Afin d’aider à la préparation du budget municipal, le comité de politiques a discuté à l’avance de la participation des élus aux conférences annuelles. Le comité a fait des recommandations en se basant sur les couts de 2023 afin d’établir un budget pour l’année 2024.
À noter que les participations aux conférences annuelles de la Rural Ontario Municipal Association (ROMA) et de l’Ontario Goods Road Association (OGRA) ont été approuvées par le conseil municipal en octobre 2023, vu que les inscriptions et les réservations pour hébergement devaient être effectuées avant l’adoption du budget 2024.
L’estimation du budget requis pour la participation recommandée des membres du conseil aux conférences de 2024 se chiffre à 57 813 $ au lieu de 65 316 $ si les participations restaient les mêmes qu’en 2023. Étant donné les augmentations considérables des couts de déplacement/logement au cours des dernières années, le comité recommande de discuter de la nécessité et/ou des gains apportés à la Ville par rapport à certaines participations.
Le plus gros du bouleversement de la pandémie de la COVID-19 semble derrière nous, toutefois plusieurs petites et moyennes entreprises (PME) ne sont pas sorties du bois. Au même moment, la date limite pour le remboursement du prêt du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) est jeudi prochain, le 18 janvier. La députée d’Algoma-Manitoulin-Kapuskasing, Carol Hughes, s’inquiète grandement pour les PME de son comté.
Afin d’aider les entreprises canadiennes à passer à travers la pandémie de COVID-19 et du même coup s’assurer une certaine stabilité économique, le gouvernement du Canada a octroyé des prêts de 30 000 $ à 60 000 $ avec une date d’échéance pour profiter du prêt sans intérêt. Également, si les remboursements sont appliqués avant la date butoir, les PME sont en mesure de conserver une somme de 10 000 $ à 20 000 $.
Selon Mme Hughes, 250 000 PME pourraient faire faillite cette année à cause de ce remboursement. Elle se dit très inquiète du sort des petites entreprises locales qui doivent également composer avec l’économie canadienne, et même mondiale, marquée par l’inflation ainsi que l’accès plus difficile au crédit et au capital.
Les entreprises incapables de rembourser le prêt à temps ne pourront profiter du pourcentage radié et commenceront à payer de l’intérêt sur le montant restant. Certaines entreprises demandent des prêts bancaires pour éliminer la dette au gouvernement. De cette façon, à titre d’exemple, sur le prêt de 30 000 $ du gouvernement, elle peut conserver une somme de 10 000 $.
Les dettes de cartes de crédit peuvent vous entraîner dans une spirale de stress financier, car les taux d’intérêt élevés augmentent considérablement votre solde et rendent le remboursement difficile. Ce dernier exige une discipline financière de fer et une planification intelligente. Voici 10 façons de s’y attaquer !
Faites un budget : établissez un budget complet qui décrit vos revenus, vos dépenses et vos dettes. Vous pourrez identifier les domaines dans lesquels certaines dépenses superflues s’éliminent facilement, libérant ainsi plus de fonds pour rembourser vos dettes.
Utilisez la méthode boule de neige : une fois les paiements minimaux effectués sur vos diverses dettes, allouez vos liquidités à celle dont le solde est le plus faible, peu importe le taux d’intérêt. Cela peut créer un élan et vous motiver, puisque vos dettes disparaîtront l’une après l’autre.
Essayez la méthode avalanche : cette méthode consiste au contraire à rembourser d’abord les dettes ayant les taux d’intérêt les plus élevés, quel que soit le solde. Elle permet d’économiser à long terme en réduisant le total d’intérêts payés.
Consolidez vos dettes : consolider (regrouper) vos dettes vous permet de les rembourser toutes en même temps au moyen d’un seul paiement mensuel, et ce, grâce à un prêt ayant un taux d’intérêt inférieur à celui de vos cartes de crédit.
Transférez votre solde : dans un même ordre d’idées, procurez-vous une carte de crédit assortie d’un taux d’intérêt de lancement peu élevé et transférez-y vos soldes. Vous réaliserez ainsi des progrès considérables pendant la période où les intérêts sont réduits ou à 0 %.
Augmentez vos paiements : dans la mesure du possible, versez plus que le montant minimal requis. Même un petit surplus peut diminuer les intérêts qui s’accumulent au fil du temps.
Négociez les taux d’intérêt : négociez des taux d’intérêt plus bas avec les sociétés émettrices de vos cartes de crédit. Un historique de paiements ponctuels et une bonne cote de crédit peuvent vous aider à obtenir gain de cause.
Évitez les nouveaux frais : cessez d’utiliser vos cartes de crédit jusqu’à ce que vous repreniez le contrôle de vos finances, sans quoi la situation s’aggravera.
Augmentez vos revenus : prenez un emploi à temps partiel, acceptez des contrats à la pige ou vendez des biens dont vous n’avez plus besoin, par exemple, et réservez ces revenus supplémentaires au remboursement de vos dettes.
Obtenez l’aide d’un professionnel : un conseiller financier ou un syndic autorisé en insolvabilité, notamment, peuvent vous aider à élaborer une stratégie sur mesure pour réduire vos dettes, voire négocier pour vous avec vos créanciers. N’hésitez pas à recourir à leurs services si vos dettes vous inquiètent !
En début d’année, les répercussions de la pandémie n’étaient pas tout à fait terminées, et les réajustements qui ont été faits ont pesé lourd sur la Ville de Hearst, selon le maire Roger Sigouin. S’en sont suivies les préparations pour la célébration officielle du 100e de la Ville qui avait été repoussée d’un an à cause d’une éclosion de COVID-19 en 2022. « Le 100e a pris beaucoup de temps, beaucoup d’énergie au niveau du personnel et des béné-voles qui se sont impliqués pour essayer d’avoir une belle fête. »
La Ville de Hearst a fini de payer le projet de la rue Saint-Laurent et elle envisage un nouveau projet de construction à l’été 2024. La réfection du plan d’eau est l’un des gros projets de cette année, un investissement que la Municipalité a dû consentir pour donner la meilleure qualité d’eau possible à ses citoyens. « Ensuite, on ne s’en cachera pas que la piscine a été un ouvrage pas mal lourd sur nos employés, surtout certaines situations comme celle qui est toujours là aujourd’hui. On espère qu’elle va ouvrir dans le mois qui va suivre, ç’a été très dur pour l’administration et on espère juste que les gens vont comprendre », dit M. Sigouin. « Nous ne sommes pas les seuls : Sault Ste. Marie aussi a un gros projet qui a dépassé les couts du budget. On dirait aussi que la province nous délaisse un peu, ils n’aident plus les municipalités comme ils aidaient déjà, on espère que ça va changer. »
Étant membre du conseil d’administration des services sociaux du district de Cochrane, le maire indique que les défis dans la région et même dans la municipalité, à plus petite échelle, sont la crise des opiacés et le nombre croissant de sans-abris.
« Je siège aussi au comité de l’Association des municipalités de l’Ontario, et tout le monde vit les mêmes défis, que ce soit dans des communistes rurales ou à Toronto. En commençant, avec la pénurie de docteurs et d’infirmières. On a un beau projet au Foyer des Pionniers, mais il va falloir trouver des gens pour venir y travailler parce qu’on a un manque à ce niveau-là aussi », explique M. Sigouin.
La Municipalité continue de travailler avec les gouvernements afin de faire avancer des dossiers. « On essaie d’opérer et de donner les mêmes services avec moins d’argent. On espère que les gens vont comprendre ça et qu’ils sachent que ce n’est pas évident. Nous avons vraiment les mains attachées au niveau de la politique municipale avec des règlements provinciaux. Il y a des choses à respecter et nous ne prenons pas de décisions comme on le veut. »
Pour ce qui est de la crise du logement à Hearst, le maire affirme que l’aide du fédéral et du provincial est essentielle pour la construction de logements à prix abordable pour les gens dans le besoin. « On sait que les pensions pour les personnes âgées n’ont pas monté depuis que le cout de la vie a augmenté. Ils ont une petite pension et l’épicerie augmente, le gaz augmente, etc. Il faut que le fédéral et le provincial soient à l’écoute des gens qui ne sont plus capables d’arriver. Moi, j’aimerais voir une augmentation des pensions pour personnes âgées, il y a de l’ouvrage à faire encore de ce côté-là. »
L’histoire du « caribou » n’est pas terminée non plus. M. Sigouin fait encore partie du comité, il semble que la province comprend mieux les enjeux associés à ce dossier. Pour ce qui est du gouvernement fédéral, c’est une autre paire de manches. « Il y a beaucoup de pression qui est mise. Moi j’essaie de faire changer les lignes pour que les opérations forestières continuent d’exister et même le développement des mines. Nous sommes une grande famille à discuter de ça autour des tables, de Kenora à Parry Sound. Les gens semblent plus ouverts à entendre ce qu’on a à dire, mais il reste que ce n’est pas gagné », explique-t-il.
En ce qui a trait au tourisme, M. Sigouin reconnait l’importance de la motoneige comme moyen d’attirer des visiteurs dans notre région. En voyant ce que la jeune entrepreneure Mylène Coulombe-Gratton fait, il dit que cela démontre la possibilité de développer d’autres réseaux pour avoir davantage d’idées qui plairont aux touristes.
Le conseil municipal a tenu une réunion extraordinaire le 6 novembre dernier, près d’une semaine après la découverte du dégât d’eau qui a causé des dommages considérables à la salle de curling en particulier. La décision d’aller de l’avant pour entreprendre le projet évalué à plus de 50 000 $ a finalement été entérinée. La franchise que la Municipalité doit payer selon le contrat d’assurance en vigueur est de 25 000 $, une dépense non prévue, mais nécessaire selon les élus.
Une réunion extraordinaire du conseil municipal a été nécessaire afin de discuter du projet de réfection du Centre récréatif Claude-Larose. L’administrateur en chef de la Ville, Éric Picard a présenté aux élus un résumé des couts à ce jour, les dépassements du temps établi dans l’échéancier ainsi que les problèmes postréparations qui viennent d’être identifiés à la piscine, mais également pour l’arrivée de la nouvelle Zamboni.
À l’heure actuelle, les couts engendrés sont de 8 338 740 $ excédant le budget initial d’environ 208 000 $, et l’échéance est déjà dépassé de quatre mois. Sachant que la construction n’est pas tout à fait terminée, des frais additionnels viendront s’ajouter à ce montant.
Le projet de réfection du centre récréatif incluait dans son budget une portion pour séparer le système d’eau chaude en trois sections, soit un pour la piscine, un pour la Zamboni et un pour les besoins domestiques (douches et lavabos). Le design du système d’approvisionnement en eau chaude pour la surfaceuse n’est toutefois pas efficace, la demande lors du remplissage de la machine est trop grande pour le volume disponible. « Le réservoir d’eau chaude est vide à chaque remplissage, même que parfois l’eau est froide à la fin. Si on n’attend pas suffisamment entre deux remplissages, l’eau reste froide et ne se réchauffe tout simplement pas. Nos ingénieurs nous ont proposé de construire un réservoir supplémentaire du côté de la petite glace. Après avoir discuté à l’interne, nous ne voulons pas aller de l’avant avec cette solution, ça va couter cher, ça serait encombrant et pas esthétique. On ne sait pas non plus si la solution règlerait le problème », explique M. Picard.
La solution à court terme proposée est de raccorder le système d’eau chaude des douches et lavabos à celui de la Zamboni, un cout estimé à 1 000 $. Le conseil est d’accord avec la solution pourvu qu’elle soit temporaire et que les conséquences ne soient pas trop grandes lors de gros tournois. Éric Picard explique que tant que le projet de réfection n’est pas terminé, toutes les solutions proposées doivent passer par les ouvriers et les consultants en place. Une fois que ce sera complété, la Ville pourra se réapproprier les plus petits projets et voudrait utiliser des ressources locales pour s’attaquer à la situation et trouver des options moins couteuses.
Qui est responsablede ces erreurs ?
Le conseiller Lauzon souligne que des données ont dû être analysées par l’entrepreneur, notamment le niveau d’eau chaude nécessaire pour le bon fonctionnement des activités impliquant la surfaceuse. Une incompréhension face à la situation était palpable, car aucune explication concernant les raisons de cette erreur n’a été fournie aux employés de la Municipalité. Le conseiller Baillargeon a proposé de faire de plus amples recherches sur les surfaceuses, puisqu’il en existe qui ont des options de chauffage de l’eau intégré. La Ville n’a pas encore reçu sa nouvelle surfaceuse, donc ça pourrait devenir une possibilité d’ajout, selon M. Picard.
Le maire se dit conscient des failles perçues dans les divers aspects du projet de réfection et souligne que si ce problème ne semble pas considéré comme il se doit, c’est n’est pas le cas. La piscine doit être terminée le plus vite possible, et ce, avant de pouvoir discuter des autres problèmes du projet. Il assure que le conseil tiendra une rencontre ultérieurement pour parler des manques qui sont survenus.
La piscine elle ?
Finalement, l’administrateur en chef a expliqué la situation de la fuite d’eau à la piscine en détail, mais ne peut se prononcer sur les couts possibles reliés à l’inspection et aux réparations. Pour accélérer le processus, il a demandé au conseil de lui donner l’autorité nécessaire pour aller de l’avant sans avoir à attendre de consulter les membres et recevoir une approbation à chaque étape. À cette demande, les élus avaient des réticences, surtout quant à la « carte blanche » que signifie une non-consultation.
D’un commun accord, les conseillers ont conclu qu’ils donnent le feu vert à l’administration de la Municipalité pour débuter l’enquête, mais les décisions devront être approuvées l’entremise de réunions extraordinaires convoquées au moins 24 heures d’avance.
Une autre tuile tombe sur la tête de la Ville dans le projet de réfection de la Piscine Stéphane-Lecours alors que le morceau manquant pour compléter les réparations de la piscine était arrivé avant la date prévue. La bonne nouvelle laissa rapidement place à l’incompréhension quand les employés de la Municipalité ont rempli la piscine. Une fuite d’eau a forcé les responsables à vider le bassin rapidement.
Environ 680 à 800 gallons (2574,08 à 3028,33 litres) d’eau par jour s’écoulaient de la piscine, ce qui est supérieur à la perte normale. Grâce à l’équipement permettant de mesurer le débit dans les systèmes d’égouts, les employés des travaux publics ont été alertés par le volume d’eau qui circulait entre la piscine et le système de canalisation.
Après avoir pris connaissance de ces informations, Éric Picard, administrateur en chef de la Ville de Hearst, et son équipe ont pris la décision de vider la piscine afin d’enquêter sur le problème. « Avec le volume qui circulait, il y avait des chances que le courant enlève des sédiments en dessous de la piscine, c’est pourquoi on a commencé à la vider dès qu’on l’a su. Le processus pour la vider est long, il faut y aller en étape pour ne pas causer de choc thermique. Surtout que les tuiles sont neuves, il fallait le faire tranquillement pour que le changement de température drastique ne les fasse pas craquer », explique-t-il.
Il est certain que le gaspillage d’eau et les couts reliés au traitement des eaux que la situation a causés ne plaisent pas à l’administrateur en chef, mais c’était nécessaire de le faire. Pour le moment, il y a quelques possibilités d’où pourrait provenir la fuite, la première qui fait l’objet d’une enquête est la perte d’eau par les pipes en dessous de la piscine. M. Picard souligne que le système de tuyauterie date de la construction de la piscine en 1979, mais était en bon état avant le projet de rénovation. « Il est certain qu’il y a toujours une petite perte d’eau normale, et en se fiant aux chiffres juste avant la fermeture de la piscine, il n’y avait rien d’inquiétant avec les pertes enregistrées. Toutes les personnes impliquées dans les discussions avant les réparations nous affirmaient que si ça ne coulait pas avant, ça ne devrait pas couler une fois le projet de construction terminé », explique M. Picard.
Une fois l’eau évacuée, des tests débuteront pour déterminer si les tuyaux sont la cause de la fuite, par exemple l’équipe mesurera la pression dans les tuyaux, etc. Une inspection visuelle par caméra de la tuyauterie a déjà été exécutée, mais rien d’anormal n’en est ressorti. « Il y a aussi de l’air qui s’est infiltré dans le système de drains quand la pompe fonctionnait pour faire circuler l’eau de la piscine, un autre chose qui n’est pas censée arriver. Donc malheureusement on ne sait pas les raisons, mais la garder pleine aurait pu causer des dommages considérables et créer un affaissement », indique M. Picard.
Ce qui inquiète c’est l’ampleur que certaines réparations pourraient prendre, cependant il n’y a pas de certitude sur la cause de cette fuite, qui pourrait aussi être liée au système de filtration ou au système de pompes. « Tant que nous n’aurons pas déterminé la cause, il serait difficile de déterminer le prix que cela va engendrer et surtout, à qui reviendra de payer pour ces réparations. »
Les inspecteurs n’ont pas effectué les tests obligatoires servant à donner la certification pour la mise en service de la piscine, ce qui pousse la prochaine inspection au 15 janvier 2024. « Si on n’est pas capable de réparer le problème ou qu’il n’est pas réparé avant cette date-là, on ne pourra pas recevoir notre certification, car la piscine doit être remplie pour qu’ils la complètent », dit-il. Après la mise en service, les employés recevront une formation pour assurer le bon fonctionnement des systèmes et il reste quelques détails de construction à finaliser avant que la Ville de Hearst puisse avoir les clés.
D’autres détails seront présentés et disponibles lors de la prochaine réunion du conseil municipal le 12 décembre prochain.
Photo principale : Facebook Piscine Stéphane-Lecours
Le succès de l’activité d’Halloween à l’aréna a fait place au découragement lorsque les bénévoles de la paroisse St-François-Xavier se sont rendu à la salle qu’ils louent au sous-sol de l’aréna et ont eu les deux pieds dans l’eau. Une partie des objets entreposés dans ce local ont été perdus, surtout tout ce qui était de l’électronique et les meubles au sol. Toutefois, ce n’est pas l’entièreté des articles qui ont été touchés par l’eau et les membres de la paroisse ont tout de même procédé avec leur dernière vente de garage de l’année.
À la dernière rencontre du conseil municipal de Mattice-Val Côté, les élus ont décidé de faire évaluer l’étendue des dégâts et prendront une décision dans les prochaines semaines. Il s’agit d’un imprévu qui pourrait couter cher à la Municipalité, mais duquel il faut s’occuper pour préserver l’état du complexe sportif. Ils ont aussi résolu de donner deux mois de location de salle à la paroisse St-François-Xavier pour le dédommagement.
Les conseillers ont autorisé Mme Coulombe à entreprendre des démarches pour évaluer les couts qui seraient reliés à l’installation d’une borne de recharge pour voitures électriques. Le ministère des Transports de l’Ontario offre le Programme ontarien pour la recharge des véhicules électriques, dans lequel le gouvernement subventionnerait 75 % des dépenses reliés à l’installation. L’objectif est d’avoir plus de bornes de recharge à l’extérieur des grandes villes, c’est donc toutes les municipalités avec moins de 170 000 habitants qui peuvent soumettre une demande.
En mars dernier, les membres du Club Action Hearst ont décidé de réduire le nombre de réunions à deux par année, soit en mars et en novembre. La nouvelle présidente, Nicole Proulx, a présenté les membres du conseil d’administration aux 32 personnes qui s’étaient déplacées pour la rencontre.
Puisque Pierre Brochu a laissé son poste de président, c’est Aline Lévesque qui a pris la relève de Nicole Proulx au poste de vice-présidente. Les autres membres du conseil d’administration demeurent les mêmes : Carmelle Lamontagne comme secrétaire, Annie Rhéaume à la trésorerie ainsi que le directeur Denis Ringuette et les directrices Carole Paul, Géraldine Duval, Doris Beauchamps en plus de Gaëtane Vaillancourt. Le conseil compte maintenant neuf personnes au lieu de dix. Des changements aux statuts et règlements comprennent une réduction à huit administrateurs.
Depuis la pandémie, le nombre de membres à chuter radicalement, passant de 700 à un peu plus de 300, ce qui explique que certaines activités n’ont tout simplement pas recommencé. Le manque de bénévoles est aussi un défi de tailles pour l’organisation. Par exemple, les diners soupes et desserts sont passés d’un par jour à un par mois. Pour la cuisine, la hausse des prix des denrées est aussi en cause : si les repas sont trop chers, moins de gens se déplaceront, c’est donc à suivre pour la réouverture de la cuisine. « Nos repas ne peuvent pas être un moyen de recueillir des fonds, mais nous devons charger assez cher pour combler nos dépenses », explique la présidente.
Un diner de Noël est quand même prévu le 13 décembre et ce sont les femmes auxiliaires de la Légion de Hearst qui serviront le repas.
La prochaine activité culinaire pour les membres sera la vente de beignes du 30 novembre, alors que les talents de plusieurs générations seront combinés pour la confection de ces pâtisseries. Les élèves de la classe d’Hôtellerie et Tourisme de Mme Renée McDonald de l’École secondaire catholique de Hearst se joindront aux cuisinières bénévoles pour apprendre d’elles. Seulement les membres pourront acheter des beignes issus de cette activité intergénérationnelle.
Le comité qui rapporte le plus est celui de la menuiserie, les ventes des créations sont lucratives.
Le rapport de la trésorière démontre que le Club Action a un déficit de 11 350 $. Mme Rhéaume a toutefois affirmé que le prêt de 40 000 $ qu’ils ont contracté pendant la pandémie a été repayé en entier. Comme bien d’autres organismes, les pertes du Club Action sont absorbées par l’encaisse, qui diminue graduellement.
Le Club Action avait entrepris des rénovations qui ont été ajoutées à l’emprunt hypothécaire, qui était presque entièrement payé. La situation n’est pas idéale, toutefois elle n’est pas encore critique selon la coordinatrice, et les membres reviennent tranquillement. Elle affirme que l’absence d’activités pour les plus jeunes comme le yoga, le karaté et le kickboxing est quelque chose qui est souvent mentionné.
Jusqu’à maintenant pour l’année 2023, le Club Action Hearst a fait des dons à quelques reprises, soit 250 $ pour les Enfants du Rotary, 1000 $ pour le transport communautaire et 250 $ en bourse pour un élève de l’École secondaire de Hearst qui étudie dans le domaine de la santé en français. C’est Arielle Morissette qui a été la lauréate cette année. Le Club Action a aussi signé une nouvelle promesse de don de 1000 $ par année pour les cinq prochaines années envers le transport communautaire.
Depuis la pandémie, le Club Action a signé un contrat de deux ans avec la compagnie Rafflebox afin de pouvoir élargir la portée du tirage 50/50. Grâce à cette entente, les gens peuvent acheter leurs billets sur le site Web du Club en payant en ligne. Les dépenses reliées à cette nouveauté dépendent du nombre de billets vendus ; pour les six derniers mois la facture de Rafflebox s’élevait à 981 $. Les profits encaissés par le Club Action sont de 3039 $ après le paiement de la facture, ce qui rend la vente de billets en ligne rentable selon la direction.
Le Club Action présente chaque mois un calendrier d’activités, certaines sont organisées pour le plaisir et d’autres pour amasser des fonds.
Les cartes de membre 2024 sont disponibles maintenant au cout de 25 $. Mme Proulx rappelle que les gens de 18 à 49 ans peuvent aussi être membres et participer aux activités. Les membres dans cette tranche d’âge peuvent participer aux comités, mais n’ont pas le droit de présider, ont droit de parole, mais pas de vote. Les membres du CA sont ouverts aux suggestions de nouvelles activités, il suffit d’avoir une personne responsable de l’activité pour qu’elle soit possible. Les gens qui désirent s’impliquer auprès du Club Action et devenir des bénévoles peuvent donner leur nom à la coordonnatrice, Caroline Aubin Drouin.