Le prix de votre panier d’épicerie vous donne des sueurs froides ? Pas de panique! En adoptant de bonnes habitudes, vous allégerez vos factures sans vous priver des nutriments dont vous et votre famille avez besoin. Voici donc quelques conseils pour économiser sur l’alimentation.
Profitez des promotions : bons de réduction et programmes de fidélité, par exemple, peuvent vous faire épargner gros! Consultez les circulaires des commerces alimentaires à proximité et choisissez le ou les établissements qui vous en donnent plus pour votre argent.
Optez pour les grands formats : lorsque l’on calcule le coût par portion d’un produit, les formats géants sont souvent plus avantageux. Vous n’avez pas suffisamment d’espace pour ranger des contenants volumineux? Voyez si des membres de votre entourage se trouvent dans la même situation que vous et seraient prêts à faire des achats en groupe — tout le monde y gagnerait !
Préférez le vrac : les emballages alimentaires ont un prix; c’est pourquoi vous avez tout intérêt à privilégier les produits en vrac (noix, pâtes, etc.), qui sont plus abordables. En prime, vous rendez service à la planète !
Priorisez les aliments de saison : profitez de la saison des petits fruits d’ici, par exemple, pour faire le plein de ces délices dont le coût finira par grimper en flèche. En plus d’être moins chers, les produits de saison sont plus frais et en acheter contribue à l’économie locale !
Évitez le gaspillage : jeter des aliments, c’est comme jeter de l’argent ! Pour prévenir le gaspillage, vous pouvez notamment faire l’inventaire de votre réfrigérateur et de votre garde-manger chaque semaine et cuisiner en priorité les ingrédients dont la date de péremption approche. Vous jetez souvent des restes de table ? Pensez à servir de plus petites portions! Enfin, apprenez à utiliser vos fruits et légumes un peu défraîchis en faisant des potages, des jus, des compotes, etc.
Vous achetez déjà localement dès que c’est possible et vous souhaitez faire les meilleurs choix lorsque certains aliments doivent absolument être importés ? Les produits équitables sont ceux que vous devez privilégier !
Qu’est-ce qu’un aliment équitable ?
Le commerce équitable se base sur des pratiques respectueuses des personnes (du producteur au consommateur) et de l’environnement. Elles visent à permettre aux entreprises d’exister durablement, notamment en contribuant à la sauvegarde des ressources naturelles. Un aliment équitable est donc issu de ce commerce et peut être identifié grâce à un logo qui le certifie.
Quels aliments acheter ?
La quantité d’aliments équitables qui se retrouve en épicerie ou dans d’autres boutiques liées à l’alimentation est suffisamment vaste pour vous offrir beaucoup de choix. Voici 16 aliments pour lesquels il est possible de se procurer un équivalent équitable :
Le cacao;
Le café;
Le chocolat;
Les épices;
Les bananes;
Les herbes;
L’huile d’olive;
Le lait de coco;
Le miel;
Les noix;
Le quinoa;
Le riz;
Le soya;
Le sucre;
Le thé;
Le vin.
Apprenez à repérer les marques de produits équitables et donnez-leur une place de choix dans votre panier d’épicerie !
————
Pour connaître les produits certifiés équitables disponibles au Québec, visitez le choisirequitable.org.
L’agriculture biologique se pratique dans différents secteurs de production et de transformation agricoles, tels que les fruits et les légumes, les grains, les viandes, les produits laitiers et ceux de l’érable. Mais qu’est-ce qui fait en sorte qu’un aliment du Québec est certifié « bio » ? Tour d’horizon !
Fruits, légumes et grains
Pour être biologiques, ces aliments ne doivent pas profiter de l’usage de pesticides ni d’engrais chimiques. Les organismes génétiquement modifiés (OGM) ne sont pas non plus permis. Enfin, les agriculteurs doivent pratiquer la rotation des cultures, ce qui évite de vider le sol de ses nutriments et améliore le rendement de chaque aliment.
Viandes
L’élevage des animaux doit se faire dans des conditions de vie décentes, sans cages et dans un environnement suffisamment spacieux. Les bêtes doivent recevoir tous les soins dont elles ont besoin et être nourries avec des aliments qui sont également biologiques. L’usage d’antibiotiques ou d’hormones de croissance est aussi interdit.
Produits transformés
Les produits transformés biologiques ne doivent pas contenir d’agents de conservation, de colorants chimiques ou d’arômes artificiels. L’irradiation, qui permet de tuer certains microorganismes, ne doit pas non plus être pratiquée.
Un aliment biologique est, en somme, un aliment bon pour votre santé dont la production se fait en adéquation avec la protection de l’environnement. N’hésitez pas à encourager vos agriculteurs locaux qui produisent des aliments certifiés biologiques !
« On avait tenu des consultations en automne et hiver dernier […]. Plusieurs bonnes idées avaient été lancées, mais on en était venu à la conclusion que la plus grande difficulté était que les organismes ou producteurs n’avaient pas les ressources pour agir seul […]. On a donc lancé cette table de concertation dans le but de réunir tout le monde et travailler ensemble », explique Tom Manley, directeur général du RAEO.
Pour l’heure, le projet rassemble pas moins de 65 organismes ou producteurs et est dirigé par un comité de six membres. Parmi les organismes sur ce conseil, il y a évidemment le RAEO, les Services communautaires de Prescott et Russell, le Centraide Est de l’Ontario, les Services sociaux des Comtés unis de Prescott-Russell, le Bureau de santé de l’est de l’Ontario ainsi qu’une consultante indépendante de la firme Data Fest.
Trouver temps et argent
Comme l’indiquait Tom Manley, le problème est bien souvent au niveau des ressources, que ce soit le temps ou bien l’argent.
« C’est extrêmement difficile d’obtenir une subvention, cela prend du temps et ça, personne n’en a […] », explique-t-il, alors qu’il est trésorier du conseil du Forum et qu’il est donc responsable d’aller chercher des fonds.
Jusqu’à maintenant, il n’a toutefois pas perdu son temps, puisque le forum a reçu une subvention de 25 000$, pour obtenir des ressources humaines, provenant du Fonds de secours provincial des CUPR.
En obtenant cette première subvention, le forum obtenait ainsi une solide base pour aller de l’avant dans le projet. De ce fait, 30 000$ ont ensuite été obtenus de l’organisme Second Harvest, des fonds pour investir plus concrètement dans la cause elle-même, soit le combat contre la sécurité alimentaire.
Plus encore, Tom Manley confie également travailler sur l’obtention d’une autre subvention, cette fois de la part du ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada.
Récupération alimentaire
Bref, avec une équipe maintenant bien rodée (et financée), on peut se demander : qu’est-ce que ce partenariat peut faire pour combattre l’insécurité alimentaire? Selon, Tom Manley, cela passe par la récupération alimentaire, plus communément appelée food rescue.
« Les producteurs, notamment les producteurs maraîchers, produisent toujours davantage, advenant des ventes plus fortes que prévu ou une malchance dans la récolte […]. Quand ces deux choses n’arrivent pas, ils se retrouvent avec des surplus et au lieu de les gaspiller, on aimerait les envoyer aux différentes banques alimentaires de la région », affirme-t-il.
Ainsi, le « nerf de la guerre » est de bâtir un système permettant de le faire.
« Concrètement, quand on parle d’investissements à cet effet et puisqu’on parle de produits frais, ce serait d’abord d’acquérir un camion réfrigéré pour les transporter, dit-il. Après ça, il faudrait aussi trouver un local pour enfin pouvoir recevoir, trier et expédier les aliments aux organismes », conclut Tom Manley, dont le rôle est d’être l’intermédiaire entre les gouvernements, organismes et producteurs.
Bref, le projet continuera de prendre son envol dans les mois à venir. Les dirigeants du Forum veulent notamment aller chercher davantage de financement, éventuellement lancer une infolettre pour tenir ses membres informés et aimerait également tous les réunir en « présentiel » cet automne.
Tout cela, rappelons-le, dans le but ultime de combattre l’insécurité alimentaire dans la région de Prescott-Russell, en aidant les banques alimentaires à recueillir des vivres à la source elle-même, soit en provenance des champs des producteurs d’ici.
Après l’essence, il faut parler de la nourriture. En vue de réduire le prix des aliments et des produits de base à l’épicerie, trois des quatre principaux partis politiques de l’Ontario ont des promesses à faire. Or, il y aurait des facteurs expliquant cette augmentation qui sont hors du contrôle de la province.
En début mai, Statistique Canada a annoncé une hausse de 8,8 % du cout global des aliments comparativement à l’année précédente, et que les résidents du pays ont dépensé 9,7 % de plus en avril, soit l’augmentation la plus prononcée depuis septembre 1981.
Le Parti vert, le Parti libéral et le Nouveau Parti démocratique (NPD) mettent de l’avant un plan visant à lutter contre la hausse des prix des aliments. Du côté du Parti progressiste-conservateur, la stratégie serait de réduire les couts et d’aider les résidents à économiser à l’aide de mesures qui permettraient de diminuer les taxes sur l’essence, notamment.
Les plans proposés
Le chef libéral Steven Del Duca a annoncé que, s’il est élu, son parti éliminerait la partie provinciale de la taxe de vente harmonisée (8 %) sur l’ensemble des aliments préparés en dessous de 20 $. En outre, ce même parti envisage d’introduire une surtaxe de 1 % sur les entreprises de la province avec des bénéfices annuels au-delà d’un milliard de dollars et de hausser les impôts sur le revenu individuels supérieurs à un demi-million dans le but de financer la mesure.
D’après Mike von Massow, professeur agrégé au département d’économie de l’alimentation, de l’agriculture et des ressources de l’Université de Guelph, il ne s’agit pas d’un « soulagement généra-lisé », car la majorité des produits de ce genre de moins de 20 $ ne sont pas taxés en Ontario.
Les verts et le NPD souhaitent rendre meilleure la transparence dans l’industrie, surtout entre les détaillants et les fournisseurs de produits alimentaires. « Nous devons nous assurer que lorsque nous avons des détaillants de produits alimentaires, en particulier les grandes chaines, ils ne s’entendent pas pour maintenir les prix élevés, car cela nuit aux consommateurs », précise Andrea Horwath, chef du NPD.
M. von Massow est d’avis que cette procédure pourrait être une bonne manière de contrôler le pouvoir de marché des gros épiciers. Toutefois, cette décision ne permettrait pas forcément une baisse des prix, en utilisant comme exemple un code de conduite similaire mis en vigueur en Australie n’ayant pas eu l’effet escompté. « Comme toujours, le diable est dans les détails », précise le professeur. « C’est facile de dire : “ Nous allons le faire ”, mais jusqu’à ce que nous voyions exactement ce qu’ils font, cela reste à voir. »
Pour les verts, le plan est de donner aux marchés d’aliments sains un financement de démarrage ainsi que des terres. Ils mentionnent également un programme de repas scolaires nutritifs au sein des écoles publiques.
Finalement, les progressistes-conservateurs proposent de réduire la taxe sur l’essence de 5,7 cents le litre, d’élargir le crédit d’impôt pour l’accès aux services de garde et l’implémentation d’une prestation à 10 dollars par jour d’ici 2025 pour les services de garde comme mesures de réduction des couts.
Dans la plateforme du Nouveau Parti bleu de l’Ontario, il est indiqué que le parti souhaite réduire la taxe de vente harmo-nisée (TVH) de 13 % à 10 % ainsi que couper la taxe carbone en vue d’accorder des allègements fiscaux aux Ontariens.
Du côté du Ontario Provincial Confederation of Regions Party, Le Nord n’a pas été en mesure de trouver des informations liées à sa position vis-à-vis l’inflation. D’après le site Internet du parti, le plan économique entend une réduction des taxes des petites entreprises afin de créer une meilleure atmosphère pour eux.
En dehors des promesses
Bien que les promesses de campagne puissent pallier le problème en question jusqu’à un certain point, diverses causes profondes de la montée des prix n’ont rien à voir avec la province, aux dires de M. von Massow. Il précise que la guerre en Ukraine et les évènements météorologiques extrêmes sont quelques exemples parmi plusieurs expliquant ce phénomène.
En premier lieu, la Russie et l’Ukraine produisent près d’un tiers du blé sur le marché mondial et, au fur et à mesure que le nombre d’échanges diminuait, le prix du blé avait grimpé. Ensuite, des sècheresses majeures dans l’ouest de l’Amérique du Nord seraient la cause partielle du changement de prix. Par conséquent, les récoltes de céréales de l’Ouest canadien ont baissé de 30 % l’an dernier.
La pandémie a exercé aussi une influence sur les prix des denrées alimentaires, à la suite des perturbations de la chaine d’approvisionnement. « Ce que nous avons maintenant est une tempête presque parfaite de facteurs qui entrainent des augmentations de prix pour les produits alimentaires à tous les niveaux, explique le professeur. Si nous ne pouvons pas nous attaquer aux causes profondes, nous devons nous occuper des prix eux-mêmes et il sera très difficile sans subvention directe de certains produits de base de faire baisser les prix des denrées alimentaires. Et ce serait très couteux à faire. »
Rares sont les individus qui peuvent se targuer de ne jamais gaspiller de nourriture. Heureusement, les citoyens qui font des efforts en ce sens se multiplient au Québec. Afin de savoir de quelle façon vous pourriez améliorer votre bilan, observez attentivement ce que vous jetez à la poubelle (ou au bac brun) durant quelques semaines :
Y a-t-il des aliments non entamés (ex. : fruits, légumes) devenus flétris ou moisis ?
Y retrouvez-vous des restes de repas (ex. : spaghettis, céréales imbibées de lait) ?
Placez-vous des aliments au rebut dès que la date de péremption indiquée sur l’emballage est dépassée ?
Après avoir fait l’évaluation des aliments que vous jetez, vous aurez un portrait plus clair de la situation. Vous en arriverez à certaines conclusions (ex. : vous servez de trop grosses portions, vous achetez des produits périssables en trop grande quantité) qui vous permettront d’ajuster le tir.
En outre, avant de jeter toute nourriture, demandez-vous s’il est possible de lui donner une deuxième chance. Quelques morceaux de légumes cuits peuvent se retrouver dans une omelette ou une tranche de pain sec peut se transformer en chapelure, par exemple. Et si vous avez préparé trop de nourriture impossible à congeler, offrez vos surplus à votre entourage — vous pourriez faire bien des heureux !
——————
« Meilleur avant »
Il est important de se rappeler que la date de péremption est une indication laissant place à une certaine marge de manœuvre. En effet, selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments, cette date n’est pas une garantie de la salubrité d’un produit. Il s’agit plutôt d’un indice de la fraîcheur et de la durée de conservation potentielle des aliments n’ayant pas été ouverts. Cela signifie donc qu’après la date indiquée, l’aliment peut ne plus avoir la même fraîcheur ou la même valeur nutritive, mais être néanmoins comestible. Bien entendu, certains signes de détérioration (présence de moisissures, odeur nauséabonde, etc.) ne mentent pas. Faites preuve de vigilance !