Une personne a été arrêtée pour avoir conduit en état d’ébriété en plus d’avoir agressé un employé de station-service à Cochrane. En fin de soirée le 14 mars dernier, la PPO de la Baie James a reçu un appel signalant une personne soupçonnée de conduire avec les facultés affaiblies sur la route 11, à Cochrane. Trois minutes plus tard, la police a reçu un appel 911 signalant qu’un employé d’une station-service située sur la route 11 à Cochrane avait été agressé.
La police arrive sur les lieux et arrête une personne pour agression ; on découvre qu’elle est également l’objet de la plainte pour infraction au Code de la route. Il a été établi que le conducteur avait consommé une boisson alcoolisée. Il a été arrêté et transporté au détachement de Cochrane pour y subir des tests supplémentaires.
À l’issue de l’enquête, un homme de 24 ans de Cochrane a été arrêté et inculpé des faits suivants : conduite avec facultés affaiblies – taux d’alcool au-dessus de la limite permise, agression et résister à un agent de la paix. L’accusé a été remis en liberté et doit comparaitre devant la Cour de justice de l’Ontario le 9 avril 2024 à Cochrane.
Une arme de poing, des devises canadiennes et une grande quantité de drogues ont été saisies après l’exécution d’un mandat de perquisition à Kapuskasing par la Police provinciale de l’Ontario.
En début de soirée le 26 mars, l’Unité communautaire des crimes de rue de la région du Nord-Est de la Police provinciale de l’Ontario avec l’aide d’agents de la PPO de la Baie James, du Groupe tactique d’intervention (GTI) du Nord-Est et de l’Unité tactique et de sauvetage (UTR) de l’OPP, a exécuté un mandat de perquisition sur l’avenue O’Brien, à Kapuskasing. Au cours de l’enquête, la police a saisi des drogues soupçonnées d’être du fentanyl, de la cocaïne, du crack, de la méthamphétamine en cristaux, de l’oxycodone et du Xanax, dont la valeur marchande totale est estimée à 70 000 $. Environ 2400 $ en monnaie canadienne, une arme de poing Glock 43 et six téléphones portables ont également été saisis. À la suite de cette enquête, un homme de 64 ans de Kapuskasing et un homme de 28 ans de Toronto ont été arrêtés et tous les deux accusés des faits suivants : plusieurs chefs d’accusation de possession d’une substance de l’annexe I dans le but d’en faire le trafic (cocaïne, opioïde et méthamphétamine), possession d’une substance de l’annexe IV dans le but d’en faire le trafic, possession de produits de la criminalité de moins de 5 000 $, entreposage négligent d’une arme à feu, possession d’une arme à feu à autorisation restreinte chargée, possession non autorisée d’une arme à feu à autorisation restreinte et possession d’une arme à feu en violation d’une ordonnance d’interdiction.
En outre, un jeune homme de 15 ans, originaire de Niagara Falls, a été arrêté et inculpé des mêmes faits et d’une accusation de non-respect d’une ordonnance de mise en liberté.
Les trois accusés susmentionnés restent en détention dans l’attente d’une prochaine audience de mise en liberté sous caution devant la Cour de justice de l’Ontario à Kapuskasing.
De plus, une personne âgée de 16 ans de Whitby a été arrêtée et accusée d’à peu près les mêmes faits. Le dernier accusé a été libéré à l’issue d’une enquête sur le cautionnement et doit comparaitre devant la Cour de l’Ontario à Kapuskasing le 29 avril 2024.
Le gouvernement de l’Ontario augmentera le salaire minimum de 16,55 $ à 17,20 $ l’heure dès le 1er octobre 2024. Cette augmentation annualisée de 3,9 % est basée sur l’indice des prix à la consommation (IPC) de l’Ontario et porte le salaire minimum de la province au deuxième rang des salaires les plus élevés au Canada.
Un travailleur rémunéré au salaire minimum général, qui travaille 40 heures par semaine, bénéficiera d’une augmentation de salaire annuelle pouvant aller jusqu’à 1 355 dollars. En 2023, 935 600 travailleurs ont gagné 17,20 dollars l’heure ou moins. Environ 35 % des travailleurs dont le salaire horaire est inférieur ou égal à 17,20 dollars travaillent dans le commerce de détail et 24 % dans l’hôtellerie et dans la restauration.
Le ministre du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences, David Paccini a déclaré : « Avec l’annonce de l’augmentation annuelle du salaire six mois à l’avance, nous offrons aux entreprises un certain degré de certitude et de prédictibilité, tout en aidant les familles à compenser l’augmentation du cout de la vie, afin que l’Ontario demeure le meilleur endroit où vivre, travailler et élever une famille. »
L’augmentation du salaire minimum s’appuie sur la Loi de 2004 visant à œuvrer pour les travailleurs, quatre, qui prévoit des mesures de protection pour des millions de travailleurs en Ontario. Ces mesures incluent le renforcement des protections salariales des travailleurs de la restauration, du tourisme d’accueil et des services, en précisant que les employeurs ne peuvent pas déduire le salaire d’un employé au cas où le client file sans payer, en soutenant les travailleurs blessés et en interdisant de faire de l’expérience de travail au Canada un critère de sélection dans les offres d’emploi. Cela fait de l’Ontario la première province au Canada à adopter de telles mesures
La saison 2024 des incendies de végétation en Ontario a officiellement commencé le 1er avril. Cette année, le gouvernement de l’Ontario a créé de nouveaux postes de sapeurs-pompiers pour surveiller et protéger plus de collectivités. La province accorde aussi une prime incitative aux garde-feux et au personnel de soutien critique, a acheté de l’équipement et investit dans de nouvelles recherches pour améliorer la sécurité publique.
Le ministre des Richesses naturelles et des Forêts, Graydon Smith, a rendu hommage au travail des équipes de lutte contre les incendies, qui protègent les personnes et les biens partout en province. Leur travail est sans relâche tout au long de la saison, et les conditions sont très difficiles. Une prime incitative maximale de 5 000 $ a été accordée au personnel de lutte contre les incendies, d’aviation et de soutien critique occupant des postes sur la ligne de front. Cette incitative est destinée à attirer et retenir du personnel.
Le gouvernement a ajouté plus de 100 postes permanents au programme de lutte contre les incendies de forêt. Chaque année, on constate une augmentation marquée du nombre d’incendies, et leur complexité s’accroit en même temps. L’Ontario désire, avec ces postes à l’année, renforcer le leadeurship et l’expérience des employés au sein de leur programme.
« Le gouvernement renforce les préparatifs et l’intervention d’urgence en veillant à ce que les collectivités de la province disposent des ressources et de l’équipement nécessaires pour se préparer aux catastrophes naturelles et aux situations d’urgence, » a dit Caroline Mulroney, présidente du Conseil du Trésor et ministre déléguée à la gestion des situations d’urgence. « Nous travaillons en étroite collaboration avec les municipalités, les collectivités des Premières Nations et nos partenaires pour veiller à ce que la population de l’Ontario soit en sécurité, entrainée et préparée pour la prochaine saison des incendies de végétation. »
La saison 2023 a été dans les plus difficiles jamais enregistrées en Ontario. Le gouvernement a élargi l’admissibilité à la rémunération du travail sur appel et rembourse plus de dépenses admissibles relatives à la formation et à l’équipement spécial de sécurité. De plus, le gouvernement a investi 20,5 millions de dollars sur trois ans afin d’améliorer les technologies aériennes ainsi que les connaissances en science du feu et son comportement.
L’Ontario continuera de travailler avec ses partenaires, les collectivités autochtones, les organismes d’urgence et les agences pour fournir du soutien et partager le personnel, l’équipement et les aéronefs nécessaires à la gestion des incendies.
Une personne a été arrêtée pour conduite en état d’ébriété sur un véhicule de neige motorisé le 21 mars dernier. Peu après 12 h, la PPO a reçu un appel signalant un conducteur de motoneige suspect, qui était coincé sur la piste L 164 à Hearst. La police a localisé la conductrice et a déterminé qu’elle avait consommé une boisson alcoolisée. Elle a été arrêtée et transportée au détachement de Hearst pour des tests supplémentaires. À la suite de l’enquête, une femme de 43 ans de Constance Lake a été arrêtée et accusée des faits suivants : conduite avec facultés affaiblies – taux d’alcool au-dessus de la limite permise, conduite avec interdiction en vertu du Code criminel. L’accusée a été libérée et doit comparaitre devant la Cour de justice de l’Ontario le 16 avril 2024 à Hearst.
L’exposition en cours à la Galerie 815 du Conseil des Arts de Hearst jusqu’au 3 mai prochain présente les œuvres de France Poliquin, une artiste spécialisée dans les métiers d’art textile. C’est la deuxième fois que l’artiste native de Hearst expose à la Galerie 815, et le vernissage de l’exposition Rétrospective avait lieu le jeudi 21 mars dernier. Sa passion pour le textile date de l’enfance, sa mère l’ayant initiée au crochet à un très jeune âge pour la tenir occupée pendant qu’elle confectionnait des bas de laine pour les hommes au chantier. Par la suite, les projets de textile se multiplièrent et France rêvait d’apprendre de nouvelles techniques en création mode.
En plus du crochet, elle s’est intéressée à la broderie, au perlage, etc. Elle recevait même des commandes de son enseignante d’économie domestique au début de son secondaire. « Le perlage j’ai appris cela jeune, jeune, ici ! Parce qu’à La Baie la seule chose qu’il y avait pour faire du métier d’art c’était les perles ; à cette époque les Premières Nations allaient à La Baie et vendaient leurs fourrures et achetaient des pots de perles. Après cela, j’ai fait un contrat avec le Traité numéro 9, j’ai enseigné aux adultes et j’ai habité chez Mme Cheechoo. C’est elle qui m’a montré à travailler avec les méthodes autochtones. »
France quitte Hearst à la fin des années 80, et c’est à partir de ce moment qu’elle rencontre des gens de l’industrie qui la passionnait tant. Elle entreprend des études collégiales au Cégep du Vieux Montréal en Techniques des métiers d’Art en construction textile. Sa rencontre avec les deux directrices de l’école, Régine Mainberger et Louise Lemieux, a influencé l’orientation dans son art.
Après sa formation, France Poliquin occupe divers postes dans le domaine du spectacle et des arts, parfois à titre de tisserande pour des productions de vêtements et accessoires dans les collections d’autres artisanes. En 1998, elle obtient un contrat comme costumière pour les accessoires dans l’entreprise montréalaise Cirque du Soleil, où elle s’occupe de la fabrication et de la conception de costumes pour le spectacle « O » à Las Vegas, dans l’atelier de dentelle. Pendant toute la décennie des années 90, elle travaille comme pigiste à titre de technicienne de scène et costumière au Centre Corel à Ottawa avec son ex-conjoint.
Ayant déjà un baccalauréat de trois ans en sociologie de l’Université de Hearst depuis 1985, l’artiste retourne sur les bancs de l’Université Laurentienne à Sudbury pour ajouter une année à son bac et reçoit son diplôme universitaire en Éducation.
Se décrivant comme une aventurière, Mme Poliquin part vers la Nouvelle-Écosse pour aller étudier à l’Université Nova Scotia College of Art and Design en 2011 et obtient un autre baccalauréat en beaux-arts spécialisé en textile. Durant ses études dans les Mari-times, elle rencontre l’artiste de renom international Toshiko Horiuchi MacAdam, qu’elle considère comme un de ses mentors. Originaire du Japon, cette artiste textile est maintenant installée en Nouvelle-Écosse, la province natale de son mari. « C’est elle qui fait de gros parcs crochetés pour enfants et le seul endroit où ce n’est pas possible d’en avoir c’est au Canada, pour une question d’assurances. Elle en a fait au Japon, aux États-Unis et partout dans le monde. » Les structures de jeux sont crochetées à la main avec du nylon et installées en sections par une équipe dans des espaces publics de loisirs afin de laisser les enfants utiliser leur imagination.
Consciente que son médium n’est pas le plus vendeur, elle a pris la décision, en sortant de l’école des métiers d’art, de monter des expositions au lieu de se concentrer sur la vente de créations. Avec une quarantaine d’expositions depuis 30 ans, France continue de travailler dans cette optique. « En sortant de l’université j’ai fait le choix d’exposer et j’ai une mini collection de boas en laine angora. Je fais beaucoup de récupération pour mes créations. J’ai acheté une balance d’une manufacture de laine angora très fine en Belgique ; je mets plusieurs laines ensemble et je crochète des boas. Je les teins ensuite avec une teinture végétale. Tout ce que je fais est super environnemental.
» Pendant la pandémie, France Poliquin se joint à d’autres artistes dans la confection, selon les méthodes traditionnelles, d’une collection de masques démontrant la résilience pendant la pandémie du 21e siècle. La collection Breathe a été sélectionnée par un jury qui a choisi parmi les pièces soumises celles qui seraient exposées à travers le Canada. Au total, elle a confectionné sept masques qui reflètent les sept phases de la pandémie. Les masques font partie des œuvres exposées à la Galerie 815, aux côtés de toiles en tissu créées selon la méthode japonaise shibori, avec de la teinture végétale, des poupées Waldorf et des courtepointes faites à partir de ses échantillonnages de teinture végétale.
Esther Carenza est à la tête de l’organisme de charité Children’s Holiday Get Together and Other Events. Elle vient tout juste de commencer à envoyer divers dons aux enfants de la Première Nation de Constance Lake, à l’ouest de Hearst, et désire établir un partenariat avec les personnes clés du conseil de bande.
Passionnée par l’univers juridique, c’est dans ce domaine qu’elle travaille au quotidien. Son désir d’aider autrui et surtout les gens dans le besoin la pousse, pendant son temps libre, à entreprendre l’organisation de projets qui viennent en aide et éduquent les enfants défavorisées.
« J’essaie toujours de trouver de nouvelles idées, de rendre l’organisation innovante, d’éduquer et de donner aux enfants défavorisés d’une manière spéciale. Les bénévoles et d’autres personnes me font des suggestions. C’est de cette manière que j’ai entendu parler de la Première Nation de Constance Lake ; une des bénévoles connaissait la région de Hearst et nous avons commencé des démarches pour faire le premier contact avec des membres de l’office de bande. »
L’organisme fondé en décembre 2017 est composé d’équipes de vente, de marketing et de publicité. Sa capacité financière fait en sorte que les ressources et les actifs sont pleinement utilisés pour atteindre les résultats et les objectifs fixés. Mme Carenza indique que l’organisation a une capacité de gouvernance ainsi qu’une composante de ressources humaines qui comprend la formation et l’autonomisation des bénévoles en les récompensant pour leurs efforts, et une capacité de partenariat.
Ayant voyagé au Nigéria, en Afrique, pour suivre une formation avec des médecins, Esther Carenza a été tellement marquée par le sort des enfants dans les hôpitaux qu’elle en a fait une mission. Son objectif était d’approcher les compagnies pharmaceutiques pour que des médicaments soient distribués aux enfants de familles qui ne pouvaient pas s’en permettre l’achat. « Lorsque j’ai appris que des enfants seraient hospitalisés pendant la période de Noël, ça m’a incité à frapper aux portes des étudiants en médecine et des médecins afin de demander des dons envers l’achat et la distribution de cadeaux pour les enfants. »
Outre les préparatifs de Noël, son implication au niveau de l’éducation médicale des Nigériens lui a permis de faire des conférences sur diverses maladies qui touchent ce pays. « J’ai aussi réuni une équipe dans le but de mettre en place des cliniques pour traiter le diabète et l’hypertension dans tout le pays. J’ai aussi donné des conférences juridiques et participé à d’importantes tables rondes avec des juristes chevronnés, des représentants du gouvernement et d’autres fonctionnaires sur des questions juridiques importantes concernant les Nigérians et, dans certains cas, les femmes. »
De retour au Canada, elle crée le Children’s Holiday Get Together and Other Events, pensant que son équipe pourrait aider les enfants défavorisés et les Nigériens en leur fournissant des médicaments. « En fait, nous avons commencé par distribuer des jouets couteux, des vêtements, du matériel de l’Université York, du savon Lush et toutes sortes de cadeaux et de la nourriture. Plus tard, j’ai plaidé en faveur des médicaments pour enfants. Récemment, j’ai rencontré un homme qui souhaitait faire don de matériel médical usagé. En plus d’offrir des services juridiques, j’ai offert l’équipement médical. Je suis constamment à la recherche de moyens d’améliorer la vie des gens, y compris celle des Premières Nations de Constance Lake », explique la philanthrope. D’abord local, le Children’s Holiday Get Together and Other Events s’est développé dans tout le Canada avec des enfants de race, de couleur, de religion et de genre différents. En dehors des cadeaux, l’organisme offre des bourses de danse et, cette année, une bourse d’art dramatique à un danseur d’Équipe Canada et à une actrice professionnelle.
En 2018 et 2019, elle a reçu le prix de l’activisme communautaire et le prix du choix du public des Waterfront Awards. Elle a écrit des articles dans The Lawyer’s Daily et le Law Times et elle écrit toujours pour le Law 360 Canada. Mme Carenza a aussi travaillé sur divers projets de recherche dans la grande région de Toronto. Pour en nommer quelques-uns, elle a participé au projet sur l’éducation et les besoins spéciaux des enfants et des adolescents à l’établissement Holland Bloorview Kids Rehabilitation Hospital et au projet de néphrologie, hémodialyse et projet pilote sur l’hémodialyse nocturne, sous la direction du Dr Uldall, éminent médecin néphrologue au Réseau de santé universitaire de Toronto. Elle s’est aussi jointe à une étude sur le thé vert et les maladies chroniques du Département des sciences nutritionnelles de Faculté de médecine de l’Université de Toronto.
Andréanne a toujours aimé les sports, elle a fait partie de plusieurs équipes ne limitant pas ses talents à une seule discipline. À l’école secondaire, elle a démontré de l’intérêt dans son cours d’anatomie, ce qui l’a poussée à entreprendre des études universitaires en kinésiologie. « J’aimerais beaucoup appliquer ce que j’apprends en faisant mon métier dans des équipes sportives. J’aimerais soit devenir chiro ou kinésiologue. »
La kinésiologie, c’est un domaine dans lequel œuvrent autant de femmes que d’hommes. Ses études portent sur l’anatomie du corps humain, mais aussi sur la biomécanique : comment le corps fonctionne quand on bouge et comment ça affecte notre santé. Pour ce faire, les étudiants pratiquent sur des personnes décédées, dans des laboratoires de cadavres, dès la première année. « C’est un peu bizarre au début, mais en même temps c’est facile de se dire que ce ne sont pas de vraies personnes puisque tout est ouvert et nous étudions seulement les muscles et les os. »
Ce que la jeune étudiante aime de son programme, c’est entre autres la variété d’opportunités qui se présentent, tant en science qu’en thérapie sportive. Une fois les cours de base terminés, les étudiants choisissent dans quel domaine ils veulent se spécialiser. Andréanne a choisi de suivre une session l’an prochain en Grèce, dans un établissement où ses cours seront reconnus au Canada. Cette opportunité d’aller vivre quatre mois au chaud, dans ce pays méditerranéen, est une expérience qu’elle ne pouvait pas laisser passer. Son université fournit aux étudiants une liste de pays disponibles, où il est permis d’aller étudier. « Sur le site, tu peux explorer les programmes et les couts, pour ensuite choisir où tu aimerais aller et si c’est possible dans ton programme. Il ne s’agit pas d’un échange d’étudiants, mais plutôt que je m’en vais là-bas sans que quelqu’un vienne ici. » La gradation pour ce semestre ne sera pas basée sur des notes, ce qui va lui permettre de focaliser sur son voyage.
C’est avec l’équipe sportive féminine des Warriors de Waterloo que la jeune femme pratique les connaissances acquises à titre d’étudiante thérapeute sportive. « Pour notre cours, nous avons le choix de travailler avec n’importe quelle équipe sportive de l’Université de Waterloo, et le hockey féminin était mon premier choix. Je crois qu’en venant de Hearst, nous avons le hockey dans le sang même si on ne joue pas, l’intérêt est là! » L’équipe a du succès cette année, puisqu’elle s’est classée pour le championnat national qui aura lieu en Saskatchewan. Au sein de l’équipe, le rôle d’Andréanne implique qu’elle soit à toutes les pratiques et les parties, et qu’elle travaille sous la supervision d’un mentor qui vérifie ses techniques.
Son poste comporte aussi la responsabilité de veiller à ce que si une blessure survient, que l’athlète soit prise en charge et reçoive les soins appropriés. « C’est aussi important de travailler avec les joueuses dans la réhabilitation après des blessures : on va travailler avec les thérapeutes sportives, on fait des exercices, on fait des massages, tout pour s’assurer que nos athlètes soient prêtes à jouer », explique Andréanne.
Pour ce qui est de son avenir professionnel, Andréanne dit que la fonction qu’elle occupe présentement dans une équipe sportive, en travaillant avec des athlètes, influence beaucoup l’orientation de sa carrière.
La résolution 21-35 passée en 2021 établissait les frais d’utilisation du garage des travaux publics exigés au Club de motoneige Sno Devils. Le conseil municipal de Mattice Val Côté permettait d’effectuer des réparations et de faire l’entretien de l’équipement en présence d’un employé municipal à un taux de 45 $ l’heure. Le prix incluait l’usage de certains outils ainsi que l’utilisation de fournitures de garage de base, et était facturé au Corridor du Nord. Par la suite, si un employé était appelé à aider les bénévoles avec une réparation mécanique, des frais de 54 $ l’heure s’ajoutaient au prix.
À la dernière réunion du conseil municipal, il a été résolu d’augmenter le taux de location à l’heure, passant à 60 $. De plus, un surplus sera facturé pour l’utilisation d’outils et de matériel lorsque leur cout dépassera 30 $. Le taux horaire des employés municipaux qui offrent de l’aide supplémentaire suivra la résolution 22-124.
Service de 911
L’administration municipale a fait une mise à jour avec les élus à propos de la situation entourant le nouveau service de 911 qui entrera en vigueur en 2025. Étant donné que la Ville de Hearst a choisi de ne pas se procurer l’équipement nécessaire et de maintenir sa décision de faire affaire avec un service extérieur de centre d’appels primaire pour la sécurité publique, le statuquo n’était plus une option pour Mattice-Val Côté.
Après avoir effectué plusieurs appels et de la recherche, la directrice générale et greffière, Guylaine Coulombe, a présenté les informations qu’elle a recueillies. « Le conseil municipal m’a demandé de lui présenter nos deux options de façon plus détaillée lors de la prochaine rencontre, c’est-à dire un aperçu du contrat et des couts. »
Voici les deux options : Northern 911 de Sudbury pourrait offrir le service primaire de 911 et le service secondaire de répartition des pompiers ; autrement la Police provinciale de l’Ontario du district de North Bay pourrait offrir le service primaire du 911 et Quattra Fire Services du Sault Sainte-Marie offrirait le service secondaire. Le conseil veut prendre une décision au printemps afin d’être prêt à effectuer la transition cet automne, soit plusieurs mois avant l’échéance de mars 2025.
Travaux au centre récréatif et dans la salle communautaire
Une mise à jour sur la situation des travaux de rénovation du centre récréatif et de la salle communautaire a été faite lors de la réunion. Les réparations requises dans les salles de toilette et à l’ancien curling après le dégât d’eau survenu à la fin de l’automne ont été complétées en janvier. L’installation de nouvelles toilettes permet dorénavant de fermer plus facilement l’eau lorsque la salle n’est pas utilisée pendant un certain temps avec un accès à la valve simplifié. L’installation de nouvelles tuiles au plafond a également été faite en janvier et la Municipalité a lancé un appel de soumissions pour la peinture. Des estimations ont également été demandées pour les armoires de la cuisine. Le prochain projet nécessitant un appel de soumission sera la réparation du local qui abritait le gym et il a aussi été décidé de changer le revêtement de la scène dans la salle communautaire.
Le 50e de Mattice-Val Côté
Les discussions ont été entamées au sujet du 50e de la Municipalité qui est prévu pour 2025. La première réunion du conseil s’est déroulée le 7 juillet 1975. Mme Coulombe indique ne pas avoir de détails à ce sujet, toutefois les célébrations à venir ont été soulevées afin de commencer les discussions et le partage d’idées. « De mon côté, je vais vérifier s’il y a des possibilités de financement on pourra peut-être profiter du fait que le drapeau franco-ontarien fêtera lui aussi ses 50 ans l’an prochain… à suivre. Les membres du conseil vont apporter des suggestions à l’égard de différents items promotionnels qu’on pourrait considérer. »
Lors de la réunion ordinaire du conseil municipal la semaine dernière, le personnel avait préparé une liste de stratégies à plus long terme qui permettra à la Ville de Hearst d’améliorer sa situation financière. Des discussions sur les stratégies et les projets pouvant être réalisés en 2024, en prévision du budget 2025, ont eu lieu.
Au cours de l’année, le personnel prévoit entreprendre l’étude et l’analyse des stratégies approuvées par le conseil municipal lors de la résolution pour l’adoption du budget 2024.
Tout d’abord, il est question de recalculer les frais d’utilisation en analysant les couts de la Municipalité, en comparant avec les taux des municipalités voisines et en établissant de nouveaux frais. Une idée qui est discutée depuis plusieurs années consiste à relocaliser la bibliothèque municipale dans un bâtiment qui est vide dans le but de maximiser l’utilisation des locaux municipaux et d’enlever une dépense de location d’immeuble du même coup.
Il pourrait aussi s’agir de centraliser certains achats, soit en créant un poste de responsable des achats ou le jumeler à un poste existant, afin de réaliser des économies sur les plus gros achats. Également la Ville pourrait commencer la facturation pour l’utilisation des ressources municipales aux entreprises et organismes qui y ont accès en ce moment gratuitement. L’élimination d’un des terrains de balles est également envisageable, et celui qui est proposé est le champ près de l’hôpital.
D’autres solutions seraient d’éliminer l’usage des véhicules municipaux pour les aller-retour vers la résidence des employés, sauf pour les chefs qui sont de garde ou en appel (on call) et, finalement, réviser les allocations des employés pour l’utilisation d’un véhicule personnel.
Les exemples cités et approuvés par les élus ne seront pas les uniques suggestions formulées en 2025. La trésorière a affirmé pendant la réunion ordinaire du conseil que le personnel municipal a émis seulement ces suggestions pour le moment, mais compte bien continuer à effectuer des recherches afin de trouver d’autres stratégies pour travailler dans ce sens.