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Rencontre
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Portes ouvertes et réunion publique portant sur le PAC Logement
Toute la communauté est invitée à la session portes ouvertes au sujet du Plan d’action communautaire pour le logement (PAC Logement) le mardi 2 avril prochain au Centre d’accueil Gilles-Gagnon. L’objectif de la rencontre est de partager avec le public l’ébauche du document, de poser des questions et de soumettre des commentaires.
De façon générale, les plans d’amélioration communautaire (PAC) permettent aux municipalités d’aider le secteur privé en effectuant de la bonification, ce qui n’est normalement pas permis par la Loi sur les municipalités. Pour la Ville de Hearst, le succès des deux éditions du Plan d’amélioration communautaire de la route 11 et du secteur du centre-ville a donné envie au conseil de se lancer dans de nouveaux projets d’amélioration communautaire. Cette fois-ci, le PAC vise à aider la communauté avec le problème du manque de main-d’œuvre et stimuler les développements en matière de logement.
En 2023, un comité composé d’élus et d’employés municipaux a été mis en place. Par la suite, la compagnie SOL Solutions Consulting, en collaboration avec le Centre régional de recherche et d’intervention en développement économique (CRRIDEC), ont été embauchés pour les services de consultation et la préparation du PAC Croissance de la Ville de Hearst.
L’ébauche du plan a été envoyée au ministère des Affaires municipales et du Logement en janvier dernier pour un examen de son contenu ainsi que pour obtenir des commentaires et des recommandations. Le comité de logement s’est donc rencontré pour donner suite à la réception de l’examen du bureau des services afin d’aborder les points soulevés et d’émettre ses propres recommandations.
Maintenant que les premières étapes sont franchies, un avis public a été émis pour la tenue d’une séance portes ouvertes et d’une réunion publique. Selon la Loi sur l’aménagement du territoire, il doit y avoir un minimum de 7 jours et un maximum de 20 jours entre les deux rencontres. De la documentation sera fournie aux citoyens et les points clés du plan seront présentés.
La réunion publique aura lieu pendant une rencontre du conseil municipal ; quiconque assiste à la réunion pourra s’exprimer par la même occasion. C’est aussi lors de cette réunion que les consultants présenteront aux élus la version finale du PAC Croissance pour approbation.
La dernière étape avant le lancement du programme portera sur les appels : les gens ayant émis des observations lors de la rencontre publique pourront interjeter appel dans les 20 jours suivant la décision. Si aucun avis d’appel n’est reçu à la date limite, le projet sera lancé officiellement.
Une page web dédiée principalement au projet sera lancée et rendra accessibles au public toutes les informations pertinentes quant à sa réalisation.
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On parle de Hearst à l’Université Harvard !
En plus de tous les autres titres qu’elle possède, Mélissa Vernier est aussi la présidente de l’Écomusée de Hearst. Elle joint souvent le Centre d’archives de la Grande Zone argileuse (CAGZA) à l’Écomusée pour des projets à caractère historique.
Marie LeBel, sa collègue de travail dans le département d’histoire de l’Université de Hearst et bénévole à l’Écomusée depuis de nombreuses années, l’aide grandement dans ses projets comme ceux qui ont valu un prix au CAGZA et, ensemble, elles participent à toutes sortes d’évènements et de congrès.
En octobre dernier, lors du Congrès de l’Institut d’histoire de l’Amérique française à Saint- Jean-sur-Richelieu, elles ont fait la rencontre de Dre Claire-Marie Brisson, professeure de langue française à l’Université Harvard. Originaire de l’État américain du Michigan, Claire-Marie Brisson est une Franco-Américaine qui se passionne pour tout ce qui touche la langue de Molière en Amérique. Elle est en processus de publication d’un roman autobiographique, d’après Mme Vernier, qui s’intitule Michiganaise.
Les deux historiennes ont fait une présentation au sujet de Hearst en lien avec les projets du 100e de la Ville. « Elle nous a approchés parce qu’elle enseigne sur la francophonie minoritaire hors Québec en Amérique un peu partout. J’imagine que le sujet de Hearst l’a intéressée, un petit Québec dans le nord de l’Ontario, explique Mme Vernier. En échange, elle a fait une présentation dans mon cours au sujet du nord de l’Ontario. »
Lors de sa présentation, Dre Brisson expliquait les trajectoires migratoires entre le Québec, les États-Unis et ailleurs au Canada. « Mes étudiants avaient à faire une analyse du recensement canadien pour Hearst en 1931. On s’est penché beaucoup sur ces gens-là et l’on pouvait voir qu’ils étaient nés aux États-Unis ou un parent était né là-bas. On peut voir que c’était une chose à l’époque. »
Même dans sa famille, Mélissa Vernier raconte que son grand-père et le père de son conjoint sont allés vivre aux États-Unis avant de venir s’installer dans le Nord de l’Ontario. « Les Québécois qui vivent sur la Rive-Sud partagent une frontière avec les États-Unis. Quand il n’y avait pas de travail au Québec, ils allaient tenter leur chance l’autre côté de la frontière. Certains ont aimé cela et sont restés, tandis que d’autres repartaient au bout d’une ronne ou deux, cherchant ailleurs pour travailler. »
Ceux qui sont venus s’installer dans le Nord de l’Ontario s’intéressaient surtout à l’industrie forestière et c’est comme cela que plusieurs petites communautés francophones hors Québec ont vu le jour au cours du dernier centenaire.
Pour écouter les épisodes du balado de Dre Claire-Marie Brisson, vous pouvez vous rendre sur son site Web à l’adresse suivante : https://www.clairemariebrisson. com/podcast-1.
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Un nouveau club de lecture pour adultes à la Bibliothèque de Hearst
La directrice de la Bibliothèque publique de Hearst, Julie Portelance, a eu l’idée de créer un club de lecture pour adultes et elle voulait s’éloigner des méthodes traditionnelles. Au lieu que tous les membres lisent le même livre, elle a inventé des défis pour sortir les gens de leur zone de confort. La prochaine rencontre est prévue pour décembre.
Les gens pigent un défi et doivent ensuite trouver un livre en lien avec lui dans les collections de la bibliothèque. De cette façon, tous les membres du club ont une lecture différente à entreprendre, ils ont deux mois pour lire le livre et pour se préparer à la prochaine rencontre du club. Julie a dressé une liste de questions et de sujets que les lecteurs pourront partager avec le groupe au sujet de leur livre. Il y a huit à dix places dans le club de lecture pour éviter des longueurs dans les rencontres, étant donné que tout le monde a un livre différent.
Photo : Daniella Musangu
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Mattice-Val Côté veut le pouls de la population
La Municipalité de Mattice-Val Côté a engagé la conseillère en planification stratégique Justine McIntyre de la firme Espace Stratégies pour débuter son plan stratégique. Lors d’une récente rencontre publique, plus d’une trentaine de résidents était présents.
Avant d’entamer le processus d’établissement d’un plan, il était important pour le conseil muni-cipal et le maire de consulter les résidents afin de recueillir leurs idées. Les quatre axes que le comité consultatif souhaite définir sont : développement social, écologique, économique et culturel.
Un plan stratégique pour une municipalité, c’est de créer des objectifs réalistes, en prenant en considération les couts, les emplacements et les acteurs qui seront impliqués. Mme McIntyre a demandé aux gens de se rendre aux quatre stations installées sur des tables et répondre aux questions qui étaient posées.
La première station concernait l’identité communautaire. Les gens devaient dire ce qui les définit et de quoi ils sont fiers dans leur communauté. Ensuite, la vision de l’avenir : s’imaginer de quoi aurait l’air la municipalité dans dix ans. La troisième station était au sujet des étapes pour mettre en place cette vision, soit le projet qui aiderait le plus à son développement. Enfin, il y avait une station libre pour recueillir toutes les idées qui n’entraient pas dans les cadres précédents.
Les élèves de l’École catholique St-François-Xavier ont aussi participé en dessinant ce qu’ils aimeraient voir dans l’avenir de leur village. Leurs idées étaient liées aux sports et loisirs, parce que depuis que l’aréna ne fait plus de patinoire, les activités pour enfants sont limitées.
Les membres du conseil, le maire et Justine McIntyre ont passé une journée complète à discuter pour donner suite à la consultation, afin de démarrer la création de leur plan stratégique.
Dans le but d’obtenir davantage d’idées et de commentaires de la population locale, un sondage en ligne est actuellement disponible.
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Rencontre pour le tournoi des deux glaces
Mercredi le 22 mars à conter de 19 h 30 à la salle des tournois des deux glaces.
Veuillez apporter votre dépôt ainsi que votre liste de joueurs.
![French French](https://lejournallenord.com/wp-content/uploads/2023/03/French-768x1024-1160x665.jpg)
Rencontre des bailleurs de fonds
Le département des services de développement économique est fier partenaire de la Rencontre avec bailleurs de fonds qui aura lieu au Centre d’accueil Gilles-Gagnon le mardi 21 mars 2023, entre 11h et 13h. Cette rencontre est l’occasion parfaite pour en apprendre davantage sur les différentes ressources et les différents programmes de financement offerts par les organismes gouvernementaux et les divers partenaires. Cet événement s’adresse aux particuliers, aux organismes sans but lucratif et de bienfaisance, aux entreprises, aux Premières Nations, ainsi qu’aux administrations municipales. Vous retrouverez ci-dessous une liste des bailleurs de fonds et partenaires qui participeront à l’événement. Des rafraîchissements seront servis. Tous·tes les participants·es auront la chance de gagner l’un des trois prix de participation qui seront remis sous forme de chèque-cadeau d’une valeur de 100$ chacun.
![DSC_5983 DSC_5983](https://lejournallenord.com/wp-content/uploads/2023/01/DSC_5983-683x1024-1160x665.jpg)
Roger Sigouin sera à la table du CASSDC pour Hearst-Mattice-Val Côté
Le Conseil d’administration des services sociaux du district de Cochrane doit faire table rase lors des élections municipales puisque ce sont les élus qui siègent aux 14 postes disponibles. Un seul siège est disponible pour Hearst et Mattice-Val Côté, et les deux maires voulaient le poste. Après quelques échanges et une concession de la part de Mattice-Val Côté, Roger Sigouin est la personne choisie.
Depuis la tenue des dernières élections municipales, les élus de la Ville de Hearst et de la Municipalité de Mattice-Val Côté ne s’accordaient pas sur la représentation de la zone à la table du Conseil d’administration des services sociaux du District de Cochrane. Selon la règlementation de l’organisme régional, les deux communautés doivent s’entendre sur un représentant pour la zone géographique 2.
Le conseil municipal de Mattice-Val Côté souhaitait que le maire, Marc Dupuis, soit attitré et les élus de Hearst proposaient plutôt que le maire Roger Sigouin soit officiellement la personne représentant les intérêts de la zone 2.
Les conseillers de Hearst estiment que puisque la Ville de Hearst comprend 89 % de la population du territoire, il est préférable que M. Sigouin soit la personne choisie, surtout qu’il compte également beaucoup d’expérience dans ces dossiers étant donné qu’il siégeait à cette table avant l’élection.
Après quelques échanges, les échevins de Mattice-Val Côté ont proposé un compromis à leurs confrères de l’ouest. Ils acceptent de céder le poste à M. Roger Sigouin ; toutefois si celui-ci, pour une raison ou une autre, doit se retirer de la table du Conseil d’administration des Services sociaux du district de Cochrane, le siège sera transféré officiellement à Marc Dupuis, ce que la Ville de Hearst a accepté.
La première rencontre de l’organisme aura lieu demain (vendredi 20 janvier). L’horaire prévoit une rencontre par mois, avec la possibilité d’une pause lors de la période estivale s’il n’est pas possible d’atteindre le quorum.
![Mgr-Pierre-Olivier-Tremblay-Bishop-Tremblay-OMI Mgr-Pierre-Olivier-Tremblay-Bishop-Tremblay-OMI](https://lejournallenord.com/wp-content/uploads/2022/12/Mgr-Pierre-Olivier-Tremblay-Bishop-Tremblay-OMI-1160x665.jpeg)
Mgr Pierre-Olivier Tremblay à la rencontre de ses paroissiens
Le nouvel évêque du diocèse de Hearst-Moosonee, Mgr Pierre-Olivier Tremblay, est prêt pour le temps des Fêtes. La semaine dernière, il était invité à l’émission L’info sous la loupe pour se présenter.
Avant d’être nommé évêque du diocèse, le successeur à Mgr Robert Bourgon était évêque auxiliaire à Trois-Rivières. C’est lors d’un voyage à Jérusalem qu’il est informé de sa nomination pour le diocèse nord-ontarien. « Je savais que j’allais être nommé quelque part », dit-il. « Je suis parti à Jérusalem et je visitais les lieux où Jésus a vécu, l’histoire de l’Église, etc., des lieux fascinants, et j’ai reçu un coup de téléphone qui m’annonçait que j’étais nommé à Hearst-Moosonee. » Pour Mgr Tremblay, l’acceptation de cette position s’est faite sans aucun doute.
« Quand je suis arrivé, j’ai senti que ça faisait beaucoup de sens dans mon histoire à moi », déclare-t-il. « Je suis franco-phone, je suis bilingue, pendant cinq ans et demi j’étais à Chibougamau, qui a un climat similaire. »
Affecté à la région depuis le mois d’aout, le nouvel évêque a déjà entamé divers voyages, multipliant ses heures de route, en allant à la rencontre de différentes paroisses comme Geraldton, Moosonee et Attawa-piskat. « Je suis content, je suis en mode de découverte. Je n’étais jamais venu à Hearst, Kapuskasing et Cochrane », indique le missionnaire. « Ce sont toutes des places que je n’avais jamais visitées, alors j’ai commencé à rencontrer les gens. »
Pour Mgr Tremblay, la diversité des communautés est ce qui fait le charme du territoire. Il est fasciné par les multiples réalités qui s’affichent aux abords de la route 11, tout comme avec les différentes communautés autochtones auxquelles il est allé à la rencontre. »
« J’ai rencontré la cheffe de bande d’Attawapiskat, j’ai rencontré le deputy chief à fort Albany », mentionne l’évêque. « J’ai parlé avec eux et je leur ai demandé : “ Qu’est-ce qu’on pourrait faire ensemble ? ” Ils m’ont parlé de réconciliation, du travail à faire. »
Selon l’évêque, il n’est pas là pour travailler pour les Premières Nations, mais plutôt avec eux. Il ne cache pas les atrocités perpétrées par l’Église catholique envers les Autochtones, faisant allusion aux écoles résidentielles, entre autres. Pour lui, il est plus que temps, qu’en tant que société le rapport change. Un changement qui doit commencer par l’écoute, l’accueil et la découverte de la culture autochtone.
L’église désertée par la population
Mgr Pierre-Olivier Tremblay n’est pas étonné par le constat de l’abandon de l’Église par les nouvelles générations. Il se dit conscient que la jeunesse se trouve « ailleurs dans leur rapport à la foi et à la religion ».
« Mon objectif, ce n’est pas de ramener du monde à la messe. Mon objectif, ce n’est pas la survie puis l’avenir de l’Église, mais plutôt qu’est-ce qu’on peut faire dans notre monde, maintenant, et les besoins sont immenses à l’heure actuelle ! »
D’après Mgr Tremblay, être évêque aujourd’hui n’est pas si simple que ça. Il ne voit pas cette nomination comme un titre d’honneur ou de gloire, mais plutôt comme un appel à servir. Étant prêtre depuis l’âge de 28 ans, il a toujours travaillé avec la population, car ce qui l’intéresse c’est comment l’individu peut apporter une valeur de foi, de spiritualité dans des mots, dans des façons de vivre d’aujourd’hui. « Je me dis si je peux apporter un leadership et être présent avec le monde, c’est ce qui m’intéresse. »
Mgr Pierre-Olivier Tremblay présentera trois messes à la cathédrale Notre-Dame à Hearst. Deux célébrations auront lieu le 24 décembre en soirée et la troisième le 25 décembre en matinée.