L’Ontario met à jour le cours Exploration de carrière offert en 10e année afin de parler davantage de santé mentale. Les enseignants des niveaux 7e et 8e années obtiendront également plus de ressources pour initier les élèves de cet âge.
Lors de l’annonce cette semaine, le ministre de l’Éducation, Stephen Lecce, a aussi annoncé un inves-tissement de 26 millions $ au cours des deux prochaines années pour fournir des ressources en santé mentale aux élèves pendant la saison estivale. Le but est de ne pas interrompre soudainement ses services lors des vacances scolaires.
Dans le cadre du cours Exploration de carrière de 10e année, une formation permettra aux élèves de reconnaitre les signes s’ils se sentent dépassés ou éprouvent des difficultés. La promotion des ressources locales de chaque communauté sera mise en valeur.
Le métier d’électricien est passionnant et excitant, puisqu’il est souvent imprévisible. En effet, chaque jour, de nouveaux défis s’amènent et des problèmes variés sont à résoudre. Par conséquent, si vous êtes à la recherche d’une carrière non routinière, devenir électricien est une excellente idée !
Les électriciens sont bien payés et respectés pour leurs habiletés et leurs connaissances techniques. Après tout, ils sont responsables de la sécurité des gens et doivent prendre diverses précautions précises pour éviter les blessures !
En outre, les électriciens œuvrent dans de nombreux domaines spécialisés, au-delà des travaux de construction et d’entretien. Par exemple, on peut avoir besoin de leurs compétences pour le câblage sous-marin et l’installation de systèmes d’alarme incendie et de sécurité.
De plus, les électriciens peuvent généralement profiter d’un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée (en ayant congé les fins de semaine, par exemple). C’est important si vous tenez à passer du temps avec votre famille et vos amis.
Enfin, entreprendre une carrière d’électricien est une excellente idée si vous rêvez de devenir votre propre patron. Après avoir suivi la formation appropriée, vous pourriez choisir de lancer votre entreprise.
N’hésitez pas à vous renseigner sur les programmes de formation offerts dans votre région !
Il est plutôt rare de dénicher l’emploi de ses rêves du premier coup! Alors, quand un poste d’entrée vous est proposé, il importe de vous demander s’il est judicieux de l’accepter. Voici quelques conseils pour orienter votre décision.
Quand accepter ?
Si l’emploi est en lien avec votre domaine d’expertise et qu’il vous permet d’utiliser vos compétences et de les perfectionner, cela peut valoir le coup. Ce poste peut vous permettre de vous familiariser avec le métier et vous offrir une excellente transition vers un futur poste. La proposition devient d’autant plus intéressante si la personne qui vous embauche écrit noir sur blanc un plan d’évolution de votre carrière au sein de l’entreprise.
Quand refuser ?
Si vous doutez d’être en mesure d’apprécier une grande partie de vos tâches, cet emploi ne vous convient probablement pas. Il en va de même si plus de 50 % de vos compétences et de vos acquis scolaires ne sont pas utilisés ou si le poste ne contribue pas à votre développement professionnel. Enfin, si le salaire proposé est nettement inférieur à votre réelle valeur ou que l’entreprise a un fort taux de rotation, il est pertinent de refuser.
Vous éprouvez des difficultés à dénicher un emploi qui vous convient? Informez-vous sur les ressources offertes dans votre région !
Depuis quelques années, le marketing de réseaux permet à des gens de partout de se rencontrer virtuellement, et ce, en vendant divers produits et services sur les réseaux sociaux ou des pages Web. De nos jours, nous pouvons nous procurer à peu près n’importe quoi juste en un clic.
Pharmacienne de métier depuis 2015, Émilie Mignault a toujours vécu à Hearst et après avoir fait ses études à l’Université de Montréal en pharmacie elle revient s’établir dans sa ville natale. En couple depuis longtemps avec un homme de la place, ensemble ils fondent une petite famille et travaillent tous les deux à Hearst. Mme Mignault exerçait sa profession à la Pharmacie Novena jusqu’à tout récemment. « Le marketing de réseaux m’a comme ouvert les portes sur l’entrepreneuriat en ligne. J’ai essayé des choses et j’ai vu ce que j’aime et ce que j’aime moins. Je peux aussi travailler à temps partiel même si j’ai une carrière. Le fait de rencontrer des gens et découvrir de nouvelles choses m’a permis de réaliser que c’est correct d’aimer faire plus que ce que j’aime faire », dit-elle.
Émilie a donc choisi d’oeuvrer, à partir de chez elle, en tant que pharmacienne dans un réseau nommé North West Pharmacy Solutions. Cette compagnie s’occupe de fournir les services de pharmaciens à distance pour les hôpitaux qui ne sont pas en mesure d’en recruter dans leur établissement. « C’est certain que le travail est différent que si j’étais sur place, mais je peux quand même faire le travail cli-nique, vérifier les prescriptions des patients et communiquer avec les infirmières et les médecins au besoin. Je travaille présentement pour l’hôpital de Hawkesbury, à Peterborough et à Edmundston au Nouveau-Brunswick », a-t-elle expliqué. De plus, il est possible de s’exprimer en français dans deux de ces trois établissements. Il s’agit d’un élément que les hôpitaux apprécient beaucoup.
Depuis qu’elle travaille à partir de la maison, Émilie peut suivre une formation pour devenir coach de vie en ligne. Pour résumer cette formation, c’est de pouvoir aider les gens avec leur état d’esprit, c’est de la pensée positive, mais dans le sens d’aller chercher à l’intérieur de soi-même ce que nous voulons vraiment. « J’aimerais pouvoir aider une personne à trouver ce qu’elle veut faire et où elle désire se rendre avec son objectif, et briser les pensées limitantes qui l’empêchaient d’avancer », dit-elle. Tout son apprentissage se fait en ligne et ce n’est pas de l’école traditionnelle. Émilie souhaite accompagner des femmes de partout, qui sont autour de la trentaine et francophones. Peut-être que son groupe évoluera avec le temps vers le marché anglophone.
Émilie Mignault espère que son entreprise sera aussi prospère qu’elle l’imagine et un jour, même, écrire un livre ! À suivre…
Lorsque son employeur lui a dit qu’il n’avait que trois semaines pour se faire immuniser contre la COVID-19, Joël Richard a été « frappé vraiment fort ». Il fait carrière en services de soutien à la personne, un domaine qui lui tient énormément à coeur. Or, confronté à la nouvelle règlementation de vaccination contre la COVID-19 de son milieu, Joël a pris la dure décision de tirer sa révérence, de changer de carrière et de retourner dans sa ville natale, Hearst.
Il était l’un des multiples participants qui sont allés à Ottawa samedi en vue de faire entendre son opinion par rapport aux restrictions sanitaires et vaccinales de la COVID-19. Il tenait à s’y rendre afin de manifester de manière pacifique, précise-t-il, et rencontrer d’autres personnes avec qui il partage des points et principes similaires, notamment les membres du mouvement Freedom Convoy.
« Je trouve que la vaccination, ça devrait être quelque chose de personnel », soutient fermement Joël. « Ça ne devrait pas être forcé sur l’individu. »
« Aucun danger »
Masques, gants, tests rapides : c’est ce à quoi ressemblait le quotidien de Joël Richard au cours de la pandémie, ayant travaillé de proche avec sa clientèle à titre de préposé aux services de soutien personnel.
Il a pris toutes les précautions possibles et ne croit pas que son choix personnel de ne pas se faire vacciner ait posé un danger quelconque aux personnes qu’il a aidées dans le cadre de son travail. « Je ne pense pas que dans ces deux ans-là que j’ai travaillé à travers la COVID-19 que j’ai mis aucune vie en danger, absolument pas », insiste-t-il.
Aucun de ses clients ne s’est prononcé contre son statut vaccinal, mentionne M. Richard.
Il dit avoir plusieurs craintes et croyances face à la vaccination, ce qui explique son choix récent de se « virer sur un dix cennes » et laisser derrière lui sa vie à Sturgeon Falls pour recommencer à zéro dans sa ville natale, Hearst.
Un mal pour un bien
Joël et sa conjointe déména-geront prochainement à Hearst afin de prendre possession du casse-croute (Mme Patate), situé sur la ferme Cattle Lodge à Hallébourg, leur projet d’avenir qui débutera ce printemps. Les deux adorent la cuisine et font une variété de repas.
Face à la perte de son emploi, Joël s’est dit que, compte tenu de la nouvelle situation, ce serait le temps parfait de poursuivre sa passion culinaire.
Lorsque l’ancienne propriétaire a mis son commerce en vente, Joël a sauté sur l’occasion de prendre la relève. « C’est une bonne opportunité de s’en venir près de la famille à Hearst où on est tellement bien », raconte-t-il.
Joël Richard planifie accueillir sa nouvelle clientèle à compter du 20 mai.
FRANCOPRESSE – Il y a cinq ans, Anaïs Pellin a quitté sa Belgique natale pour s’installer à Vancouver, en Colombie-Britannique. La comédienne, autrice et metteuse en scène pensait alors sacrifier sa carrière théâtrale; elle a, au contraire, connu de beaux succès depuis son arrivée, allant même jusqu’à fonder en mars 2020 sa propre entreprise théâtrale, la Kleine Compagnie. Près de deux ans plus tard, l’artiste déplore le manque de ressources humaines et financières qui afflige le théâtre en milieu minoritaire.
Marine Ernoult – Francopresse
Anaïs Pellin, comédienne, autrice et metteuse en scène, a fondé sa compagnie de théâtre jeune public, la Kleine Compagnie, en mars 2020. (Photo : Emilie Leclerc)
« La communauté francophone de Vancouver est animée d’une véritable envie de se rassembler autour des arts, d’une vie culturelle qui se démarque de la vie culturelle anglophone et qui apporte un autre regard », partage Anaïs Pellin, originaire de Bruxelles en Belgique.
Arrivée il y a cinq ans en Colombie-Britannique (C.-B.), la comédienne de formation, également titulaire d’une maitrise en études théâtrales, ne s’attendait pas à s’épanouir si rapidement sur le plan artistique. « J’ai été surprise de découvrir un milieu culturel francophone foisonnant, d’une grande richesse », témoigne la trentenaire.
Anaïs s’installe à Vancouver en juillet 2016 avec le projet d’apprendre l’anglais, tandis que son compagnon commence un postdoctorat à l’Université de Colombie-Britannique. « On avait toujours eu envie de vivre une expérience à l’international, c’était une occasion unique pour nous deux », résume-t-elle.
À ses débuts, l’artiste prend contact avec La Seizième, le théâtre francophone de Vancouver, tout en travaillant comme vendeuse et barista. À peine deux mois après son emménagement, elle décroche ses premiers « petits » contrats dans le milieu théâtral. Elle anime des ateliers, rejoint une troupe d’improvisation semi-professionnelle.
Puis, en février 2017, elle devient assistante à la mise en scène de la pièce Bonjour, là, bonjour(Leméac Éditeur, 1974) de l’auteur québécois Michel Tremblay. Elle découvre alors le théâtre classique québécois et rencontre de nombreux acteurs installés à Vancouver. Ce sera sa porte d’entrée dans la communauté artistique de C.-B.
Rapidement, celle qui est à la fois autrice, metteuse en scène et comédienne a la possibilité de monter ses propres projets. Elle collabore avec l’Alliance française de Vancouver et plusieurs compagnies de théâtre d’objets à travers le pays. Sa pièce pour jeune public Clémentine – Une histoire (vraie), qui parle de séparation, se joue ainsi à La Seizième mais aussi à Montréal, en partenariat avec la troupe La Pire Espèce.
Anaïs Pellin a joué la pièce pour jeune public Clémentine – Une histoire (vraie), qui parle de séparation,à travers le pays et notamment à l’Alliance française de Vancouver. (Photo : Gaëtan Nerincx)
Dans un autre spectacle pour enfant présenté à la rencontre biennale Zones théâtrales, à Ottawa, Anaïs, seule en scène, s’entoure de multiples objets pour raconter à sa façon La petite sirène, le célèbre conte danois de Hans Christian Andersen.
Depuis deux ans, elle est également soutenue par la compagnie anglophone Presentation House Theatre (PHT), basée à North Vancouver. Ces différents succès l’ont décidée à fonder sa propre compagnie jeune public, la Kleine Compagnie, en mars 2020.
Anaïs Pellin, comédienne, autrice et metteuse en scène, a fondé sa compagnie de théâtre jeune public, la Kleine Compagnie, en mars 2020. (Photo : Emilie Leclerc)
Difficultés de recrutement et de financement
Aux yeux de la jeune femme, faire du théâtre en français en milieu minoritaire reste néanmoins un défi. Trouver des acteurs, des metteurs en scène ou des scénographes francophones constitue la première des difficultés.
« Ils sont peu nombreux et très demandés, explique Anaïs. On est obligés de faire venir des gens d’autres provinces, de Montréal notamment, ce qui coute beaucoup plus cher. »
À ce problème de recrutement s’ajoute celui du financement insuffisant. Si Anaïs s’estime bien aidée par Ottawa, en particulier par le Conseil des arts du Canada, elle déplore le manque de soutien du gouvernement provincial.
« Il y a déjà très peu de budget pour le domaine artistique, alors il y en a encore moins pour le secteur francophone, souligne-t-elle. On aimerait que notre province ait une sensibilité plus grande à la culture en milieu minoritaire, qu’elle valorise davantage ses artistes qui parlent français. »
L’artiste pointe par ailleurs les difficultés à atteindre le jeune public francophone : « C’est complexe, car il faut passer par le système des conseils scolaires, qui est assez fermé. Amener les écoles au théâtre, faire venir les classes dans les salles de spectacle est loin d’être évident », révèle Anaïs, qui évoque également le manque de visibilité et le cout prohibitif de la culture en milieu minoritaire.
« On a eu un coup de foudre pour le Canada »
Malgré ces défis, la Canadienne d’adoption affirme s’épanouir sur le plan professionnel, mais aussi social. Après cinq années sur la côte ouest, elle se dit parfaitement intégrée à la communauté.
« Les gens sont super accueillants et solidaires. J’ai créé des liens forts avec des francophones du monde entier, notre côté déraciné contribue à nous rassembler », confie l’expatriée.
Anaïs n’a toutefois pas oublié sa Belgique natale — « ses frites et son chocolat » — ni sa famille, restée au « plat pays ». Les deux dernières années de pandémie ont été particulièrement éprouvantes pour elle : « Je suis en contact régulier avec mes proches, mais avant l’automne dernier, je n’ai pas pu les voir pendant deux ans. »
La trentenaire, qui a fait sa demande de citoyenneté, n’envisage pas pour autant de rentrer en Europe.
« On a eu un véritable coup de foudre pour le Canada, pour la gentillesse et l’ouverture d’esprit des gens qui manquent de l’autre côté de l’Atlantique, raconte-t-elle. Le cadre naturel est aussi extraordinaire, avec les montagnes surplombant la ville, la plage à cinq minutes… J’ai le sentiment d’être en vacances toute l’année ! »
Anaïs Pellin a eu un véritable coup de foudre pour la Colombie-Britannique et ses paysages spectaculaires, notamment le lac Joffre qu’on voit ici. (Photo : Courtoisie Anaïs Pellin
Jamais à court de projets, la comédienne partira en tournée dans l’Ouest canadien avec la pièce Le merveilleux voyage d’Inès de l’Ouest de Rébecca Déraspe au printemps 2022.
Au travers des incertitudes liées à la pandémie, certaines histoires ressortent comme autant de bouffées d’air et d’espoir. C’est notamment le cas de nombreux francophones qui ont choisi le Canada comme terre d’accueil, il y a de cela quelques mois ou des années. Francopresse vous présente quelques-unes de leurs histoires d’immigration, un clin d’œil à la vie qui continue même quand tout le reste s’arrête.