100e
Tournoi de karaté du centenaire de la Ville de Hearst
Début de la compétition : 9 h 30
Frais d’admission : 4,00 $
c’est gratuit pour les 12 ans et moins
Endroit : Gymnase de l’Université de Hearst, 60 9e rue
Pour plus d’informations communiquez avec André ou Lucie au 705 362-4609
Le lancement des activités du 100e de la Ville de Hearst à la hauteur des attentes
Le mercredi 3 aout 2022 marquait le 100e anniversaire officiel de la Ville de Hearst et plusieurs activités ont été organisées pour souligner en grand cet évènement.
Les festivités ont débuté par l’inauguration du parc des Nations situé au coin de la 9e Rue et de la rue George. Il y avait des représentants du conseil de bande de Constance Lake, notamment le conseiller Wayne Neegan et la conseillère Christine Stephens.
Donald Sutherland, membre du comité organisationnel pour le pow-wow 2022 en a profité pour faire deux démonstrations de danse sur les lieux.
Toutes les activités ont connu un succès au niveau participatif. « La participation des gens a été au-delà de nos attentes ; toutes les activités ont eu du succès, autant mercredi à l’inauguration du parc des Nations jusqu’à samedi soir pour le spectacle en fin de soirée », a indiqué Mélissa Larose, directrice générale de la Corporation du développement économique de Hearst.
Mercredi en soirée, le maire et les conseillers s’occupaient à préparer les hotdogs pour les nombreux invités. Le gâteau du 100e était tellement immense que plusieurs personnes sont retournées en chercher pour apporter à la maison. « Nous avons estimé la participation à plus ou moins 800 personnes durant la journée du 3 aout. En soirée, nous avons aussi eu la chance d’avoir le groupe S’té Tuned qui s’est également avéré un succès. Considérant que c’était un mercredi, les gens n’ont peut-être pas veillé aussi tard qu’on aurait voulu, mais c’est normal », d’ajouter Mme Larose.
Le samedi matin, les festivités ont commencé en matinée avec le Radio Bingo CINN 91,1. « La salle du pavillon était remplie en plus d’une des tentes à l’extérieur. Les prix de présence étaient immenses, tous donnés par des entreprises locales. Donc, les prix de présence du bingo ont été commandités par nos entreprises pour un total de plus de 2000 $. Nos entreprises sont tellement généreuses », soutient Mélissa Larose.
Tout de suite après le bingo, la première édition du concours de mangeurs de hotdogs prenait place, avec 17 participants. Le grand gagnant de cette première édition est Kevin Caouette. Il a remporté un barbecue Webber Traveller.
Une fois le concours terminé, Danielle Lauzon, créatrice du logo du 100e, a organisé une piñata géante pour les enfants. Les jeunes étaient nombreux à participer à cette activité.
Des jeux gonflables de Kermesse ont permis d’amuser les jeunes tout au long de la journée. Il y avait également du maquillage, des hotdogs, du popcorn et de la barbe à papa offerts gratuitement. Au cours de l’après-midi, c’est le duo Kermesse qui s’est occupé de l’animation musicale, et en soirée le groupe tant attendu d’Alain Filion a pris les commandes et facilement rempli la piste de danse.
Les activités du 100e se poursuivent jusqu’en aout 2023.
Photo : Renée-Pier Fontaine
Anniversaire officiel de l’incorporation de la Ville de Hearst
ÉVÈNEMENTS
- Anniversaire officiel de l’incorporation de la Ville de Hearst
- Journée de golf des hommes à midi au Club de Golf de Hearst
- Ouverture officielle des célébrations du 100e à 14 h au Parc des Nations
- BBQ communautaire de 16 h à 20 h au Pavillon Espace Hearst
- Jardin bavarois de 16 h à minuit au Pavillon Espace Hearst
- Soirée musicale avec S’té Tuned de 20 h à minuit au Pavillon Espace Hearst
Le Tournoi des deux glaces 2023 sera une édition unique pour le 100e
Habituellement, les organisateurs du Tournoi des deux glaces soulignent l’évènement de manière unique tous les cinq ans, et la dernière édition était la 45e, mais avec la pandémie, c’était trop risqué. L’équipe d’organisateurs promet de se reprendre l’an prochain dans le cadre du 100e anniversaire de la Ville de Hearst.
Après deux ans d’absence, le Tournoi des deux glaces était attendu de pied ferme par plusieurs amateurs de hockey. Près de 380 joueurs divisés en 34 équipes, dont huit féminines, s’en sont donné à coeur joie. « Contrairement à ce qu’on pensait, on a eu un très bon succès », indique Serge Pominville du comité organisateur du Tournoi des deux glaces. « On espérait avoir 30 ou 35 équipes, donc on a eu presque le top de ce qu’on voulait. »
Deux années sans action ont laissé des traces puisque certains joueurs ont préféré accrocher leurs patins. « C’est certain qu’on en a perdu quelques-uns, probablement à cause des deux ans de pause, mais il faut dire qu’il y en a beaucoup qui montent aussi. Les jeunes, ils veulent, et ils ont hâte d’embarquer dans le Tournoi des deux glaces », ajoute M. Pominville.
Encore une fois cette année, les organisateurs n’ont pas présenté de finales, à l’exception de la catégorie A. Toutes les équipes étaient assurées de jouer quatre parties. « Premièrement, c’est beaucoup plus facile pour planifier les horaires, par la suite ça enlève la compétition puisque c’est un tournoi qu’on veut garder amical », ajoute-t-il.
Avec le report des activités du 100e anniversaire de la Ville de Hearst, les organisateurs envi-sagent mettre de l’avant une édition unique. Ils seront en mesure de festoyer avec des activités spéciales qui auraient dû avoir lieu cette année, dans le cadre du 45e tournoi.
Les joueurs avaient hâte de se lancer sur la patinoire, surtout pour retrouver les coéquipiers et les amis ayant quitté la région. « Il y a tellement de personnes qui nous ont félicités d’avoir fait le tournoi cette année, ça c’est vraiment notre salaire, c’est vraiment une récompense que tout le monde aime. »
L’un des objectifs de cet évènement est d’amasser des fonds pour les remettre dans la communauté. Les dons seront moins élevés cette année puisque, entre autres, le bar n’était pas ouvert le dimanche. « On va remettre un montant au Camp Source de Vie et on remet aussi de l’aide financière ici et là, mais il y a des gros projets qui s’en viennent à l’aréna et on aimerait ça contribuer. »
Des bénévoles fidèles au Tournoi des deux glaces sont présents depuis la première édition. Avant la pandémie, ceux-ci demandaient de l’aide pour assurer la continuité des opérations. Il semble que le message a été entendu. « On a de plus en plus de bénévoles, grâce aux équipes féminines, entre autres, qui s’impliquent et aident beaucoup », avoue-t-il.
Un vrai vétéran
Herman Morin, à 79 ans, accentue sa marque à titre de vétéran avec une 45e présence au Tournoi des deux glaces de cette année. Le principal intéressé a toujours mentionné que tant et aussi longtemps que la santé lui permettra de jouer, il le fera.
Le vétéran pose avec son fils, Gérald Morin, après avoir gagné la partie finale déjà déterminée avant le tournoi.
CINN 91,1 : connaissez-vous votre radio communautaire ?
Après des heures innombrables à fouiller dans les archives et la documentation de la station, Lucie Paquin est finalement sur le point de compléter un livre détaillant l’histoire de la radio CINN 91,1. L’autrice du livre qui célèbre le 35e anniversaire de la station a travaillé sur plusieurs ébauches avant d’arriver à un produit final, quelques mois avant les festivités du centenaire de la Ville de Hearst.
Le petit bouquin d’une cinquantaine de pages, subdivisé en neuf chapitres, raconte en détail l’évolution de la radio depuis ses débuts, bien avant qu’elle soit en ondes en décembre 1988.
Par époque, elle développe les péripéties à partir de la période de préparation jusqu’à la construction et l’achat de l’édifice qui abrite actuellement la radio. Elle divulgue également les épisodes les plus tumultueux d’un point de vue financier pour y dresser un portrait des hauts et des bas.
En outre, Mme Paquin parle des membres de la communauté qui ont été fondamentaux en vue d’assurer la pérennité de la station.
« Eux autres ont vraiment développé la cueillette de fonds pour les activités locales afin de pouvoir soutenir la radio », explique l’autrice.
Il manque des bouts
Lucie Paquin est en quête de témoignages des personnes qui ont travaillé de proche avec les membres de la station, autant à titre d’employés que de bénévoles, membre du conseil d’administration ou auditeur dévoué qui ont offert une contribution quelconque au cours des trois dernières décennies.
Elle invite ces gens à rédiger un court texte qui sera incorporé au savoir collectif de la station. « On veut ajouter un peu de viande, c’est-à-dire d’évènements cocasses, drôles ou d’évènements importants qu’[on peut] souligner », dit-elle.
Les exemplaires seront imprimés en fin novembre, ce qui laisse à la population moins d’un mois pour envoyer leur témoignage aux Médias de l’épinette noire.
Le lancement du livre est prévu le 30 avril, lors de la soirée du soulignement officiel du centième anniversaire de la Ville de Hearst.
En route vers le 100e anniversaire de la Ville de Hearst : Bâtisseur du Nord – Charbonneau Construction Ltd.
Denis Charbonneau, né en 1898, le grand-père de Julie Charbonneau qui m’a fourni ce témoignage, est venu une première fois en 1934, seul, dans le Nord de l’Ontario, plus précisément à Hearst et la région du Lac Ste-Thérèse. Le voyage s’est fait en train. Denis est originaire de St-François de Salle, au nord de Montréal. Dans ce temps-là, le gouvernement donnait des terres afin de coloniser le nord de l’Ontario.
Denis retourne chez lui et dit à sa femme Marie-Ange : « C’est beau ce coin-là ». Il y revient la même année en train avec sa femme, quatre enfants (Robert, Jacqueline, Pierrette et Gisèle) et quelques poules ! Marie-Ange avait connu l’eau courante et l’électricité au Québec. La famille arrive dans une cabane (shack) sans eau et sans électricité de 14 X 16 pieds, dans un rang au Lac Ste-Thérèse, sur le chemin aujourd’hui nommé Gratton.
Il y avait seulement un chemin de terre entre le village de Hearst et le Lac Ste-Thérèse. Denis se déplaçait en charrette tirée par un gros cheval noir qui avait été baptisé « Le Noir » et l’hiver en traineau, toujours tiré par « Le Noir ». Il y avait une distance d’environ trois milles entre la cabane et le village du Lac Ste-Thérèse, donc six milles aller-retour.
Denis avait une carrière au Québec, car dans ce temps-là, une grande partie des maisons étaient construites en pierres. Il était très habile de ses mains et a débuté sa carrière de contracteur en bâtissant des maisons pour lui à Hearst.
Au début des années 40, la famille déménage en ville dans leur première maison au 55, 8e Rue. Trois autres enfants s’ajoutent : Jacques, Huguette et Claude. Quelques années après, la famille déménage dans la 2e maison construite par Denis à côté de la première, toujours sur la 8e Rue, au numéro 57.
À la fin des années 40, Denis Charbonneau est reconnu et devient Charbonneau Construction Ltd. Les projets se multiplient pour la compagnie dans le Nord. Il entreprend la construction d’un immeuble à logements au 717, rue Kitchener, et y déménage avec Marie-Ange dans les années 1960. Au sous-sol de cet édifice, Denis a un bureau et un autre à Val Rita, car Charbonneau Construction Ltd. construit aussi dans la région de Kapuskasing.
Le fils de Denis et père de Julie, Robert Charbonneau, a commencé à travailler avec son père à son retour de l’armée en 1945. Au fil des ans, la compagnie embauche de 20 à 30 hommes, selon les contrats. L’équipement est au 707, rue Kitchener, dans le champ derrière la propriété de Robert et de Denis.
Le 2 janvier 1969, alors que Julie n’a que six ans, Robert l’emmène voir son grand-père à l’hôpital St-Paul, où est maintenant situé l’hôtel de ville. L’épouse de Robert et mère de Julie, Jeannine Charbonneau, travaillait ce jour-là. Pendant que Julie est dans la chambre, son grand-père Denis meurt d’une crise cardiaque dans la salle de bain. C’est un souvenir encore très vif aujourd’hui pour Julie.
Robert Charbonneau a ensuite continué l’entreprise de son père. La mort de Denis est survenue au milieu de la construction de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption. Robert prendra sa retraite en 1979 et l’entreprise sera dissoute.
En plus de quelques maisons sur les rues Kitchener, West et Prince, Bâtisseur du Nord – Charbonneau Construction Ltd. a construit les écoles Ste-Thérèse, St-Jacques, St-Louis, l’ajout qui relie St-Jacques à l’Académie St-Joseph, aujourd’hui le Pavillon Notre-Dame, et l’école secondaire. Ils ont également construit la cathédrale Notre-Damede-l’Assomption et son presbytère, la caserne des pompiers, le bureau de poste en 1949-50, plusieurs bâtiments de Levesque Plywood (maintenant Columbia Forest Products), le Collège universitaire de Hearst, le couvent des Sœurs du Bon Pasteur à Coppell à la fin des années 1950, l’église et l’école d’Opasatika et la petite église à la sortie de Longlac qui n’existe plus depuis 2020. Finalement, à Kapuskasing, ils ont construit l’ancien poste de police, l’église de Brunetville, l’immeuble résidentiel à l’entrée de la ville et plusieurs maisons dans différents quartiers.
Julie termine en rendant hommage aux femmes extraordinaires derrière son grand-père Denis et son père Robert. Sa grand-mère, Marie-Ange, était la meilleure des grands-mères, et sa mère Jeannine a su concilier sa carrière d’infirmière et de mère dévouée et attentionnée. Le bien-être de sa famille passait toujours en premier. Jeannine Charbonneau vit toujours au Foyer des Pionniers de Hearst.