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Piscine

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Réouverture officielle de la Piscine Stéphane-Lecours

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La Corporation de la Ville de Hearst a annoncé lundi sur les réseaux sociaux la réouverture de sa piscine municipale le mardi 25 juin pour les bains publics. La directrice des parcs et loisirs, Nathalie Coulombe, s’est occupée de la coordination du centre aquatique en attendant l’arrivée d’une personne pour occuper le poste.

 

Parmi les nouveautés, à l’entrée il y a un espace de transition avec des bancs et crochets, ce qui permettra aux enfants qui viennent avec leur classe d’enlever leurs vêtements d’extérieur avant de se rendre aux vestiaires. Une porte a été ajoutée pour offrir un meilleur accès aux personnes à mobilité réduite. Les gens qui désirent assister à une activité aquatique en tant que spectateurs pourront maintenant le faire sans avoir à monter au deuxième étage, dans les estrades.

 

L’ajout d’une salle de rangement a permis de libérer l’espace autour de la piscine. Également à l’arrière, une salle de premiers soins a été conçue avec une porte donnant sur l’extérieur pour que, dans l’éventualité d’une blessure, les ambulanciers puissent agir rapidement. Les murs sont repeints d’une couleur plus neutre et les carreaux sur le bord de la piscine sont refaits à neuf.

 

Le plus gros des travaux de réfection fut le remplacement du système de circulation de l’eau, situé auparavant au sous-sol de l’édifice. Une rallonge a été construite dans la salle abritant le système d’échangeur d’air, libérant l’espace qui a été transformée en salle du personnel. L’ajout de vestiaires avec douches pour les sauveteurs a aussi été effectué.

 

Une autre salle d’échange a été aménagée pour les familles ou les personnes avec des besoins particuliers entre l’aréna et la piscine. Une nouvelle salle de toilette avec une grande douche a été construite pour les personnes à mobilité réduite et en fauteuil roulant dans la même section de l’édifice.

 

Plusieurs personnes étaient sur place pour profiter de la première baignade lors du bain public pour adultes. Nathalie Coulombe souligne que durant cette première semaine les installations sont ouvertes seulement pour les bains publics, mais que dans les semaines à venir il sera possible d’inscrire les enfants aux cours de natation. Restez à l’affut.

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Mise à jour sur la situation du centre aquatique

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Les travaux à la piscine municipale Stéphane-Lecours tirent à leur fin, selon ce que rapportait l’administrateur en chef de la Ville, Éric Picard, hier, à la réunion du conseil. Toutefois, aucune précision en ce qui concerne la cause de la fuite d’eau qui a engendré la réouverture du chantier de construction en décembre 2023. 

En effet, une équipe d’ouvriers devrait venir mettre en marche le système de filtration, de chauffage et de circulation d’eau. Une série de tests sera ensuite effectuée et si les résultats sont satisfaisants, la réouverture sera éminente. Les employés du Centre récréatif Claude-Larose sont présentement en train de remplir la piscine d’eau, graduellement, afin d’éviter un choc thermique pour les tuiles. 

Le conseiller Nicolas Picard tenait à souligner que même lorsque la piscine sera prête pour accueillir des baigneurs, il y aura un délai entre ce moment et la réouverture officielle. L’administrateur en chef est d’accord avec ce propos et ajoute : « La piscine est encore un site de construction. Nous allons devoir remettre l’équipement, nous allons devoir engager des employés et même si les tests se font la semaine prochaine, une inspection finale devra être faite. Ce sont des gens qui viennent de l’extérieur pour la faire, donc nous n’aurons pas la piscine dans les semaines qui suivent, mais si les tests sont positifs, il n’y a plus d’autres étapes, sauf pour la bureaucratie. » 

Réduction possible dans le budget 

Étant donné que le manque de main-d’oeuvre certifiée à titre de sauveteurs est très limité en raison de la fermeture prolongée de la piscine municipale, l’une des propositions de réduction au budget serait de ne pas avoir de sauveteurs au lac Johnson pendant la période estivale. Au lieu, les employés seraient tous affectés à la piscine et une économie d’environ 17 400 $ serait réalisée. Toutefois, si les ressources humaines le permettent, le conseil désire garder les fonds dans le budget afin que ce service soit maintenu pour la population. 

Un processus d’embauche pour trouver de nouveaux employés à la piscine municipale est primordial puisque le manque de ressources humaines a aussi poussé le conseil à refuser une demande du Club Action. La présidente, Nicole Proulx, avait demandé qu’un instructeur fasse des sessions de conditionnement physique dans le parc Lecours avec des personnes âgées. À cause du manque d’employés qualifiés au département des parcs et loisirs, les conseillers ont demandé à Mme Proulx de reporter sa demande jusqu’à 2025. 

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ENCORE ! 82 162 $ de plus pour la piscine

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Une fois de plus, le maire de Hearst, Roger Sigouin, a mentionné ne pas être impressionné par les 81 162 $ additionnels à payer à QUINAN CONSTRUCTION pour d’autres réparations imprévues pour la réfection de la piscine Stéphane-Lecours. Cette fois-ci, les ingénieurs ne semblent pas avoir pris en compte la réglementation pour la prévention contre les incendies et un autre montant est dû aux archives déficientes de la Ville.

Le premier montant demandé est de 42 492,95 $ pour plusieurs modifications liées au plafond du sous-sol de la piscine, des clapets coupe-feu. Afin d’être conforme au Code du bâtiment et en raison de l’obstruction, les conditions pré-existantes ont nécessité une reprise de l’ensemble de la mécanique. Des clapets coupe- feu ont été ajoutés entre chaque séparation.

Les élus se demandent comment la firme a pu manquer une telle chose lors de son évaluation initiale des travaux. « Il y avait des docs, ils savaient que le plafond était de même, est-ce qu’ils étaient en vacances quand ils ont fait une tournée-là ? », se questionne le maire. « Il y a des affaires qu’ils ne voyaient et qu’ils auraient dû voir, calique, je commence à avoir de la misère avec ça en cibole. »

Le deuxième dépassement de coût est à la hauteur de 38 669,58 $. Dans le but de construire un vestiaire familial, l’entrepreneur a été dans l’obligation de refaire les plans. Cette fois-ci, c’est la Ville qui est cause, il y avait des différences entre les plans fournis par la Ville à JLR et la réalité dans le bâtiment. Puisque les dimensions avaient été mal enregistrées, une toute nouvelle disposition a été nécessaire. Le cout supplémentaire reflète la différence entre les anciens plans et les nouveaux plans proposés.

Débordement du budget

Ce nouveau montant pour exécuter les travaux, soit 81 162,53 $, sera financé par les réserves municipales. Jusqu’à maintenant, un total de 124 552 $ a été retiré des réserves municipales.

Pas de piscine cette année

Sur sa page Facebook, la Ville a placé une mise à jour du projet de réfection de la Piscine municipale Stéphane-Lecours. Il est indiqué que malgré un certain nombre de délais, les travaux de réfection de la piscine municipale progressent et devraient, en grande partie, être terminés à la fin août, début septembre. Toutefois, une composante du système de chauffage/ventilation/climatisation ne sera livrée qu’en décembre, ce qui fait en sorte que l’ouverture de la piscine ne pourra avoir lieu avant cette date. Le personnel municipal et les contractants du projet travaillent à trouver une solution alternative pour permettre l’ouverture à une date antérieure.

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Cette semaine, c’est 43 389,47 $ de plus pour la piscine ! Ça arrêtera où ?

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Les travaux à l’aréna et la piscine sont loin d’être terminés, et les fonds prévus à cet effet sont liquidés. Jusqu’à maintenant, les 6 675 412 $ budgétés au départ se sont envolés et des travaux supplémentaires ne cessent d’être demandés à cause des nombreuses surprises trouvées depuis la première pelletée de terre. La Ville n’a plus le choix d’aller piger dans les fonds de réserve.

En juillet 2021, la Ville de Hearst recevait une excellence nouvelle. Son projet de réfection du Centre récréatif Claude-Larose et de la Piscine Stéphane-Lecours était approuvé pour un financement de 1,9 million de dollars du fédéral, plus de 1,5 million du provincial et la Ville prévoyait ajouter 1,25 million de dollars.

La demande comprenait la réhabilitation et l’amélioration du Centre récréatif Claude- Larose, des travaux permettant d’améliorer le service du centre récréatif, de réduire les couts en matière d’énergie, de prolonger la durée de vie de l’équipement et de l’infrastructure en plus d’augmenter l’accessibilité pour les usagers.

À l’époque, on envisageait une réhabilitation sur trois ans. La première année devait être consacrée à la rénovation de la piscine et du système de circulation d’eau.

Première faille

À peine cinq moins plus tard, le projet qui était évalué à 4,8 millions de dollars rencontre ses premières embuches. Les couts en fourniture, en équipement et en main-d’oeuvre explosent à cause, entre autres, de la pandémie. Le département des parcs et loisirs se voit dans l’obligation de retirer une partie des projets pour minimiser la facture.

En juillet 2022, à la suite d’un processus d’appel d’offres, le conseil signe un contrat avec Quinan Construction pour mener à bien le projet au cout total de 6 675 412 $. La part de la Ville passe donc de 1 250 000 $ à 3 275 412 $.

Le plan de départ prévoyait la fin des travaux à la Piscine Stéphane-Lecours avant la session de natation d’automne 2022.

Bilan 2023 : la plupart des travaux prévus au Centre récréatif Claude-Larose ont été annulés, le contrat de 6 675 412 $ signé avec l’entrepreneur a été dépassé et les amateurs de sports aquatiques ne verront pas d’action en 2023.

Une fois de plus, les élus ont été dans l’obligation de se présenter au travail dans le cadre d’une réunion extraordinaire du conseil mardi dernier afin d’accepter d’aller jouer dans le bas de laine de la Municipalité. L’implication financière demandée : 43 389,47 $ soutirés directement des réserves.

Pour les prochaines demandes de dépassement de cout, tous les montants devront être financés à partir de la réserve, ce qui place la Ville dans une très mauvaise position pour lorsque viendra le temps de procéder au remboursement des 3 318 812,47 $ pris dans cette enveloppe jusqu’à maintenant.

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La réfection de la piscine est devenue un boulet pour la Ville

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Ne demandez pas à la Ville quand il sera possible de se tremper le gros orteil dans la piscine StéphaneLecours puisqu’il est difficile de déterminer la fin des travaux. Depuis le début des travaux, les élus ont été dans l’obligation d’autoriser des dépassements de cout, la plupart du temps, dû à des surprises lors des démolitions. Pour ajouter au cauchemar, de l’amiante a été trouvé et devra être retiré pour la santé et la sécurité des travailleurs, des employés et les utilisateurs. En février dernier lors d’une rencontre extraordinaire, les élus de la Ville de Hearst avaient fait connaitre leur mécontentement face aux nombreux dépassements de couts des travaux de réfection de la piscine Stéphane-Lecours. Quelques semaines plus tard, d’autres demandes forçaient la présentation d’une réunion extraordinaire. « Je ne peux pas vous donner de date, mais on travaille fort, c’est ça que je peux vous dire », indique Nathalie Coulombe, d’un air découragé. « C’est certain que c’est une vieille piscine, mais ça va quand même assez bien, on a vraiment une bonne équipe. Les gars de construction travaillent même les fins de semaine, donc on espère que tout continue de bien aller. » Pour économiser de l’argent, une enquête plus approfondie avec Quinan, l’entreprise chargée des travaux, et la Ville a déterminé qu’il n’était plus utile d’installer une bande de céramique autour du périmètre de la piscine. Une dépense de 90 000 $ avait été approuvée à cet effet.

La construction de la piscine municipale a été complété dans les années 70, il y a donc beaucoup de choses à changer ou réparer pour mettre le tout réglementaire selon le Code du bâtiment de l’Ontario. À titre d’exemple, le Code ne permet plus aux piscines commerciales de laisser des ouvertures pour l’aspiration de l’eau telle que la configuration actuelle. Des travaux supplémentaires pour retirer les ouvertures et la tuyauterie qui s’y rattachent nécessitent un cout supplémentaire de 5687,44 $. Autre exemple, sur les plans mécaniques de la piscine, aucune solution de vidange rapide n’a été mise en place alors que le Code du bâtiment de l’Ontario exige que les piscines commerciales soient vidangées en 12 heures ou moins. Le cout associé à cet équipement, à son installation et au réacheminement de la tuyauterie existante pour une conformité au Code est de 18 081,80 $.

Amiante

En réalisant les travaux, les ouvriers ont découvert de l’amiante dans l’isolation du réservoir de stockage d’eau. Ce réservoir doit être découpé en raison de sa taille afin d’être retiré pour faire place à un nouveau système de chauffage de l’eau. Toutefois, la présence d’amiante étant confirmée, de nouvelles procédures de sécurité et des équipes de travail spécialisées seront nécessaires pour terminer les travaux.

La facture sera de 25 000 $ minimum, mais le montant exact n’est pas encore connu. Les travaux de la piscine ont débuté en juillet 2022 pour un cout total de 6 675 412 $. On espérait que les travaux se terminent avant le début de la saison d’automne 2023. Aujourd’hui, la somme budgétée a été dépassée et l’entrepreneur n’est plus en mesure de déterminer la date de la fin des travaux. La piscine de Hearst a été construite dans les années 70 et les réparations exécutées au fil des années ne semblent pas avoir été réalisées selon les standards du Code du bâtiment de la province, mais une fois que ce sera terminé, la Ville devrait être en voiture pour plusieurs années ou décennies. « Ce que je dis beaucoup aux gens, regardez la Ville de Kapuskasing, leur piscine est continuellement fermée, on a toutes des piscines qui sont âgées et on fait du mieux qu’on peut », avoue Mme Coulombe.

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Dépenses supplémentaires pour la piscine

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Afin d’éviter des rencontres du conseil municipal de Hearst chaque fois qu’un dépassement de couts est demandé dans les travaux de réfection de la piscine Stéphane-Lecours, le conseil municipal a délégué des pouvoirs à l’administrateur en chef de la Municipalité. Mardi dernier, les élus adoptaient un règlement pour que l’administrateur en chef, Éric Picard, autorise le paiement des dépenses non budgétées inférieures à 15 000 $ liées au projet de la piscine. Aujourd’hui (jeudi 2 mars), une réunion extraordinaire devait quand même avoir lieu en soirée pour accepter des dépassements de couts. La première demande est pour le réacheminement de l’air de retour au sous-sol. Au cours des travaux de démolition du sous-sol, on aurait découvert que des colonnes de soutien étaient cachées à l’intérieur des murs. En raison de ces colonnes de support, un changement doit être apporté au plan d’aménagement. L’entrepreneur estime les couts à 6 294,64 $. La deuxième demande est aussi en raison de ces mêmes colonnes de support cachées à l’intérieur des murs. Un changement dans l’aménagement nécessite également des travaux supplémentaires en matière de ciment, des modifications de la tuyauterie ainsi que la modification des portes et de la structure de soutien. Les couts supplémentaires de cette deuxième demande s’élèvent à 32 867,13 $. La troisième réclamation est pour la réparation des parois de la piscine et la reconstruction de la dalle. L’un des effets secondaires du passage à un système au sel était une corrosion importante et la détérioration des portions de béton autour de la piscine. Le matériel utilisé n’était pas du béton et il a exacerbé les dégâts. Ce point représente une augmentation de 47 995,17 $. L’implication financière pour effectuer tous les travaux supplémentaires proposés atteint 87 156,94 $.

Le conseil municipal devrait accepter ces montants lors de la rencontre extraordinaire prévue en soirée. « Oui, il y a des dépassements de cout, mais nous n’avons pas dépassé le budget que nous avions prévu pour les surprises. Il est important de comprendre que nous sommes toujours dans le budget de 6 675 412 $ », indique l’administrateur en chef de la Ville de Hearst, Éric Picard.

Autres dépenses

La directrice du Centre récréatif Claude-Larose, Nathalie Coulombe, a profité de cette rencontre pour demander le remplacement de plusieurs pièces d’équipement de la piscine. Elle estime qu’afin d’être en mesure d’offrir la programmation aquatique dès la réouverture de la piscine, certaines pièces doivent être changées, et puisque la livraison pourrait prendre plusieurs semaines, il faut effectuer les achats le plus rapidement possible. Dans le but de minimiser les couts sur certaines pièces, il a été jugé préférable que la Ville s’occupe des achats et que Quinan Construction en fasse l’installation. Parmi les pièces à acheter, il y a le tremplin, puisque plusieurs tentatives ont été entreprises pour le réparer, mais à cause de sa condition détériorée en raison du sel, il est jugé nécessaire d’en acheter un neuf. On parle également d’une plateforme et d’une balustrade. Le même scénario se présente pour les quatre poteaux des drapeaux de natation, les deux poteaux des faux départs et leur mécanisme, ainsi que les systèmes d’ancrage qui sont à changer. Deux compagnies ont préparé des soumissions, dont Aquam à 13 649,41 $ et Commercial Aquatic Supplies à 14 064 $.

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Piscine : de nouvelles dépenses qui passent mal au conseil municipal

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Pour une troisième fois, la Ville de Hearst doit ajouter de l’argent pour exécuter les travaux effectués à la piscine Stéphane-Lecours. Cette fois-ci, les élus ont démontré leur ras-le-bol. Le conseil déplore le manque de transparence, de professionnalisme et de rigueur de la part des entrepreneurs.

Une nouvelle surprise attendait l’équipe responsable de la réfection de la piscine StéphaneLecours lorsqu’est venu le temps de travailler dans le coin du hall d’entrée. Le terrain ne serait pas suffisamment solide pour les travaux à accomplir. Des pieux seraient, entre autres, à ajouter. L’entreprise Quinan Construction demandait 131 676,34 $ en surplus pour faire les travaux supplémentaires. Après vérification des responsabilités de chaque part, les deux parties se sont entendues sur une somme de 69 703,13 $.

Les élus en avaient long à dire lors de la rencontre spéciale du conseil municipal tenue mardi dernier sur l’heure du diner. « Moi, je commence à en avoir mon voyage », indique le maire Roger Sigouin. « Surtout qu’on prend des architectes pour faire une job au commencement. Ils sont censés être qualifiés pour faire ce qu’ils proposent. Je peux comprendre qu’il y a des complexités qui ressortent, mais c’est toujours nous autres qui faut qu’on mette nos mains dans nos poches pour payer. Je ne suis pas impressionné de cette gang-là pantoute pis je ne me gênerai pas pour le dire. Ma frustration est rendue… »

La Ville avait budgété une somme de 6 675 412 $ pour les travaux de réfection du Centre récréatif Claude-Larose et la piscine Stéphane-Lecours. Les travaux devaient être terminés pour la prochaine saison d’activités, ce qui ne semble plus être réaliste. « Ils retardent toujours le projet et ils n’ont pas de solution. La solution c’est toujours de venir chercher de l’argent dans les poches de la Ville. Je commence à en avoir assez. » La Ville avait réservé une partie du budget justement pour les potentielles surprises. Actuellement, il ne reste qu’environ 206 000 $ de disponible et les travaux sont loin d’être terminés. « Ça ajoute aussi beaucoup de travail sur notre personnel », indique la conseillère Josée Vachon. « Ce sont des couts qu’on ne voit pas, mais qui s’ajoutent. »

Le conseiller Martin Lanoix va plus loin. Il estime que l’entreprise n’est pas honnête avec la Ville. « Je me demande pourquoi ils n’ont pas vu ça avant. Il manque beaucoup de détails sur leur soumission. J’ai à peu près 10 à 15 notes qui n’ont pas été répondues par eux autres. On a été répondus par parabole. Ils ne sont même pas capables d’être honnêtes et de donner de vraies réponses. Et après ça, le devant de l’aréna n’est même pas fait encore ! Pourquoi ce n’est pas commencé ? On va tomber encore en retard. Il manque beaucoup de réponses et de transparence de la part des ingénieurs qu’on a payés des prix de fou. Je trouve qu’on n’a pas le service pour le prix qu’on met dedans. »

« Non seulement on ne respecte pas le cout initial, mais on ne respecte pas le temps parce que si je comprends bien, on va retarder l’ouverture de six semaines », avance le conseiller Daniel Lemaire.

Tous les élus étaient unanimes autour de la table. « Je comprends qu’il y a des choses que tu ne peux pas voir quand c’est souterrain, mais j’étais sous l’impression que JLR l’avait déjà calculé dans la soumission », ajoute pour sa part le conseiller Joël Lauzon. « Là, j’ai l’impression qu’on prend les citoyens et la Ville en otage sur notre projet, comme “ si vous ne payez pas, vous l’aurez pas ”. C’est frustrant », déplore-t-il.

La firme d’ingénierie et d’architecture J. L. Richards & Associates a été pointée du doigt à plusieurs reprises. « Arriver avec des dépassements de cout pour des choses dans les murs et le plancher c’est une chose, mais arriver avec des dépenses, par exemple les gicleurs pour incendie, franchement tu prévois ça au départ ; je trouve que c’est de la négligence », explique le conseiller Martin Lanoix.

Le directeur général de la Ville, Éric Picard, a tenté de tempérer les choses. « On nous a dit que le leadeur du projet a changé et je trouve que l’entreprise prend beaucoup plus au sérieux le projet et ils répondent plus vite aussi. » Au niveau du prix également, ses recherches démontrent que le cout est encore dans les normes. « L’information que j’ai eue, selon les statistiques, pour une bâtisse de cet âge-là, 10 % d’augmentation pour ce genre de projet, ce n’est pas hors norme. Il faut dire qu’ils ont trouvé des choses qui n’étaient pas sur plan à nulle part, donc on ne pouvait pas le savoir jusqu’au moment du creusage. »

L’un des problèmes se retrouve au moment de la construction dans les années 70. Les plans n’étaient pas conformes à la réalité et des ajouts ont été réalisés au fil des ans sans laisser de traces dans les archives.

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33 671,50 $ de plus pour la piscine Stéphane-Lecours

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La Ville de Hearst a accepté d’augmenter le budget des travaux de rénovation de la piscine Stéphane-Lecours déjà entamés depuis l’été dernier. Une autre surprise attendait les entrepreneurs lorsqu’ils ont creusé autour de la piscine qui date des années 70. Une surprise au cout de 33 671,50 $.

Lors de l’excavation des planchers autour de la piscine, ils ont découvert que les conduits d’origine enterrés autour de la piscine étaient pourris et en mauvais état.

Les responsables de la réparation ne recommandent pas de conserver cet équipement tel quel compte tenu du risque de défaillances futures, en plus des possibilités d’effondrement et du fait que les entrepreneurs ne garantiraient pas leur travail, le cas échéant. « J’ai eu la chance d’aller à la piscine et ils nous ont vraiment montré les surprises qu’ils ont trouvées en faisant les réparations », indique Josée Vachon, conseillère municipale de Hearst. « Il y a un tuyau qui fait le tour de la piscine qui est à changer. On s’est demandé qu’est-ce qu’on fait avec ça. Est-ce qu’on bouche le trou et on se croise les doigts pour qu’il n’arrive rien, ou on en profite pour le changer tout de suite pendant que c’est ouvert ? Donc, on accepte les couts supplémentaires. »

Ce conduit doit être en bon état pour aider à supporter le compactage du sol et du revêtement en béton de la plage autour de la piscine. De plus, avec l’excavation supplémentaire requise pour les travaux additionnels sur le système, l’entrepreneur doit également rétablir la liaison à tous les éléments de la piscine avec un nouveau câblage et des connexions à toutes les structures métalliques non conductrices de courant de la piscine, y compris les mains courantes, échelles, plongeoirs et drains.

Changer le système de conduits s’élève à 28 567,50 $ et la mise en terre de la terrasse de la piscine coutera 5 104 $ pour un total de 33 671,50 $ de plus que le projet initial de 6 675 412 $. « Moi je pense qu’on était mieux de le faire comme il faut tout de suite puis avoir la conscience tranquille à long terme. »

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Les rénovations à la Piscine Stéphane-Lecours languissent

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Plus d’un an après les débuts des travaux de rénovation de la Piscine Stéphane-Lecours, la réouverture des portes se fait attendre. Selon la directrice du département des parcs et loisirs de la Ville de Hearst, Nathalie Coulombe, les rénovations ne seront pas terminées avant l’automne prochain.

La cause principale derrière les délais serait le manque de cohé­sion entre les plans et la char-pente réelle de l’infrastructure. « Les plans ne sont pas nécessairement [représentatifs] de ce que la vraie bâtisse est », explique Mme Coulombe. « Quand on a commencé à ouvrir les murs et défaire les planchers, les plans ne correspondaient pas à ce qui se présentait à nous. »

Cette réalité serait normale compte tenu de la vieillesse de l’édifice, explique-t-elle. S’ajoute à ce casse-tête la réalité des choses concernant le manque de matériaux et de main-d’oeuvre nécessaire. La directrice des parcs et loisirs compatit avec la communauté. « Le processus est vraiment long. Je comprends l’impatience des gens, car ils ne voient pas le processus et l’intérieur », dit-elle.

Pour faire preuve de transparence, la Municipalité prévoit publier des images des travaux en cours, afin d’informer la population des développe­ments. Quant à la réouverture des portes, Mme Coulombe ne peut pas encore dire à quelle date le public aura accès aux bassins. Elle se croise les doigts pour l’automne prochain.

L’équipe de natation relocalisée

Sans quartier général depuis la fermeture, l’équipe de natation locale, les Phoenix de Hearst, doivent aller ailleurs pour continuer leur entrainement. Cet inconvénient a causé une diminution des activités du club de nage. « Il y a quelques nageurs qui font partie de l’équipe de natation à Kapuskasing, mais on n’a rien de local, présentement. »

D’après Nathalie Coulombe, cette relocalisation temporaire devra se poursuivre au cours de la prochaine année pour les adeptes du sport aquatique.