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Nourriture

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Voyage humanitaire de l’ÉSCH

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Depuis plusieurs années, un groupe d’élèves et d’enseignants de l’École secondaire catholique de Hearst organisent des levées de fonds et amassent des objets pour amener en République domaine lors d’un voyage humanitaire. 

Au total, 18 élèves mettront le cap sur l’ile caraïbéenne qui partage une frontière avec Haïti. Ils seront accompagnés de quelques membres du corps professoral et d’un habitué des voyages humanitaires scolaires, M. Angelo Paquette de Cochrane, dû à l’absence de Patrice Forgues cette année. 

L’enseignante Renée McDonald en sera à son deuxième voyage et elle affirme que M. Paquette a fait plus de 20 voyages et que son expérience sera très bénéfique pour le groupe de Hearst. Le grand départ se fera le 17 mai, vers la Mission Esperanza de soeur Maude. 

Le groupe de missionnaires fera assurément des visites dans les bateys de travailleurs provenant d’Haïti, c’est-à-dire dans les champs de canne à sucre, et dans des écoles. Stéphanie Lemieux, agente en pastorale de l’ÉSCH, expliquait que l’itinéraire n’est pas encore déterminé à 100 %, mais les organisateurs ont quand même une bonne idée de ce qu’ils veulent faire là-bas. 

Mme McDonald dit que lorsqu’ils iront visiter les bateyes, des petits paquets seront distribués aux familles. « Il va y avoir de la farine, des bines, du riz, des craquelins, de l’huile, des biscuits, des petites choses comme cela que nous mettrons dans des sacs. Les produits sont achetés là-bas d’avance, nous donnons notre commande en disant le nombre de personnes que nous allons visiter. Nous envoyons l’argent et tout est acheté à l’avance. D’ici, nous devons amener des petits sacs Ziploc pour transférer les aliments obtenus en vrac en portions plus petites. » 

Les 24 voyageurs rempliront une grosse valise par personne d’items qui ont été donnés par la communauté afin d’aider les familles. Les valises resteront là-bas. Ils doivent donc se préparer un petit bagage à main avec leurs effets personnels et leurs vêtements pour le voyage. « On encourage aussi les jeunes à laisser là-bas les vêtements qu’ils ont portés durant le voyage. Nous avons fait le tour de nos familles pour des dons d’items », mentionne l’enseignante. 

Mme Lemieux poursuit en disant que la paroisse leur a donné beaucoup de choses et les responsables doivent maintenant dresser un inventaire de ce qu’elles ont pour être plus en mesure de demander des choses précises à la population. « Le groupe de Cochrane passera avant nous, donc ils pourront nous dire ce qui manque ou ce qui serait une bonne idée d’amener. » 

La liste est diversifiée, voici ce que le groupe aimerait recevoir comme dons : des articles de bébé comme du savon, des vêtements, chaussures et couvertures ; des items pour faire du bricolage, notamment de la peinture, des crayons, livres à colorier, pinceaux, etc. ; des sacs refermables en plastique de style Ziploc moyen et grand formats, produits hygiéniques, chemises à manches longues, casquettes, gants de travail. Finalement des médicaments, crèmes, pansements et médicaments pour bébés, par exemple. 

Photo : Page Facebook personelle de Pierre-Olivier Tremblay

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Astuces pour un pique-nique hivernal réussi

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Que diriez-vous de briser la routine avec un repas en plein air au cœur de l’hiver? Si l’idée vous séduit, lisez ce qui suit pour réussir votre sortie !

Habillement

Évidemment, s’habiller chaudement est un must! Pensez à enfiler des vêtements, des gants (plus pratiques que les mitaines pour manger !) et des bottes imperméables et à privilégier le système multicouche. Par ailleurs, n’oubliez pas la crème solaire!

Équipement

Outre la vaisselle nécessaire, munissez-vous d’une couverture ou d’un matelas en mousse imperméables, d’une bâche ou de chaises pliantes afin de vous asseoir au sec. Couvertures ou sacs de couchage sont également de mise pour s’emmitoufler. De plus, apporter des chauffe-mains, des chauffe-pieds et des bas de rechange s’avère judicieux, surtout si vous ne pouvez pas faire de feu. Un conseil : faites provision de mouchoirs !

Aliments

Si les traditionnels sandwichs et les salades conviennent toujours, songez qu’un repas chaud (ex. : chili, macaroni au fromage, soupe; café, thé, vin chaud) est idéal pour combattre le froid. Dans tous les cas, ce qui doit être assemblé sur place est à proscrire : vous ne voulez pas vous geler les doigts ! Par ailleurs, misez sur des contenants et des sacs isothermes, que ce soit pour manger chaud… ou pour éviter de vous casser les dents sur vos biscuits !

Divertissement

Pour vous réchauffer — et faire durer le plaisir ! —, prévoyez quelques activités. Concours de bonshommes de neige, observation de la faune, bataille amicale de boules de neige, frisbee… ce ne sont pas les options qui manquent !

Bon pique-nique !

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Mission Esperanza de Sor Maude en République dominicaine

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 Afin d’amasser des fonds pour la Mission Esperanza, l’équipe de Linda Proulx a organisé un souper spaghetti dimanche, le 19 novembre. Ce fut un succès ! Le service était différent cette année et peut-être plus demandant avec une distribution en présentiel et une autre en take-out à la cafétéria de l’École secondaire catholique de Hearst. Deux-cent-trois billets ont été vendus : 64 repas sur place et 139 pour emporter. Surtout pas de gaspillage, le surplus de sauce ayant été soit vendu après le repas, soit donné au Samaritain du Nord qui a une livraison de nourriture cette semaine. 

Linda tient à remercier les commanditaires : Veilleux Camping et Marina, Fresh Off The Block, Voyages Lacroix, B&C Automation, Suzette Sylvain pour les beignes… et tous les bénévoles, que ce soit pour préparer des desserts ou servir le souper, envers qui Linda éprouve beaucoup de reconnaissance. 

Linda ira à La Higuera en février 2024 avec monseigneur Pierre-Olivier Tremblay, évêque du diocèse de Hearst-Moosonee, qui désire rencontrer Sor Maude et voir ce que les groupes, d’étudiants ou d’adultes, ont réalisé depuis la première visite en 2005. Linda, alors animatrice culturelle et pastorale à l’École secondaire catholique de Hearst (ESCH), avait emmené des élèves vivre leur première expérience humanitaire. Ils étaient partis un peu à l’aveuglette, sous la recommandation d’un collègue. Elle avait confiance en la Providence et est tombée en amour avec le peuple attachant et simple de la République dominicaine. Elle y est retournée et cette histoire d’amour dure depuis presque vingt ans.

En mai 2024, ce sera au tour des élèves de l’ÉSCH de se rendre en République dominicaine pour un voyage humanitaire. Ces élèves sont déjà en mode cueillette de fonds pour aider à financer leur voyage et apporter quelques dons. Ils seront d’ailleurs présents avec leurs professeurs-accompagnateurs, Renée McDonald et Raymond Piette, à la Foire artisanale en fin de semaine, soit les 25 et 26 novembre à l’Université de Hearst. 

Après le souper, Mona Comeau a présenté un diaporama relatant son séjour à La Higuera en janvier 2023 avec Linda Proulx, Diane Cyr et Marie D Larochelle. Linda voulait s’y rendre avant d’envoyer d’autres groupes afin de vérifier comment ça se passait après la covid. 

Mona parle d’abord de la maison de la Mission Esperanza où les toilettes ont débordé, entrainant une invasion de moustiques. En effet, le plombier avait oublié de remettre la moustiquaire. Un matin, il y a aussi eu un petit tremblement de terre. 

Les quatre dames sont arrivées avec neuf valises, car Air Canada avait autorisé un surplus sans frais. Elles avaient reçu beaucoup de dons et il a fallu trier avant de distribuer. L’école et la résidence pour personnes âgées sont dans le même bâtiment de deux étages. 

Avant de commencer la classe, il y a un chant de rassemblement, puis l’hymne national et le lever de drapeau. Le gouvernement fournit l’uniforme et un repas par élève par jour ; ils doivent cependant manger debout contre un mur en raison du manque de place. 

Dans la salle pour personnes âgées, les chaises sont abimées et, grâce à des dons, nos dames ont pu en acheter quatre. Tous les ainés dorment dans un dortoir et il y a juste une salle de bain. 

Nos quatre dames ont distribué 89 sacs de riz, d’huile d’olive et de sardines aux gens habitant différents bateyes, c’est-à-dire les campements où vivent les coupeurs de canne à sucre. Quelqu’un qui connait leurs besoins accompagnait le groupe pour effectuer la livraison. Les dames ont aussi distribué des chapeaux et des gants de travail (pour couper la canne à sucre) et du Voltaren servant à soulager les problèmes d’arthrite des travailleurs. 

Pour donner un répit à la laveuse de vaisselle, Mona, Linda, Diane et Marie ont lavé 348 assiettes, ustensiles et verres ! Elles ont aussi nettoyé l’infirmerie et la bibliothèque. Elles ont visité une maison en briques construite par des gens de la région de Hearst. Elles ont également assuré le transport d’un matelas pour une famille et offert des linges à vaisselle ainsi que des serviettes de bain faits par des tisserandes d’ici pour récompenser les professeurs et autres travailleurs sur la propriété. 

Même s’ils vivent dans la pauvreté et n’ont pas de jouets, les enfants ont toujours l’air heureux, se contentent de très peu et ne se plaignent pas. 

Exprimant sa reconnaissance, Mona finit en disant que Linda a une vision très humanitaire et empathique, qu’elle est très persévérante et travaillante, généreuse de son temps, et qu’elle a emmené beaucoup de personnes du Nord à vivre cette expérience. 

Linda remercie aussi Mme Rose Lecours qui, encore à 102 ans, fait des courtepointes pour la Mission Esperanza. Ces couvertures sont distribuées dans les familles des bateyes et mises sur les lits de la maison de la Mission. Elle en aurait envoyé une centaine !

Photos de courtoisie

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La présidente du Club Rotary présente les deux étudiants de l’échange

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La présidente 2023-24 du Club Rotary, Carole Lambert, avait organisé une soirée amicale avec ses comparses afin de présenter et mieux connaitre les deux étudiants de l’étranger qui sont de passage à Hearst jusqu’à l’été prochain dans le cadre des échanges étudiants du Club Rotary International.

Une cinquantaine de personnes se sont procuré un billet pour déguster les créations culinaires du chef Miguel Bolduc inspirées par la cuisine brésilienne pour souligner le passage de Béatriz, et la cuisine suisse qui évoque les origines de Marvin.

Chaque année, le souper est organisé non pas pour amasser des fonds, mais bien pour socialiser et pour faire participer les gens de la communauté. Mme Lambert en est à son deuxième mandat à titre de présidente. C’est elle qui s’occupe du bon fonctionnement du conseil d’administration et qui s’assure de la réussite des objectifs annuels du Club Rotary International. « Cette année, nos objectifs c’était beaucoup la sensibilisation au niveau de la santé mentale, s’assurer que les gens sont capables d’accéder aux services de santé mentale », explique-t-elle.

Béatriz se débrouille déjà très bien en français alors qu’elle a comme langue maternelle le portugais. Pour Marvin, il est plus timide quand vient le temps de parler la langue de Molière. Le français est l’une des langues officielles de la Suisse, mais dans la région où il vit, c’est plutôt l’allemand la langue première.

         

Les étudiants restent ici un an et les gens de la communauté les invitent à toutes sortes d’activités canadiennes, comme on peut le voir sur la page Facebook Programme d’échanges étudiants-es ROTARY de Hearst Youth Exchange Program.

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Faites-vous confiance à ce qui se retrouve dans votre assiette ?

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Dans ce monde capitaliste où l’argent passe bien avant le bien-être et la santé humaine, il peut être inquiétant de choisir ce qui atterrira dans nos assiettes lors des repas. On pense à la viande bourrée aux hormones et aux antibiotiques, les fruits et légumes recouverts de pesticides ou encore les produits louches inscrits sur les listes d’ingrédients des emballages. Par-dessus le marché, il est indiqué que c’est aux consommateurs que revient la responsabilité de s’assurer de la qualité des aliments.

Tous les jours, on entend parler de nouveaux aliments cancérigènes, contaminés aux métaux lourds comme le mercure, ou contenant des bactéries. Ne mangez pas de viande crue ; évitez la salade César et les produits comprenant des additifs alimentaires ; les choux, choux-fleurs et les brocolis contiennent des toxines goitrogènes, mais il faut en manger parce que c’est un légume vert ; n’utilisez pas trop souvent le BBQ ; les repas surgelés sont trop salés tout comme les conserves ; sans compter les pesticides et les organismes génétiquement modifiés… Prendre le temps de suivre toutes les indications nous obligerait à passer trois heures à l’épicerie.

Ajoutez l’inflation à ça ! Entre autres, les fruits et légumes coutent une fortune et si vous vous lancez dans le bio, c’est le double du prix ! Et, qui nous garantit que les aliments sont vraiment bios ? Rien pour aider à l’offre et les prix, Radio-Canada publiait un article vendredi dernier indiquant que les trois quarts du marché canadien des épiceries sont contrôlés par cinq groupes. Le reportage portait sur l’augmentation du cout du panier d’épicerie, et par surcroit le manque de concurrence.

La plus grosse partie de la tarte appartient à Loblaws qui a 28 % du marché, suivi de Sobeys à 20 %, Métro avec 11 %, Costco à 9 % et finalement Walmart obtient 8 % selon les données de 2021. Y a-t-il vraiment de la compétition ? Selon Statistique Canada, il ne reste au pays que 6900 épiciers indépendants comme le P’tit marché de Mattice, ce qui est déplorable puisque ce ne sont pas eux qui feront baisser les prix. Bien souvent, ils sont fournis par l’un des cinq grossistes.

Avec cette situation, si un produit est contaminé, il y a de fortes chances qu’il se retrouve dans nos maisons. Combien de fois la salade César a-t-elle été déclarée contaminée par l’E. coli depuis 2000 ? Avec la mondialisation, les mêmes produits se retrouvent dans la plupart des supermarchés.

Sur Netflix, le documentaire Du poison au menu présente des experts et des familles de victimes d’intoxication alimentaire aux États- Unis. Il montre comment des décennies d’apathie et de méfaits ont rendu la filière agroalimentaire américaine et les consommateurs vulnérables à des pathogènes mortels comme la bactérie E. coli et les salmonelles.

Évidemment, ce film relate les problèmes de nos voisins américains, mais on ne compte plus le nombre de produits qui traversent la frontière pour se retrouver sur les tablettes de nos supermarchés. Ça fait réfléchir puisque lorsqu’il y a de l’argent à faire, les multiples règles mises en place par les gouvernements n’ont plus beaucoup d’importance.

Le gouvernement du Canada estime à environ quatre-millions le nombre de cas de maladie d’origine alimentaire chaque année. De ces personnes, plus de 11 500 auront besoin d’une hospitalisation et environ 240 seront apportées dans les cimetières.

Le norovirus est la principale cause des maladies d’origine alimentaire et d’hospitalisation au pays. Il contamine un million de Canadiens par année, et 1 180 d’entre eux seront hospitalisés, entrainant 21 décès. La listéria est en tête des décès avec une moyenne de 35 par année sur les 178 personnes qui en seront contaminées, et presque la totalité des gens atteints auront besoin d’une hospitalisation.

La salmonelle est la plus connue des bactéries, touchant 88 000 Canadiens par année. Toutefois, en moyenne 925 personnes auront besoin d’une hospitalisation et 17 en décèderont. L’E. coli O157, connu sous le nom de la maladie du hamburger, infectera 12 800 individus. En moyenne, 245 se rendront à l’hôpital pour huit décès par année. Et finalement, la bactérie Campylobacter contaminera 145 000 Canadiens dont 565 auront besoin de soins et cinq vont en mourir.

Sur la page Internet de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, il est indiqué que la plupart des cas d’empoisonnement alimentaire au Canada pourraient être évités en utilisant des pratiques sécuritaires lors de la manipulation des aliments. L’Agence nous invite à penser à quatre éléments importants : nettoyer, séparer, cuire et réfrigérer.

Laver est très facile et en théorie tout le monde le fait de manière automatique en lavant nos mains, les surfaces de la cuisine et les ustensiles avec de l’eau chaude savonneuse.

Garder les aliments crus, comme la viande et les œufs, à l’écart des aliments cuits, des fruits et des légumes pour éviter une contamination croisée.

Cuire la nourriture à des températures sécuritaires de cuisson interne en utilisant un thermomètre numérique pour aliments.

Et, réfrigérer les aliments et les restes dans les deux heures suivant la cuisson.

Combien de personnes prennent vraiment le temps de lire toutes les étiquettes avant d’acheter un produit ? Suivez-vous vraiment les étapes proposées par l’Agence, qui sont laver, garder, cuire et réfrigérer ? On n’a même pas eu le temps de parler des animaux engraissés aux antibiotiques et aux hormones : est-ce dangereux ou pas ? Les fruits, les légumes ou les animaux qui arrivent à maturité en moins de temps grâce à la génétique, c’est correct ou non ?

En 2023, je pense qu’il est préférable de se bander les yeux et manger ce qui arrive dans notre assiette sans poser trop de questions parce que les réponses risquent de nous empêcher de dormir !

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Miguel Bolduc retourne à ce qui le passionne : la cuisine !

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Le cuisinier local Miguel Bolduc ouvrira les portes de son nouveau restaurant, Canard Gourmand, dès lundi prochain. Il a choisi les installations du sous-sol de l’Université de Hearst, le pub Notre-Place. Son désir de retourner à la gastronomie l’a incité à se lancer en affaires.

Le nouvel homme d’affaires a étudié l’art culinaire à Ottawa et ensuite travaillé dans la capitale nationale durant quelques années. Son métier l’a entre autres apporté à travailler au Château Laurier pendant deux ans et à l’ambassade de la France.

Par la suite, le cuisinier natif de Jogues a décidé de revenir dans la région pour y travailler dans certaines cuisines locales. « Avec la pandémie et la naissance de mes enfants, j’ai eu envie de changer de branche un peu. Les horaires de soir et de fin de semaine n’allaient plus avec le style de vie que je voulais ; ça faisait donc trois ans que je n’étais plus en restauration », dit-il.

Travailler au pub de l’Université a toujours été quelque chose que Miguel avait dans sa mire. L’emplacement, le type de services, les heures d’ouverture étaient tous des éléments qui l’intéressaient. « Quand le CCEJ a fermé, j’ai vu qu’ils cherchaient quelqu’un, donc j’ai contacté l’Université et je suis parti de là. Je parlais souvent de mes idées de restaurant comme un projet futur, mais quand j’ai eu cette opportunité-là, je me suis dit, on le fait maintenant ! », explique Miguel.

Canard étant son surnom au secondaire, Miguel a décidé de l’utiliser comme marque de commerce, c’est un animal et une viande qu’il apprécie beaucoup. « C’est aussi un nom francophone, pour une ville francophone et dans une université francophone, donc c’était important pour moi », dit-il.

Entre la fin de ses engagements avec son ancien employeur et le démarrage de son projet, Miguel a pris le temps de s’organiser en créant un menu simple, mais original, selon lui. Il souhaite apporter de la variété, explorer différents types de mets en essayant de nouvelles recettes et en instaurant de la recherche. « Ç’a été plus facile que je pensais engager des gens pour mon équipe, étant donné qu’il n’y a pas de service aux tables et que les heures d’ouverture sont de 9 h à 15 h. Et, je n’avais pas besoin d’une grosse équipe », ajoute-t-il.

Ce ne sont pas les idées qui manquent ; le chef cuisinier y voit déjà toutes sortes de possibilités et de projets. « J’aimerais ouvrir en soirée quelques fois par année, les soirs de fête comme la Saint-Valentin, avec un menu de quelques items avec un style plus “ restaurant ”. Même en matinée pour des brunchs, ça reste à voir. Je veux aussi que mes menus soient différents de ce qui existe déjà en ville. »

Un service de commande en ligne sera mis sur pied, mais peut-être pas au moment de l’ouverture officielle lundi prochain. Une page Facebook Canard Gourmand a été créée où les repas du jour seront annoncés tous les jours.