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Portrait de Chuck McDonald

Chuck McDonald, de descendance écossaise et irlandaise, a vu le jour en 1943 à Tilsonburg en Ontario et y a grandi sur une ferme laitière jusqu’à la fin des années 1950, à la mort de son père. Étant trop jeune à 14 ans pour reprendre la ferme, elle fut vendue et la famille déménagea dans la région de St-Thomas. Pendant ses années d’études secondaires, Chuck a travaillé sur des fermes de tabac, des fermes laitières et des vergers de pommes. Il aimait la vie à la ferme. Dès ses sept ans, il avait ses propres tâches à faire. À neuf ans, il a été envoyé sur un petit tracteur pour labourer, cultiver les champs et tirer des charrettes de foin. À 12 ans, il conduisait un pickup pour transporter le grain des champs à la ferme. À l’âge de 9 ou 10 ans, il a reçu pour Noël un marteau, une scie et d’autres outils manuels, et son père lui a dit d’utiliser ses nouveaux outils au lieu de lui emprunter les siens. 

Photo : courtoisie

Après avoir étudié en technologie forestière à l’École des Terres et Forêts des Rangers en 1964, il a obtenu un travail à Hearst en janvier 1965 en tant que technicien forestier au ministère des Terres et Forêts. 

Il a rencontré sa future épouse, Pierrette Côté, lors d’un rendez-vous arrangé. Un de ses amis qui sortait avec une amie de Pierrette a organisé leur rencontre au cinéma de Kapuskasing en 1968. Ils se sont mariés en 1970 et eurent deux enfants : Corey, professeur à l’École secondaire catholique Algonquin à North Bay, qui vit dans la région de Corbeil avec ses trois enfants ; et Renée, professeure à l’École secondaire catholique de Hearst, qui a deux enfants. Chuck est fier que ses cinq petits-enfants parlent tous le français et aient poursuivi leurs études primaires et secondaires dans des écoles françaises. 

Commençant en 1965 avec le ministère des Terres et Forêts, Chuck a été technicien forestier deux ans, puis gestionnaire des parcs et surintendant du parc Nagagamisis jusqu’en 1973. Avec la réorganisation en ministère des Richesses naturelles, sous la direction de Marcel Girouard, superviseur des terres et parcs, Chuck a géré les parcs Nagagamisis et Fushimi ainsi que le domaine des loisirs sur les Terres de la Couronne (routes de canoë, points d’accès, camping sur les terres de la Couronne, réserves naturelles) dans le district de Hearst. Au début des années 1990, après une autre réorganisation, il est devenu assistant-gérant dans le secteur de Hearst sous la direction de Martha Heidenheim. Détail intéressant : à ce moment-là, Dave Scott était le gérant de district. Il avait commencé sa carrière en tant qu’agent de maintenance (il nettoyait les toilettes) au parc Nagagamisis, sous la supervision de Chuck. Martha travaillait alors comme préposée à la barrière au parc Fushimi. 

Chuck a pris sa retraite en 1994 avec un forfait de retraite anticipée. Initialement, son intention était de travailler quelques années dans le Nord puis retourner vers le sud, plus près de sa famille. Mais il a rencontré Pierrette et cette rencontre a changé ses plans. Il n’en est pas du tout peiné ! Au niveau des sports, ici à Hearst, Chuck a joué au baseball, aux quilles et au curling. Il aime également la chasse et la pêche. Avec la famille, ils ont campé pendant de nombreuses années, puis ont été propriétaires d’un chalet sur le lac Pivabiska durant une trentaine d’années. Depuis la retraite, les McDonald ont voyagé à différents endroits du Canada et à l’étranger. 

Pendant toutes ces années, commençant en 1973 dans leur maison à Hearst avec un atelier dans le sous-sol, puis dans son « atelier avec une porte de garage », Chuck a aimé faire de la menuiserie et continue à le faire. À l’occasion de nombreux Noëls, il a créé divers objets pour ses petits-enfants, entre autres les raquettes dans la photo et des objets souvenirs pour la Ville, dont douze clés de la Ville remise à des dignitaires. Quelqu’un a trouvé l’un de ces objets dans un magasin de seconde main aux États-Unis ! 

Photo : courtoisie

Chuck s’est impliqué dans la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption durant 45 ans ; il a d’ailleurs reçu un prix en 2023. Il a aussi été membre du conseil paroissial et diocésain anglophone, ministre de communion, lecteur, coprésident du comité paroissial, membre du comité des parents des Boy Scouts du Canada lorsque son fils était un scout. Il a siégé au comité de construction du Club Action, a été membre du comité Amis du parc Fushimi pour éviter, avec succès, la fermeture du parc par le gouvernement provincial. Il a également aimé faire de la moto, ce depuis l’école secondaire lorsque la moto était son moyen de transport. 

Chuck aime Hearst parce que c’est une petite ville, que tout est proche… et vous rencontrez toujours des gens que vous connaissez ou que vous reconnaissez. Plusieurs membres de la famille vivent ici. Il aime les activités hivernales comme la pêche sur la glace, la raquette, la motoneige, le curling. Il croit devoir sa longévité à ses bons gènes, au fait qu’il soit resté actif et aux bons soins de santé dispensés ici à Hearst. 

Photo principale : Claudine Locqueville