Le 25 décembre, peu après 4 h, la PPO du détachement de la Baie James et le service d’incendie de Hearst ont répondu à un signalement d’incendie dans une résidence de la rue Kitchener, à Hearst. L’incendie a été éteint et personne n’a été blessé.
Le Service de l’identité judiciaire de la PPO de la région du Nord-Est (NER) et le Bureau du commissaire des incendies (BCI) ont participé à l’enquête sur l’incendie. Les lieux ont été libérés le 26 décembre 2023 vers 12 h 30.
La cause et l’origine de l’incendie font toujours l’objet d’une enquête. La PPO encourage la population à partager avec elle des renseignements concernant l’incident.
Annie Charlebois est originaire de Hearst et elle joue au dodgeball dans une ligue de professionnels. Le dodgeball est un sport pour adultes qui ressemble un peu au ballon-chasseur. Plusieurs se souviendront de la comédie américaine portant sur le sport, et qui montrait de façon humoristique des adultes dans des compétitions de dodgeball.
Quand elle est partie de Hearst pour aller vivre à Ottawa, Annie a été invitée à joindre une équipe de ballon-chasseur dans une ligue récréative. « J’ai vraiment aimé ça, on a formé une équipe et éventuellement ces gens-là ont délaissé la ligue francophone de dodgeball. J’ai quitté Ottawa pour Montréal, où j’ai pris une pause d’un ou deux ans, car je ne pensais pas recommencer à jouer. Mais j’ai réalisé que c’est une belle façon de rester en forme et de rencontrer des gens. Je dirais qu’une des choses que j’aime le plus de ce sport, c’est la communauté. »
Maintenant qu’elle réside à Magog, sur la Rive-Sud de Montréal, Annie a trouvé une ligue à Drummondville et c’est là qu’elle a débuté dans les rangs professionnels.
Annie explique que la base du jeu est comme celle enseignée dans les écoles, mais que certaines choses diffèrent. Toutefois, c’est plus difficile en tant qu’adulte à cause du manque de souplesse, aussi la gravité est plus présente, les chutes sont plus pénibles.
Sur le terrain, il y a six joueurs et six balles, tout moment d’inattention peut amener l’équipe adverse à éliminer un joueur.
Annie agit à titre de présidente du conseil administratif de la Fédération de dodgeball du Québec. Pour elle, c’est important de redonner à cette communauté qui a beaucoup d’importance à ses yeux. C’est grâce au dodgeball qu’elle a commencé à faire du bénévolat de façon plus sérieuse. Elle fait aussi partie de l’équipe canadienne de dodgeball féminine, et aimerait se rendre au championnat mondial de dodgeball en Autriche. « Les pratiques sont commencées : la première était à Hamilton et les prochaines seront dans le bout de Calgary et Vancouver. » Tous les déplacements qui impliquent d’être dans l’équipe nationale sont aux frais des joueurs, mais des levées de fonds sont organisées pour les aider.
Même si ce sport n’est pas encore admis aux Jeux olympiques, les joueurs aimeraient beaucoup qu’il le soit un jour. « Nous sommes encore en développement et plusieurs programmes sont en train d’être mis en place. Il y a de plus en plus d’organisations aussi, notamment Dodgeball Canada et le World Dodgeball Association. Chaque province canadienne a également un organisme qui la représente. »
N’ayant pas été la plus sportive dans son jeune temps, Annie, maintenant dans la trentaine, est fière de son parcours dans le sport qu’elle pratique. Elle a fait deux fois l’équipe du Québec et espère réaliser son rêve d’aller aux mondiaux avec l’équipe canadienne.
Il y a bel et bien une différence entre la dépression dite plus standard et la déprime saisonnière. Rage de sucre et de féculents ? C’est un symptôme, tout comme l’envie excessive de dormir très longtemps, même après une période de repos, l’hypersomnie. Ce type de dépression arrive à l’automne et disparait de lui-même au printemps. Marie-Pier Lavoie s’intéresse à cette maladie depuis le tout début de sa carrière.
Marie-Pier Lavoie est doctorante en psychologie et membre de l’Ordre des psychologues du Québec depuis 2003. Tout au long de sa carrière, elle a continué à développer ses connaissances sur le sujet de sa thèse de doctorat : le trouble affectif saisonnier. Elle a même publié un livre intitulé Du soleil plein la tête aux éditions Québecor, en 2007. Ce livre est plutôt réservé aux professionnels puisqu’il contient beaucoup de termes techniques et explique les bienfaits de l’exposition à la lumière.
« On ne connait pas exactement la cause de ce type de dépression là, mais bien sûr que la privation de lumière est l’une des causes qui a été grandement étudiée et effectivement à des latitudes assez élevées comme la vôtre, bien sûr qu’il y a un peu plus de gens qui sont affectés par ce manque de lumière. Ça pourrait être quel-qu’un qui travaille dans un endroit sans fenêtres. »
Il y a aussi d’autres facteurs à considérer pour ce type de dépression, notamment la génétique, les neurotransmetteurs du cerveau, dont la sérotonine et la dopamine. Ses études doctorales portaient sur la sensibilité de la rétine à la lumière. Les gens qui sont le plus affectés par le manque de lumière sont ceux qui en auraient davantage besoin pour stimuler leur rétine. La rétine envoie des messages au cerveau pour activer les hormones et les neurotransmetteurs. Donc s’ils n’ont pas assez de lumière, ces gens-là sont moins stimulés et plus susceptibles de développer la dépression saisonnière. Certaines personnes ressentent les symptômes dès novembre et d’autres en janvier. Mme Lavoie assure que lorsqu’on va dehors plus souvent, ça aide.
Pour contrer les effets de dépression saisonnière, Mme Lavoie conseille de faire des séances de luminothérapie, en utilisant un appareil d’une grande intensité lumineuse. C’est un traitement à faire en matinée, en se levant, pour 30 minutes. « Ça l’a vraiment un effet bénéfique, ça envoie au cerveau le signal qu’on est réveillé, mais ça fait augmenter aussi la sérotonine, l’hormone du bonheur qui aide avec notre bonheur et notre énergie », explique-t-elle.
Pour les cas les plus sévères, qui représentent environ 3 % de la population, les symptômes peuvent être dérangeants et sont parfois traités avec de la médication qu’ils arrêtent au printemps. Mme Lavoie dit que le diagnostic n’a pas besoin d’être fait exclusivement par des psychiatres, mais qu’avant de commencer à prendre des médicaments, les gens peuvent aller dehors plus souvent ou essayer la luminothérapie, faire plus d’exercices et prendre de la vitamine D. « On sait que les populations plus nordiques comme les Canadiens ont une carence dès le mois d’octobre, donc c’est simplement de prendre un petit supplément qui va aider. »
Lorsqu’on parle de symptômes plus légers comme d’une déprime, les blues hivernaux, c’est environ 20 % de la population. Mais Mme Lavoie croit que c’est sous-estimé, car beaucoup de personnes vivent quelques symptômes qui sont récurrents chaque année.
En plus de son livre, Marie-Pier Lavoie donne des conférences et s’exprime dans les médias, elle offre des réponses plus poussées à propos de ce que la luminothérapie peut faire. « Il faut modifier aussi nos sentiments face à l’hiver, on voit souvent des personnes qui n’aiment pas quand il y a des tempêtes par exemple. Ça aiderait à améliorer un peu l’humeur d’essayer de trouver quelque chose de plaisant pendant cette dure saison de froid », explique-t-elle.
Les enfants et les ados peuvent aussi être affectés par le manque de lumière, puisque la maladie est souvent génétique. Si l’un des parents présente des symptômes, il se peut que l’enfant aussi en ait. Les jeunes ont besoin de moins longues séances de luminothérapie ; Mme Lavoie propose de mettre la lampe sur la table lorsqu’ils déjeunent.
Marie-Pier Lavoie a choisi de faire sa thèse de doctorat sur la luminothérapie parce qu’à l’époque c’était peu connu et il y avait peu de renseignements sur le sujet. Maintenant qu’elle travaille dans son cabinet privé de soins psycho-logiques, elle trouve quand même le temps de partager ce qu’elle sait sur la dépression saisonnière et les moyens de s’en sortir.
La tradition se poursuit au Conseil des Arts de Hearst avec le récital de Noël des élèves de l’institutrice de piano, Mme Marie-Josée Fraser. Plus d’une centaine de personnes se sont déplacées pour écouter les morceaux au thème festif joués par les jeunes.
La foule a pu apprécier la prestation de Kayden Birch à la guitare, et au piano Mégane Piette, Éliott Lacroix, Anissa Chirta, Florence Marineau, Juliette Richard, Louik Lebel, Carson et Mackenzie Beger, Éliarose Falardeau, Conner Stanert, Léanne Alary, Claudèle Lacroix, Chanelle Tousignant, Maella Diatta, Latavia Douglas, Rosalie Lapointe et Arian Leger.
Adèle Gagnon et Charlotte Villeneuve ont joué plusieurs morceaux ; elles ont même interprété en duo la chanson Les anges dans nos campagnes.
Ellie Pelletier Mc Innis a clos le spectacle, elle qui en était à sa dernière participation au récital HOREM.
Avant chaque morceau de musique, les animateurs en donnaient un bref historique ainsi qu’une appréciation de l’enfant fournie par Mme Fraser. À la fin, Raymond Piette s’est installé au piano et a demandé à la foule de chanter avec lui le temps de deux chansons
Depuis quelques années, la culture du bienêtre personnel prend de l’ampleur et de plus en plus de femmes décident de s’accorder du temps personnel afin d’offrir une meilleure version d’elles-mêmes à leur entourage. Un groupe de femmes de Hearst ont donc uni leurs forces dans le but de créer un évènement pour en aider d’autres à décrocher de la routine quotidienne.
Chantal Côté, une enseignante de métier, fraichement retraitée, s’est engagée à aider les femmes de sa communauté comme projet de retraite. Elle désire créer un espace et un temps pour que chacune puisse prendre soin d’elle, autant le corps physique, que le mental, l’âme et l’esprit. Connaissant un peu Marie-Pier G. Morin, Chantal l’a approchée pour lui parler de cette journée qu’elle avait en tête, et lui demander de participer à la planification. « L’enthousiasme qu’elle avait a été un cadeau pour moi. Je lui ai dit que nous pourrions communiquer avec Mylène (Coulombe) pour qu’elle embarque avec nous. Et depuis, c’est presque magique pour moi ce qui se passe », dit Mme Côté.
Ayant grandi dans une famille qui se dévouait aux autres, la fibre d’entre-aide l’a toujours habitée. Chantal suit donc les traces de sa mère et de ses grands-parents Villeneuve pour donner un peu d’elle-même, croyant avec ferveur que lorsqu’on donne, on reçoit au centuple.
Marie-Pier G. Morin oeuvre dans le domaine du marketing, elle s’est chargée de faire la promotion en créant du contenu pour les réseaux sociaux. Elle désirait toutefois ajouter à la journée un atelier qu’elle aime beaucoup partager au sujet du design humain. « Moi, c’est vraiment l’entrepreneuriat qui m’a amenée là ; si ça n’avait pas été de ça, je n’aurais probablement pas su ce que c’était. J’étais vraiment une coach dévouée envers mes clientes, et en voyant que certaines avaient de meilleurs résultats que d’autres je me suis questionnée. C’est à ce moment que j’ai pris un virage et explorer le développement personnel. »
Chantal Côté s’intéresse aux différentes cultures et elle a intégré dans ses ateliers des éléments qu’elle a appris avec le temps. Maintenant certifiée praticienne en thérapie sonore, elle donne aussi des séances privées de voyage sonore. Ayant été très malade il y a quelques années, Chantal voit cet évènement comme un cadeau puisqu’elle a pu redécouvrir le chant et la musique. Elle s’est jointe à un groupe de femmes de l’extérieur de la ville, qui se réunissent pour chanter en jouant des instruments de musique. Maitre Reiki, Chantal croit en l’énergie et au bienêtre que le son peut avoir sur les individus. « Ma grand-mère Villeneuve chantait, mon père jouait d’un instrument de musique, donc la musique a toujours fait partie de ma vie. Moi, quand je chante, mon âme est heureuse ! C’est ce que je veux faire vivre. »
Mylène Coulombe-Gratton est la propriétaire du INN The North. Elle s’est impliquée dans le projet pour partager les services de son établissement en dehors du contexte de location de chambres pour la nuit. Elle adore la nature, et l’une des activités de la journée consistait à marcher en forêt dans les sentiers derrière son entreprise. « C’est la deuxième retraite que j’organise en collaboration avec d’autres femmes. La première, c’était une retraite avec un séjour, mais je suis contente de pouvoir montrer qu’on peut aussi louer la salle pendant le jour quand je n’ai pas de clients. »
En mettant leurs qualités et leurs énergies ensemble, il en résulte une journée magique, selon elles. Marie-Pier se dit très dévouée de sa personne, elle qui aime le milieu de l’entrepreneuriat, met beaucoup d’importance sur l’état d’esprit des femmes. « Une femme qui est bien et en paix avec elle-même, ça se ressent partout autour d’elle. Ses relations iront mieux, même au travail. Je veux aussi donner une voix à celle qui n’en a pas, donner ses idées, ses limites, etc. »
En tant qu’entrepreneure, Mylène trouve qu’il a un lien entre exprimer ses idées et le marketing. Elle explique que toutes les responsabilités qui viennent avec une entreprise sont la clé du succès. « C’est difficile parfois, on travaille de la maison, on crée nos propres horaires et on est responsable de notre revenu. Il y a des temps plus morts par exemple, et un évènement comme celui-ci, ça me rappelle à une routine et ça m’aide beaucoup personnellement. Pour que ton entreprise aille bien, il faut que tu sois bien et que tu aies un esprit propre un peu », ajoute-t-elle.
L’évènement a réuni une dizaine de femmes qui désiraient vivre de nouvelles expériences, être dans le moment présent, dans l’ouverture et la réception. Le trio de femmes compte bien recommencer et organiser une journée similaire, en suivant les rétroactions qu’elles ont reçues.
La surfaceuse du Centre récréatif Claude-Larose devait être remplacée en raison de son âge et des bris mécaniques qui survenaient souvent pour une Zamboni électrique neuf. Mais, le nouvel équipement tarde à arriver.
La Ville a procédé à la commande en mai 2022 d’une nouvelle surfaceuse de glace. À ce jour, la date de livraison est prévue pour février 2024. Entretemps, les employés effectuent de plus en plus fréquemment des réparations aux deux machines disponibles et les pièces sont parfois introuvables, surtout pour la surfaceuse de réserve qui est âgée de 30 ans.
Afin d’assurer les services aux utilisateurs des patinoires, les employés doivent utiliser le véhicule de réserve plus fréquemment. Le balayage des bandes et la distribution de l’eau à la surface de la patinoire effectués par cette machine laissent à désirer. Après plusieurs discussions, la compagnie ayant vendu la nouvelle Zamboni a accepté de prêter gratuitement une surfaceuse neuve, et ce, jusqu’à la livraison de la nouvelle Zamboni électrique. Elle a été livrée le 6 décembre dernier et la Ville a dû s’engager à payer les frais de transport de 1 750 $.
Le maire Sigouin demande à la population d’être patiente, puisque même avec cette nouvelle surfaceuse, il se peut que les employés de l’aréna rencontrent des embuches. Par exemple, le weekend dernier, la surfaceuse a manqué de propane sur la glace, ce qui a endommagé la surface. Le conseiller Nicolas Picard affirme que la surfaceuse fonctionne au propane, ce qui engendre des défis, mais que les employés s’assureront que le réservoir est toujours bien rempli avant l’utilisation.
C’était la grande réouverture du sous-sol de la Légion de Hearst la fin de semaine passée, après une fermeture forcée d’un an à la suite d’un dégât d’eau qui avait grandement endommagé le local. Plus d’une soixantaine de personnes se sont déplacées pour la grande réouverture et ont vu tous les changements qui ont été apportés dans la pièce. Le maire Roger Sigouin était sur place pour la coupe du ruban rouge et Pierre Richard, directeur général de la Caisse Alliance, s’y est aussi rendu pour remettre en main propre le chèque du don de 60 000 $ que l’institution a remis à la Légion de Hearst pour les aider dans ce projet de rénovation.
Un nouveau look amène une nouvelle appellation. Ce qui jadis était tout simplement le bar de la Légion, se nomme maintenant « Ô Lounge Hearst Legion Br 173 ». Manon Longval explique : « C’est dans le “ lounge ” des vétérans, on a pensé que ce serait super le fun d’y donner un nom, et que ça porte un nom aussi. On lui a donné le nom “ Ô Lounge ” pour que les gens aient un endroit à nommer quand ils sortent. C’est le lounge des vété-rans dans les vieilles traditions, c’est-à-dire que c’était le lieu de rencontre où ils se rassemblaient. De nos jours, il y a moins de vétérans, mais ils viennent toujours et ça reste que la Légion c’est leur maison. »
La lecture des nouveaux règlements a également été faite. Parmi ceux-ci, on note un changement en ce qui a trait au règlement sur le port de couvre-tête (chapeau, casquette, tuque, etc.). Mme Longval indique qu’auparavant le port d’un chapeau était interdit, en respect pour les vétérans, maintenant le port du chapeau est permis seulement pendant les heures d’ouverture régulières du lounge. Pendant les évènements reliés à la Légion, il sera encore interdit de porter un chapeau comme le veut la tradition. L’objectif est d’inciter la population à s’y rendre pour prendre un verre, après le travail ou bien après des pratiques de sport.
Une nouveauté au bar est l’ajout d’un téléviseur de 75 pouces apposé au mur pour écouter des matchs sportifs : un don de H.A.S.T.O. Les membres de la Légion souhaitent s’abonner aux services de diffusion de hockey en ligne pour pouvoir suivre les parties des équipes locales lorsqu’elles jouent à l’extérieur de la ville. « Il peut y avoir de la musique, dépendamment de la clientèle qu’on va avoir. C’est un endroit tranquille et une ambiance chaleureuse. C’est la place idéale pour un petit 5 à 7 entre collègues enseignants pour décompresser de leur semaine passée avec les élèves », conclut-elle en riant.
La table de billard et le jeu de dards sont encore disponibles, mais la table de shuffleboard n’y est plus. Les heures d’ouverture restent les mêmes : les jeudis à partir de 17 h, les vendredis et les samedis à partir de 16 h. L’endroit est réservé aux personnes de 19 ans et plus.
La Ville de Hearst avait comme courtier d’assurances de groupe pour ses employés Canada Life depuis 1995 et désirait ajouter des éléments à sa police actuelle. La compagnie Sigouin Financial Group Inc. a été choisie, entreprise qui appartient au fils du maire Roger Sigouin, c’est pourquoi ce dernier s’est retiré de la salle du conseil municipal lorsque les élus ont accepté ce contrat.
Un groupe d’évaluation composé de l’administrateur en chef, la trésorière, la direction des ressources et la préposée aux payes avait la tâche d’évaluer les soumissions selon des critères précis. Les couts estimés pour 2023 avec le plan actuel sont de 428 063 $.
Après l’appel d’offres, seulement deux propositions ont été reçues, puisque les autres compagnies ont énoncé que la Municipalité présentait un risque trop élevé d’invalidité à long terme pour qu’elles puissent présenter une soumission. Parmi les deux assureurs, le meilleur résultat en pourcentage des critères requis rencontrés était celui de la compagnie Sigouin Financial Group Inc. avec 74 %. L’assureur Canada Life Insurance Company a eu un résultat de 69 %. Les deux compagnies garantissaient le taux pour deux ans avec un cap de 15 % pour les deux premiers renouvèlements.
Avec les ajustements à divers items de la police d’assurance, le prix proposé par Sigouin Financial Group Inc. était de 336 176 $ tandis que celui de l’assureur Canada Life était de 460 755 $. Le groupe d’évaluation a donc recommandé d’aller de l’avant avec la proposition de Sigouin Financial et d’entamer une entente de trois ans avec le fournisseur d’assurances, incluant l’option de renouvèlement pour deux autres années.
Madame Côté est lauréate du Prix de la personne âgée de l’année, une distinction provinciale remise lors du Gala des bénévoles organisé par la Ville de Hearst au mois d’aout. Avec plus de 40 ans de bénévolat derrière la ceinture, elle a décidé de prendre une retraite bien méritée il y a quelques années.
« Pour moi, c’était un plaisir, c’était mon choix et c’était très enrichissant. Pour le restant de la vie que j’ai, je trouve que c’est ça qui va me faire aller plus loin. J’ai bien de l’entregent et j’aime ça, tout le monde me connait dans la ville de Hearst », explique-t-elle. Pendant ses années d’activité, ses emplois et les organismes où elle était volontaire étaient tous dans la sphère publique.
Au départ, c’est dans le sport qu’elle se dévouait, dans les associations mineures telles que le hockey, le soccer et le baseball. Elle a aussi été directrice de certains sports pour adultes ; son entregent et son bilinguisme l’ont aidée selon elle à répondre aux critères des organismes auprès desquels elle s’impliquait. « Mon mari acceptait ça, mes enfants étaient plus vieux, donc j’avais du temps pour le faire », dit Mme Côté.
De nos jours, le manque de bénévoles est l’une des raisons principales évoquées lorsqu’une activité locale est annulée, même après plusieurs années, comme la fête du Canada du Club Rotary qui ne reprendra pas l’organisation de l’évènement l’an prochain. « Même si les comités veulent recruter, qui vont-ils recruter ? Les gens travaillent le jour, et le soir ils n’ont pas toujours de gardienne pour s’occuper des enfants. Si je pouvais, je continuerais, mais puisque ma santé ne me le permet pas, ils m’ont remplacée au bingo du Foyer des Pionniers, par exemple. Après 35 ans, ça m’a fait mal un petit peu, car j’adorais aller là-bas et visiter les résidents », confie-t-elle.
Mme Côté raconte que Roger Sigouin a mentionné pendant son discours comment les règlements étaient respectés au hockey mineur sous sa surveillance. Les éléments de sécurité étaient très importants pour elle, qui était toujours sur place pour être certaine que tout se passait bien. Par la suite, elle a donné beaucoup de son temps aussi lors des campagnes électorales en appuyant les candidats du Parti libéral, et seulement le Parti libéral comme elle l’affirme.
Après quatre ans sans soirée célébrant les bénévoles de la Municipalité, les nominations étaient nombreuses cet été. « Lorsque j’ai vu que Roger Sigouin m’appelait je me suis dit qu’il y avait quelque chose de pas normal qui se passait », dit-elle en riant. « France et Chantal, mes enfants, le savaient eux autres parce que M. Sigouin avait appelé Chantal. Je me trouve chanceuse et gâtée. Pourquoi moi ? Je ne sais pas, mais je me retrouve toujours dans les nouveaux programmes à Hearst », continue-t-elle.
Ayant oeuvré volontairement longtemps avec la Croix-Rouge, Olive Côté se tient au courant des services offerts et du même coup, elle partage l’information avec les personnes qui s’avancent moins. Elle ne s’ennuie pas à la maison malgré sa retraite du milieu des bénévoles et se dit extrêmement reconnaissante d’avoir reçu un prix qui souligne ses belles années. Des souvenirs gravés dans sa mémoire, Mme Côté en a ! Que ce soit des moments partagés avec la communauté à travers le temps ou des personnes qu’elle a pu aider, Olive sent qu’elle a fait une différence.
Le conseil municipal a tenu une réunion extraordinaire le 6 novembre dernier, près d’une semaine après la découverte du dégât d’eau qui a causé des dommages considérables à la salle de curling en particulier. La décision d’aller de l’avant pour entreprendre le projet évalué à plus de 50 000 $ a finalement été entérinée. La franchise que la Municipalité doit payer selon le contrat d’assurance en vigueur est de 25 000 $, une dépense non prévue, mais nécessaire selon les élus.