La firme comptable Baker Tilly a révisé les états financiers de la Corporation de la Ville pour l’année 2022. Ces chiffres ne comprennent pas les corporations municipales. Le rapport de l’auditeur indépendant et les états financiers consolidés audités seront présentés ultérieurement.
Le surplus annuel de l’année 2022 se chiffre à 3 272 762 $, comparativement à 1 491 115 $ pour l’année 2021. Le surplus annuel s’ajoute aux surplus accumulés de l’année 2021, pour atteindre 57 847 044 $.
Le prix de votre panier d’épicerie vous donne des sueurs froides ? Pas de panique! En adoptant de bonnes habitudes, vous allégerez vos factures sans vous priver des nutriments dont vous et votre famille avez besoin. Voici donc quelques conseils pour économiser sur l’alimentation.
Profitez des promotions : bons de réduction et programmes de fidélité, par exemple, peuvent vous faire épargner gros! Consultez les circulaires des commerces alimentaires à proximité et choisissez le ou les établissements qui vous en donnent plus pour votre argent.
Optez pour les grands formats : lorsque l’on calcule le coût par portion d’un produit, les formats géants sont souvent plus avantageux. Vous n’avez pas suffisamment d’espace pour ranger des contenants volumineux? Voyez si des membres de votre entourage se trouvent dans la même situation que vous et seraient prêts à faire des achats en groupe — tout le monde y gagnerait !
Préférez le vrac : les emballages alimentaires ont un prix; c’est pourquoi vous avez tout intérêt à privilégier les produits en vrac (noix, pâtes, etc.), qui sont plus abordables. En prime, vous rendez service à la planète !
Priorisez les aliments de saison : profitez de la saison des petits fruits d’ici, par exemple, pour faire le plein de ces délices dont le coût finira par grimper en flèche. En plus d’être moins chers, les produits de saison sont plus frais et en acheter contribue à l’économie locale !
Évitez le gaspillage : jeter des aliments, c’est comme jeter de l’argent ! Pour prévenir le gaspillage, vous pouvez notamment faire l’inventaire de votre réfrigérateur et de votre garde-manger chaque semaine et cuisiner en priorité les ingrédients dont la date de péremption approche. Vous jetez souvent des restes de table ? Pensez à servir de plus petites portions! Enfin, apprenez à utiliser vos fruits et légumes un peu défraîchis en faisant des potages, des jus, des compotes, etc.
Le budget 2023 de la Ville de Hearst se voit amputer par l’augmentation des couts du Conseil d’administration des services sociaux du district de Cochrane qui s’élève à 1 007 644 $. Il s’agit d’une augmentation de 5,11 % par rapport à l’année précédente. Lors de l’approbation du budget 2023, la Ville de Hearst avait ajouté 3 % à la facture du CASSDC 2022 ce qui représentait presque le double des augmentations des dernières années. En 2021 et 2022, l’augmentation avait été 1,35 % et 1,68 %. La table des élus du CASSADC a approuvé une augmentation de 5,11 %. Afin de remplir ses obligations financières pour l’année en cours, la Ville devra rédiger un chèque de 1 007 644 $, c’est une différence de 48 990 $. Toutefois, cette hausse de cout ampute le budget municipal 2023 de 20 230 $, un montant qui pourrait venir des surplus accumulés ou d’une coupure dans un autre projet. Le budget total du CASSDC est de 21 822 734 $, la Ville de Timmins paie 61,45 % de la facture soit 11 205 566 $. Outre Timmins, les villes de Cochrane, Iroquois Falls et Kapuskasing ont aussi des factures de plus d’un million de dollars. La part de la Municipalité de Mattice-Val Côté est de 189 227 $. Le CASSDC est responsable des garderies, la déserte ambulancière, les logements sociaux et les services corporatifs. Bureau de santé Porcupine La contribution financière de la Ville pour le Bureau de santé Porcupine a aussi augmenté, mais moins que prévue. Cette année, le taux est de 2,20 $ par personne ce qui représente 197 885 $, une augmentation de 5 381 $. De 2019 à 2023, le Bureau de santé Porcupine facturait la Ville de Hearst pour une population de 4378 habitants et cette année ce chiffre est passé à 4286 personnes
La Ville de Hearst est dans l’eau chaude après avoir remis un contrat pour l’achat d’équipement et de lignes téléphoniques à une entreprise de Sudbury au détriment d’une entreprise locale et de sa propre Corporation Hearst Connect. Pourtant, des options légales étaient à la disposition de la Ville pour encourager l’économie locale tout en économisant des milliers de dollars. Cette décision a été prise puisqu’elle faisait sauver à la Ville 4098,80 $ par année pour les cinq prochaines années, mais l’aspect local ne semble pas avoir été pris en considération.
La Ville de Hearst a lancé un appel d’offres le 16 janvier dernier afin d’obtenir des soumissions d’entreprises se spécialisant dans la téléphonie. Deux choses sont exigées : le matériel téléphonique et les lignes téléphoniques via un cloud qui permet une intégration d’Outlook, l’utilisation d’une application mobile et une plateforme de communication interne. L’appel d’offres demandait deux services différents qui ne permettaient pas à Hearst Connect de soumissionner puisque la Corporation locale ne vend pas de système téléphonique. À titre d’exemple, Hearst Connect offre le câble par fibre, mais ne vend pas de téléviseurs.
À la fermeture de l’appel d’offres le 16 février, cinq entreprises avaient déposé une soumission. Elles ont été évaluées et notées grâce à un tableau de pointage créé et utilisé par la Ville. Les résultats placent deux entreprises en tête, premièrement Sunwire Inc. de Sudbury avec 94,8 % suivi de Tecnor Business Solution Inc. de Hearst à 87,2 %.
Selon le calcul de la trésorière de la Ville de Hearst, Sunwire charge pour l’équipement et l’installation du nouveau système la somme de 21 947 $, et les couts de services annuels sont estimés à 16 698 $. Puisque le contrat est d’une durée de cinq ans, le cout total réel est de 105 437 $ (voir tableau comparatif).
Quant à l’entreprise locale, prête à travailler avec Hearst Connect, elle a soumissionné 51 546 $ pour l’équipement et l’installation du nouveau système téléphonique, et le prix pour le service annuel était de 6 350 $, donc un total de 83 296 $ sur cinq ans.
Puisque Technor Business Solution Inc. aurait travaillé avec Hearst Connect, il faut ajouter la portion de Hearst Connect à 8 527 $ par année, donc une somme de 42 635 $ pour cinq ans. Ainsi, le total de la soumission de Tecnor comprenant les services de Hearst Connect est de 125 931 $ pour cinq ans.
Si la Ville avait fait le choix d’encourager ses commerces locaux et sa propre Corporation Hearst Connect, les contribuables locaux auraient payé 4098,80 $ de plus par année, mais auraient renfloué les coffres de Hearst Connect de 42 635 $ sur cinq ans. C’est comme sortir 42 635 $ de la poche de gauche pour la mettre dans la poche de droite, c’est appauvrir la Corporation de la Ville de Hearst pour enrichir la Corporation Hearst Connect. Et, de toute façon, aucune loi n’oblige les municipalités à choisir le plus bas soumissionnaire dans ce genre de situation. De plus, nul besoin de rappeler que les excédents budgétaires de la Corporation Hearst Connect sont remis directement dans les coffres de la Ville.
À propos de Technor, l’entreprise a un pied à terre au 3, 15e Rue à Hearst depuis son ouverture en 2016, Datacloud Networks à l’époque, et qui soutient actuellement sept emplois locaux.
De plus, selon la documentation obtenue par le journal Le Nord, la soumission de Technor comprenait beaucoup plus d’équipement dont la Ville avait besoin. Donc, après avoir retiré tous les appareils et le matériel que la Ville considérait comme étant superflus, la facture en équipement aurait passé de 28 904 $ à environ 15 972,42 $ pour l’équipement et l’installation.
Des options
Pourtant, la Ville pouvait utiliser d’autres processus. Pour minimiser les couts et augmenter les chances de demeurer local, entre autres, deux options étaient disponibles. Premièrement, l’offre de service aurait pu être scindé en deux. La première pour l’équipement téléphonique et la deuxième pour les lignes téléphoniques.
Comme deuxième option, la Ville de Hearst aurait pu tout simplement demander à Hearst Connect d’effectuer le travail puisque la Corporation Hearst Connect appartient à la Ville et fait en quelque sorte partie du système téléphonique actuel. Par la suite, l’équipe de Hearst Connect aurait eu à lancer elle-même un appel d’offres pour l’achat de l’équipement téléphonique.
Les élus pointés du doigt
La grogne locale provient surtout du fait que les élus ont accepté la recommandation du comité des finances sans poser de questions. La proposition a été acceptée à l’unanimité lors de la rencontre du conseil municipal tenue le mardi 28 février dernier. Même si les conseillers Nicolas Picard et Josée Vachon siègent actuellement au conseil d’administration de Hearst Connect et que Daniel Lemaire a siégé à ce même conseil durant plusieurs années, ils ont voté en faveur de cette proposition sans demander plus d’informations.
Joint par téléphone, la conseillère Josée Vachon a indiqué au journal Le Nord ne pas avoir de problème avec cette situation, contrairement au conseiller Nicolas Picard qui avoue ne pas avoir compris les enjeux locaux. « En tant que conseiller, j’aurais aimé avoir eu davantage de contexte sur les impacts locaux de ma décision avant de voter. Lorsque je regardais l’information qui m’avait été fournie, je n’étais pas au courant qu’une entreprise locale avait soumissionné. La note mentionnait que le système choisi était possible avec l’Internet de Hearst Connect, ce qui me satisfaisait. »
Le maire de Hearst, Roger Sigouin, estime également être dépassé par les évènements. « Sur papier et tel que présenté, c’était la décision à prendre. Si des erreurs ont été commises, on devra enquêter làdessus. S’il y avait une meilleure méthode de procéder, ce sera à nous de s’assurer qu’une telle situation ne survienne pas. »
Apprendre de la situation
Pour Nicolas Picard, qui siège au conseil municipal et au conseil d’administration de Hearst Connect, il faut apprendre de cette situation. « Ma décision s’est prise au niveau de l’impact financier.
Pour la Ville, le cout du soumissionnaire était avantageux pour les payeurs de taxes. Maintenant que la décision est prise, j’espère que nous pourrons travailler ensemble dans le but de trouver des mécanismes afin d’adéquatement informer les membres du conseil avant de prendre des décisions. De mon point de vue, chaque note devrait fournir de l’information sur l’impact local, au même niveau que les notes parlent de l’impact financier. Ceci forcerait nos employés à penser aux possibles enjeux locaux avant de soumettre des recommandations. Mon objectif, c’est que la Ville puisse stratégiquement encourager local, si cela est financièrement responsable. »
La corporation Hearst Connect
Sur le site Internet de la Corporation Hearst Connect, il est écrit que : « Hearst Connect existe pour répondre aux besoins en matière de service Internet et téléphonique des résidents et des entreprises de la région de Hearst. Contrairement aux autres grands fournisseurs de télécommunications, Hearst Connect est un fournisseur entièrement local. Tout comme vous, notre équipe vit et travaille ici à Hearst. Nous comprenons donc vos besoins à un niveau plus personnel. Et nous connaissons directement les défis et les frustrations liés au fait de vivre dans le Nord de l’Ontario et de ne pas avoir un accès constant à un service Internet et téléphonique fiable. La bonne nouvelle est que Hearst Connect est en train de changer le visage des télécommunications ici même à Hearst. Comment ? Nous le faisons en utilisant la technologie de fibre la plus sophistiquée qui existe pour nous assurer que vous avez toujours accès aux meilleures connexions Internet et téléphoniques offertes. Propriété de la Ville de Hearst et constituée en société en 2017, Hearst Connect a été créée à partir d’une idée de la Corporation de la distribution électrique de Hearst. Notre conseil d’administration relève directement du conseil municipal de Hearst. »
Aide-mémoire
Le conseil municipal avait approuvé lors de sa réunion du 9 mai un prêt de 500 000 $ à la Corporation Hearst Connect (Hearst Wi-Fibe à l’époque) en plus de co-signer pour une ligne de crédit de 3,5 millions de dollars à la Banque Scotia.
Les provinces canadiennes connaitront une modeste croissance économique d’ici la fin de 2023 et en 2024, selon le Conference Board du Canada, mais les scénarios de récession prolongée ou d’importants déséquilibres sur les marchés du travail et des capitaux apparaissent moins probables. Pour l’Ontario, l’organisme prévoit que le PIB augmentera de 0,5 % cette année et de 2,5 % en 2024. La croissance de la production de la province dépassera celle du Canada dans son ensemble cette année et l’année prochaine.
La Ville de Hearst aura finalement 112 permis de construction en 2022 totalisant 24 533 766 $ de dépenses. La remise de permis a gonflé les coffres de la Ville de 35 549 $.
Au cours de la dernière année, 91 projets résidentiels d’une valeur de 7 965 250 $ ont été réalisés, six permis de construction ont été délivrés pour des projets industriels s’élevant à 2 111 900 $ et 15 autres commerciaux d’une valeur de 14 456 616 $.
Le gouvernement de l’Ontario ouvre une période de demande dans le cadre du Programme de développement économique des collectivités rurales (DÉCOR). La période de demande est ouverte depuis le 23 janvier et restera accessible jusqu’au 23 février 2023.
Le programme est présenté comme ayant l’objectif d’« aider à créer des emplois et stimuler la croissance » des collectivités rurales. Il s’agit d’un programme d’aide financière à frais partagés, pour soutenir les différentes activités favorisant la croissance d’une municipalité et son développement économique.
Le programme offre deux types de financement. Le premier pour la diversification économique et la compétitivité, et l’autre visant l’infrastructure économique stratégique. Pour déposer une demande, il faut représenter une municipalité, une entité sans but lucratif, une régie locale de services publics, ou une communauté ou un organisme autochtones en Ontario.
Diversifier l’économie et compétitivité
Ce volet contribue jusqu’à 50 % des couts admissibles d’un projet allant jusqu’à 150 000 $. Pour être admissible, un projet doit cibler l’élimination des obstacles à la croissance des entreprises, soutenir l’attraction d’investissements, renforcer les partenariats sectoriels et régionaux et/ou diversifier l’économie régionale. Les types de projets regroupés dans ce volet sont, entre autres, l’entrepreneuriat et la relève d’entreprises, le maintien et l’expansion des entreprises, la revitalisation des centres-villes, l’attraction et la rétention de travailleurs, d’immigrants et de jeunes, les initiatives visant l’adoption de technologies ou l’innovation, la commercialisation coopérative et le rayonnement ainsi que l’expansion de secteurs ou de chaines de valeur.
Infrastructure économique stratégique
Pour un projet imposant des dépenses allant jusqu’à 250 000 $, 30 % pourront être financés. Ce volet priorise les projets liés à l’infrastructure économique qui améliorent des actifs matériels (bâtiments) ayant été recensés comme étant stratégiquement importants pour la collectivité. Les types de projets admis par ce volet comptent l’aménagement paysager et des rues, la rénovation de bâtiments vacants ou sous-utilisés et la restauration d’attraits à caractère culturel, patrimonial ou touristique.
L’augmentation des taux d’intérêt peut avoir des impacts considérables sur les prêts hypothécaires, les marges de crédit hypothécaire, les cartes de crédit, les prêts étudiants, les prêts automobiles et plus encore.
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L’Écomusée de Hearst a connu des années plus difficiles avec la COVID-19, mais il semble que les activités du 100e anniversaire de la Ville de Hearst ont permis à l’organisme sans but lucratif de se remettre en avant-plan.
Lors de la présentation de la dernière assemblée générale annuelle de l’Écomusée tenue en décembre dernier, le conseil d’administration semblait très satisfait des dernières réalisations. « L’année du centenaire de la Ville de Hearst et le retour à la normale après deux ans de pandémie ont été salutaires pour le musée. La Maison patrimoniale Blais a pu à nouveau accueillir plus d’une centaine de visiteurs cet été, et ce, grâce à une étudiante hors pair qui s’est démarquée par son autonomie, son entregent et son intérêt pour l’histoire de la communauté », indiquait Mélissa Vernier, présidente de l’Écomusée de Hearst.
L’écomusée peut également se réjouir d’avoir lancé le livre du centenaire : Cent regards sur 100 ans d’histoire, Hearst 1922-2022. Même que tous les exemplaires ont été vendus très rapidement. Les 400 copies ont trouvé preneur en seulement deux semaines.
Le comité du 100e a été dans l’obligation d’en élaborer une deuxième série puisque plus de 150 autres personnes ont réservé une copie.
Plusieurs projets sont sur la table pour l’année 2023, certains d’entre eux sont déjà entamés. On souhaite lancer un jeu- questionnaire sur l’histoire du lotissement de la ville de Hearst, organiser un tour pédestre du quartier historique, présenter les archives à voix haute, entreposer certains objets du musée afin de faire de la place à de nouvelles expositions, présenter l’exposition slovaque à l’église du Lac Ste-Thérèse et embaucher une direction générale.
Financièrement, l’année s’est terminée avec un surplus comparativement à l’année 2021 qui avait fini avec un déficit de 5 216 $. Avec un budget de 32 732 $ provenant de dons et subventions, l’année 2022 s’est conclue avec un surplus de 12 912 $ au 31 mars dernier.
Les principales dépenses de la dernière année se retrouvent au niveau des salaires, des assurances, ainsi que du chauffage et de l’électricité.
Les membres du conseil d’administration de l’Écomusée de Hearst sont Mélissa Vernier, Laurent Vaillancourt, Marie LeBel, Stéphane Lapointe, Diane Picard, Marc Johnson et Émilie Tremblay.
La Chambre de commerce de l’Ontario aimerait que le gouvernement provincial renouvèle le crédit d’impôt provincial sur les dépenses de vacances et d’autres mesures d’aide pour l’industrie touristique.
Selon un rapport de l’organisation, près de 70 % des entreprises doivent s’endetter pour demeurer en activité, puisque les revenus des entreprises touristiques atteignent actuellement 64 % du niveau d’avant la pandémie.
Selon des calculs, l’industrie touristique ne se rétablira pas avant l’année 2025. Les membres de la Chambre de commerce de l’Ontario espèrent que le gouvernement de Doug Ford saura retenir la série de mesures proposées pour sauver l’économie touristique.