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Andréanne a toujours aimé les sports, elle a fait partie de plusieurs équipes ne limitant pas ses talents à une seule discipline. À l’école secondaire, elle a démontré de l’intérêt dans son cours d’anatomie, ce qui l’a poussée à entreprendre des études universitaires en kinésiologie. « J’aimerais beaucoup appliquer ce que j’apprends en faisant mon métier dans des équipes sportives. J’aimerais soit devenir chiro ou kinésiologue. »

La kinésiologie, c’est un domaine dans lequel œuvrent autant de femmes que d’hommes. Ses études portent sur l’anatomie du corps humain, mais aussi sur la biomécanique : comment le corps fonctionne quand on bouge et comment ça affecte notre santé. Pour ce faire, les étudiants pratiquent sur des personnes décédées, dans des laboratoires de cadavres, dès la première année. « C’est un peu bizarre au début, mais en même temps c’est facile de se dire que ce ne sont pas de vraies personnes puisque tout est ouvert et nous étudions seulement les muscles et les os. »

Ce que la jeune étudiante aime de son programme, c’est entre autres la variété d’opportunités qui se présentent, tant en science qu’en thérapie sportive. Une fois les cours de base terminés, les étudiants choisissent dans quel domaine ils veulent se spécialiser. Andréanne a choisi de suivre une session l’an prochain en Grèce, dans un établissement où ses cours seront reconnus au Canada. Cette opportunité d’aller vivre quatre mois au chaud, dans ce pays méditerranéen, est une expérience qu’elle ne pouvait pas laisser passer. Son université fournit aux étudiants une liste de pays disponibles, où il est permis d’aller étudier. « Sur le site, tu peux explorer les programmes et les couts, pour ensuite choisir où tu aimerais aller et si c’est possible dans ton programme. Il ne s’agit pas d’un échange d’étudiants, mais plutôt que je m’en vais là-bas sans que quelqu’un vienne ici. » La gradation pour ce semestre ne sera pas basée sur des notes, ce qui va lui permettre de focaliser sur son voyage.

C’est avec l’équipe sportive féminine des Warriors de Waterloo que la jeune femme pratique les connaissances acquises à titre d’étudiante thérapeute sportive. « Pour notre cours, nous avons le choix de travailler avec n’importe quelle équipe sportive de l’Université de Waterloo, et le hockey féminin était mon premier choix. Je crois qu’en venant de Hearst, nous avons le hockey dans le sang même si on ne joue pas, l’intérêt est là! » L’équipe a du succès cette année, puisqu’elle s’est classée pour le championnat national qui aura lieu en Saskatchewan. Au sein de l’équipe, le rôle d’Andréanne implique qu’elle soit à toutes les pratiques et les parties, et qu’elle travaille sous la supervision d’un mentor qui vérifie ses techniques.

Son poste comporte aussi la responsabilité de veiller à ce que si une blessure survient, que l’athlète soit prise en charge et reçoive les soins appropriés. « C’est aussi important de travailler avec les joueuses dans la réhabilitation après des blessures : on va travailler avec les thérapeutes sportives, on fait des exercices, on fait des massages, tout pour s’assurer que nos athlètes soient prêtes à jouer », explique Andréanne.

Pour ce qui est de son avenir professionnel, Andréanne dit que la fonction qu’elle occupe présentement dans une équipe sportive, en travaillant avec des athlètes, influence beaucoup l’orientation de sa carrière.