Formation
Gaëtan Baillargeon relève un nouveau défi en éducation
Gaëtan Baillargeon a récemment été nommé directeur du conseil d’administration du Constance Lake Education Authority, un poste de gestionnaire au-dessus de la direction d’école. Il veillera au bon fonctionnement à tous les niveaux : en matière de ressources humaines, de budget, d’édifices, d’équipement, etc.
Gaëtan Baillargeon a tout bonnement déposé sa candidature pour ce poste à Constance Lake, sans vraiment avoir d’expérience en éducation. « D’habitude, c’est un directeur ou un enseignant qui prend ce poste-là, mais il doit retourner à l’école pour suivre le cours de surintendant et moi, à travers mes années, je suis devenu un surintendant. J’ai décidé de postuler et je l’ai eu ! », indique M. Baillargeon. Le poste ne nécessite pas d’expérience en enseignement, mais plutôt en gestion, un domaine qu’il connait bien. Sa nomination évite du même coup la perte d’un des employés de l’école.
Comme partout en province, le manque de main-d’œuvre touche aussi l’école Mamawmatawa Holistic Education Centre. En ce moment, il y a neuf postes à combler parmi le corps enseignant. Une réunion a justement eu lieu à Hearst pour essayer de trouver des solutions au problème.
Créer une communauté capable de parler du suicide directement
Les intervenantes en santé mentale du Centre Labelle sont certifiées pour offrir la formation safeTALK, un programme de vigilance à l’égard du suicide. Les instigatrices du programme Isabelle Sabourin-Levesque et Véronique Proulx souhaitent sensibiliser la population à ajouter le mot « suicide » à leur vocabulaire et de briser les tabous.
Le Centre Labelle donne cette formation au moins deux fois par année et c’est ouvert à tous afin de permettre à monsieur madame Tout-le-monde de connaitre la base sur le sujet sans devenir un intervenant. C’est la compagnie canadienne Livingworks qui a élaboré les formations de prévention et d’intervention afin de créer des communautés à moindre risque face au suicide. Elle œuvre depuis plus de 40 ans dans le domaine et offre maintenant ses formations à travers le monde.
Le sujet est parfois difficile à verbaliser, le mot suicide crée de l’inconfort chez beaucoup de gens. « C’est important que plus de gens soient capables de détecter si une personne aurait des pensées suicidaires », ajoute Mme Sabourin-Levesque.
La formation offre des outils afin de vérifier si une personne pense à commettre un geste pour mettre fin à ses jours et de la guider vers les ressources actuellement offertes pour aider. Elle contribue également à comprendre des éléments qui font en sorte que les personnes avec des pensées suicidaires ne vont pas directement chercher l’aide ou n’en parlent pas directement à quelqu’un. « Ce n’est pas à vous de trouver des solutions, l’être humain est un être social et souvent on veut aider les gens en essayant de régler leurs problèmes, mais en fait on devrait plutôt demander directement s’ils pensent au suicide et engager la conversation. Ça prend une communauté pour être capable de venir en aide à un plus grand nombre de personnes », explique la formatrice.
La clientèle du cours est souvent issue du milieu du travail afin d’avoir des personnes clés pour assister les gens en détresse même au boulot.
La prévention commence à la maison et auprès des gens autour de vous : plus les membres d’une communauté sont informés et formés sur la façon d’aider, plus de vies pourront être sauvées. Les quatre lettres du mot TALK ont une signification dans la formation, après les avoir traduites en français il s’agit : de le dire, de demander, d’écouter et d’assurer la sécurité de la personne.
Le volet ASIST la deuxième partie de la formation axé sur l’aide immédiate aux gens qui ont des pensées suicidaires en faisant des interventions et en élaborant un
plan de sécurité avec eux.
Les formations sur la gestion des émotions : pour qui et pourquoi ?
Les formations sur la gestion efficace des émotions — ou sur l’intelligence émotionnelle — s’adressent surtout à des gestionnaires. Toutefois, celles-ci peuvent aussi vous être utiles si vous souhaitez améliorer vos habiletés personnelles et interpersonnelles afin d’exercer une influence positive dans vos relations.
En quoi ça consiste ?
Selon la formation que vous choisissez de suivre, celle-ci peut vous amener à vous connaître davantage grâce à des autodiagnostics, à comprendre l’utilité des émotions et à bien en faire usage. Vous apprenez également à trouver la juste distance à maintenir par rapport aux émotions des autres, à gérer la pression lors de circonstances imprévues et à employer des techniques et des outils appropriés pour composer avec ce que vous ressentez au quotidien, et ce, avec tact et calme.
Quels en sont les bienfaits ?
Quel que soit votre milieu de travail, vous aurez tôt ou tard à faire face à des situations délicates ou difficiles entre collègues, avec votre clientèle ou avec vos partenaires. L’objectif d’une formation sur la gestion des émotions est de vous permettre de mieux contrôler les vôtres (et de mieux comprendre celles d’autrui) afin de pouvoir réagir plus adéquatement lorsqu’un évènement problématique survient. Vous gagnez ainsi en confiance, et vos interventions, en efficacité.
Où suivre une telle formation ?
Vous pouvez vous inscrire à une formation sur la gestion des émotions auprès d’un établissement d’enseignement ou encore d’une entreprise offrant des formations destinées au milieu des affaires, notamment. Informez-vous !
Formation gratuite pour les camionneuses
Le gouvernement de l’Ontario s’engage à préparer 54 femmes, nouveaux arrivants et autres membres de groupes minoritaires à des carrières au sein de l’industrie du camionnage. Selon les statistiques, la province a besoin d’au moins 6 100 camionneurs supplémentaires afin de pourvoir les postes vacants et assurer le transport des marchandises.
Seulement 2 % des camionneuses de l’Ontario sont des femmes, c’est pourquoi le programme remboursera jusqu’à 4 500 dollars pour les frais de garde d’enfants et autres frais de subsistance. « Ce programme novateur vise à éliminer les obstacles pour attirer davantage de femmes dans l’industrie du camionnage, a déclaré le premier ministre Doug Ford. Pour bâtir l’Ontario, nous aurons besoin de tout un éventail de travailleurs et de travailleuses. C’est pourquoi notre gouvernement déploie des efforts considérables pour rendre toutes les professions spécialisées plus accessibles aux femmes et aux groupes minoritaires. »
Investissement pour la formation en santé en français dans le Nord de l’Ontario
Le gouvernement du Canada investit des millions de dollars dans la formation en santé en français dans le Nord de l’Ontario. L’objectif est d’améliorer l’accès à des services de santé en français, surtout dans les régions rurales et éloignées.
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Ju – IJL – Réseau.Presse – Le Voyageur
L’Université Laurentienne reçoit 7 millions $, l’Université de Hearst reçoit 2 millions $, le Collège Boréal 4 millions $ et le Réseau du mieux-être francophone du Nord de l’Ontario (RMEFNO) 1 million $.
Le ministre fédéral de la Santé, Jean Yves Duclos, était de passage au Collège Boréal de Sudbury pour annoncer la répartition des montants. L’argent provient du Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028. « Le programme de santé pour les langues officielles en santé de Santé Canada est conçu pour améliorer l’accès aux soins de santé dans la langue officielle que l’on choisit », dit le ministre Duclos.
Le président du Collège Boréal, Daniel Giroux, souligne que ce financement est essentiel pour maintenir un niveau de services adéquat et essentiel. « Une personne vulnérable dont la santé est défaillante se doit de pouvoir compter sur des services de santé de qualité dans sa langue, peu importe l’endroit où la personne demeure. »
À l’Université Laurentienne, le montant sera géré par le Consortium national de formation en santé CNFS – Volet Laurentienne. Le CNFS appuiera les programmes de formation de santé en français, comme Sciences infirmières, de Service social, l’Orthophonie.
« Présentement, on travaille beaucoup sur le recrutement. On veut aller chercher plus d’étudiants qui vont pouvoir devenir nos futurs professionnels de la santé qui vont pouvoir offrir des services dans les communautés en situation minoritaire en français », explique la gestionnaire du CNFS-Volet Laurentienne, Chanelle Landriault.
Les fonds pourront entre autres servir à des stages pour que les étudiants découvrent les communautés en manque de personnel, précise Mme Landriault.
Le Collège Boréal utilisera les fonds pour ses programmes en santé : hygiénistes dentaires, préposés aux bénéficiaires, technologue en radiation médicale, ambulanciers et infirmières auxiliaires.
« Comme collège en situation minoritaire, les couts sont beaucoup élevés pour développer et maintenir la formation » , dit Daniel Giroux. Sans l’appui financier du gouvernement, il est aussi plus difficile d’offrir des cours et de la formation dans les communautés éloignées, ajoute-t-il.
Le président du RMEFNO, Collin Bourgeois, souligne que le million appuiera ce que l’organisme fait déjà. Le rôle du RMEFNO est entre autres de faire la promotion et de la formation pour que les diverses agences de santé offrent des services en français. « Former, informer et faire une distribution [des services] à parts égales. Chaque région doit avoir un complément de service de santé en français », rappelle M. Bourgeois.
À l’Université de Hearst, l’argent servira surtout à appuyer la formation offerte dans le programme de psychothérapie.
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La députée fédérale de Sudbury, Viviane Lapointe, le ministre fédéral de la Santé Jean Yves Duclos, le député fédéral de Nickel Belt, Marc Serré.
Photo : Julien Cayouette
Faut-il suivre une formation pour travailler dans une pharmacie ?
Vous aimeriez travailler dans une pharmacie et vous vous demandez s’il vous faut à tout prix avoir un diplôme ? La réponse est : oui et non. En fait, cela dépend du poste que vous souhaitez occuper.
Certains emplois en pharmacie ne vous demanderont pas de posséder de diplôme précis pour pouvoir exercer vos tâches. Il peut s’agir, par exemple, d’un poste de caissier ou de livreur. Dans certains cas, une formation spécifique ou une expérience équivalente seront cependant d’un grand avantage. C’est le cas, entre autres, pour le travail de cosméticien, où des formations ciblées sont offertes selon certains types de produits.
Si vous souhaitez occuper le poste d’assistant technique en pharmacie, la formation est indispensable pour que vous exécutiez correctement l’ensemble de vos tâches. Un stage au moment de vos études peut toutefois vous permettre d’exercer plus rapidement.
Enfin, en ce qui concerne le métier de pharmacien, un diplôme universitaire (et une formation continue) est essentiel pour assurer la sécurité des patients.
Renseignez-vous sur les exigences d’un emploi en pharmacie avant de soumettre votre candidature !
5 raisons d’envisager la formation professionnelle plutôt que le cégep ou l’université
Le cégep et l’université ne sont pas les seules options en matière d’éducation postsecondaire. Menant directement à un métier, la formation professionnelle constitue aussi une excellente clé pour entreprendre une carrière satisfaisante et payante. Voici cinq avantages de choisir cette voie !
- Vous apprenez par la pratique
La formation professionnelle propose un apprentissage pratique au lieu de cours magistraux. La mécanique automobile, l’installation de systèmes de chauffage et de climatisation et la soudure, par exemple, nécessitent une formation en situation réelle avec des équipements industriels.
- Vous pouvez économiser
Les frais de scolarité des écoles enseignant des métiers peuvent être beaucoup moins élevés que ceux des cégeps ou des universités. De plus, il faut généralement deux ans ou moins pour obtenir un diplôme, de sorte que vous pouvez commencer à gagner un revenu à temps plein plus rapidement et ainsi réduire votre dette d’études.
- Vous êtes presque assuré d’avoir un emploi
La demande de travailleurs qualifiés dans les domaines de la plomberie, de l’électricité, de la soudure et de la construction a explosé. Les diplômés sont généralement immédiatement recrutés par les employeurs.
- Vous travaillez dans le domaine de votre choix
La plupart des diplômés de la formation professionnelle trouvent un emploi dans le secteur qu’ils ont choisi, alors que les finissants de l’enseignement supérieur doivent souvent accepter des postes en dehors de leur domaine d’études.
- Vous avez la sécurité d’emploi
Quelle que soit la situation économique, les appareils électroménagers tombent en panne, les tuyaux se bouchent et les maisons sont construites ou rénovées. Les emplois dans ces domaines peuvent offrir un salaire stable, idéal pour planifier et réussir vos projets d’avenir.
Discutez des formations professionnelles proposées dans votre région avec un conseiller en orientation !