Depuis 1998, la Ville de Hearst a conclu une entente avec le ministère des Richesses naturelles et des Forêts pour aider le service d’incendie de Hearst à contrôler et éteindre les feux de forêt dans les limites de la Municipalité, advenant un besoin. Le dernier accord a été adopté le 13 mars 2018 et nécessitait une révision après cinq ans. Un examen de l’entente a été effectué par le superviseur local des opérations d’incendie et aucun changement n’a été proposé. La nouvelle entente doit être prolongée jusqu’à 2028. Les couts fixés pour la prochaine année sont de 1,48 $ par hectare, pour un total de 11 316,08 $ avec une augmentation annuelle basée sur l’inflation et un maximum de 4 %.
FRANCOPRESSE – La ringuette, discipline typiquement canadienne, est en plein essor. Ce sport sur glace, présentant plusieurs similitudes avec le hockey, attire des filles qui veulent se réapproprier leur corps et s’affirmer physiquement. Des passionnées partagent leur vision d’un jeu d’équipe féminin et féministe qui fête ses 60 ans.
Marine Ernoult – Francopresse
L’odeur « réconfortante » de l’aréna, le crissement des patins, le maniement du bâton, le glissement de l’anneau à toute allure. Lorsque Mariève Vandervoort parle de ringuette, elle est intarissable.
Photo : Courtoisie
La Franco-Ontarienne de 25 ans a tant à dire qu’elle ne sait pas par où commencer. Celle qui joue à la ringuette depuis l’âge de 7 ans évoque, la voix empreinte d’émotions, la sensation de vitesse enivrante quand elle file sur la glace.
« C’est une parenthèse unique de liberté, je rentre dans un autre monde, je suis complètement déconnectée des préoccupations de la vie quotidienne, j’oublie tout, je suis juste dans le moment présent », confie sans reprendre son souffle la capitaine de l’équipe de ringuette de l’Université d’Ottawa, également doctorante en psychologie clinique.
Mariève Vandervoort fait partie des 30 000 personnes au Canada qui jouent à la ringuette. Ce sport féminin est né il y a soixante ans à North Bay, en Ontario. Derrière le concept, Sam Jack qui l’a conçu pour ses filles, déclarées persona non grata sur les patinoires de hockey. « C’est né en réaction au sexisme envers les femmes », considère Mariève Vandervoort.
« Miser sur le collectif »
Sur la glace, deux équipes féminines s’affrontent à six contre six : une joueuse de centre, deux ailières, deux défenseures, et une gardienne de but. Si ces positions sont les mêmes qu’au hockey, la ringuette s’en distingue par bien des aspects.
Elle se pratique avec un anneau plutôt qu’une rondelle, et toute mise en échec est interdite. À l’approche des deux lignes bleues qui divisent la glace en trois parties, les joueuses ont également l’obligation de passer l’anneau à une coéquipière.
« C’est beaucoup plus rapide et collaboratif que le hockey. Si l’on veut gagner, on doit miser sur le collectif et ne jamais arrêter de se faire des passes », souligne Geneviève Belliveau, joueuse de ringuette depuis douze ans, étudiante en éducation physique à l’Université de Moncton. L’Acadienne de 19 ans est membre de l’équipe du Nouveau-Brunswick pour les Jeux d’hiver du Canada, qui se tiendront à l’Île-du-Prince-Édouard à partir du 18 février.
« Bien sûr, on a l’esprit de compétition, mais c’est beaucoup moins violent et agressif que le hockey masculin. Personne ne se frappe, les règlements l’interdisent », poursuit Natalie Caron, étudiante de 20 ans à l’Université du Nouveau-Brunswick et membre de l’équipe de l’Île-du-Prince-Édouard, également en compétition aux Jeux d’hiver du Canada.
Ces deux mordues sont tombées dans la ringuette alors qu’elles étaient toutes petites. « J’ai embarqué sur la glace et enfilé mes premiers patins à 7 ans avec mon père », raconte Geneviève Belliveau. Même histoire de famille du côté de Natalie Caron, qui vit pour la ringuette depuis ses huit ans avec son père et sa sœur.
Photo : Serge Morin
Discipline et confiance en soi
Au-delà du frisson sur la glace, les joueuses insistent sur l’incidence positive de la ringuette dans leur vie personnelle. Constance, persévérance, rigueur, esprit d’équipe, autant de valeurs et de compétences apprises dans l’aréna qu’elles mettent en application dans leur travail et leurs études.
« Ça nous apprend l’entraide. On doit être engagées envers nos coéquipières. On ne peut pas se permettre de laisser tomber des personnes qui comptent sur nous », observe Mariève Vandervoort.
« [Les joueuses] développent des qualités de leadeurship, d’affirmation de soi. Elles savent vivre avec l’échec et faire face à l’adversité », ajoute Guylaine Demers, professeure titulaire au Département d’éducation physique de l’Université Laval, à Québec. Comme elles se rendent compte de la résilience de leur corps, les joueuses gagnent par ailleurs en confiance en dehors de la piste.
Geneviève, Mariève et Natalie mentionnent aussi les amitiés durables forgées grâce à la ringuette. « C’est plus qu’un sport, mes coéquipières sont mes meilleures amies », témoigne Geneviève Belliveau.
L’universitaire Guylaine Demers estime que cet aspect social de la pratique sportive est particulièrement important pour les filles. Elles courent ainsi moins de risque d’abandonner.
« L’environnement féminin rassure les parents », ajoute la spécialiste. Parce que ce sont majoritairement des femmes sur la glace et aux postes de direction, le milieu est « plus sécuritaire et respectueux » et le « risque d’abus et de harcèlement est moindre », explique-t-elle.
Malgré son absence des écrans de télévision et des grands évènements sportifs mondiaux, la ringuette jouit d’une popularité grandissante. En 2022, année post-COVID, les inscriptions ont grimpé de 12 %, d’après Julie Vézina, directrice générale de Ringuette Canada. Hors Québec, le plus grand nombre de participants se concentre en Ontario et en Alberta.
« Les Jeux d’hiver du Canada nous offrent aussi une visibilité unique », précise Julie Vézina. Lors de la dernière édition, en 2019, la finale de ringuette a été l’évènement le plus regardé de la diffusion en continu.
Une victoire pour cette discipline qui, selon Guylaine Demers, déconstruit les stéréotypes de la féminité et défait l’idée d’une fragilité du corps féminin qu’il faut protéger. Les joueuses peuvent se réapproprier leur corps, assumer leur identité et éprouver leur force dans un environnement protégé.
« C’est un sport féministe dans le sens où des femmes fortes assurent des fonctions de direction et donnent de la voix, salue Guylaine Demers. Ce sont de vraies sources d’inspiration pour les jeunes générations. »
Un avis que partage Julie Vézina : « Le côté féministe fait partie intégrante de notre identité. C’est l’inverse des sports tels qu’on les connait aujourd’hui qui sont nés dans des milieux très masculins et se sont ensuite ouverts aux femmes. »
À cet égard, l’inclusion des hommes représente un défi. Si les garçons ont désormais le droit de jouer à la ringuette, la situation varie fortement d’une région à l’autre. En Colombie-Britannique, où 15 % des affiliations sont masculines, il existe des divisions mixtes. En revanche, au Nouveau-Brunswick, les garçons ne sont pas autorisés à prendre part à des compétitions.
« On est ouvertes à plus de mixité, mais on garde une image de sport féminin. Il y a une certaine forme de discrimination, regrette Mariève Vandervoort. Les garçons s’associent plus au hockey. Si certains essaient, très peu continuent après leur puberté. »
Une fois leur diplôme en poche, les trois étudiantes ne comptent pas raccrocher leurs patins au vestiaire. Elles patineront tant que leur corps le leur permettra.
Quoi qu’il arrive, elles continueront à s’engager dans ce sport. Arbitrer, entrainer, créer de nouvelles ligues, elles ne manquent pas d’idées, « pour montrer aux nouvelles générations qu’en s’investissant à fond, avec tout son corps et son esprit, on peut faire de belles choses », conclut Geneviève Belliveau.
Des statistiques récemment publiées montrent que les crimes violents impliquant des armes à feu ont chuté de 5 % au Canada entre 2020 et 2021. La diminution des crimes violents commis à l’aide d’un fusil est principalement attribuable à l’Ontario, où il y a eu 522 victimes de crimes violents commis à l’aide d’une arme à feu de moins en 2021.
Selon Statistique Canada, les crimes violents en général ont augmenté de 4 %, mais en raison d’une diminution des crimes liés aux armes à feu dans les zones urbaines, on constate une baisse globale de ce type de crime.
Cependant, le taux de crimes violents liés aux armes à feu était 25 % plus élevé qu’il y a 10 ans dans l’ensemble du pays.
Des baisses importantes ont été observées dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Toronto. Les données montrent une baisse de 22 % du taux de crimes violents commis à l’aide d’une arme à feu dans cette région par rapport à 2020.
Les pompiers volontaires du département des incendies de Hearst ont procédé à beaucoup plus de sorties pour combattre les flammes en 2021 comparativement aux années 2018 à 2020. Selon le bilan annuel du chef des pompiers, Jean-Marc St-Amour, l’équipe semble être en mesure de recruter de nouveaux membres et conserver les services des vétérans.
Puisque la pandémie de la COVID-19 était toujours d’actualité en 2021, le département des incendies a dû s’adapter tout au long de l’année afin de suivre les consignes de la santé publique. Malgré les contraintes, le chef indique que la performance du département n’a pas été affectée et les activités ont repris normalement au fil des mois.
Cette année, quatre nouveaux pompiers se sont ajoutés à l’équipe : Babacar Fall, Mathieu Carrière, Idrissa Doumbo et Mathew Allard offrent de leur temps pour la cause.
La brigade compte un chef pompier à temps partiel, un officier en prévention à temps plein, huit officiers, 20 pompiers volontaires, et la direction estime qu’il manquerait toujours quatre à cinq pompiers pour compléter l’équipe.
Au niveau de la prévention, des messages publics de 30 secondes ont été diffusés sur les ondes de la radio CINN 91,1. À cause de la COVID-19, la campagne d’inspection des domiciles n’a pas pu être présentée, mais elle reprendra à l’automne 2022. Finalement, diverses publications ont été diffusées sur la page Facebook du Service des incendies de Hearst.
En 2024, le chef entamera des démarches afin de remplacer une pompe très importante lors des opérations. Cet outil compte 15 ans de service et la loi oblige à ce que la pompe primaire n’excède pas 15 ans.
En 2022, une nouvelle règlementation oblige les départements d’incendie à avoir une brigade certifiée. Ainsi, des heures additionnelles de formation devront être approuvées pour que tous les membres obtiennent leur certificat.
Photo : Facebook Services des Incendies de Hearst Fire Department
Le Musée du patrimoine de Haileybury reçoit une contribution de 49 100 $ du ministère du Patrimoine canadien pour commémorer le centenaire du grand feu qui a dévasté la ville en 1922.
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Marc Dumont
IJL – Réseau.Presse – Le Voyageur
Le Musée du patrimoine de Haileybury reçoit une contribution de 49 100 $ du ministère du Patrimoine canadien pour commémorer le centenaire du grand feu qui a dévasté la ville en 1922.
La ville de Témiskaming Shores s’associe avec le Musée dans cet évènement, qui rappelle aux résidents cette catastrophe naturelle. Un évènement important dans l’histoire de la région.
L’église presbytérienne de Haileybury après le feu de 1922
Photo : Wikimédia Commons
« Le grand feu de Haileybury fait partie de l’une des 10 plus importantes catastrophes du pays », déclare le député de Nipissing-Témiskaming Anthony Rota. « Faire la promotion de l’histoire nous fait réaliser qui nous sommes, ce qui nous a fait et comment nous sommes arrivés à être qui nous sommes. C’est particulièrement à propos alors que l’on sort de la pandémie : on peut survivre à tout ! »
Le directeur municipal de Témiskaming Shores, Christopher Oslund, a déclaré au cours de la conférence de presse : « Témiskaming Shores est fier de s’associer à cet évènement où les résidents de Haileybury ont fait preuve d’une grande résilience. La tragédie a permis aux résidents de faire de la collectivité le merveilleux endroit qu’elle est aujourd’hui. »
L’église méthodiste de Haileybury après le feu de 1922 Photo : Wikimédia Commons
Le grand feu
Le 4 octobre 1922, l’interdiction des feux d’abatis ayant été levée, les défricheurs en ont allumé. Le vent s’est cependant levé; les feux se sont rejoints et ont grandi hors de contrôle. Les gens de Haileybury connaissent la suite.
Le grand feu qui a détruit Haileybury a aussi touché une grande région jusqu’à Belle Vallée, Notre-Dame-du-Nord et Nédelec. La conflagration était si violente que plusieurs personnes se réfugiaient dans le lac Témiskaming pour échapper à la chaleur et la fumée. « Après le feu, 4000 personnes se sont retrouvées dans la rue », rappelle M. Oslund.
La cathédrale et le couvent de Haileybury après le feu de 1922
Photo : Wikimédia Commons
Au cours de 2022, plusieurs évènements seront des occasions de se remémorer les histoires de ceux et celles qui ont vécu et survécu au désastre. Le Centre culturel Artem offrira une reconstitution de scènes vécues du 4 octobre. Les acteurs se jetteront entre autres dans le lac Témiskaming.
La Galerie d’art du Témiskaming et le Musée du patrimoine de Haileybury exposeront des photos et des artéfacts de l’évènement historique récoltés auprès de résidents au cours des ans.
L’édifice de la cour de Haileybury après le feu de 1922
Photo : Wikimédia Commons
Le festival annuel de dégustation de la bière de Haileybury soulignera aussi le feu de 1922. Des tours guidés en autobus ou à pied permettront aux visiteurs d’identifier les endroits où il y avait tel ou tel édifice public et là où se tient encore debout les maisons qui ont miraculeusement échappé au feu.
« Appuyer ce projet aide à bâtir des collectivités plus inclusives. Grâce à ces projets, nous rassemblons plus de gens pour échanger des idées et créer quelque chose qui aura un impact durable », affirme Anthony Rota.
Le dernier évènement de commémoration du feu, un grand gala organisé par Témiskaming Shores, aura lieu les 1er et 2 octobre.
Dès 2030, les risques de feux de forêt « extrêmes » auront augmenté de 14%, même si on devait couper radicalement d’ici là nos émissions de gaz à effet de serre.
Une telle réduction ferait certes sentir ses effets dans les décennies suivantes, mais à court terme, les forêts n’échapperont pas à un accroissement des risques d’incendies. Accroissement du risque qui pourrait atteindre les 30% en 2050.
C’est ce qui se dégage d’un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement publié le 23 février. Et qui ajoute que les communautés les plus à risque ne sont pas préparées aux dommages accélérés que cela va entraîner.
Les auteurs définissent comme « extrême » un feu qui, entre autres choses, brûle plus longtemps et avec plus d’intensité, en plus d’être généralement hors de contrôle et de menacer des communautés, l’économie locale et l’environnement. Les dernières années ont vu surgir un nombre inhabituellement élevé de ces incendies: depuis ceux d’Australie en 2019-20 à ceux de Californie en 2020 et 2021, qui ont battu des records. Ainsi que l’Arctique, où tout tend à croire qu’il y en aura encore plus dans les prochaines décennies. Les forêts tropicales d’Indonésie et du Brésil font également partie des zones à risque, si la hausse des émissions de gaz à effet de serre se poursuit au rythme actuel, entraînant plus de canicules et de sécheresses.
Le rapport, publié à l’occasion de l’Assemblée des Nations unies sur l’environnement, qui doit avoir lieu à Nairobi le 28 février, recommande un changement dans la gestion des feux de forêt ou de brousse: d’une approche « réactive » —éteindre les feux— à une approche davantage préventive, pour à tout le moins apprendre aux communautés à réduire les impacts des incendies les plus « catastrophiques ». Par exemple, réduire la quantité de végétation et de débris qui peuvent alimenter de futurs feux, brûler certaines zones de façon contrôlée, ou bien utiliser ces zones pour le pâturage.
« Nous dépensons énormément d’argent dans la suppression [des incendies], particulièrement dans les pays développés », explique l’un des auteurs, Peter Moore, consultant en gestion des incendies forestiers à l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation. « Cette solution arrive en bout de course. »
Les pompiers ont sorti les camions de la caserne lundi soir pour aller éteindre un feu dans un poulailler sur le chemin La Petite Gaspésie.
Le propriétaire a perdu ses poules ainsi que son hangar. Personne n’a été blessé lors de l’incendie.
Lorsque la brigade est arrivée sur place, le feu était pris à l’intérieur. « La cause est électrique », indique Jean-Marc St-Amour, chef pompier du Service des incendies de Hearst.
Il mentionne que la ripe de bois du poulailler est tombée sur le feu, alimentant les flammes à quelques reprises.
La maison du propriétaire n’a pas été touchée par le brasier.
Le 3 janvier, vers 19 h 30, le Service des incendies a pris connaissance de l’incendie. Une équipe de 14 pompiers volontaires s’est déplacée avec cinq camions.
Le feu s’est calmé autour de 0 h 30. L’équipe était de retour le lendemain matin pour contrôler les débris qui renflammaient.
« On savait que ça reprendrait, alors on est intervenu à matin », explique le chef pompier.
M. St-Amour a dit que les pompiers allaient avoir l’œil sur le brasier pour le reste de la journée.