Atelier
Café-causerie : parlons-en
Sujet : Découvrir la peinture à l’acrylique, un atelier informatif
Invitée : Marlène Rheault
Pour information : 705 362-4144
Le groupe Hearst MMA organise un atelier d’autodéfense pour femmes
Les combats libres d’arts martiaux mixtes connaissent une grande popularité depuis quelques années. Malgré le fait que la pratique de ce sport est plutôt récente, le sport lui-même est composé de plusieurs arts martiaux anciens. Après avoir pratiqué ce sport lorsqu’ils habitaient Timmins et Sudbury, Joey Lefebvre et Niko Pominville ont décidé de créer un groupe afin de continuer de le faire pour le plaisir.
Les deux hommes se partagent la tâche pour les entrainements qui ont lieu deux soirs par semaine chez Rick’s Muscle World. Les sportifs font deux types d’arts martiaux, le Muay Thai Kick-boxing et le Jiujitsu. « Le Muay Thai, c’est plutôt des coups de genoux, des coups de pied et des coups de poing, c’est un bon work-out pour les gens qui ont envie de bouger et c’est un bon moyen de gérer les frustrations », indique Niko Pominville. « Puis, le Jiujitsu c’est plus un art de “grappeling” (lutte), c’est plus stratégique un peu, c’est fait pour être capable de défier un adversaire plus gros, plus fort et plus agressif que toi. Ça met en pratique des techniques qui font en sorte que même une plus petite personne est capable de se défendre dans une situation de combat », dit-il.
Niko est plus souvent l’instructeur pour le Muay Thai et Joey celui pour le Jiujitsu, mais ils collaborent ensemble pour se remplacer l’un et l’autre s’ils ont des empêchements.
Le groupe organise un atelier d’autodéfense pour les femmes le samedi 3 décembre. « C’est une idée que j’ai eue parce que j’avais déjà vu un évènement semblable à Sudbury et c’était un évènement qui a amené du positif auprès de celles qui avaient participé. Ça peut être intimidant pour les femmes de venir s’entrainer au gym, en plus d’aller dans un cours d’arts martiaux. Notre clientèle est plus des hommes dans la vingtaine et la trentaine. Il y a des femmes que ça ne dérange pas, et il y a des gens qui voudraient essayer, mais qui n’osent pas par peur de se faire mal, il y a beaucoup de doutes en place. C’est donc d’éliminer ces doutes-là, montrer vraiment ce qu’est le sport, ce n’est rien de dangereux. C’est fait pour bâtir ta confiance et être en santé » explique M. Lefebvre.
Les femmes peuvent apprendre des techniques de défense en situation de harcèlement, par exemple comment réagir si quelqu’un tient les cheveux de son opposante ou lorsque quelqu’un de plus costaud la tient au sol. Des techniques seront enseignées pour se relever du sol et s’enfuir. « On prend des situations réalistes les plus communes qui sont déjà arrivées. Ce n’est pas moi qui invente ça, ce sont des techniques que j’ai apprises et des techniques pour lesquelles j’ai fait mes recherches afin de bien comprendre avant de les montrer », nous dit Joey Lefebvre.
Andréane Blais représentera Mattice-Val Côté au concours Miss Canada
Andréane Blais représentera la région de Mattice-Val Côté lors de la compétition de Miss Canada 2022 qui aura lieu du 28 et 30 octobre à Sudbury. À cette occasion, Ms Mattice-Val Côté amasse des fonds pour l’organisme Northern Ontario Families of Children With Cancer (NOFCC).
Pour Andréane, le choix de venir en aide à cet organisme ne date pas d’hier. Depuis 2014, elle a amassé 7000 $. Cette année, la représentante de Mattice-Val Côté s’est donc donné comme objectif personnel de recueillir 3000 $ pour le NOFCC, un montant qui lui permettrait d’atteindre un total de 10 000 $. C’est une oeuvre de charité qui lui tient grandement à coeur.
« J’ai plusieurs membres de ma famille qui ont vécu avec le cancer, c’est une maladie qui me touche personnellement », dit-elle. « Je travaille dans les écoles, donc avec des jeunes, et ce sont deux sujets qui sont interreliés. »
Elle souligne l’aide que le NOFCC apporte aux familles d’enfants atteints du cancer : une contribution financière, un appui au déplacement et au logement, un programme de soutien palliatif, entre autres.
« Depuis que je suis avec cette charité, j’ai eu la chance de rencontrer des familles qui ont fait appel à leurs services », raconte Andréane. « C’est un organisme qui fait beaucoup de bien et c’est rare des organismes qui ciblent juste le Nord [de l’Ontario]. »
À deux semaines avant l’édition 2022 de Miss Canada, la représentante de Mattice-Val Côté se trouve tout prêt de son objectif de 3000 $. Il y a quelques jours, elle dépassait le 2000 $. Après avoir organisé une vente aux enchères et des sessions de photographie, elle invite les gens de la communauté à se rendre sur sa page Facebook pour rester à l’affut des prochaines occasions ou pour faire un don.
Miss Canada 2022
Collecter des fonds pour le NOFCC fait partie de la compétition Miss Canada 2022, un type de défi familier à Andréane qui y prend part depuis 2014. Cette année, l’évènement se déroulera du 28 au 30 octobre prochain.
« Ce sont des programmes qui regroupent plusieurs ateliers pour venir en aide à ton épanouissement personnel », décrit-elle. « Avant ces concours-là, j’étais très gênée et depuis, ça m’a permis d’acquérir beaucoup de compétences. »
Selon elle, ce genre d’évènement donne la chance aux filles et aux femmes de développer leur estime personnelle, d’améliorer leur état d’esprit et d’entamer une exploration de soi ce qui leur permettra, à l’âge adulte, de ne pas craindre de prendre leur place dans la société. À tel point qu’Andréane a décidé de mettre en oeuvre ce genre de programme dans son village natal, depuis 2018, pour les jeunes filles préadolescentes.
« Je sais que simplement en étant dans ce milieu, entourée de femmes de tout âge, j’en ressors avec une différente vision de mes prochaines étapes au niveau professionnel et personnel », souligne-t-elle. « C’est incroyable les échanges qui sont faits, et apprendre les unes des autres, c’est un cadeau. »
Ce type de compétition est ouvert à toute fille ou femme qui souhaite s’inscrire. La catégorie Miss Canada s’adresse davantage aux plus jeunes et Ms Canada aux 25 ans et plus. Chacune doit représenter une région. « Pour moi, c’était important de représenter mon village natal. C’est ce qui a fait de moi la personne que je suis aujourd’hui. »
Autres critères importants pour concourir : les intéressées doivent passer une entrevue avec un comité de sélection, créer un portfolio des implications communautaires et d’accomplissements personnels ou professionnels en plus d’amasser des fonds pour un organisme de charité. Une fois sur place, les candidates doivent livrer un discours devant public et un panel de jury.
« Les gens pensent que l’évènement c’est juste une fin de semaine d’ateliers, mais il y a beaucoup de préparation à faire auparavant », précise Ms Mattice-Val Côté. « Je peux dire que les entrevues professionnelles, il n’y a rien à comparer avec les entrevues de pageant. Ce sont de grosses questions allant d’implication communautaire aux enjeux sociaux modernes. »
Pour Andréane, bien que la victoire lui plairait, la première place de la compétition n’est pas son objectif principal. L’évènement est surtout une opportunité de présenter sur scène les enjeux qui lui sont importants.
« Être Miss Canada, ce n’est pas juste un prix à gagner. C’est l’opportunité d’être une porte-parole et de donner un message de sensibilisation », dit-elle. « Il y a beaucoup de travail avant de l’être et si j’ai la chance d’avoir le titre, c’est un autre travail qui commence. »
Photo : Facebook Andréane’s Adventures