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Une réunion extraordinaire du conseil municipal a été nécessaire afin de discuter du projet de réfection du Centre récréatif Claude-Larose. L’administrateur en chef de la Ville, Éric Picard a présenté aux élus un résumé des couts à ce jour, les dépassements du temps établi dans l’échéancier ainsi que les problèmes postréparations qui viennent d’être identifiés à la piscine, mais également pour l’arrivée de la nouvelle Zamboni. 

À l’heure actuelle, les couts engendrés sont de 8 338 740 $ excédant le budget initial d’environ 208 000 $, et l’échéance est déjà dépassé de quatre mois. Sachant que la construction n’est pas tout à fait terminée, des frais additionnels viendront s’ajouter à ce montant. 

Le projet de réfection du centre récréatif incluait dans son budget une portion pour séparer le système d’eau chaude en trois sections, soit un pour la piscine, un pour la Zamboni et un pour les besoins domestiques (douches et lavabos). Le design du système d’approvisionnement en eau chaude pour la surfaceuse n’est toutefois pas efficace, la demande lors du remplissage de la machine est trop grande pour le volume disponible. « Le réservoir d’eau chaude est vide à chaque remplissage, même que parfois l’eau est froide à la fin. Si on n’attend pas suffisamment entre deux remplissages, l’eau reste froide et ne se réchauffe tout simplement pas. Nos ingénieurs nous ont proposé de construire un réservoir supplémentaire du côté de la petite glace. Après avoir discuté à l’interne, nous ne voulons pas aller de l’avant avec cette solution, ça va couter cher, ça serait encombrant et pas esthétique. On ne sait pas non plus si la solution règlerait le problème », explique M. Picard. 

La solution à court terme proposée est de raccorder le système d’eau chaude des douches et lavabos à celui de la Zamboni, un cout estimé à 1 000 $. Le conseil est d’accord avec la solution pourvu qu’elle soit temporaire et que les conséquences ne soient pas trop grandes lors de gros tournois. Éric Picard explique que tant que le projet de réfection n’est pas terminé, toutes les solutions proposées doivent passer par les ouvriers et les consultants en place. Une fois que ce sera complété, la Ville pourra se réapproprier les plus petits projets et voudrait utiliser des ressources locales pour s’attaquer à la situation et trouver des options moins couteuses. 

Qui est responsable de ces erreurs ? 

Le conseiller Lauzon souligne que des données ont dû être analysées par l’entrepreneur, notamment le niveau d’eau chaude nécessaire pour le bon fonctionnement des activités impliquant la surfaceuse. Une incompréhension face à la situation était palpable, car aucune explication concernant les raisons de cette erreur n’a été fournie aux employés de la Municipalité. Le conseiller Baillargeon a proposé de faire de plus amples recherches sur les surfaceuses, puisqu’il en existe qui ont des options de chauffage de l’eau intégré. La Ville n’a pas encore reçu sa nouvelle surfaceuse, donc ça pourrait devenir une possibilité d’ajout, selon M. Picard. 

Le maire se dit conscient des failles perçues dans les divers aspects du projet de réfection et souligne que si ce problème ne semble pas considéré comme il se doit, c’est n’est pas le cas. La piscine doit être terminée le plus vite possible, et ce, avant de pouvoir discuter des autres problèmes du projet. Il assure que le conseil tiendra une rencontre ultérieurement pour parler des manques qui sont survenus. 

La piscine elle ? 

Finalement, l’administrateur en chef a expliqué la situation de la fuite d’eau à la piscine en détail, mais ne peut se prononcer sur les couts possibles reliés à l’inspection et aux réparations. Pour accélérer le processus, il a demandé au conseil de lui donner l’autorité nécessaire pour aller de l’avant sans avoir à attendre de consulter les membres et recevoir une approbation à chaque étape. À cette demande, les élus avaient des réticences, surtout quant à la « carte blanche » que signifie une non-consultation. 

D’un commun accord, les conseillers ont conclu qu’ils donnent le feu vert à l’administration de la Municipalité pour débuter l’enquête, mais les décisions devront être approuvées l’entremise de réunions extraordinaires convoquées au moins 24 heures d’avance.