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Organisme

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Location de Pro Shop au plus haut soumissionnaire

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La Ville offrira en location la salle 113, connue sous le nom ProShop, au Centre récréatif Claude-Larose au plus haut soumissionnaire, que ce soit un individu ou un organisme. Cet em­placement est utilisé comme centre de vente d’équipement sportif tel que des patins, des bâtons et surtout de l’affutage de patins.

Maintenant que le gros de la pandémie est passé et que les activités sont relancées, la directrice des parcs et loisirs de Hearst, Nathalie Coulombe, estime qu’il est temps d’offrir l’espace au plus offrant. Une telle location serait offerte sous le même principe que la cantine. Le soumissionnaire ou l’organisme sélectionné serait toutefois responsable de se procurer l’équipement pour l’affutage de patins. Entre 1980 et 1999, la Municipalité offrait à louer la salle 113 (Pro Shop) du centre récréatif. En 1999, la soumission la plus haute était de 90 $/mois.

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Programme de jour pour les proches aidants

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En 2022, 282 100 Ontariens étaient atteints d’un type de démence, dont la maladie d’Alzheimer. Janvier étant le mois de la sensibilisation à ce mal neurocognitif, la Société Alzheimer en profite pour faire la promotion de son programme de jour pour adulte disponible à Hearst depuis moins d’un an.

Grâce à une résolution mise en place depuis le mois d’avril, la Société tente de venir en aide aux proches aidants des personnes atteintes de démence. « Quand on s’occupe de quelqu’un atteint de démence, on a toutes sortes de réactions qui peuvent être vécues », raconte Sylvie Tremblay, facilitatrice de soutien comportemental à la Société Alzheimer et gestionnaire du programme de jour pour adulte. « La personne proche aidante peut se sentir certainement seule, car toute l’attention et toute l’énergie sont dirigées vers la personne atteinte de démence. »

Selon Mme Tremblay, un proche aidant fournit en moyenne 26 heures de soins par semaine. La Société Alzheimer s’est donc donné comme mission d’offrir une aide supplémentaire aux responsables.

Grâce au programme de jour, les proches aidants pourront confier leur patient aux soins du personnel de la Société un jour par semaine pour s’offrir une journée de repos. « Nous à la Société Alzheimer, notre client principal, c’est le proche aidant. On cible ce qu’on peut faire pour lui venir en aide », indique la responsable du programme. « Nous avons ouvert un programme de jour à Hearst, une fois par semaine. Ça donne une journée aux proches aidants afin de pouvoir amener la personne dont ils sont responsables ici au programme et profiter d’une journée de répit. »

Les proches aidants intéressés à profiter des services offerts ou pour inscrire quelqu’un atteint de démence au programme de jour n’ont qu’à entrer en communication avec le personnel de la Société Alzheimer, District de Cochrane-Temiskaming.

La facilitatrice mise beaucoup sur l’importance de contrer des tabous par rapport à cette maladie. « La Société Alzheimer, Cochrane-Temiskaming couvre du Témiskaming jusqu’à Hearst. On a une personne-ressource à Kapuskasing qui se rend à Hearst plusieurs fois par mois pour offrir du soutien », indique-t-elle. « C’est important d’en parler, car on parle de sensibilisation, on parle de stigmatisation aussi et puis les nouvelles statistiques nous démontrent qu’une personne atteinte de démence affecte au moins trois autres personnes. »

Sylvie Tremblay souligne que l’organisme vient en aide aux gens à toutes les étapes de l’Alzheimer, et ce, dès l’appari­tion des signes précurseurs jusqu’en fin de vie, et un certain temps suivant un décès.

Elle note qu’il faut reconnaitre les signes qui peuvent indiquer la présence de démence chez quelqu’un. Des symptômes tels la perte de mémoire pouvant affecter la vie quotidienne, de la difficulté à effectuer des tâches familières, un trouble de communication, la désorientation dans le temps et l’espace, un jugement affaibli, des problèmes face aux notions abstraites, un change­ment d’humeur et comporte-mental ainsi que des pertes d’initiative sont de sérieux indices.

Ces manifestations peuvent affecter les gens de tout âge. « Auparavant, on s’attendait que la maladie n’affecte que les personnes âgées, mais maintenant on voit de jeunes gens jusque dans la trentaine qui peuvent être atteints d’un Alzheimer précoce », dit-elle. « Plus on est avancé en âge, plus il y a de risques de développer la maladie, mais n’importe qui peut en être atteint avec différentes sortes de démence. »

Concernant les études effectuées sur la maladie, plusieurs questions demeurent au sujet de l’origine de l’Alzheimer. Malgré une recherche continue sur le sujet, aucune solution n’existe encore pour contrecarrer cette maladie. « C’est la question qu’on se pose. Nous n’avons pas de réponse par rapport à ça. Il existe plus d’une centaine de types de démence, l’Alzheimer n’en est qu’une. Ça dépend de plusieurs facteurs », explique- t-elle. « Ton cerveau meurt à petit feu. Tranquillement, tu oublies ta mémoire à court terme, comme les petites choses du quotidien et à un certain moment tu oublies comment marcher, comment manger. Tu perds les fonctions de ton corps à mesure que la maladie progresse. »

Une session d’information sur la démence aura lieu au Club Action Hearst le 31 janvier prochain. Les intéressés doivent s’inscrire avant le 27 janvier.

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Pourquoi devriez-vous apprendre le jiu-jitsu brésilien ?

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Reconnu pour son aspect pratique et son efficacité, le jiu-jitsu brésilien est à la fois un sport, un système d’autodéfense et un programme d’entraînement. Vous pouvez vous y adonner pour le simple plaisir de vous garder en forme ou encore pour être en mesure de réagir contre un adversaire si vous vous retrouvez en situation de danger.

Une popularité croissante

Le jiu-jitsu est un art martial qui mise sur l’effet de levier et la technique pour soumettre son opposant, contrairement à d’autres disciplines qui utilisent principalement la force et la taille des adversaires. Ces caractéristiques distinctives en font un sport qui peut être pratiqué par tous : hommes, femmes et enfants. Sa popularité ne cesse de croître, ce qui le rend beaucoup plus accessible.

Un exercice complet

Le jiu-jitsu fait travailler le corps de multiples façons. Son intensité contribue à améliorer votre santé et votre condition physique générales, mais également votre flexibilité, votre endurance musculaire et votre force. Il permet aussi à votre organisme de brûler ses graisses pour favoriser la perte de poids.

De nombreux bienfaits

En plus de faire beaucoup de bien à votre corps, le jiu-jitsu présente une très belle liste d’effets positifs. En voici quelques exemples :

  • Amélioration de la confiance;
  • Élévation du niveau de bonheur;
  • Gain d’énergie;
  • Meilleure concentration au travail ou à l’école;
  • Mode de vie plus sain;
  • Sommeil plus profond.

Envie de vous y initier ? Recherchez un établissement de votre région enseignant le jiu-jitsu brésilien et inscrivez-vous !

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Marc Dupuis délaisse 22 et se concentre sur 23

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La dernière année aura été importante du point de vue monétaire pour Mattice-Val Côté. La Municipalité observait attentivement ses états financiers avec une deuxième hausse de taxation.

En janvier 2022, la Municipalité ressentait encore des séquelles de la perte du financement de la compagnie TC Énergie. La compagnie était responsable de 20 % du budget municipal. Cette perte avait engendré une augmentation de 10 % aux taxes foncières en 2021 et une autre augmentation se pointait déjà à l’horizon.

« Ç’a été une année où l’on avait à regarder au niveau de taxation, si l’on avait pris les bonnes décisions en 2021 », indique le maire, Marc Dupuis. « On anticipait une autre augmentation quasiment équivalente. En septembre 2020, quand on a appris la nouvelle de TC Énergie, on a commencé à faire des démarches. »

Selon ses finances, au lieu d’avoir une deuxième hausse de 10 % tel qu’anticipé initialement, cette année, la Municipalité a pu geler la montée à 3 %. Un résultat qui s’est avéré favorable selon le maire. « Pour moi, ç’a quand même été une augmentation de taxe qui n’est pas le fun, mais ç’a été une grosse amélioration », déclare-t-il.

En réponse à ses détracteurs qui persistent à dire que cette baisse se rangeait dans une promesse électorale, M. Dupuis assure que le 7 % manquant ne reviendra pas hanter les poches des citoyens. En revanche, il reste aux aguets des prix du cout de la vie. « On a encore du travail à faire et on va avoir d’autres augmentations de taxe, c’est sûr, parce que tout augmente autour de nous et puis on ne peut pas s’en empêcher », déplore-t-il. « Par contre, le gros coup qui devait être donné on l’a évité et moi je suis vraiment fier de 2022 à cet effet. »

Le premier magistrat a aussi dressé liste des accomplissements qu’il se dit heureux de pouvoir rayer des tâches de la Ville. Entre autres, les rénovations du sous-sol municipal ont été complétées, laissant place à une salle de réunions et d’activités pour la communauté et la bibliothèque, tout comme les organismes locaux; un plan de gestions des actifs pour les infrastructures de base est maintenant en place; un nouveau système de communication à base radiophonique a été octroyé aux services de pompiers; le projet des égouts sanitaires sur la rue Lemieux tire à sa fin; et la Ville a revampé son site Web.

Vision 2023

Cette dernière année en aura aussi été une d’élection. Réélu par ses concitoyens, le maire se prépare à affronter le Nouvel An avec une vision en tête, celle de procéder à un exercice de plan stratégique. Il souhaite impliquer les membres de la communauté, le conseil et les employés pour développer une vision d’avenir et pour établir les priorités locales. « On va regarder ce qui va devoir être fait dans les cinq prochaines années, ce qui est le plus important à faire réparer et rénover », déclare-t-il.

Autre objectif qui se retrouve dans les souhaits du maire : la présentation du budget municipal. M. Dupuis voudrait pouvoir faire l’annonce des finances annuelles dès le mois de janvier, un devancement de près de quatre mois pour un travail habituellement fait au printemps.

« Je veux qu’on soit en avant, qu’on puisse connaitre notre budget dès le début de l’année », dit-il. « Cette première année va demander beaucoup de travail, car on doit avancer de trois, quatre mois, mais une fois que ce sera fait, je crois que ça sera plus facile pour tout le monde. »

Se rajoutent à ces deux visions divers projets qui auront lieu pendant la prochaine année. Le maire prévoit des retouches pour la station de traitement d’eau, comme la réparation du toit et le remplacement des vieilles pompes. Des travaux de réaménagement du chemin Reesor Nord ainsi que l’installation d’un parc d’eau dans le parc Brisson sont aussi prévus.

« Le parc d’eau c’est pour les enfants, qu’ils puissent s’amuser dans le village quand il fait chaud », commente le maire. « Certains ne sont pas capables de se rendre dans les lacs, puis même des fois, c’est juste plaisant se tremper les pieds quand il fait chaud. »

En plus des infrastructures, l’élu de Mattice-Val Côté tient à améliorer l’aspect culturel de la région. Au courant de l’année, la communauté a vu l’implication de ses membres pour former des ventes artisanales dans l’objectif d’appuyer le roulement économique de la région.

« On aimerait bien qu’il se passe quelque chose au niveau culturel, mais encore là, c’est difficile, ça prend beaucoup de bénévoles, ça prend beaucoup de temps. La Municipalité telle quelle, au niveau de développement économique, n’a pas d’officier comme les autres villes puis on n’a pas de gros budget pour le développement économique, donc c’est plus difficile. Je souhaite qu’en 2023 on soit capable de présenter quelque chose de culturel pour les gens de la région, ici à Mattice. »

La prochaine année, sera une année assez bien remplie, annonce Marc Dupuis. L’important, dit-il, c’est de se concentrer sur les projets pressants et avec un plan stratégique en place, la Municipalité pourra prendre son envol.

« Une fois qu’on va avoir notre plan stratégique de fait et d’appliqué, on va savoir où on s’en va. On fait des petits changements et éventuellement on va peut-être attirer de plus en plus de possibilités et continuer d’en faire plus. »

Photo : LinkedIn

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Assurer la survie de l’organisme Retrouvailles d’animaux Hearst

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Le groupe Retrouvailles et sauvetage d’animaux Hearst, qui existe depuis une trentaine d’années, lance trois campagnes de financement pour assurer ses opérations. Au cours des 12 derniers mois, les bénévoles et les familles d’accueil ont contribué à sauver 54 animaux rejetés par leurs propriétaires pour toutes sortes de raisons. Dernièrement, ce sont surtout des chats qui sont rescapés.

La première campagne de financement est le très attendu calendrier d’animaux mettant en vedette les meilleurs clichés des animaux de compagnie de la région. Au moment de mettre sous presse, il ne restait que 35 calendriers sur les 125 qui ont été imprimés.

Cette vente annuelle permet à l’organisme de compter sur une entrée d’argent. « On ne fait pas beaucoup d’argent lors des adoptions. Si on demande trop cher, les gens ne les adoptent pas », explique la fondatrice et présidente de l’organisme, Marie-Josée Boucher. « Tout ce qu’on veut, c’est que les animaux aient de bonnes familles. Les cueillettes de fonds permettent d’amasser de l’argent pour les animaux qui nécessitent des soins vétérinaires d’urgence et pour offrir des médicaments aussi simples que pour le déverrage des animaux retrouvés. »

Manque de familles d’accueil

Outre les besoins financiers, l’organisme vit avec un manque de familles d’accueil criant. Actuellement, une chatte est dans une famille de Kapuskasing parce que personne n’était disponible à Hearst. « Une chance que la famille d’Angèle Blais est là parce que ça ferait vraiment pitié. Lorsque les besoins sont urgents, on réussit à trouver des familles, mais elles sont très rares. On aimerait vraiment avoir une banque de familles d’accueil pour répondre au besoin », dit Mme Boucher.

Autres campagnes

Une campagne de sociofinancement avec le programme Internet GoFundMe a été lancée lundi dernier dans le but d’atteindre l’objectif de 5 000 $. Cette façon de recueillir de l’argent a été utilisée à quelques reprises au cours des années. Depuis l’été 2020, l’équipe a été acceptée comme organisme de charité, ce qui permet de remettre un reçu pour fin d’impôt.

Puisqu’il s’agit d’un organisme sans but lucratif, des cartes de membres sont vendues chaque année au cout de 10 $. En moyenne, une trentaine de membres se procurent une carte annuellement. « Il faudrait vraiment augmenter la mem­briété dans le but de gagner de la crédibilité et prouver l’intérêt de la communauté envers l’organisme lorsque viendra le temps de faire des demandes de subvention, entre autres pour le futur chenil », indique la présidente.

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Le groupe Retrouvailles et sauvetage d’animaux Hearst étant aux prises avec une sérieuse pénurie de foyers d’accueil pour prendre tempo­rairement les animaux retrouvés en attendant une place stable, lance donc un rendez-vous aux personnes souhaitant s’impli­quer, le lundi 12 décembre prochain à l’épicerie Indépen­dant. À cette occasion, il sera également possible d’acheter un calendrier ou de devenir membre.

Photo : Istock.com

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Des organismes qui n’existent plus depuis les années 90 encore sur la même liste

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ÉMILIE GOUGEON-PELLETIER

Initiative de journalisme local — Le Droit

Le gouvernement ontarien devrait moderniser sa liste des organismes désignés pour fournir des services en français, estime la Commissaire aux services en français, qui a trouvé sur cette liste des organismes qui n’existent plus depuis près de 30 ans.

En Ontario, il existe un règlement qui dresse la liste des organismes désignés pour fournir des services en français.

Sur cette liste, The Religious Hospitallers of St. Joseph of Cornwall est partiellement désigné pour des programmes et des services offerts en français par l’Hôpital Hôtel Dieu, à Cornwall.

Le hic : cet hôpital n’existe plus depuis près de 20 ans. Il a été fusionné en 2004 avec l’Hôpital général de Cornwall et on le connaît maintenant comme l’Hôpital communautaire de Cornwall.

Deux autres hôpitaux compris dans la liste des organismes désignés francophones sont nommés dans le rapport annuel de la Commissaire aux services en français Kelly Burke, publié mercredi.

Le premier, situé à Timmins, n’existe plus depuis 1996, et un autre, à Ottawa, est connu comme l’Hôpital d’Ottawa depuis 1998.

Dans son rapport, la commissaire juge désuet ce règlement qui dresse la liste des organismes désignés francophones et soutient « qu’il constitue un obstacle à l’accès aux services en français dans plusieurs domaines, dont la santé, la petite enfance, l’éducation, les services sociaux et communautaires et les soins de longue durée ».

Elle recommande au gouvernement ontarien de moderniser ce règlement qui amasse de la poussière depuis 1996.

À deux jours près du premier anniversaire de la modernisation de la Loi sur les services en français en Ontario, la Commissaire aux services en français formule dans ce rapport une deuxième et dernière recommandation : « revoir les politiques d’emploi pour qu’un plus grand nombre de postes soient affichés en français ».

À LIRE AUSSI : Une hausse de 15 % des plaintes à la Commissaire aux services en français

Au cours de la dernière année, son bureau a découvert que les francophones ont accès à un nombre limité d’informations sur les emplois disponibles au sein de la fonction publique ontarienne.

« En ne communiquant en français que les postes désignés bilingues, le gouvernement ne communique pas aux francophones l’ensemble de ses opportunités d’emploi », souligne Kelly Burke.

« PLEASE SPEAK IN ENGLISH »

La commissaire a raconté avoir reçu une plainte d’un homme dont la mère, francophone, était mourante et hospitalisée dans un hôpital désigné du nord de l’Ontario.

« À plusieurs reprises, lui et sa famille n’ont pas été en mesure d’obtenir de services en français lors de leurs visites auprès de leur mère. »

La famille a retrouvé une note adressée à la patiente qui disait « PLEASE SPEAK IN ENGLISH ».

Le bureau de la commissaire est intervenu, explique Kelly Burke dans son rapport, et des mesures auraient été prises « afin, entre autres, de corriger l’absence de personnel bilingue à l’accueil », et un plan d’action aurait été élaboré.

Cette note déposée sur le chevet de la patiente francophone, « ce n’est pas acceptable », a déploré la ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney, en conférence, mercredi.

Celle-ci a sous-entendu que sa décision, annoncée mardi, d’ajouter le concept d’offre active des services en français à la Loi sur les services en français, devrait permettre d’éviter ce type de cas.

Kelly Burke a d’ailleurs salué d’ajouter le concept d’offre active des services en français à la Loi sur les services en français, qui prescrit neuf mesures qui devront être mises en œuvre par les organismes et les institutions pour offrir, dès le premier contact avec les membres du public, les services en français.

Pas de plan

La commissaire affirme que parmi les 19 recommandations qu’elle a formulées depuis son premier rapport annuel en 2020, seulement deux ont été mises en œuvre.

La première : toutes les alertes Amber sont maintenant bilingues. La deuxième : la ministre des Affaires francophones rend maintenant un rapport annuel à l’Assemblée législative sur les activités de son ministère.

N’empêche, tous les autres ministres du gouvernement ontarien ne sont pas aussi efficaces.

« Les plans de services en français, attendus de tous les ministères en avril de cette année, sont toujours en cours de réalisation », apprend-on.

C’est l’élément qu’elle attend avec le plus d’impatience, a-t-elle révélé en conférence de presse, mercredi. « Tout découle des plans. C’est le plus gros enjeu que j’ai. […] On est rendus à deux ans. Je reconnais que ça prend du temps pour développer des plans, mais ça fait 24 mois. Il est temps de montrer les plans. »

Moins de cas qu’en 2021

Depuis son arrivée en poste en 2020, Kelly Burke dit avoir traité plus de 1000 cas, ce qui comprend des plaintes et des demandes d’information, reçus par son bureau.

Entre le 1er octobre 2021 et le 30 septembre 2022, la Commissaire aux services en français, qui relève du bureau de l’Ombudsman, révèle avoir reçu 277 cas, soit 20 % de moins que l’an dernier.

À pareille date en 2021, Kelly Burke avait déclaré avoir reçu 351 cas au cours de l’année, ce qui représentait une hausse de 15 % par rapport à l’année précédente.

Son bureau estime que la baisse du nombre de cas observée cette année peut être expliquée par « l’anomalie » liée à la soixantaine de plaintes qui avaient été reçues l’an dernier en raison des coupes dans les programmes en français à l’Université Laurentienne.

D’ailleurs, la commissaire avait alors révélé que le post-secondaire était le secteur qui était le plus couramment visé par des plaintes.

Les communications du gouvernement et les services en personne, notamment chez ServiceOntario, avaient aussi fait l’objet de nombreuses plaintes en 2021.

Et c’est encore le cas cette année. Le ministère des services au public et aux entreprises, qui est responsable de ServiceOntario, est ciblé par un peu plus de 21 % des cas.

À LIRE AUSSI : Ontario : les lacunes dans les services en français ont un impact sur la santé publique

Le deuxième ministère le plus visé par des questions du public est celui du Procureur général. Le bureau de la commissaire Burke affirme que près du deux tiers des cas visent Tribunaux Ontario, et que la moitié des cas visant Tribunaux décisionnels Ontario sont liés aux services en personne.

Les services en personne (36,8 %) et les communications écrites (20,4 %) ont fait l’objet du plus grand nombre de plaintes, suivi par les services au téléphone (12,4 %).

Dans ses rapports annuels, Kelly Burke fait état de ses découvertes faites parmi toutes les organisations assujetties à la Loi sur les Services en français (LSF).

C’est le premier rapport de la Commissaire aux services en français depuis que la LSF modernisée a reçu la sanction royale.

Dans son dernier rapport, la commissaire n’avait formulé qu’une seule recommandation aux ministères et aux organisations gouvernementales soumises à la Loi sur les services en français, soit celle d’appliquer l’outil créé par son bureau pour mesurer l’efficacité des services en français.

À 10h, la ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney sera à Brampton avec le premier ministre Doug Ford pour faire une annonce liée à son autre portefeuille ministériel, soit celui des transports.

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L’ ordre de la Pléiade

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La section ontarienne de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie reçoit les nominations de candidatures pour l’ordre de la Pléiade 2023. Ce prix est remis à des francophones de la province afin de reconnaitre leur apport à la vitalité et au rayonnement de la langue française en Ontario.

L’ordre de la Pléiade a été créé en 1976 et a honoré plus de 100 personnes s’étant distinguées par leur contribution à l’épanouissement de la langue française en Ontario. L’APF invite les organismes et les citoyens à faire parvenir le nom d’une personne qui mérite cet honneur au plus tard le jeudi 15 décembre 2022.

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Le Samaritain du Nord change son système de distribution pour sa clientèle

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Le Samaritain du Nord de Hearst modifie son système de distribution de denrées pour faciliter le travail des bénévoles, mais également pour éviter des pertes. L’organisme à but non lucratif présente maintenant les articles disponibles sur les présentoirs, semblables à une épicerie. Les modifications ont été réalisées tout juste avant la période la plus achalandée de l’année. 

Ouvert une journée par mois, soit l’avant-dernier jeudi, le Samaritain du Nord est toujours une organisation nécessaire pour les plus démunis de Hearst et la région. Pour réduire le travail des bénévoles, contrer le gaspillage et dans le but d’offrir une meilleure expérience client, la direction de l’établissement a changé son système de fonctionnement. 

Auparavant, l’équipe de bénévoles rassemblait diverses denrées dans une boite et les distribuait aux gens dans le besoin. « À l’intérieur des boites, on tentait de regrouper des denrées aimées par tout le monde », raconte la présidente de l’organisme, Annie Rhéaume. « Cependant, il arrive que des gouts diffèrent, alors il y avait peut-être du gaspillage qui se faisait. » 

Pour contrer ce problème, le Samaritain du Nord a décidé de modifier ses installations pour en faire une épicerie, soit un modèle de distribution inspiré par leur confrère de Kapuskasing. « C’est un monsieur de Kapuskasing qui m’a appelé et là-bas, ils ont ce système-là », explique Louis Corbeil, le secrétaire de Samaritain du Nord. « Je suis allé voir et j’ai été impressionné. C’est efficace et je pense que le client se sent mieux. » 

Cette nouvelle manière de faire permet également de socialiser entre les bénévoles et la clientèle. « Les gens peuvent venir dans nos locaux et ramasser ce dont ils ont besoin », indique la présidente. « C’est un système de points, soit 25 points par individu, 30 pour deux personnes, jusqu’à un maximum de 50 points. » 

Les articles offerts par le Samaritain du Nord ont un pointage accordé entre un et trois, en prenant compte du prix de vente de la denrée. Les articles choisis seront donc échangés contre les points de la personne. Cependant, pour ce qui est des aliments comme le pain, le lait, les oeufs et la viande, ils sont déjà préétablis pour chaque client, précise Mme Rhéaume. 

Selon Louis Corbeil, un échange de 25 points par personne équivaut à ce qui était remis dans les boites. De plus, avec ce nouveau système, chaque personne peut elle-même choisir ce qui lui plait au lieu de se faire imposer des produits. 

L’organisme a déjà pu faire deux essais de sa nouvelle distribution, au mois d’octobre et jeudi dernier, et selon la présidente, les commentaires à l’égard de ce nouveau système sont très positifs. 

En moyenne, le Samaritain du Nord vient en aide sur une base mensuelle avec une cinquantaine de commandes, sans prendre compte des couples ou des familles qui s’y rattachent. Au mois de décembre, en revanche, l’organisme enregistre une hausse importante de clients. L’an passé, lors du temps des Fêtes, 80 personnes ont fait appel à l’organisme. 

Par et pour la population 

Pour venir en aide à la population, le Samaritain du Nord compte non seulement sur les dons de denrées, mais aussi sur des dons financiers. Ce sont des actions par lesquels la population ne manque pas de se démarquer, s’émeut la présidente de l’organisme. « D’une année à l’autre, je n’en reviens pas », dit-elle. « Quand la pandémie a débuté, des industries comme Green First ont donné 10 000 $. L’an passé, en décembre, Columbia nous a donné 20 000 $. Une partie venait des employés et le restant de la compagnie. » 

Cet argent amassé lors de ces périodes festives permet à l’organisme de survivre et d’offrir des services tout au long de l’année. M. Corbeil rappelle l’importance des services du Samaritain et invite les gens qui en ressentent le besoin de laisser leur fierté de côté et de ne pas être gênés d’y aller. « Tout le monde a sa fierté et je comprends ça, mais je pense que lorsqu’on est dans le besoin, on peut faire usage de ces services qui sont offerts », dit-il. « Ça ne veut pas dire qu’on va devenir un client régulier. Parfois, il se peut que ce soit un moment durant notre vie où c’est un peu creux. Moi, je vois ça comme un outil pour la population. » 

Une fois de plus cette année, les ambulanciers organiseront une cueillette de denrées non périssables et de fonds à l’entrée de l’épicerie Indépendant lors d’une journée de décembre. La date n’a pas encore été déterminée. 

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Les Chevaliers de Colomb fêtent 75 ans de présence à Hearst

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Le 12 octobre dernier marquait le 75e anniversaire des Chevaliers de Colomb de Hearst. Les membres ont bien l’intention de souligner ce grand évènement au cours de la prochaine année. En 2022, les Chevaliers locaux comptent 372 membres et la mission demeure de contribuer le plus possible au bien-être de la communauté. Depuis le premier jour, près de deux-millions de dollars ont été remis en dons. 

C’est en 1937 que les Chevaliers de Colomb ont été lancés à Hearst, mais le groupe était sous la tutelle du conseil de Kapuskasing. Dix ans plus tard, il a reçu la charte pour devenir un conseil complètement autonome, soit le 12 octobre 1947, sous le Conseil 3056. 

À la base, les Chevaliers de Colomb forment une organisation catholique qui avait pour mission, à l’époque, de soutenir l’Église, les prêtres ainsi que les familles dans le besoin parmi ses membres. 

« Avec le temps, nous avons élargi nos cadres pour aider les familles qui sont dans le besoin, même si elles ne sont pas membres des Chevaliers de Colomb. On a toujours été impliqués communautairement, dans tout le territoire entourant Hearst », indique M. Maurice Lemaire. 

Le premier Grand chevalier était Lucien Tanguay et le premier aumônier fut le prêtre Pierre Grenier qui a été ensuite promu au titre de monseigneur. Le Conseil porte maintenant son nom pour l’honorer. 

Lors des meilleures années, il y avait plus de 600 membres, ce qui équivalait à près de 10 % de la population, et puisqu’il s’agit d’une organisation pour hommes seulement, c’est-à-dire presque tous les hommes. En ce moment, il y a 372 chevaliers, mais seulement une trentaine sont des membres actifs. « Être Chevalier de Colomb ce n’est pas seulement de porter l’habit ; moi quand j’ai joint c’est parce que je cherchais un organisme qui me permettrait de donner du temps à la communauté », indique Frédérick Potvin, chevalier depuis 14 ans. « Quand j’ai commencé, je n’allais pas aux réunions, je m’impliquais dans la communauté en étant moniteur scout et ça faisait de moi un membre actif. On cherche des membres qui sont impliqués dans la communauté et que lorsqu’ils le seront moins, ils pourraient s’impliquer avec nous autres et continuer le comité », explique M. Potvin. 

Il y a quelques activités de planifiées pour célébrer le 75e, comme un déjeuner communautaire à la salle du Club Action Hearst le 4 décembre 2022 avec la visite du Père Noël. « Le Grand chevalier, Martin Lanoix, a lancé l’idée que le Conseil érige un arbre de Noël dans le nouveau parc des Nations au centre-ville et qu’il soit décoré par des étudiants pour leur permettre de s’impliquer », explique M. Potvin. 

Depuis sa création il y a 75 ans, le Conseil 3056-Mgr Grenier a remis plus de deux-millions de dollars. Les fonds ont, entre autres, aidé à l’achat d’équipements médicaux spécialisés pour l’hôpital et envers une nouvelle voiture pour l’Intégration communautaire plus récemment. 

Du côté des sports locaux, l’aide financière des Chevaliers remonte jusqu’à la création des Lumber Kings dans les années 50, payant leurs frais de déplacement lorsqu’ils allaient jouer à l’extérieur de la ville. « À cette époque, il n’y avait pas d’aréna encore, mais ils sont allés aider à mettre les bandes autour de la patinoire extérieure », raconte Maurice Lemaire. 

Les Chevaliers de Colomb ont aussi été les bâtisseurs d’une salle communautaire qui s’est trans-formée en Place des Arts pour ensuite devenir l’École Passeport Jeunesse. « Au tout début, on avait demandé un permis de construction pour faire bâtir une salle pour les Chevaliers de Colomb », se rappelle M. Lemaire. « Le maire et les conseillers de l’époque ont convoqué une réunion pour nous demander de construire un centre communautaire et culturel, puisqu’à l’époque il n’y en avait pas. Après plusieurs rencontres et négociations des engagements de chacune des parties, le projet est allé de l’avant. » 

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Une nouvelle direction pour la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame de Hearst

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La Fondation de l’Hôpital Notre-Dame de Hearst se retrouve avec une nouvelle directrice. Francine Laberge, en poste depuis peu, ne perd pas de temps pour faire avancer les rouages de l’organisme. 

Le nouveau visage de la Fondation s’inquiète des difficultés dans le système de santé et voit un besoin de renouvèlement pour l’infrastructure de l’Hôpital Notre-Dame. Devant les nombreux défis auxquels fait face le centre hospitalier, l’intérêt de Mme Laberge pour cette position était déjà grand. « C’est un poste qui m’a parlé quand je l’ai vu », raconte-t-elle. « C’est le fait d’aider ma communauté. » 

Pour répondre à ces préoccupations, la directrice met en place un nouveau projet pour amasser des fonds dans le cadre du 50e anniversaire de l’Hôpital qui a ouvert ses portes en 1972. L’objectif de cette campagne de financement est de 2 640 000 $ et servira à l’agrandissement de l’établissement. 

Le modus opérandi de Mme Laberge consiste à lancer un appel à l’aide à la population de Hearst. Selon elle, si 2000 membres actifs de la communauté déboursent un montant de 22 $ par mois, le résultat souhaité sera atteint en cinq ans. « Je pense que c’est un objectif atteignable par tout le monde », dit-elle. « Ce n’est pas nécessaire de donner à coups de 500 $ ou 1000 $. On peut donner 22 $ par mois, ce qui n’est pas un café par jour, et arriver à un projet qui va bénéficier à toute la population. » 

Pour Mme Laberge, l’épanouissement de l’Hôpital Notre-Dame est une sorte d’investissement pour la population, indiquant qu’en offrant des soins de santé localement, la communauté n’aura plus à se déplacer à Timmins, Sudbury ou Ottawa pour se faire soigner. « Même un adolescent qui travaille et qui va demeurer à Hearst, ça va lui revenir, c’est un investissement. » 

Autre projet 

Un second projet est présenté par la nouvelle direction : la relance du mur des naissances. Le mur des naissances, c’est un endroit où les noms des bébés nés à l’Hôpital Notre-Dame de Hearst depuis son inauguration en 1972 sont affichés. Mme Laberge invite toutes les personnes qui y ont vu le jour à immortaliser leur nom en faisant un don de 50 $ à la Fondation. 

Le président du conseil d’administration de la Fondation, Joël Lauzon, souligne l’importance de l’entraide financière dans la communauté. « Oui, tu vas avoir tes services de santé à l’hôpital, mais la qualité de vie est là à cause de la Fondation et les gens de la communauté. Juste comme exemple, les chaises que les HOG ont fournies à l’Hôpital Notre-Dame, ça fait qu’on est plus confortable et il y en a plein d’exemples comme ça », rappelle-t-il.

Photo : Facebook de Francine Laberge