Bibliothèque
Soirée de Noël à la Bibliothèque
La bibliothèque souligne le mois de la dyslexie
La Bibliothèque publique de Hearst a reçu une subvention de la part de l’Association internationale de la dyslexie Ontario. Un montant de 500 $ a servi à faire l’achat de nouveaux livres adaptés pour les enfants atteints de la dyslexie.
Grâce à ce don, ce sont une centaine de livres décodables qui se joindront à la collection de la bibliothèque de Hearst. Un bel ajout, selon Julie Portelance, directrice des services de la bibliothèque. « Avec ce montant, nous avons fait l’achat de plusieurs livres pour enfant, en anglais et en français », explique la directrice. « Prochainement, on organise une Heure du conte pour souligner le mois d’octobre qui est le mois de la sensibilisation à la dyslexie. »
L’évènement à la bibliothèque aura lieu ce samedi 15 octobre 2022, de 13 h à 14 h. En plus de la lecture d’un des nouveaux contes reçus, une activité d’apprentissage sera offerte, et pour les parents d’enfant atteint de la dyslexie, des trousses d’information seront disponibles gratuitement. « Pour les plus curieux, les livres sont déjà disponibles au public », indique Mme Portelance. « Les gens n’ont qu’à venir les emprunter. »
Livres décodables
Selon l’Association internationale de la dyslexie Ontario, des livres décodables fournissent aux enfants dyslexiques une pratique de lecture en se basant sur la connaissance des sons des lettres enseignées. La lecture de textes décodables aide les enfants à développer leur aisance et à gagner de la confiance.
Concours et Activités
Pour les enfants: chasse aux trésors, trousse de bricolage et ceux qui empruntent des livres courent la chance de gagner un prix.
Pour les ados et adultes: questionnaire (est-ce que vous connaissez votre bibliothèque) et tout les adolescents (13 à 19 ans ) qui empruntent des livres courent la chance de gagner un prix.
Les gagnants des concours seront annoncés sur le facebook de la Bibliothèque publique de Hearst le 24 octobre 2022.
Photo: Bibliothèque publique de Hearst
Thérèse raconte : lecture
Ce n’est pas d’aujourd’hui que j’adore la lecture. Dès mon très jeune âge, je ne manquais jamais une chance de lire tout ce qui me tombait sous la main… ou sous les yeux.
Au risque de me répéter, il faut te dire que mes parents étaient bien pauvres. Nous avions dans notre maison deux livres que je lisais et relisais tous les dimanches après-midi. Il y avait un catéchisme en images. La page du ciel avec les anges qui chantaient la gloire de Dieu était bien fascinante pour nos jeunes yeux. Mais il en était bien autrement quant à la page de l’enfer : des démons dans les flammes avec des grandes fourches qui piquaient les pauvres âmes qui devaient y souffrir éternellement. Il ne fallait pas rester trop longtemps sur cette page, car cela provoquait chez moi une peur et des cauchemars pas rassurants du tout.
- Le deuxième livre racontait l’histoire d’une famille de pingouins qui vivait dans un iglou au pôle Nord. Les parents et les enfants s’amusaient sur la glace. Et jusqu’à aujourd’hui, j’ai un coin tout à fait spécial dans mon cœur pour les pingouins.
- Un peu plus tard, notre école fut munie d’une bibliothèque. Il devait y avoir au moins 20 livres bien rangés sur une tablette… J’ai lu la série de la Comtesse de Ségur et de Berthe Bernage. Il m’intéresserait au plus haut point de savoir si ces bouquins existent encore quelque part dans les antiquités. Tu vois, ce n’est pas d’aujourd’hui que j’aime la lecture. Et il me fait grand plaisir de voir que mes trois petits-fils sont d’avides lecteurs.
- Il y a quelque temps, au Club des Bons Amis, une dame originaire de France qui demeure maintenant à North Bay, a apporté une pile de vieux, vieux livres, tout jaunis, la couverture défraichie. J’en ai sorti trois de la comtesse de Ségur et je les ai dévorés. Difficile à comprendre comment il se fait que j’aie pu être intéressée à ce genre de littérature. L’occasion d’une courte réflexion sur l’œuvre des années.
- Dans ma famille, il y a des talents d’écrivain. Ne manque pas de lire les livres de mon frère Doric. Très intéressants aussi sont les écrits de Clément, des pages remplies de précieux souvenirs de notre enfance vécue à la campagne.
À Midland, les organismes prévoient une augmentation de sans-abris
Alexandra Snider – IJL – Réseau.Presse – Le Goût de vivre
Depuis le début de la pandémie, la mise en place d’un programme de refuge temporaire dans des motels du comté de Simcoe vise à loger les gens incapables d’accéder aux refuges en raison de la capacité réduite de ces derniers. Grâce à ce programme, Jessie Crowe, la gérante d’affaires à l’église communautaire de l’Armée du Salut à Midland, constate que la population de personnes sans-abris est restée assez stable pendant la pandémie.
N’étant plus en mesure de financer cette mesure exceptionnelle, le Comté de Simcoe a approuvé une réduction progressive du programme, débutant le 30 juin. Au cours de cette transition, des individus seront dirigés au Guesthouse Shelter à Midland. « On voit une augmentation de personnes sans-abris dans les dernières semaines, car le programme tire à sa fin, dit Mme Crowe. Ils demandent graduellement aux gens de déménager. »
La bibliothèque de Midland veut gérer les situations problématiques
Trish Hayes, directrice générale et bibliothécaire en chef de la bibliothèque de Midland, croit que le nombre de personnes sans-abris qui fréquentent la bibliothèque augmentera avec la fin du programme de motels et le temps chaud. Mme Hayes précise que la bibliothèque a donc prévu « de la formation supplémentaire afin d’aider notre personnel à améliorer leur service à la clientèle et offrir des services qui tiennent compte des traumatismes et des gens avec des problèmes de toxicomanie. Donc, on forme notre personnel afin qu’ils se sentent plus confiants lorsqu’ils gèrent certaines situations problématiques. »
Le personnel de sécurité suit un nouveau protocole qui permet de gérer différents problèmes uniformément. Ceci permet une meilleure compréhension des limites acceptables face à différents comportements. « On doit s’assurer de maintenir un environnement accueillant pour tous dans la communauté, afin que lorsque les enfants, parents et personnes âgées entrent ici, ils se sentent en sécurité. Avec de bonnes mesures, on espère pouvoir être inclusif et appuyer toute la communauté », prévoit Mme Hayes. De plus, la bibliothèque permet maintenant aux personnes qui n’ont pas d’adresse fixe d’emprunter du matériel de la bibliothèque et elle offre toujours l’accès à Internet et aux ordinateurs.
À l’Armée du Salut, on fait des réserves
L’église communautaire de l’Armée du Salut a plusieurs services pour appuyer les personnes sans-abris, tels qu’une friperie, une banque alimentaire et des travailleurs de proximité qui cherchent à venir en aide aux gens dans la communauté. « On vérifie le bien-être des personnes sans-abris, on offre des sacs alimentaires en urgence tous les jours et les gens viennent à notre bureau pour chercher des rations quotidiennes », souligne Jessie Crowe.
La gérante d’affaires « anticipe une augmentation dans le nombre de personnes sans abris venant nous voir dans les semaines à venir alors que le programme se termine. » Par conséquent, ils ont fait des réserves, d’eau et de nourriture, notamment des boîtes de conserve et des boissons riches en protéines et nutriments. Ils font aussi le stockage de tentes, de bâches et de sacs de couchage.
Répondre aux besoins de cette population croissante
Dans le comté de Simcoe et à Midland, il n’y a pas de logement abordable, déplore Mme Crowe. « Jusqu’à ce qu’il y ait du logement abordable disponible, il y a aura toujours des personnes sans-abris, car ils n’ont aucune place où aller. Sans logement, il n’y a rien qu’on peut faire. Donc la réponse à long terme est qu’on doit construire du logement pour les gens à faible revenu. »
Toutefois, le public peut toujours contribuer à aider le nombre croissant de personnes sans-abris avec des solutions à court terme. L’Armée du Salut a toujours besoin des dons d’eau, de cannes de conserves à onglet, de boissons de protéines telles que du Boost et de sacs de couchage et de couvertures en bon état. Quant à Trish Hayes, elle espère que plus de personnes sans-abris veulent fréquenter la bibliothèque. « On travaille vraiment fort à créer un lieu accueillant pour tous et qui agit comme un lieu pour se réchauffer et se refroidir, notamment pendant le temps froid et chaud. »
Bien qu’il faudra sans doute du temps et des ressources pour trouver les solutions nécessaires aux problèmes des sans-abris, les organismes ne baissent pas les bras et se mobilisent pour venir en aide à un groupe vulnérable qui ne fait que croître.
Trish Hayes (Photo principale) : Alexandra Snider
L’association Les Amis de la Bibliothèque mérite sa place
Il ne faut pas lâcher la patate ! Bien impliquée depuis près d’une décennie, Rita Guindon tient à maintenir le comité de bienfaisance, de bénévolat et de charité Les Amis de la Bibliothèque. Tout ce qu’il faut, c’est de nouveaux membres.
Le groupe permet de soutenir les projets spéciaux de la bibliothèque en organisant des levées de fonds de toutes sortes à quelques occasions durant l’année telle que des ventes de pâtisseries et des soirées Halloween. « Quand la bibliothèque a un projet spécial, elle le présente au petit comité des amis et puis, d’habitude, on ne refuse pas », explique Mme Guindon, membre du comité Les Amis de la Bibliothèque.
La pandémie a mis un frein aux activités et rencontres du comité qui est inactif, pour le moment.
Malgré la situation, Mme Guindon veut que la bibliothèque main- tienne le comité.
« J’avais dit à la bibliothécaire qu’on va essayer de ne pas dissoudre le comité parce qu’à un moment donné, il faut recommencer », raconte-t-elle. « Alors, on va juste le maintenir, en essayant de recruter d’autres personnes. »
Les Amis de la Bibliothèque auraient besoin de trouver quatre ou cinq membres pour former un comité de bonne taille. Les candidats parfaits sont des gens qui veulent s’assurer que la bibliothèque soit toujours valorisée.
La Bibliothèque publique de Hearst opère grâce à un budget municipal. Or, lorsque la bibliothèque propose des projets supplémentaires, le comité s’implique.
Fondée le 22 janvier 1993, l’association Les Amis de la. Bibliothèque a été créée en vue de favoriser l’extension et l’amélioration des services et des ressources de la Bibliothèque publique de Hearst.