Famille
Petite enfance en santé, un programme générateur de changements
PUBLIREPORTAGE – Depuis 2019, l’Agence de la santé publique du Canada finance le programme Petite enfance en santé dont l’objectif est d’améliorer la santé et le développement des enfants et de leur famille vivant dans les communautés francophones et acadienne en situation minoritaire.
C’est la Société santé en français qui a la responsabilité de coordonner le programme qui a permis à des milliers de familles d’un bout à l’autre du pays de s’engager dans la santé et le mieux-être des enfants de zéro à six ans.
Afin de mieux comprendre les impacts sur le terrain, la Société santé en français nous propose d’aller à la rencontre de personnes qui font vivre l’initiative Petite enfance en santé aux quatre coins du pays.
Suggestions de menus pour un brunch de la Saint-Valentin en famille
La Saint-Valentin se célèbre de 1001 façons ! En 2024, pourquoi ne pas souligner cette fête la fin de semaine suivant le 14 février avec un délicieux brunch thématique en famille ? Voici quelques suggestions pour vous inspirer… et vous mettre l’eau à la bouche !
BOISSONS COLORÉES Optez pour des boissons mettant le rose ou le rouge à l’honneur : vin rosé, moût de pomme pétillant additionné de quelques gouttes de sirop de grenadine, café ou chocolat chaud avec de la crème fouettée rose (ajoutez-y simplement une ou deux gouttes de colorant alimentaire), smoothie ou lait frappé aux fraises, etc.
FRUITS EN FOLIE Entiers, en salade, en morceaux, en jus… les fruits sont indispensables dans un brunch digne de ce nom ! Pour demeurer dans le thème de la Saint-Valentin, misez sur les baies rouges ou roses (fraises, framboises), les cerises, le melon d’eau, le pamplemousse rose ou la grenade, par exemple.
PROTÉINES VARIÉES Agrémentez votre brunch de la Saint-Valentin avec des œufs, du bacon, des charcuteries, des cretons, du saumon (fumé ou en gravlax), des fèves au lard, du fromage, du yogourt… les options protéinées — et exquises — sont illimitées ! Présentez le tout joliment (dans des assiettes de service en céramique rouge, par exemple).
PAINS ET COMPAGNIE Offrez une sélection de produits gourmands comme des gaufres, des rôties, des croissants, des crêpes, du pain doré, des muffins et des viennoiseries en tous genres. Présentez-les sur des plateaux décorés de pétales de rose ou de petits cœurs à la cannelle, et accompagnez-les de savoureuses confitures, de coulis ou de gelées (rouges ou roses, bien sûr!). Visitez dès aujourd’hui vos épiceries, vos boulangeries, vos fruiteries, vos pâtisseries et vos fromageries locales pour dénicher tous les produits qui feront de votre brunch un succès !
Retour du Carnaval Missinaibi
Le retour du Carnaval Missinaibi est confirmé pour 2024 : les activités commenceront le jeudi 15 février avec un bingo et se termineront le lundi 19 février avec un tirage de prix après les activités de la journée de la Famille. Le conseil a répondu aux questions du ROC au sujet de l’utilisation des infrastructures de la Municipalité lors des activités. Le Carnaval Missinaibi de Mattice en sera à sa 51e édition cette année.
Comment concilier travail et proche aidance ?
Du 5 au 11 novembre 2023 se déroule la Semaine nationale des personnes proches aidantes. Cet évènement vise à souligner l’implication des proches aidants tout en reconnaissant l’importance des organismes communautaires qui les soutiennent. Vous occupez un emploi et prenez soin d’un proche ? Concilier ces responsabilités peut représenter tout un défi ! Heureusement, il existe des stratégies pour mieux harmoniser vos rôles.
Obtenez une attestation de proche aidant : un professionnel de la santé peut analyser votre situation et produire un document confirmant que vous êtes un proche aidant. Vous pouvez ensuite utiliser cette preuve pour négocier des mesures de conciliation.
Informez votre employeur : planifiez une rencontre avec votre responsable des ressources humaines. Lors de cet entretien, expliquez-lui votre réalité en toute transparence et nommez-lui vos besoins (ex. : faire du télétravail, adopter un horaire flexible).
Contactez les ressources : pour être en mesure de travailler au meilleur de vos capacités, vous devez avoir du temps ET de l’énergie. Communiquez donc avec les organismes offrant des services aux proches aidants pour obtenir du soutien à domicile, notamment.
TCL, un garage tout neuf pour les petits et grands projets de mécanique
Depuis qu’il est tout petit, Trevor Gosselin baigne dans l’univers de la mécanique. Son père, qui était camionneur, l’amenait avec lui pour faire l’entretien de son camion et de sa remorque dans un espace qu’il louait sur la route 583 Nord. Lorsque le propriétaire du garage a eu l’intention de vendre, Trevor a sauté sur l’occasion avec en tête l’idée d’ajouter un projet, soit de construire un autre bâtiment dans lequel il ferait de la mécanique.
Mécanicien licencié depuis 15 ans, Trevor travaille dans les mines depuis 11 ans, vivant loin de la maison la moitié du temps. Il reconnait qu’un jour il aimerait mieux travailler localement. L’an dernier, il a fait l’acquisition du garage anciennement Lacroix Bus, de Patrice Lacroix, et entamé la construction de son propre garage à l’arrière de la cour. Il conçoit lui-même les plans et travaille de longues heures avec des ouvriers pour faire avancer son projet plus rapidement. Ses semaines en congé de la mine, Trevor les passe presque toutes là. « J’ai eu de l’aide bien appréciée, mais j’essayais d’en faire le plus moi-même. J’ai une full-time job, les enfants au travers cela, puis j’ai bâti ça pendant à peu près un an », explique M. Gosselin. Il continue de louer l’autre garage à des camionneurs, qui comme son père le faisait, y font la maintenance et les réparations.
La structure du garage a été commandée sur un site de conception canadien. Trevor a choisi la largeur des baies, des portes de garage, l’emplacement des fenêtres, les couleurs, etc. La compagnie envoie le tout par la suite et la construction peut commencer. Le choix de couleur rend le garage très moderne et au gout du jour. Dès que tout fut prêt, un inspecteur de la Ville est venu visiter et TCL Garage a vu le jour.
TCL sont les initiales des membres de sa petite famille : ses deux enfants, Caleb et Laurence, ainsi que sa conjointe Corinne qui partage l’initiale de leur fils, et c’est ce qui l’a inspiré pour le nom. « Mes enfants ont grandi avec le fait que je suis parti six mois par année. Maintenant qu’ils vieillissent, ils commencent à comprendre que ce ne sont pas toutes les familles qui sont comme ça. Quand je leur dis aimeriez-vous ça que papa reste en ville pour travailler au garage gris ? Ils sont tellement excités ! », dit-il.
Spécialisé en mécanique diésel, Trevor offre toutefois ses services de mécanique à tous les types de voitures et aux camionnettes. L’un de ses collègues de travail à la mine, Alexandre Veilleux, vient l’aider de temps à autre et l’objectif du garagiste serait d’avoir des employés à temps plein éventuellement. « À long terme, le but serait d’être à la maison tous les soirs. Ensuite, pour avoir un rendez-vous quelque part, c’est des mois d’attente. Parfois, il y a un manque de mécaniciens en ville, ça c’est clair. Je pensais remplir l’écart et avoir un garage pour moi aussi, pour faire mes affaires », raconte Trevor.
Depuis l’annonce de ses services sur la page Facebook de son entreprise, M. Gosselin a des semaines bien remplies lorsqu’il est au bercail puisque les gens de la communauté répondent à l’offre. Bien qu’il reste quelques détails à finaliser, Trevor est très satisfait du déroulement des choses. Il s’est associé à des entreprises de pièces spécifiques et vient répondre à une demande pour les modifications de camions. Il est donc disponible deux semaines par mois, du lundi au vendredi, afin de servir ses nouveaux clients.
Photo gracieuseté de Trevor Gosselin
Dans le temps comme dans le temps : une chronique de Serge Morissette La Grande Dépression et les efforts de secours pour les familles de Hearst et de la région
La Grande Dépression au Canada (environ 1929-1939) fut une période comportant d’énormes difficultés. Les gens de la région de Hearst ont subi un manque de nourriture, une réduction de salaire, du travail irrégulier et une diminution remarquable de la qualité de vie. Le chômage atteint 30 % en 1933.
Durant l’été de 1932, un groupe d’environ 50 hommes se rencontrent au Théâtre Royal et organisent une démonstration devant le magasin West (rues Front et 9e) demandant de la nourriture tout en menaçant de prendre par force ce dont ils ont besoin dans le magasin. Monsieur West, qui est aussi maire de Hearst dans le temps, envoie immédiatement un message télégraphié au gouvernement ontarien et on lui fait parvenir un chèque de 600 $ pour nourrir les démunis (voir histoire de Gwen West dans Clayton’s Kids). Hearst devient donc la première municipalité au Canada à recevoir des fonds publics pour le secours des gens dans le besoin. À l’époque, cette décision n’est pas très populaire dans les journaux parce qu’on croit fermement que les hommes doivent travailler pour gagner leur pain. La photo montre un groupe d’hommes se dirigeant vers le magasin West. Elle provient du Porcupine Advance, juin 1932, et a été affichée sur le site Hearstory par Ernie Bies.
Après cet évènement, le gouvernement provincial donne aux municipalités la responsabilité d’aider leurs citoyens. Ceci devient une impossibilité pour Hearst et pour la majorité des municipalités. Plusieurs personnes de la campagne viennent au village pour demander du soutien. En plus, on retrouve à Hearst un nombre considérable d’individus de passage, en route vers l’ouest du pays à la recherche de travail, qui voyagent sur le National Transcontinental ou l’Algoma Central et qui doivent arrêter à Hearst en attendant le train de l’Ouest. Ceux-ci s’attendent aussi à recevoir du secours de la municipalité.
En plus d’offrir aux nécessiteux des grands centres (comme Toronto) une terre dans les régions rurales de la province, le gouvernement provincial commence un programme de construction de routes secondaires et de creusage de fossés pour un salaire minimum, visant spécialement les gens de la campagne. Plusieurs personnes interviewées pour les livres Gens de chez nous Tomes 1-2-3 et Témoins de notre histoire, notamment Calixte Morin de Ryland, Joseph Albert Pouliot et Simon Nolet de Mattice, Sagny Bosnick et Virginia Jacques de Hallébourg, Jean-Marc et Yvonne Gratton ainsi que Arthur et Rosina Larose du Lac Ste-Thérèse, Louis et Odillon Camiré au sud de la rivière Mattawishkwia et Monique Grenier de Jogues/Coppell, nous informent que les salaires sont minimes même pour les hommes mariés, et selon le nombre d’enfants. Le travail est souvent temporaire et les célibataires ne reçoivent que la moitié du salaire des hommes mariés en plus de travailler plus rarement.
L’Église catholique se met de la partie. Noël Villeneuve (Gens de chez nous – Tome 1) raconte que des missionnaires colonisateurs font le tour des paroisses au Québec en demandant de l’aide pour les colons du Nord de l’Ontario. Ils remplissent deux wagons de produits en plus des machines agricoles. Lorsque ces provisions arrivent à Hearst, Mgr Hallé les reçoit et juge qu’elles doivent être gardées jusqu’au printemps parce que les colons qui doivent les recevoir ont du travail en hiver. Durant l’hiver, la beurrerie où les provisions sont entreposées est défoncée par quelques colons qui ne peuvent pas attendre au printemps pour nourrir leur famille.
Le gouvernement fédéral se rend vite compte que le système de secours est injuste et produit la migration d’un nombre considérable de célibataires qui cherchent du travail. Le gouvernement envisage aussi la possibilité que ces célibataires deviennent violents ou encore qu’ils se joignent au Parti communiste. En 1931, le gouvernement fédéral désigne le Parti communiste comme étant hors la loi et crée un programme de camps de secours à travers le pays qui durera quatre ans, soit de 1932 à 1936. Le but de ces camps est d’améliorer l’infrastructure du pays et la plupart sont situés dans les zones rurales. L’un de ces camps est établi à Hearst de septembre à novembre 1935 pour la construction d’un aéroport du côté sud de la rivière Mattawishkwia (Louisbourg).
Nouveau médecin de famille à Hearst
La Ville de Hearst accueillera un nouveau médecin de famille. La Ville a obtenu une demande de bourse et prêt de la Dre Hannah Shaheen qui a choisi d’établir sa pratique médicale dans la communauté. Le conseil municipal a accepté de verser un incitatif financier de 35 000 $ en échange d’une pratique minimale de cinq ans.
La Municipalité a été informée que la Dre Hannah Shaheen souhaitait s’établir à Hearst. Une ébauche d’entente identique à celles signées antérieurement fut préparée pour être offerte au Dr Shaheen.
À la suite de discussions avec l’Hôpital Notre-Dame, quelques modifications furent proposées concernant les modalités de retour de service offert par ledit médecin. Les changements offrent deux options au médecin.
La première consiste en un financement offert pour le minimum de couverture exigé avec possibilité d’augmentation annuelle. Cette option donne la possibilité au médecin d’augmenter graduelle-ment ses services au département d’urgence et comme hospitaliste. Toutefois, elle réduit l’incitatif financier considérant les services offerts. Le médecin peut atteindre le montant maximum de l’incitatif financier en augmentant les services.
La deuxième option de financement offre le maximum de couverture exigé, soit l’incitatif financier au complet considérant que les services sont fournis dès le début de l’entente.
L’obligation financière maximum de la Municipalité est une bourse de 35 000 $ et un prêt de 25 000 $ remboursable selon les modalités du contrat. En échange, le professionnel de la santé doit travailler à Hearst pendant un minimum de cinq ans.