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Santé
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L’intimidation chez les aînés : ce qu’il faut savoir
L’intimidation ne touche pas seulement les enfants : c’est aussi un problème en croissance chez les aînés. Des études nord-américaines montrent en effet qu’ils sont nombreux à déclarer en être victimes ou témoins, ou encore avoir utilisé des tactiques d’intimidation. Plusieurs de ces incidents se produisent dans des résidences pour aînés.
Impacts
L’intimidation prend généralement la forme de violences verbales entre deux aînés ou entre un soignant et un aîné (chacun pouvant être la victime ou l’intimidateur). Elle peut avoir de lourdes conséquences physiques et psychologiques, dont :
- Une faible estime de soi;
- Un déclin cognitif;
- Un isolement social;
- La dépression;
- Des troubles du sommeil;
- L’automutilation et des blessures physiques.
Causes
Les causes de l’intimidation peuvent être multiples. Par exemple, la personne qui s’y livre peut ressentir une perte de contrôle et tenter de retrouver un sentiment de puissance en rabaissant les autres. L’intimidation est aussi parfois le symptôme d’un déclin mental ou de troubles cognitifs, ou une manifestation de peur ou d’anxiété. Elle peut également découler d’une méconnaissance des autres cultures et modes de vie.
Sécurité
Lorsque vous « magasinez » une résidence, recherchez les caractéristiques suivantes :
- Des ateliers d’éducation et de sensibilisation pour promouvoir l’inclusion;
- Des politiques et des directives claires pour lutter contre l’intimidation;
- Une formation indiquant au personnel et aux résidents comment réagir en cas d’intimidation;
- Des affiches ou des documents écrits qui encouragent la gentillesse et la civilité.
L’éducation, le soutien et la sensibilisation sont essentiels pour rendre la vie plus agréable aux personnes âgées. Pensez-y !
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Tirez le meilleur parti de votre alimentation grâce aux diététistes !
En mars, Mois de la nutrition, l’association Les diététistes du Canada vise à sensibiliser la population à l’importance de bien se nourrir en choisissant intelligemment ce qui compose son menu. En 2023, le thème retenu est : « Découvrez le pouvoir des aliments : trouvez une diététiste ».
Avantages sociaux
Cette thématique est inspirée du plan stratégique 2020-2024 de l’organisation, et plus particulièrement de ses démarches visant à améliorer la couverture par les régimes d’avantages sociaux des services des diététistes. En effet, beaucoup de Canadiennes et de Canadiens ont actuellement un régime qui ne les couvre pas. Or, les problèmes de santé au pays sont en hausse et les personnes travaillant dans tous les domaines souhaitent avoir des conseils pour faire des choix alimentaires sains.
Évènements et outils
Tout au long du Mois de la nutrition 2023, les diététistes planifieront des activités et communiqueront de l’information pour répondre aux besoins de leurs patients, de leurs clients et des communautés. Leurs principaux objectifs? Montrer comment le fait de consulter une diététiste peut contribuer à découvrir le pouvoir des aliments et inciter les gens à vérifier si les services d’une diététiste sont couverts par leurs assurances.
Vous avez des défis en ce qui a trait à votre alimentation ? Les diététistes du Canada vous invitent à explorer leur site Web DecouvrezLesAliments.ca. Régulièrement mis à jour, il propose plus de 345 articles qui vous permettront de découvrir de quelles manières une diététiste pourrait contribuer à améliorer votre santé.
Pour en savoir plus sur la campagne 2023 ou pour trouver une diététiste, visitez le dietitians.ca.
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Comprendre les différents types de démence
La démence est un terme générique utilisé pour décrire la perte irréversible des fonctions cognitives du cerveau, qui se détériorent progressivement. Pour mieux la comprendre, voici les quatre principaux types de démence.
- maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer survient lorsque des amas anormaux de fragments de protéines détruisent lentement la mémoire et la capacité de penser. Se perdre, répéter des questions et ne pas reconnaître ses proches comptent parmi les symptômes courants. Aux stades avancés, les patients ne peuvent plus communiquer ni effectuer des tâches simples et dépendent des autres pour leurs soins.
- Démence frontotemporale (DFT)
La DFT est une maladie rare dans laquelle les neurones des lobes frontal et temporal sont endommagés. Les symptômes, qui apparaissent plus tôt qu’avec les autres types de démence, comprennent des difficultés à communiquer, une altération du jugement et une diminution de la conscience de soi.
- Démence à corps de Lewy (DCL)
L’une des formes les plus courantes de démence, la DCL décrit des dépôts anormaux de protéines qui affectent les substances chimiques du cerveau. Troubles de la pensée, perte de contrôle musculaire et de mobilité, sautes d’humeur et hallucinations visuelles en sont des symptômes.
- Démence vasculaire
La démence vasculaire survient lorsque des modifications des vaisseaux sanguins perturbent la circulation du sang et de l’oxygène vers le cerveau, affectant la pensée et la mémoire. Les symptômes peuvent apparaître progressivement ou soudainement et ressembler à ceux de l’Alzheimer.
Certaines personnes présentent plus d’un type de démence, ce qui rend le diagnostic difficile, d’autant plus que les symptômes individuels peuvent varier. Il n’y a pas de remède, mais il existe des traitements. En cas de doute, pour vous ou un proche, consultez un médecin !
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Un site permanent de consommation supervisée demandé à Timmins
La Ville de Timmins continue d’avoir le taux de mortalité lié aux opioïdes le plus élevé de la province, comparativement à d’autres communautés de même grandeur. Le conseil d’administration du Bureau de santé Porcupine a approuvé une résolution demandant des fonds pour passer à l’action plus rapidement face à cette réalité en utilisant un site permanent de services de consommation supervisée.
Le Bureau de santé Porcupine travaille avec des partenaires afin d’élaborer une stratégie antidrogue complète pour lutter contre les méfaits associés à la consommation de substances. L’objectif est de lancer une stratégie de prévention, de traitement, d’application de la loi, d’intervention d’urgence, et de créer un service de consommation supervisée.
Les partenaires de la Stratégie antidrogue de Timmins et de la région ont obtenu avec succès l’approbation d’un site temporaire de services de consommation supervisée pour Timmins, mais ils aimeraient passer à un autre niveau avec un site permanent. Les administrateurs utilisent des statistiques démontrant que des sites de services de consommation supervisée réduisent les décès par surdose, sauvent des vies, accroissent l’accès aux services de traitement et aux services sociaux, réduisent la transmission des maladies infectieuses y compris le VIH et l’hépatite C, réduisent l’injection publique et les déchets comme des seringues usagées dangereuses. Ce site temporaire de services de consommation supervisée a démontré la nécessité de rendre ce service permanent. Une fois de plus, les statistiques démontrent un volume de visites important, des vies sauvées, des surdoses ont été évitées grâce à des interventions, un nombre de clients accédant directement à des traitements et un nombre élevé de références à d’autres services de santé et sociaux.
L’Association canadienne pour la santé mentale CochraneTimiskaming a procédé à la demande pour que le site devienne permanent et soit financé par la province, ce que le Bureau de santé Porcupine a soutenu dans le but de conserver le site de services de consommation supervisée situé actuellement au 21, rue Cedar Nord à Timmins.
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EMNO : 2000 demandes pour 74 places
À l’instar de l’Université de Hearst, l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) soulignera bientôt sa première année à titre d’université autonome. Avec la pénurie de médecins et les difficultés d’attirer ces professionnels dans le Nord de l’Ontario, il y a beaucoup d’attentes de la part de cette université. Actuellement, 74 étudiants sont acceptés par année et ce chiffre augmentera à 99 d’ici trois ans.
L’Université de l’EMNO augmentera ses cohortes d’étudiants en médecine de 25 d’ici 2026.
Aux yeux de plusieurs élus ou directions de centres hospitaliers, ce n’est carrément pas assez pour venir à bout de la pénurie de médecins actuelle et future.
Le taux d’admission au programme de médecine à l’Université de l’EMNO se situe actuellement entre 3 % et 4 %.
L’établissement scolaire indique recevoir jusqu’à 2000 candidatures par année. Il est donc normal que des étudiants de chaque communauté de la route 11 soient très performants du côté académique, mais pas choisis à l’admission de l’EMNO.
À travers le Canada, seulement 17 écoles de médecine existent sur le territoire. « L’admission à toutes ces écoles est un processus hautement compétitif et très sélectif », écrit Dre Sarita Verma, rectrice, vice-chancelière, doyenne et PDG de l’Université de l’EMNO sur son blogue. « Le processus pour devenir médecin est compétitif, complexe et difficile. C’est un parcours que peu de gens comprennent ou apprécient. Les candidatures sont généralement de très grande qualité, mais le fait est que le processus d’admission est extraordinairement compétitif et que la différence entre les candidatures peut être infime. »
À l’EMNO, toutes les places sont réservées aux citoyens canadiens ou aux résidents permanents selon les directives provinciales et la politique de l’Université. Toutefois, cinq places sont réservées au Programme militaire d’études de médecine en collaboration avec le ministère de la Défense nationale.
Contrairement aux écoles de médecine canadienne, l’EMNO est fière de souligner que son processus de sélection des étudiants est beaucoup moins discriminatoire.
« Quelques établissements comptent encore sur le Medical College Admission Test (MCAT), ce que l’Université de l’EMNO ne fait pas. Certaines personnes considèrent que ce test, qui est uniquement en anglais, comme étant un obstacle important et injuste pour les candidats provenant de milieux socioéconomiques faibles ou de milieux culturels différents, comme les Autochtones et les francophones », explique Dre Verma.
L’établissement du Nord de l’Ontario utilise ses propres outils pour sélectionner les candidats, et la direction se fait une fierté de démontrer le succès de ses étu- diants. « La population étudiante de l’Université de l’EMNO obtient de brillants résultats aux examens du Conseil médical du Canada, ce qui à notre avis montre que, peu importe le MCAT, nous formons des médecins compétents. »
Devenir médecin, c’est long
Pour devenir médecin, un programme de quatre ans est exigé afin d’acquérir une énorme quantité de connaissances, de compétences et d’attributs professionnels. « Ces années sont difficiles. La population étudiante s’instruit dans divers cadres, et à l’Université de l’EMNO, ce sont principalement des communautés. C’est une caractéristique pour laquelle elle est renommée et la raison pour laquelle ses diplômées réussissent si bien », ajoute la rectrice.
Lors de ces quatre années, les apprentis s’initient aux bases scientifiques et cliniques pour se préparer à l’apprentissage en milieu de travail au cours de leur externat, soit les deux dernières années du programme. « Pendant cette période, les stagiaires vivent dans les communautés du Nord tout en suivant leur formation en médecine familiale, chirurgie, obstétrique, pédiatrie, psychiatrie et d’autres spécialités. »
Toujours selon Dre Verma, ces années renforcent la résilience en prévision de la formation en résidence qui a lieu uniquement à l’issue d’un processus national de jumelage où les candidats se font concurrence pour avoir une place.
Ensuite, il faut réussir les examens d’aptitude du Conseil médical du Canada pour être licencié.
La formation en résidence de médecine familiale est de deux ans et pour les spécialités, elles peuvent durer jusqu’à cinq ans et encore plus longtemps pour les surspécialités.
Pour être médecin de famille, il faut quatre ans de prémédecine, quatre de formation en médecine et deux de résidence en médecine familiale pour un total d’environ dix années d’études. Pour un spécialiste, ce chiffre saute de 13 à 18 ans. « Devenir médecin est un immense investissement personnel et social. Beaucoup de facteurs influencent le type de médecin que l’on veut être, et le lieu où vivre et travailler. Pour les personnes qui s’orientent vers la médecine, c’est un investissement à vie et les enjeux sont élevés », conclut Dre Verma.
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3 raisons pour lesquelles vous avez souvent les pieds froids
Il vous arrive fréquemment d’avoir les pieds froids, et cette sensation est encore plus présente durant la saison hivernale ? Voici trois explications susceptibles de vous aider à déterminer l’origine de votre problème !
- Votre métabolisme contrôle mal sa production de chaleur
Grâce à vos muscles, à vos frissons et à vos cellules, votre corps est en mesure de produire la chaleur requise pour assurer vos fonctions vitales. Si vous souffrez d’hypothyroïdie, il se peut que vous ayez souvent froid aux pieds. Il en va de même si votre masse musculaire ou adipeuse est faible.
- Votre corps ne distribue pas la chaleur efficacement
Le stress, la consommation de caféine (café, boissons énergisantes, etc.) et les problèmes de circulation sanguine sont tous des facteurs ayant le potentiel de nuire à la distribution de la chaleur dans votre corps. Les pieds étant les parties du corps les plus éloignées du cœur, ce sont les premiers à sentir les effets du froid. Vous pouvez vous-même évaluer si vous êtes dans une situation de stress élevé ou si vous ingérez trop de caféine. Par contre, les problèmes de circulation doivent être relevés par un médecin.
- Vos pieds ne sont pas convenablement protégés du froid
Si vos pieds sont mal protégés du froid, vous ressentirez davantage d’inconfort. Lors de vos sorties extérieures, il importe que vous portiez les bonnes chaussures ou bottes. Celles-ci doivent être suffisamment chaudes pour la saison, limiter les pertes de chaleur et ne pas être trop serrées. Vos bas doivent être secs et pouvoir évacuer l’humidité. Optez donc pour des matières qui respirent (ex. : laine).
Vos pieds vous semblent anormalement froids ? Il se peut que ce soit en raison d’une condition médicale pour laquelle vous n’avez pas encore reçu de diagnostic. Pour en avoir le cœur net, prenez rendez-vous avec votre médecin !
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Kapuskasing s’inquiète des trajets de nuit des ainés vers l’hôpital de Timmins
Des personnes âgées de Kapuskasing ont fait part de leur inquiétude par rapport à des rendez-vous en pleine nuit pour un examen d’image par résonnance magnétique (IRM) à l’hôpital de Timmins. Certaines personnes ne sont pas assez fortunées pour prendre une chambre de motel et se voient dans l’obligation de voyager la nuit, beau temps mauvais temps, ce qui n’est pas optimal en matière de sécurité surtout l’hiver.
La Ville de Kapuskasing et les élus ont été informés à plusieurs reprises par des résidents, surtout du troisième âge, qu’ils devaient se rendre à Timmins pour une IRM en pleine nuit ou encore très tôt le matin. Cette situation devient encore plus problématique lorsque les conditions de déplacement deviennent dangereuses, en particulier pendant les mois d’hiver. « Cette préoccupation a été soulevée par la plupart des citoyens séniors de Kapuskasing, qui forment une grande majorité de notre population », indique le maire, Dave Plourde. « Nous avons simplement estimé qu’il était important de partager ces commentaires parce que ça fait partie de notre rôle et de notre responsabilité en tant qu’élus. Notre objectif collectif peut être aussi simple que de sensibiliser et de faire prendre conscience de la manière de mieux servir une population vieillissante qui peut avoir besoin de ce peu de réconfort supplémentaire pour offrir flexibilité et hébergement pendant le processus de réservation. »
Afin de maximiser le nombre de rendez-vous, l’hôpital régional de Timmins place des rendez-vous pour un examen par IRM 24 heures sur 24. « Les patients ont la possibilité de refuser ou de reporter un rendez-vous si les horaires proposés ne leur con- viennent pas, mais nous sommes également très conscients des différentes priorités et urgences de chaque patient », ajoute le maire.
Le maire de Kapuskasing indique qu’il s’agit seulement de la sensibilisation puisqu’il continue à soutenir et à reconnaitre le niveau de service que l’Hôpital de Timmins et du district offre à la région. « Nous sommes très reconnaissants du rôle que le centre hospitalier joue dans la prestation de services de soins de santé de qua-lité pour notre région », conclut-il.
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Santé : le privé ne règlera rien et surtout pas dans le Nord, selon Guy Bourgouin
De retour à Queen’s Park cette semaine, l’équipe de Doug Ford a déposé mardi son projet de loi permettant aux cliniques privées d’offrir certaines chirurgies et procédures aux frais des contribuables ontariens. Le gouvernement estime que c’est la façon de faire pour réduire les arriérés chirurgicaux et les temps d’attente, mais c’est très loin de convaincre l’opposition et les institutions publiques.
Selon le projet de loi, le gouvernement paierait des cliniques indépendantes pour effectuer, entre autres, des chirurgies de la cataracte et gynécologiques, les IRM, ainsi que des arthroplasties du genou et de la hanche.
L’opposition à Queen’s Park a questionné le gouvernement à savoir qui s’occupera de l’inspection des établissements privés. « Ce plan n’est pas suffisamment transparent ou responsable, on ne sait même pas qui inspectera et règlementera les cliniques », déplore la cheffe du NPD, Marit Stiles. « Pour autant que je sache, il n’y a pas de surveillance. Il y a la promesse d’une certaine surveillance, parfois, quelque part ! »
La plus grande crainte du secteur public, c’est la rétention de personnel. On craint que la province ouvre la porte au secteur à but lucratif, sans proposer de mécanismes clairs pour prévenir un exode des travailleurs du public vers le privé.
Argent manquant
Le député de Mushkegowuk-Baie James va plus loin en indiquant que le gouvernement de Doug Ford prépare le chemin du privé depuis longtemps. « Dans le dernier budget de la province de l’Ontario, 1,1 milliard de dollars étaient destinés à la santé et cet argent-là n’a pas été dépensé. C’est de l’argent des contribuables qu’on parle. Le gouvernement est prêt à dépenser quatre à cinq fois plus pour des agences privées et on s’entend que cet argent-là s’en va aux actionnaires, au lieu de prendre cet argent-là et la donner aux centres de santé publique et aux infirmières. »
Bien que la cour de l’Ontario ait jugé le projet de loi 124 anticonstitutionnel, Ford tente d’apporter la cause en appel. Ce projet de loi impose aux employés du gouvernement une augmentation salariale de 1 % par année. « Pourquoi on s’acharne sur ce projet de loi là, qui va au détriment de payer les infirmières, et ajouter le monde de l’éducation ? On dit qu’on gère bien la province, mais on paie plus cher pour le même service », ajoute M. Bourgouin. Pour le député néodémocrate, le jeu des conservateurs est très clair : implanter le privé en province. « En passant, oubliez ça, il n’y en aura pas de cliniques privées dans le Nord, ça va tout être à Toronto, ça veut dire qu’on va être s à se déplacer encore. »
Il y a quelques semaines, cinq grands syndicats du secteur de la santé de l’Ontario demandaient au gouvernement Ford de ne pas aller de l’avant avec son plan visant à réduire le financement des soins hospitaliers publics de la province pour augmenter celui des cliniques chirurgicales privées à but lucratif. « Chaque résident de la province devrait s’inquiéter que notre gouvernement crée un système à deux niveaux où ceux qui peuvent payer de leur poche sauteront la file d’attente pour recevoir leur chirurgie et leur traitement en premier », pouvons-nous lire dans le communiqué de presse de Bernie Robinson, présidente intérimaire de l’Association des infirmières et infirmiers de l’Ontario. « Les infirmières et les employés de la santé ont besoin de plus de soutien et d’un meilleur financement dans le système public, et non d’un plan qui détournera les dollars publics vers les actionnaires privés. Les infirmières demandent au premier ministre Ford d’abandonner ce plan désastreux et d’investir dans le système public pour assurer l’accès aux soins de santé à tous. »
Retarder les projets
Les couts élevés pour l’embauche d’une infirmière au privé pourraient même faire retarder des projets. « On parlait de 60 nouveaux lits à Kapuskasing et quand j’ai parlé aux gens du foyer de longue durée à Kap, ils m’ont dit qu’à cause des agences privées qui chargent tellement cher, ça peut retarder le projet. Le privé va retarder le projet d’un autre privé », explique Guy Bourgouin. « J’espère que le monde voit très clair là-dedans ! Tout le monde disait au gouvernement de ne pas jouer avec les salaires du personnel hospitalier. Pas juste l’opposition officielle, les hôpitaux, les syndicats et les personnes-ressources disaient d’enlever le projet de loi 124 et Doug Ford et sa gang font carrément le contraire. »
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Parkinson : la vérité sur 3 mythes répandus
La maladie de Parkinson est parfois abordée à la blague ou avec des affirmations plus ou moins véridiques, ce qui se transpose en une méconnaissance généralisée de cette condition. Cependant, comme toute affection, celle-ci ne doit pas être prise à la légère. Voici donc la vérité sur trois mythes tenaces.
- Le Parkinson est lié au vieillissement
Les aînés ne sont pas les seuls à pouvoir recevoir un diagnostic de la maladie. Environ 1 personne touchée sur 5 obtient le sien avant 40 ans, et certaines manifestent même des symptômes (dépression, perte progressive de l’olfaction, etc.) jusqu’à 20 ans avant d’avoir un diagnostic !
- Toutes les personnes touchées ont des tremblements
Bien que ce symptôme soit facilement associé à la maladie, il ne concerne que 30 à 65 % des personnes atteintes. Principalement observé au niveau des mains, le tremblement peut se transposer aux jambes, à la mâchoire inférieure ou, quelquefois, à la tête.
- La maladie ne concerne que le mouvement
En comptant la dépression, la perte progressive de l’olfaction et les tremblements, ce sont une cinquantaine de symptômes qui ont été répertoriés pour cette seule maladie. L’insomnie, l’anxiété, la constipation et la détérioration de la parole n’en sont que quelques exemples.
Vous craignez d’être atteint de cette maladie — ou qu’un de vos proches le soit ? N’hésitez pas à en parler à un professionnel de la santé !