Comme suite au processus d’achat pour un camion épandeur avec chasse-neige, Hearst Central Garage est la seule entreprise à avoir soumis une proposition à l’intérieur du délai prescrit. La proposition est un camion Navistar HV607 SBA 6×4 muni d’une benne épandeuse MG 4-saisons et chasse-neige Vicking VCL au cout de 394 785,68 $. Selon la décision de la Ville, une économie de 15 000 $ peut être appliquée advenant le retrait de quelques options. Cette somme avait été budgétée seulement pour 2024 puisque le véhicule sera livré l’an prochain.
Nul ne peut le nier : le coût de la vie est élevé ! Pour cette raison, il est essentiel de bien réfléchir avant de dépenser. Ainsi, pour éviter de devoir vous serrer la ceinture, voire de vous endetter afin d’acheter des articles coûteux qui, bien souvent, ne serviront qu’à quelques reprises (ou, pire encore, une seule fois), pensez « location » !
Avantages
Louer au lieu d’acheter est une façon de consommer qui gagne en popularité, et pour cause! D’abord, il s’agit d’un choix économique, car louer est naturellement moins dispendieux qu’acheter pour un usage occasionnel. Ensuite, c’est une solution écologique, considérant qu’un même article en location servira à plusieurs personnes. Enfin, cette stratégie permet un gain d’espace substantiel, puisqu’en évitant d’acquérir un objet, vous n’encombrez pas inutilement votre logement ou votre cabanon, notamment.
Possibilités
La location offre aujourd’hui 1001 possibilités, dont certaines insoupçonnées ! En voici quelques-unes pour vous inspirer :
Des outils et des machines : vous avez des travaux de rénovation, de démolition ou d’aménagement paysager à effectuer ? N’hésitez pas à louer des outils ou des machines, comme une scie à béton, un marteau piqueur, un aérateur de pelouse, un déchiqueteur de branches, etc.
Des vêtements et des accessoires : un bal, un gala ou un mariage en vue? Pour faire bonne impression, misez sur la location! Complets chics, robes élégantes, chaussures haut de gamme, bijoux luxueux, sacs de soirée griffés… vous trouverez de tout pour avoir fière allure de la tête aux pieds !
Du matériel de réception : un évènement important à souligner autour d’un savoureux repas ? Obtenez tables, chaises, assiettes, ustensiles, plateaux, coupes à vin, nappes, tasses, réchauds, chariots de service et compagnie auprès d’une entreprise de location bien établie.
De tout pour un party réussi : vous voulez célébrer un anniversaire ou simplement rassembler vos proches pour vous amuser ? La variété de choses qui peuvent être louées pour ajouter de l’ambiance à une fête est impressionnante! Barbecues, systèmes de karaoké, jeux gonflables, chapiteaux, machines à maïs soufflé ou à barbe à papa… vous avez l’embarras du choix !
Des meubles, des décos et des électros : vous vous apprêtez à héberger temporairement des invités, ou vous êtes sur le point de mettre votre maison en vente (ou en location !) et souhaitez que les photos qui accompagneront votre annonce soient attrayantes ? Vous pouvez louer fauteuils, œuvres d’art, réfrigérateurs, lits, vases, ensembles laveuse-sécheuse et bien plus !
Des équipements sportifs : à moins de pratiquer un sport assidûment, vous avez tout à gagner à louer l’équipement nécessaire pour vous y adonner! Selon vos désirs, vous pourriez dénicher des bâtons de golf, des skis, un vélo, des raquettes, un kayak ou une planche à pagaie, par exemple.
Renseignez-vous sur les entreprises offrant la location d’articles en tous genres dans votre région. Bonnes découvertes — et bonnes économies !
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Luttez contre l’inflation et la surconsommation grâce à la location !
La Ville de Hearst est dans l’eau chaude après avoir remis un contrat pour l’achat d’équipement et de lignes téléphoniques à une entreprise de Sudbury au détriment d’une entreprise locale et de sa propre Corporation Hearst Connect. Pourtant, des options légales étaient à la disposition de la Ville pour encourager l’économie locale tout en économisant des milliers de dollars. Cette décision a été prise puisqu’elle faisait sauver à la Ville 4098,80 $ par année pour les cinq prochaines années, mais l’aspect local ne semble pas avoir été pris en considération.
La Ville de Hearst a lancé un appel d’offres le 16 janvier dernier afin d’obtenir des soumissions d’entreprises se spécialisant dans la téléphonie. Deux choses sont exigées : le matériel téléphonique et les lignes téléphoniques via un cloud qui permet une intégration d’Outlook, l’utilisation d’une application mobile et une plateforme de communication interne. L’appel d’offres demandait deux services différents qui ne permettaient pas à Hearst Connect de soumissionner puisque la Corporation locale ne vend pas de système téléphonique. À titre d’exemple, Hearst Connect offre le câble par fibre, mais ne vend pas de téléviseurs.
À la fermeture de l’appel d’offres le 16 février, cinq entreprises avaient déposé une soumission. Elles ont été évaluées et notées grâce à un tableau de pointage créé et utilisé par la Ville. Les résultats placent deux entreprises en tête, premièrement Sunwire Inc. de Sudbury avec 94,8 % suivi de Tecnor Business Solution Inc. de Hearst à 87,2 %.
Selon le calcul de la trésorière de la Ville de Hearst, Sunwire charge pour l’équipement et l’installation du nouveau système la somme de 21 947 $, et les couts de services annuels sont estimés à 16 698 $. Puisque le contrat est d’une durée de cinq ans, le cout total réel est de 105 437 $ (voir tableau comparatif).
Quant à l’entreprise locale, prête à travailler avec Hearst Connect, elle a soumissionné 51 546 $ pour l’équipement et l’installation du nouveau système téléphonique, et le prix pour le service annuel était de 6 350 $, donc un total de 83 296 $ sur cinq ans.
Puisque Technor Business Solution Inc. aurait travaillé avec Hearst Connect, il faut ajouter la portion de Hearst Connect à 8 527 $ par année, donc une somme de 42 635 $ pour cinq ans. Ainsi, le total de la soumission de Tecnor comprenant les services de Hearst Connect est de 125 931 $ pour cinq ans.
Si la Ville avait fait le choix d’encourager ses commerces locaux et sa propre Corporation Hearst Connect, les contribuables locaux auraient payé 4098,80 $ de plus par année, mais auraient renfloué les coffres de Hearst Connect de 42 635 $ sur cinq ans. C’est comme sortir 42 635 $ de la poche de gauche pour la mettre dans la poche de droite, c’est appauvrir la Corporation de la Ville de Hearst pour enrichir la Corporation Hearst Connect. Et, de toute façon, aucune loi n’oblige les municipalités à choisir le plus bas soumissionnaire dans ce genre de situation. De plus, nul besoin de rappeler que les excédents budgétaires de la Corporation Hearst Connect sont remis directement dans les coffres de la Ville.
À propos de Technor, l’entreprise a un pied à terre au 3, 15e Rue à Hearst depuis son ouverture en 2016, Datacloud Networks à l’époque, et qui soutient actuellement sept emplois locaux.
De plus, selon la documentation obtenue par le journal Le Nord, la soumission de Technor comprenait beaucoup plus d’équipement dont la Ville avait besoin. Donc, après avoir retiré tous les appareils et le matériel que la Ville considérait comme étant superflus, la facture en équipement aurait passé de 28 904 $ à environ 15 972,42 $ pour l’équipement et l’installation.
Des options
Pourtant, la Ville pouvait utiliser d’autres processus. Pour minimiser les couts et augmenter les chances de demeurer local, entre autres, deux options étaient disponibles. Premièrement, l’offre de service aurait pu être scindé en deux. La première pour l’équipement téléphonique et la deuxième pour les lignes téléphoniques.
Comme deuxième option, la Ville de Hearst aurait pu tout simplement demander à Hearst Connect d’effectuer le travail puisque la Corporation Hearst Connect appartient à la Ville et fait en quelque sorte partie du système téléphonique actuel. Par la suite, l’équipe de Hearst Connect aurait eu à lancer elle-même un appel d’offres pour l’achat de l’équipement téléphonique.
Les élus pointés du doigt
La grogne locale provient surtout du fait que les élus ont accepté la recommandation du comité des finances sans poser de questions. La proposition a été acceptée à l’unanimité lors de la rencontre du conseil municipal tenue le mardi 28 février dernier. Même si les conseillers Nicolas Picard et Josée Vachon siègent actuellement au conseil d’administration de Hearst Connect et que Daniel Lemaire a siégé à ce même conseil durant plusieurs années, ils ont voté en faveur de cette proposition sans demander plus d’informations.
Joint par téléphone, la conseillère Josée Vachon a indiqué au journal Le Nord ne pas avoir de problème avec cette situation, contrairement au conseiller Nicolas Picard qui avoue ne pas avoir compris les enjeux locaux. « En tant que conseiller, j’aurais aimé avoir eu davantage de contexte sur les impacts locaux de ma décision avant de voter. Lorsque je regardais l’information qui m’avait été fournie, je n’étais pas au courant qu’une entreprise locale avait soumissionné. La note mentionnait que le système choisi était possible avec l’Internet de Hearst Connect, ce qui me satisfaisait. »
Le maire de Hearst, Roger Sigouin, estime également être dépassé par les évènements. « Sur papier et tel que présenté, c’était la décision à prendre. Si des erreurs ont été commises, on devra enquêter làdessus. S’il y avait une meilleure méthode de procéder, ce sera à nous de s’assurer qu’une telle situation ne survienne pas. »
Apprendre de la situation
Pour Nicolas Picard, qui siège au conseil municipal et au conseil d’administration de Hearst Connect, il faut apprendre de cette situation. « Ma décision s’est prise au niveau de l’impact financier.
Pour la Ville, le cout du soumissionnaire était avantageux pour les payeurs de taxes. Maintenant que la décision est prise, j’espère que nous pourrons travailler ensemble dans le but de trouver des mécanismes afin d’adéquatement informer les membres du conseil avant de prendre des décisions. De mon point de vue, chaque note devrait fournir de l’information sur l’impact local, au même niveau que les notes parlent de l’impact financier. Ceci forcerait nos employés à penser aux possibles enjeux locaux avant de soumettre des recommandations. Mon objectif, c’est que la Ville puisse stratégiquement encourager local, si cela est financièrement responsable. »
La corporation Hearst Connect
Sur le site Internet de la Corporation Hearst Connect, il est écrit que : « Hearst Connect existe pour répondre aux besoins en matière de service Internet et téléphonique des résidents et des entreprises de la région de Hearst. Contrairement aux autres grands fournisseurs de télécommunications, Hearst Connect est un fournisseur entièrement local. Tout comme vous, notre équipe vit et travaille ici à Hearst. Nous comprenons donc vos besoins à un niveau plus personnel. Et nous connaissons directement les défis et les frustrations liés au fait de vivre dans le Nord de l’Ontario et de ne pas avoir un accès constant à un service Internet et téléphonique fiable. La bonne nouvelle est que Hearst Connect est en train de changer le visage des télécommunications ici même à Hearst. Comment ? Nous le faisons en utilisant la technologie de fibre la plus sophistiquée qui existe pour nous assurer que vous avez toujours accès aux meilleures connexions Internet et téléphoniques offertes. Propriété de la Ville de Hearst et constituée en société en 2017, Hearst Connect a été créée à partir d’une idée de la Corporation de la distribution électrique de Hearst. Notre conseil d’administration relève directement du conseil municipal de Hearst. »
Aide-mémoire
Le conseil municipal avait approuvé lors de sa réunion du 9 mai un prêt de 500 000 $ à la Corporation Hearst Connect (Hearst Wi-Fibe à l’époque) en plus de co-signer pour une ligne de crédit de 3,5 millions de dollars à la Banque Scotia.
Si vous ou une personne avec qui vous vivez avez un handicap physique, il est important de trouver une propriété qui répond à vos besoins. Voici quelques éléments à garder à l’esprit lorsque vous magasinez une maison accessible :
Maison de plain-pied : lors de vos recherches, privilégiez les bungalows et les maisons de style ranch. Ce sont les options les plus accessibles, car elles n’ont généralement qu’un étage. Si vous regardez pour une habitation à deux étages, assurez-vous qu’il y a au moins une chambre et une salle de bain complète au rez-de-chaussé
Entrées de contrôle : dans de nombreuses maisons traditionnelles, le panneau électrique, le chauffe-eau et la chaudière sont situés au sous-sol. Dans certaines, la laveuse et la sécheuse s’y trouvent également. Pour que tout reste accessible, recherchez une demeure avec une buanderie au rez-de-chaussée ou un garage attenant comportant ces entrées de contrôle.
Portes et couloirs : l’encadrement des portes et les corridors ont au moins 76 cm de large dans la plupart des maisons modernes. Toutefois, pour accommoder un fauteuil roulant, ces zones doivent avoir une largeur de 81 à 91 cm. Les portes doivent également avoir des seuils à dégagement zéro.
Salles de bain et douche : assurez-vous que les salles de bain ont une surface au sol suffisante pour manœuvrer un fauteuil roulant ou un déambulateur, le cas échéant, et une cabine de douche mesurant au moins 76 x 152 cm.
Enfin, informez votre courtier immobilier que vous donnez la priorité à l’accessibilité pour votre future résidence. Celui-ci sera en mesure de vous proposer des maisons qui répondent à ces critères.
Le Département des incendies de Hearst devait se procurer un nouveau camion d’incendie d’ici 2024, puisque le camion principal actuel date de 2009, et le Fire Underwriters Survey obligeait une municipalité de la grosseur de Hearst à changer son camion d’incendie avec pompe tous les 15 ans.
Selon la documentation de la Ville, un département des incendies peut utiliser un camion après sa date d’échéance, mais la prime d’assurance de protection contre le feu de ses résidents serait beaucoup plus élevée. Toutefois, il y avait une possibilité de prolonger l’utilisation du camion de première ligne, et ce, jusqu’à 20 ans de service. Le Bureau du commissaire des incendies de l’Ontario a confirmé cette possibilité.
D’après le Fire Underwriters Survey, les compagnies d’assurance se basent sur ses documents pour évaluer la condition d’un camion existant. Or, la condition du camion et son historique d’utilisation font en sorte que celui-ci peut servir de camion principal jusqu’en 2029.
La Ville de Hearst a lancé un processus d’appel d’offres en novembre 2022 afin d’obtenir des prix en prévision du budget 2023. Avec les délais de livraison prévus, la commande du camion devait être passée avant la fin de l’année 2022 afin de garantir une mise en service avant la fin de l’année 2024.
Un tel véhicule de service coute environ 700 000 $. Ainsi, la Ville sera en mesure de choisir l’année de l’achat du véhicule d’ici 2029.
Le budget en capital 2022 impliquait l’achat d’une camionnette pour un montant de 40 000 $ ainsi qu’une voiture qui servira aux employés de l’Hôtel de Ville pour un montant de 30 000 $.
À la réception des soumissions des concessionnaires locaux, les prix dépassaient les sommes budgétées. Donc, le 7 juin dernier le conseil approuvait une allocation budgétaire supplémentaire de 12 900 $ envers l’achat de deux véhicules municipaux, soit une camionnette 2022 Chevrolet Silverado d’Expert Chev Buick GMC au cout de 49 900 $ et une camionnette 2022 Maverick de chez Lecours Motor Sales au cout de 33 000 $.
Au moment de passer la commande, les concessionnaires ne pouvaient pas fournir une date de livraison en raison de la pénurie mondiale des puces électroniques. En aout, les deux concessionnaires ont avisé que les commandes 2022 avaient été annulées par les fabricants et elles seraient modifiées pour des modèles 2023. En octobre, la Ville apprenait que la camionnette Chevrolet Silverado a augmenté de 6 935 $ et la camionnette Ford Maverick de 2 450 $. Selon la politique d’approvisionnement, l’approbation du conseil est requise pour toute dépense excédant le montant au budget de plus de 10 % ou 5 000 $.
Aucun des concessionnaires ne peut fournir une date de livraison précise pour 2023. Puisque la livraison est prévue en 2023, le conseil a accepté de différer le montant budgété de 82 900 $ à l’an prochain et d’inclure la somme manquante de 9 385 $ au budget capital 2023 en plus de 715 $ pour l’augmentation potentielle des accessoires pour un montant de 93 000 $.
Vous êtes à la recherche d’une nouvelle voiture ? L’achat et la location présentent des avantages et des inconvénients. Voici ce qu’il vous faut prendre en considération !
Location
La location vous permet d’utiliser la voiture durant ses meilleures années. Vous pouvez également vous offrir un modèle plus dispendieux, équipé des dispositifs de sécurité les plus récents et couvert par une garantie.
Elle implique toutefois de payer des mensualités sans être propriétaire du véhicule. De plus, les contrats comportent généralement des limites de kilométrage et des frais si elles sont dépassées. Enfin, si vous résiliez votre contrat avant terme ou ne maintenez pas la voiture dans un excellent état, vous serez pénalisé.
Achat
L’achat d’un véhicule fait de vous son propriétaire et vous permet de le conduire aussi loin que vous le souhaitez et de le vendre ou de l’échanger à tout moment. Par contre, sa valeur déprécie et les mensualités sont souvent plus élevées qu’avec une location.
Visitez vos concessionnaires locaux pour discuter des conditions de location et d’achat des véhicules qui vous intéressent !
Depuis quelques années, la Ville de Hearst envisage de procéder au changement de la surfaceuse du Centre récréatif Claude-Larose puisque l’engin actuel commence à avoir de l’âge et demande davantage d’entretien et de réparations. Il ne manquait qu’un partenaire de l’entreprise privée pour procéder à l’achat, ce que l’entreprise Pepco a accepté.
Lors du dernier budget en capital présenté le 5 avril dernier, le conseil municipal de la Ville de Hearst avait approuvé un montant de 31 000 $ envers l’achat d’une surfaceuse à glace pour le centre récréatif à condition de trouver un commanditaire qui comblerait la différence du montant à payer.
Les responsables du dossier à la Ville ont estimé qu’afin de répondre aux besoins du centre récréatif, il était préférable de choisir la surfaceuse électrique 552 AC LI de l’entreprise Zamboni. Le cout total de cet achat est de 160 000 $.
Après quelques recherches et présentations, il faut convenu que la prochaine Zamboni portera les couleurs de l’entreprise locale Pepco. Le commanditaire recevra une somme de 130 000 $ en publicité pour l’entièreté de la vie utile du véhicule, soit la somme déboursée par Pepco afin de compléter le projet.
Les gens qui fréquentent le centre récréatif n’auront toutefois pas la chance de voir le nouveau bolide à l’oeuvre sur les patinoires cette année. Le temps de livraison est estimé à environ 12 ou 14 mois si la commande se réalise le plus tôt possible.
Lors de la réunion du conseil municipal hier (mercredi 12 octobre), les élus ont autorisé la signature de l’entente avec Pepco. L’engagement du commanditaire consiste à remettre un premier paiement de 45 000 $ lors de la livraison de la Zomboni, une autre somme de 45 000 $ devra être honorée l’année suivante et le paiement final de 40 000 $ se réalisera deux ans plus tard.
Vous entendez souvent parler des vertus de l’achat local à l’échelle citoyenne, mais que dire de cette pratique d’un point de vue entrepreneurial? Votre entreprise pourrait-elle gagner à privilégier les produits et services régionaux ? De l’avis de plusieurs, la réponse est un « oui » retentissant. Voici pourquoi !
Les avantages logistiques
Assurer le bon fonctionnement de votre chaîne d’approvisionnement peut exiger beaucoup de temps et de ressources. Et plus cette chaîne est longue, plus grand est le risque de rencontrer des obstacles : pénuries soudaines, taux de change volatiles, communications ardues, etc. Acheter localement permet généralement plus de contrôle et de flexibilité, en plus d’offrir des économies potentielles en raison de la simplification de vos opérations.
Les effets sur le réseautage
Ouvrir vos portes à des entreprises de votre région crée un terreau favorable à la réciprocité et aux occasions d’affaires intéressantes. Acheter localement, c’est participer à la vitalité économique de votre région — et être apprécié par votre collectivité !
Les bienfaits environnementaux
On ne le répétera jamais assez : acheter localement est l’une des clés pour diminuer son empreinte carbone. Dans une économie où il est fréquent que des produits parcourent des milliers de kilomètres alors que des solutions de rechange existent à proximité, votre décision représentera une source d’inspiration pour plusieurs.
L’amélioration de votre image de marque
Plusieurs consommateurs voient d’un très bon œil les entreprises qui adoptent des mesures concrètes pour aider leur communauté et pour protéger l’environnement. Certaines multinationales publicisent donc fièrement et de façon régulière leurs politiques d’achat local. Pourquoi ne pas profiter vous aussi de ce puissant outil de marketing ?
Vous souhaitez prospérer et vous démarquer ? Achetez localement sans hésiter !
Desneiges Larose et son conjoint ont choisi d’habiter une maison autonome, dans le bois. Ils doivent alors utiliser judicieusement l’énergie. Vivre à l’extérieur de la ville vient avec le compromis de prendre un véhicule pour se rendre au travail chaque jour, puisque l’infrastructure cyclable n’est pas bien développée dans la région, particulièrement le long de la route 11. Elle raconte que le fait d’avoir choisi Hearst pour vivre l’a amenée à changer ses comportements. « J’ai fait du vélo un mois et j’ai réalisé que j’étais pour me faire ramasser par un transport. » Alors, dans l’optique de réduire sa consommation d’essence, elle organise son horaire afin d’effectuer moins d’aller-retour en ville.
Desneiges s’inspire de ses grands-parents pour s’organiser avec ce qu’il y a autour d’elle et faire une utilisation judicieuse de ses biens. Elle constate que la réparation des objets est perçue comme marginale et la société nous apprend que la solution à tous nos problèmes, c’est d’acheter. Raccommoder des jeans, récupérer la laine, arranger des électroménagers sont des actions pour réduire notre empreinte écologique. D’ailleurs, son conjoint a réussi à réparer leur vieille cuisinière de 17 ans.
Le plastique à usage unique est le déchet qui dérange le plus Desneiges ; elle fait tout son possible pour l’éviter. Pour sa salle de bain, elle a trouvé des produits de soie dentaire, du dentifrice et un déodorant sans plastique. Dans la cuisine, elle fabrique son jus de rhubarbe. À la maison, elle cultive un potager qui fournit la famille en légumes une bonne partie de l’année, ce qui lui permet d’éviter plusieurs emballages de plastique. Elle favorise également beaucoup de conservation de ses aliments.
Desneiges a deux filles, âgées de 7 et 10 ans. Le fait d’avoir des enfants a changé un peu ses habitudes. Avant d’être une maman, elle faisait beaucoup plus de conserves. Ses filles ne comprennent pas toujours le raisonnement derrière les décisions, comme l’achat d’articles usagés ou se passer du micro-ondes. Pour apprendre à ses filles l’importance de réfléchir à leur consommation, Desneiges leur demande toujours de justifier leur désir d’un objet. Lorsqu’elle et son conjoint refusent d’acheter des jouets en plastique aux enfants, ils leur expliquent « que ça va durer éternellement dans l’environnement et que c’est elles qui vont vivre les conséquences de cela », souligne-t-elle. J’aime beaucoup ces trucs, je compte les utiliser à la maison avec mes enfants qui sont un peu trop maniaques des Kinder Suprise à mon gout.
Desneiges est souvent qualifiée d’écologiste par ses pairs. « Lors de ma première année universitaire, tout le monde me disait que j’étais écologiste, mais je ne savais même pas ce que ça voulait dire. » Maintenant, Desneiges sait bien ce que cela signifie, mais elle refuse de porter l’étiquette. Elle considère que son empreinte écologique est trop sévère malgré ses efforts et elle est embarrassée par ses possessions. Selon elle, en Amérique du Nord, on a une perspective démesurée de notre impact environnemental parce qu’on a accès à beaucoup de biens et de privilèges. En réalité, même en essayant autant que possible de réduire notre consommation, notre empreinte écologique est plus grande que celle de la majorité des habitants de la planète.