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Près d’un mois après le début officiel de l’hiver, les pistes de motoneige locales du Club Voyageur sont ouvertes en partie grâce aux efforts continus des bénévoles. Les faibles précipitations de neige reçues en décembre et la hausse du mercure n’ont donné aucune chance au club d’entretenir les pistes. « Les bénévoles ont travaillé très dur, parce que quand il n’y a pas de neige, c’est pas mal plus dur de circuler avec les surfaceuses, parce que c’est rough. Nous sommes venus à bout de remplir les trous avec le petit montant de neige qu’il y avait, le fond est dur, c’est de la glace. Grâce à un fond de glace, le dessus, qu’il fasse chaud ou non, il ne dégèlera plus. Nous n’avons pas perdu le travail que nous avions fait avant les températures plus chaudes », explique Serge Pomin-ville, président du Club Voyageur. 

Selon lui, l’avantage cette année lorsqu’il neigera, les trous seront remplis et les bénévoles pourront continuer leur travail. Il avoue toutefois que la qualité des sentiers n’est pas comparable à celle d’autres années à pareille date. L’autre avantage de ce début d’hiver atypique : les surfaces gelées comme les cours d’eau ont nécessité moins de préparation pour supporter le poids des machines. « Étant donné qu’il n’y avait pas de neige sur la glace, ç’a été beaucoup plus facile de percer nos trous et de mettre de l’eau pour créer de la glace plus épaisse. D’habitude, il faut enlever toute la neige avant de faire ça. » 

Les bénévoles n’ont pas chômé, même s’il n’y avait pas de neige pour les tenir occupés. Ils ont entrepris des travaux d’entretien en installant les couteaux sur la surfaceuse afin de couper les branches dans les sentiers. En temps normal, les bénévoles le font seulement si le temps leur permet ou si les branches représentent un danger. 

Depuis l’inspection annuelle des sentiers, M. Pominville et son équipe ont remarqué que plusieurs panneaux de signalisation sont disparus, ce qui représente un danger. Non seulement le Club Voyageur doit payer pour installer de nouveaux panneaux, mais leur absence à certains endroits critiques pourrait couter la vie à quelqu’un. « Si, par exemple, il n’y a pas de signalisation d’arrêt et que le motoneigiste continue sans vérifier, les risques de collision pourraient entrainer un accident entre d’autres véhicules et la motoneige. Même chose pour nos poteaux orange : on demande aux gens de nous les ramener s’ils en trouvent dans le bois. En plus, il n’y a que la Fédération qui a ces poteaux-là, donc c’est facile à voir si quelqu’un les a volés. » 

Le manque de neige a eu des effets économiques considérables sur les entreprises de tourisme de la région durant la période entre Noël et le jour de l’An. 

M. Pominville mentionne que les membres du Club Voyageur n’ont pas l’autorisation de dire si les sentiers sont ouverts ou non aux motoneigistes qui le demandent. Les adeptes doivent se fier à la carte interactive disponible sur le site https://www.ofsc.on.ca/trail-maps/. 

Le président rappelle aussi aux utilisateurs de sentiers de rester dans les zones permises lorsqu’ils circulent dans des champs. Les gens qui permettent le droit de passage sur leurs terres ont davantage envie de collaborer quand les motoneigistes respectent les limites imposées et ne circulent pas partout dans leurs champs. Sans eux, l’étendue des pistes telle que nous la connaissons serait réduite et il ne serait plus possible d’en profiter autant.