Motoneige
Collison de motoneige mortelle dans le canton d‘Opasatika
La Police provinciale de l’Ontario (PPO) enquête sur une collision mortelle survenue en motoneige. Le 21 janvier dernier, peu après 15 h, la PPO et les Services médicaux d’urgence se sont rendus sur les lieux d’une collision dans le sentier L123, dans le canton d’Opasatika.
Les policiers effectuaient déjà des patrouilles à motoneige sur les pistes de la région et ont pu intervenir rapidement, mais une personne de 20 ans de Fenwick a été déclarée décédée sur les lieux.
L’équipe TIME (Traffic Incident Management Enforcement Team) de l’OPP et le Bureau de l’avocat en chef de l’Ontario (Office of the Chief Coroner for Ontario – Ontario Forensic Pathology Service) participent à l’enquête.
Aucun détail supplémentaire n’est dévoilé pour le moment.
Ouverture partielle des sentiers de motoneige
Près d’un mois après le début officiel de l’hiver, les pistes de motoneige locales du Club Voyageur sont ouvertes en partie grâce aux efforts continus des bénévoles. Les faibles précipitations de neige reçues en décembre et la hausse du mercure n’ont donné aucune chance au club d’entretenir les pistes. « Les bénévoles ont travaillé très dur, parce que quand il n’y a pas de neige, c’est pas mal plus dur de circuler avec les surfaceuses, parce que c’est rough. Nous sommes venus à bout de remplir les trous avec le petit montant de neige qu’il y avait, le fond est dur, c’est de la glace. Grâce à un fond de glace, le dessus, qu’il fasse chaud ou non, il ne dégèlera plus. Nous n’avons pas perdu le travail que nous avions fait avant les températures plus chaudes », explique Serge Pomin-ville, président du Club Voyageur.
Selon lui, l’avantage cette année lorsqu’il neigera, les trous seront remplis et les bénévoles pourront continuer leur travail. Il avoue toutefois que la qualité des sentiers n’est pas comparable à celle d’autres années à pareille date. L’autre avantage de ce début d’hiver atypique : les surfaces gelées comme les cours d’eau ont nécessité moins de préparation pour supporter le poids des machines. « Étant donné qu’il n’y avait pas de neige sur la glace, ç’a été beaucoup plus facile de percer nos trous et de mettre de l’eau pour créer de la glace plus épaisse. D’habitude, il faut enlever toute la neige avant de faire ça. »
Les bénévoles n’ont pas chômé, même s’il n’y avait pas de neige pour les tenir occupés. Ils ont entrepris des travaux d’entretien en installant les couteaux sur la surfaceuse afin de couper les branches dans les sentiers. En temps normal, les bénévoles le font seulement si le temps leur permet ou si les branches représentent un danger.
Depuis l’inspection annuelle des sentiers, M. Pominville et son équipe ont remarqué que plusieurs panneaux de signalisation sont disparus, ce qui représente un danger. Non seulement le Club Voyageur doit payer pour installer de nouveaux panneaux, mais leur absence à certains endroits critiques pourrait couter la vie à quelqu’un. « Si, par exemple, il n’y a pas de signalisation d’arrêt et que le motoneigiste continue sans vérifier, les risques de collision pourraient entrainer un accident entre d’autres véhicules et la motoneige. Même chose pour nos poteaux orange : on demande aux gens de nous les ramener s’ils en trouvent dans le bois. En plus, il n’y a que la Fédération qui a ces poteaux-là, donc c’est facile à voir si quelqu’un les a volés. »
Le manque de neige a eu des effets économiques considérables sur les entreprises de tourisme de la région durant la période entre Noël et le jour de l’An.
M. Pominville mentionne que les membres du Club Voyageur n’ont pas l’autorisation de dire si les sentiers sont ouverts ou non aux motoneigistes qui le demandent. Les adeptes doivent se fier à la carte interactive disponible sur le site https://www.ofsc.on.ca/trail-maps/.
Le président rappelle aussi aux utilisateurs de sentiers de rester dans les zones permises lorsqu’ils circulent dans des champs. Les gens qui permettent le droit de passage sur leurs terres ont davantage envie de collaborer quand les motoneigistes respectent les limites imposées et ne circulent pas partout dans leurs champs. Sans eux, l’étendue des pistes telle que nous la connaissons serait réduite et il ne serait plus possible d’en profiter autant.
L’hiver, la saison préférée des motoneigistes
La saison de motoneige arrive à grands pas ! L’un des bénévoles du Club Voyageur, Serge Pominville, était de passage à l’émission du Fanatique pour en discuter.
Cette année, les améliorations de trois ponceaux dans le sentier L169, celui qui rejoint le sentier A à l’ouest de la ville, ont été effectuées. Les couts ont été payés par la Fédération des clubs de motoneige de l’Ontario (FCMO), totalisant 219 000 $. « Des fois on trouve que notre permis nous a couté cher, mais avec les surplus, ils nous aident. Dans les cinq dernières années, on a été chercher à l’entour de 100 000 $ chaque année. Grâce à nos ventes de permis et les ventes de tout l’Ontario, ça nous donne plus de chances d’améliorer l’infrastructure », dit Serge Pominville, vice-président du Corridor du Nord.
Pour M. Pominville, c’est important de rester au sein de la FCMO. En plus des sommes reçues en argent, la Fédération a aussi équipé son association de deux machines neuves pour effectuer l’entretien des pistes. « Avec des machines neuves, il y a moins de risques d’avoir des bris mécaniques », dit M. Pominville.
Serge Pominville a accepté le poste au niveau régional de vice-président du district 15, le Corridor du Nord, qui comprend le territoire de Cochrane à Longlac, en passant par Hornepayne. Son implication locale sera la même, il devra parti-ciper à plus de réunions, mais sans plus. Sa nomination ne favorisera pas plus la région de Hearst : « Le corridor garde une atmosphère et une manière d’opérer juste pour tous les clubs qui sont membres, du plus petit au plus grand, ils ont tous une chance d’avoir quelque chose », explique-t-il.
Selon lui, il existe une belle collaboration entre les clubs, il y a maintenant quelqu’un qui s’occupe de coordonner les opérations, la gestion de la machinerie, etc. Chaque club possède un membre coordinateur des opérations qui s’occupe de trouver les chauffeurs. « Moi je m’occupe des opérations au niveau de la région, donc je gère les bris mécaniques, les échanges de machinerie, les demandes de services pour obtenir l’aide d’un club voisin », dit M. Pominville.
Le Corridor du Nord participe chaque année aux expositions dans les grands centres afin de promouvoir notre région et d’inciter les gens à faire la route pour profiter de la qualité de nos sentiers. L’information ainsi distribuée permet aux passionnés de motoneige de voir ce qui est offert dans le Nord ontarien. « C’est fou, quand on parle aux gens combien il y en a qui sont déjà venus ici, ou qui ne sont jamais venus, mais qui veulent venir. Aussi, ceux qui sont venus et qui reviennent parfois même jusqu’à six fois dans notre région pendant l’hiver » affirme Serge.
Selon lui, ça vaut la peine d’aller à ce genre de congrès, malgré l’éloignement de la région, il croit que nos sentiers sont parmi les plus beaux au monde. « Dans le sud de l’Ontario, on le sait, maintenant ils n’ont presque plus de neige. Leur saison dure en moyenne quatre semaines, ici l’an passé, nos sentiers ont été ouverts pendant 18 semaines ! », dit-il.
Ce ne sont pas que les Canadiens qui viennent faire de la motoneige dans la région, c’est pourquoi Serge s’est rendu au Michigan récemment pour représenter la Ville de Hearst lors d’un congrès là-bas et ainsi attirer des Américains pour un séjour. « L’année passée, les gens du Michigan nous disaient que les changements climatiques ont fait en sorte que tout le monde se dirige dans leur région pour faire de la motoneige et que leurs pistes sont rendues rough. Ils préfèrent se déplacer et venir en faire au Canada. »
Posséder une motoneige pour les gens de la région, c’est l’option la plus profitable selon M. Pominville, puisque les hivers sont plus longs que les étés et il y a donc plus de temps pour en profiter. Il y a aussi de plus en plus d’entreprises qui offrent la location de motoneige dans le district, ce qui permet aux touristes d’arriver avec juste leurs bagages et de profiter des sentiers. L’ouverture des sentiers est prévue pour le 1er décembre.
Le Hearst Snow Fest a surpassé les attentes des organisateurs
Samedi dernier avait lieu la deuxième édition du Snow Fest de Hearst. Plus de 120 personnes se sont inscrites au rallye de motoneige et il y avait plus de 5000 $ de prix qui ont été remis parmi les participants. Après deux éditions, les organisateurs estiment être maintenant convaincus d’en faire un évènement annuel. La vieille de l’évènement, la température avait chuté sous les 30 degrés, même sous la barre de -40 degrés Celsius avec le facteur éolien. Ces journées froides ont permis d’améliorer les pistes. Samedi, Dame Nature a offert une journée parfaite au grand plaisir des festivaliers. « On visait 100 participants et nous en avons eu 120 », explique l’une des organisatrices de l’évènement, Mylène Coulombe-Gratton. Pour le spectacle de motoneige qui se déroulait chez Veilleux Camping & Marina, huit personnes ont impressionné la galerie, mais le grand gagnant a été Maxime Pelletier de Hearst. C’est la foule qui votait pour déterminer qui remportait la première place. Les motoneigistes finissaient le parcours au Bar du Companion pour le repas de fin de journée et la remise de prix. Le duo Kermesse a ensuite pris la scène pour divertir les personnes présentes. « Cet évènement n’aurait pu être possible sans l’implication des multiples bénévoles qui nous ont aidés avant l’évènement et tout au long de la journée », ajoute Mme CoulombeGratton.
Concours de motoneiges
Pour le Kahoot ainsi que le spectacle de motoneiges, les organisateurs comptaient sur l’aide de Mathieu Léonard de Moonbeam. Celui-ci a su les appuyer avec les règlements et les critères du concours de wheely. Mathieu Léonard est un jeune homme de 21 ans possédant plusieurs entreprises et qui a une passion pour tout ce qui touche les motoneiges. Son entreprise de modification de performance « Late Model Custom » permet, entre autres, aux amateurs de ce sport de rendre leur motoneige plus rapide grâce à ses connaissances en mécanique. M. Léonard donne aussi des cours de base avant de s’aventurer en motoneige et son projet ultime est le LeoLand ! « J’aimerais voir une place avec tout ce qui a de fun à faire dans le Nord de l’Ontario qui s’offrirait à la même place. Je vais commencer avec plusieurs petits segments. Je vais bâtir ça tranquillement et en ajouter à mesure que je suis capable et éventuellement ces petits segments vont former LéoLand », explique-t-il.
Un début de saison difficile pour les clubs de motoneige
Les clubs de motoneige de la région auront eu leur part de défis pour entamer leur saison. Entre problème de dameuse et température au-dessus de la moyenne, le président du Club Voyageur, Serge Pominville, commence à voir un répit à l’horizon.
Ce qui trouble les clubs, en ce moment, ce sont les difficultés à damer les sentiers de motoneige à cause d’une température trop chaude au sol. Dû au manque de gros froid, en plus du montant de neige qui crée un isolant, les sentiers ne se congèlent pas assez vite, ce qui ralentit les travaux de préparation. Une cause qui, pour le bonheur des membres du Club Voyageur, ne semble pas trop affecter la région de Hearst.
« Nous autres, on a été chanceux pour pas trop caler, mais on a des groomer qui ont calé dans le corridor comprenant de Cochrane à Greenstone, y compris Hornepayne », raconte Serge Pominville. « Il y en a un qui a calé trop loin, que le moteur est à l’eau, mais pour les autres ça prend quand même de l’aide pour les sortir pis ils recalent aussitôt. »
En revanche, le président se veut rassurant pour les membres : une fois qu’un sentier est ouvert et damé, les problèmes disparaissent.
Autre défi qui se veut plus local et qui est venu embêter le club, c’est l’ouverture tardive des sentiers. Le président, qui espérait pouvoir entamer la saison de motoneige avant la période des Fêtes, a dû faire preuve de patience.
« On a quand même été assez achalandés sur les pistes, mais j’aurais aimé ça voir un peu plus de trafic, sauf qu’on n’avait pas la qualité dans ces temps-là et les sentiers n’étaient pas encore tous ouverts », raconte-t-il. « On finit, là, je pense que les dernières pistes vont ouvrir dans les prochains jours. »
Cette année, le Club Voyageur a réouvert le sentier L164, une piste qui avait préalablement été retirée des cartes pour faire place à un sentier plus grand qui contournait la ville de Hearst. Cependant, à la suite de consultations avec un particulier qui s’est plaint du passage de motoneigistes sur sa propriété, le Club Voyageur a cru bon réinstaurer la vieille piste.
« Cette année, on a été approchés par un propriétaire de terrain disant qu’il y avait beaucoup d’achalandage dans son champ, là où des enfants se promènent. Des enfants qui sont quand même en bas âge », explique Serge Pominville. « En réouvrant la L164, il y avait espérance que le monde reste plus sur le sentier. Je crois que ça aide un peu, malgré certains qui croient que le monde est à eux. »
Par la même occasion, il ajoute que la remise en activité du sentier L164 peut donner la chance aux touristes d’avoir un accès facile à la ville sans devoir la contourner en entier.
Photo : Facebook Club Voyageur
Le Hearst Snow Fest, un nouveau festival pour les amateurs de motoneige
Les sentiers de motoneige dans le Nord de l’Ontario sont reconnus pour être parmi les plus beaux de la province. Ils attirent beaucoup de touristes une fois la saison commencée, c’est aussi l’un des sports d’hiver le plus pratiqué par les habitants de la région. Le Hearst Snow Fest organisé par Mylène Coulombe-Gratton, Dany Gratton et Gino Bourdages propose plusieurs activités qui se dérouleront le samedi 4 février 2023 à partir de 9 h le matin pour souligner ce sport très populaire dans la région.
La journée commencera avec un petit-déjeuner dans le bar de l’Hôtel-Motel Companion, et du même coup les participants pourront jouer à un Kahoot!. Il s’agit d’un jeu compétitif avec des questions au sujet de la motoneige et aucuns frais ne sont reliés à cette activité. On recommande aux participants d’avoir en leur possession un appareil électronique ! Des prix seront remis aux gagnants et aux participants.
Les inscriptions pour participer au rallye de motoneige se tiendront aussi dans le bar du Companion de 10 h à 13 h. Les intéressés doivent s’inscrire le jour même. Le rallye comptera cinq arrêts : Mattice, Jogues, Veilleux Camping & Marina et deux autres dans les chalets du Club de ski de fond et raquette pour se réchauffer. Le permis de sentiers de motoneige est obligatoire pour participer à cette activité.
Une compétition de « wheelie » sera présentée chez Veilleux Camping & Marina de 13 h à 14 h. Le nombre de places est limité à dix et la foule choisira le grand gagnant. Le retour du rallye est prévu à 18 h pour un rassemblement dans le cadre d’un souper au cours duquel les prix seront remis. Une soirée musicale avec Duo Kermesse clôturera le festival.
Photo : Istock.com