
Avant d’arriver à Hearst, un processus doit être complété. La direction de Dark a expliqué que lorsqu’un candidat accepte l’emploi, il arrive à l’aéroport de Brampton. C’est à ce moment que le cours de conduite est complété. « La durée du cours est de trois mois, et plusieurs d’entre eux ont des membres de leur famille établis dans cette ville. Une fois que les exigences du ministère sont remplies, les gens sont prêts à venir dans le Nord. Nous autres aussi on continue la formation : il y a de l’adaptation à faire, il n’y a pas d’hiver là-bas, pas de forêts, pas de copeaux ou de billots de bois. Ils ont tous de l’expérience en camionnage, mais dans leur pays », explique M. Potvin.
La plupart arrivent à Hearst avec la documentation nécessaire, comme le permis de travail et le visa. Toutefois, Dark Entreprise doit accomplir ces démarches pour certains. « Il nous faut passer par l’immigration. C’est tout un processus, ça peut prendre trois ou quatre mois avant d’obtenir leur permis de travail et leur visa de deux ans. Ensuite, c’est à eux de décider s’ils veulent continuer à travailler au Canada et de demander le statut de résident permanent », soutient Roxane Bolduc.
Après l’obtention de ce statut pour le travailleur, les démarches afin d’accueillir femme et enfants peuvent débuter.
Pénurie de logements
La pénurie de logements a forcé les propriétaires à prendre des décisions financières. « Il y a trois ans, on louait une maison. Au début, ils étaient plusieurs à vivre dedans, donc ça ne marchait pas ! Il manquait de place, de chambres, et huit gars avec juste une salle de bain, ça ne fonctionnait pas. On s’est dit qu’il fallait faire quelque chose ou bien nous allions les perdre. Donc, on a trouvé un immeuble à vendre, on en loge une partie là et on a loué des appartements pour en loger d’autres », indiquer Mme Bolduc.
Accommodements
Ces nouveaux employés pratiquent tous la religion sikhe, une religion provenant du nord du sous-continent indien. Leurs croyances et leur culture ont apporté des défis à la direction puisque les hommes portent, pour la plupart, un bracelet en argent au poignet ainsi qu’un turban. Ils portent aussi un kirpan à la taille. C’est un petit poignard dont la lame est à double tranchant qui leur est remis lors du baptême, signifiant la capacité à défendre sa foi.
L’équipe a également constaté que les lois en santé et sécurité de l’Ontario ne sont pas adaptées pour accommoder le port du turban et d’un casque de sécurité, par exemple, sur certains lieux de travail. Il existerait plusieurs exemptions dans d’autres provinces canadiennes et M. Potvin étudie les différents cas pour trouver une comparaison qui s’appliquerait à ses travailleurs.
Langue et culture
Les camionneurs sont capables de communiquer en anglais, et de se faire comprendre par l’équipe de gestion chez Dark Entreprise. « Les gars trouvent ça dur, ils ne sont pas acceptés. Comme dans le milieu de travail, il y a du monde qui ne respectent pas leurs coutumes et leur religion. (…) Quand ils sont dans les moulins ou dans les cours, ils ne sont pas acceptés », se désole M. Potvin.
Les propriétaires, Stéphane Potvin et son équipe, ont pris le temps de connaitre leurs nouvelles recrues et d’en apprendre plus sur leurs coutumes et valeurs, chose qui prend plus temps à faire pour le reste de la communauté. « La ville n’est pas prête à ça, les gens n’ont pas encore l’esprit ouvert, on a déjà perdu des gars parce qu’ils ne se sentaient pas acceptés et sont repartis. C’est triste parce qu’à un moment donné, où est-ce qu’on va les prendre les camionneurs ? », se questionne M. Potvin.
Il affirme toutefois avoir été témoin de camionneurs de la région prenant le temps d’aider l’un de leurs chauffeurs ou encore offrir des trucs au passage, ou lors d’un chargement. « Ils reconnaissent qu’on a besoin de ces gars-là et ça commence à changer. Si tout le monde prenait un petit deux minutes avec eux, ça serait encore plus facile pour eux autres de s’intégrer. »
Climat
L’adaptation au climat et à l’état des routes hivernales a fait en sorte que six chauffeurs ont démissionné. « Maintenant, on est plus ferme, quand ils sont partis, on avait six camions stationnés dans la cour parce qu’on n’a pas été capable de les remplacer par des gens locaux. Les chauffeurs sont avertis qu’ils ne peuvent pas juste partir et revenir, on reçoit des appels presque tous les jours de gens qui veulent s’en venir », dit-il.
Une autre chose qui présente un problème aux nouveaux employés, c’est la nourriture. Roxanne explique qu’il n’y a pas de restaurants qui servent des mets indiens sur les parcours. « Après une journée de travail, ils doivent cuisiner pendant des heures selon les recettes. De plus, les aliments nécessaires sont difficiles à trouver à l’épicerie locale. »
Malgré de nombreux défis, les propriétaires de l’entreprise recommenceraient n’importe quand si c’était à refaire. « On reconnait que c’est une réussite, maintenant il faut l’entretenir. Tout le monde peut commettre des erreurs, mais dans notre culture d’entreprise, il n’y a pas de place pour des folies. On travaille fort, on garde nos standards hauts, la vigilance, la supervision, et on sait qu’ils vont s’en aller par eux-mêmes ceux qui n’y adhèrent pas », conclut Stéphane Potvin.
La Ville a adopté une nouvelle politique d’embauche, tel qu’exigé selon la Loi sur les municipalités. La politique de la Ville avait été écrite en 1985 et avait été modifiée en 2004.
Le contenu de la nouvelle politique est essentiellement le même que la politique précédente, toutefois des aspects qui n’étaient plus. conformes avec la loi ou devenus redondants, l’implication des élus dans toutes les embauches et les méthodes de publication des offres d’emploi ont été retouchés.
De nos jours, presque tout le monde à un téléphone intelligent ; il reste peut-être quelques dinosaures qui résistent à entrer dans le monde des communications numériques. Cette bébelle technologique est tellement normalisée qu’à un certain moment on se demande si les enfants ne viennent pas au monde avec un cellulaire greffé à la main ! Cette situation est rendue à toute fin problématique puisque même au travail, il est difficile de séparer l’appareil de la bête.
Dernièrement, j’écoutais un documentaire et lorsqu’ils ont présenté une pouponnière dite moderne avec les bons vieux berceaux transparents d’hôpital, j’ai eu un flash ! Comment, personne n’a pu penser à créer un berceau ultra moderne avec wifi pour que bébé puisse, entre autres, faire défiler sa page Facebook ou écouter des films sans déranger Maman ou Mapa ? On pourrait ajouter une prise USB pour que le cellulaire de bébé ne meure pas trop rapidement !
Blague à part, à quel âge est-il raisonnable d’offrir un cellulaire ou une tablette intelligente à son enfant ? Réponse : à l’âge que les parents se tannent de s’occuper d’eux, bien souvent avant cinq ans ! C’est tellement plus facile de donner une tablette avec un film de deux heures ou encore un jeu sur cellulaire qu’aller s’assoir avec lui et travailler sa créativité et sa motricité avec des jeux éducatifs !
Ne faites pas les scandalisés, on l’a tous fait ! Même les grands-parents placent leurs petits-enfants devant un écran pour être enfin tranquilles. Quelle belle invention… les téléphones intelligents occupent les enfants des dernières générations pour le plus grand plaisir des adultes !
Le problème, c’est qu’une fois qu’ils ont l’âge d’aller sur le marché du travail, on leur demande de laisser ces appareils intelligents de côté ! Ça fait un peu plus de dix ans maintenant que j’ai la chance de gérer les Médias de l’épinette noire et l’une des choses qui me fait dresser les cheveux sur la tête, ce sont les maudits cellulaires. Demander à un jeune de laisser son cellulaire chez eux, c’est un peu comme lui arracher le coeur !
Presque tous les jeunes que j’ai engagés, que ce soit pour la radio, le journal ou pour Kermesse, 90 % du temps j’ai dû faire une intervention pour régler un problème concernant un cellulaire. Je ne vous mens pas, en pleine entrevue d’embauche, deux candidats ont eu la bonne idée de répondre à leurs textos tout en répondant à mes questions. Un autre a carrément répondu à son téléphone en plein milieu d’une entrevue et parlait comme si je n’étais pas là. Juste pour votre curiosité, personne de ces trois candidats n’a été retenu pour un emploi.
À titre de client, à qui une telle situation n’est jamais arrivée ?
-Un commis, peu importe l’âge, suit une conversation sur son cellulaire en nous servant.
-Le commis répond à son cellulaire alors qu’il te servait et tu constates qu’il parle clairement à un ami ou parent.
– Lorsqu’il y a une file d’attente à la caisse et que tu vois un employé derrière le comptoir jouer sur son téléphone. Et le comble,
– avoir l’impression de déranger un commis qui écrit sur son cellulaire depuis un trop long moment.
– Poser une question à un commis et qu’il répond sans même lever les yeux de son téléphone : « j’sais pas » !
Pourquoi autorise-t-on les employés à garder leur téléphone au travail? La raison est fort simple : si les patrons mettent leur pied à terre, les employés vont sacrer leur camp.
Là, on parle du cellulaire, mais il y a beaucoup d’autres concessions que les patrons doivent faire. Les horaires de travail comme les heures en soirée ou la fin de semaine, les pauses, les vacances, les retards, les absences sans même le dire à personne, etc.
Pas tous pareil
Heureusement, il y a de l’espoir. Ce ne sont pas tous les jeunes qui sont pareils. Entre vous et moi, il y a des adultes encore pires !
Dernièrement, un couple d’amis de l’Abitibi et leurs quatre enfants se sont arrêtés chez nous puisqu’ils étaient en voyage pour visiter l’Ouest canadien. Nous ne les avions pas vus depuis une bonne dizaine d’années.
Julie et moi étions vraiment étonnés et agréablement surpris par la politesse et l’interaction que les enfants avaient eues avec nous. Le plus vieux a 16 ans et les autres sont âgés de 14, 12 et 9 ans. En 36 heures, ils n’ont jamais demandé le code du wifi. J’ai même fouillé subtilement leur roulotte et non, il n’y avait pas de cellulaire, ni de tablette, ni de jeux vidéo.
Comme dans n’importe quoi, la modération a bien meilleur gout. Il faut être prudent, parce qu’il est facile de perdre un temps précieux avec un cellulaire ou une tablette. La dépendance à ce gadget est si fort que certaines personnes ont l’impression de ne plus être fonctionnelles sans leur cellulaire.
On dit un téléphone intelligent, mais il ne faudrait pas qu’un jour le téléphone soit plus intelligent que son propriétaire. Les téléphones, tablettes et programmes informatiques sont censés faciliter la vie de l’être humain et non pas les rendre idiots !