Neige
Déglacer des surfaces de façon écologique : mode d’emploi
Pour éviter de glisser sur une foule de surfaces glacées en hiver (rues, trottoirs, stationnements, escaliers, etc.), les municipalités et les citoyens emploient diverses substances, dont certaines contiennent des ingrédients qui ont un impact négatif sur l’environnement (sols, cours d’eau, végétaux, animaux…).
Ainsi, l’usage de solutions qui ne sont pas nuisibles à la planète tend à se répandre, ce qui constitue une excellente nouvelle! Vous êtes responsable du déglaçage d’une surface? Voyez quelles solutions écologiques s’offrent à vous pour la rendre aussi sécuritaire que possible !
D’emblée, pour vous simplifier la tâche, prenez l’habitude de déneiger régulièrement le sol (à la pelle ou à l’aide d’une souffleuse), car cela contribue à diminuer la quantité de glace qui s’accumule. Pour améliorer l’adhérence de la surface, répandez ensuite du marc de café, du sable, du gravier, un mélange antidérapant sans produits chimiques du commerce ou des graines pour oiseaux, par exemple.
Si la glace est déjà bien installée et qu’il y a un risque de chutes, appliquez une matière déglaçante colorée (pour éviter d’en répandre excessivement), idéalement à base d’aliments. La pulpe de raisin et la betterave (utilisée avec succès sur certaines autoroutes et sur des trottoirs du Québec), notamment, sont des solutions prometteuses.
Vous trouverez également dans les commerces (ex. : quincailleries) des déglaçants écologiques ne contenant pas de chlorure de magnésium ni de chlorure de calcium nocifs. Efficaces, ils sont sans danger pour la végétation (et le béton !) lorsqu’ils sont utilisés en respectant les indications. Ils sont aussi sûrs pour les animaux de compagnie, ce qui est un atout non négligeable.
Visitez dès maintenant vos détaillants locaux pour vous procurer tout ce qu’il vous faut afin de rendre vos surfaces sécuritaires pour les personnes, les animaux et, bien sûr, la nature !
Le manque de neige en janvier, certaines entreprises le ressentent
La saison hivernale est très lucrative dans la région de Hearst, puisque l’abondance de la neige et le travail des clubs de motoneige en font une destination de choix pour les amateurs. Pourtant, cette année, le manque de neige et les températures non conventionnelles font en sorte que la saison de motoneige est loin d’être commencée, ce qui réduit l’achalandage dans plusieurs types de commerces.
La partie restaurant de Veilleux Camping & Marina a été agrandie et rénovée il y a deux ans pour pouvoir offrir un meilleur service à longueur d’année. Julie Roy-Hébert et son mari, Martin Hébert, en sont les propriétaires et tous les deux passent de nombreuses heures à travailler dans leur commerce. Cette année, la famille Hébert avait décidé d’ouvrir le restaurant durant la période des Fêtes. « Ça fait juste deux ou trois ans que nous ouvrons entre Noël et le jour de l’An, les premières années nous ne faisions pas ça. Il y a eu moins d’achalandage c’est certain, mais c’était moins drastique que nous pensions », explique Julie Roy-Hébert.
Le manque de neige sur les lacs a fait en sorte que beaucoup de gens en ont profité pour y patiner, sans même avoir besoin de déblayer la neige. L’activité a attiré plusieurs nouveaux visages à la marina, mais ce n’est pas quelque chose de viable à long terme. « C’était une occasion spéciale, pendant les vacances de Noël, et les conditions étaient favorables pour patiner. Dès qu’il tombera de la neige, la glace sera recouverte et les craques seront moins visibles ce qui rend le patinage moins agréable. »
Plus d’une centaine de patineurs se sont déplacés sur les berges du lac Pivabiska pour en profiter, selon les estimations de Mme Roy-Hébert. Toutefois, la rareté du phénomène fait en sorte que cette activité est éphémère.
Des photos de personnes en train de patiner sur la chaine des lacs ont rempli les fils d’actualités des réseaux sociaux. De la glace à perte de vue sur tous les lacs des environs, c’est extrêmement rare pour ne pas dire du jamais vu !
Pour la première fois cette année, Julie et Martin avaient décidé d’ouvrir le restaurant tous les jours pour répondre à la demande des touristes qui viennent dans la région pour les randonnées de motoneige. « Nous, la semaine, nous étions fermés du lundi au mercredi, mais nous étions là quand même pour travailler et nous avons vu des gens arrêter pour voir si nous étions ouverts. Donc cette année, nous avons décidé de l’essayer et de voir si ça vaut la peine », explique-t-elle.
Les nouvelles heures d’ouverture commençaient cette semaine et Mme Roy-Hébert ne sait vraiment pas à quoi s’attendre. La clientèle locale est au rendez-vous, mais le restaurant reste à la merci de la température. « On est loin, donc les gens ne se déplaceront peut-être pas pour venir manger lorsqu’un soir ça ne leur tente pas de faire à souper, disons. Nous n’avons pas de service de livraison pour la même raison : la grande distance pourrait affecter la fraicheur des repas, ça ne serait pas viable. Nous devons vraiment attirer les gens chez nous, nous ne sommes pas sur la route 11 ou dans le centre-ville. Nous avons le soutien de la communauté avec nos réguliers qui font le détour, mais nous comptons sur l’achalandage des touristes. »
Le principal effet négatif sera sur le personnel de l’entreprise, car depuis l’agrandissement il y a plusieurs employés à temps plein et à temps partiel. « Au début, nous étions deux employés à temps plein, Martin et moi. Nous avions trois employés à temps partiel. Avec l’agrandissement, nous avons créé cinq nouveaux postes, il est certain que s’il ne tombe pas de neige et que nous sommes moins occupés je vais devoir réduire mes effectifs. Ça n’affecte pas juste mon entreprise, mais aussi la vie de mes employés », déplore-t-elle.
Pour se démarquer, Julie a plusieurs idées qui lui viennent en tête et elle désire faire des partenariats avec d’autres entreprises afin de proposer des choses uniques à sa clientèle. Elle aime beaucoup le concept de renforcement de l’esprit d’équipe dans les entreprises. Elle pense donc à des moyens de pouvoir offrir ce type de journée dans le confort de son établissement.
Photos : Claire forcier
L’hiver, la saison préférée des motoneigistes
La saison de motoneige arrive à grands pas ! L’un des bénévoles du Club Voyageur, Serge Pominville, était de passage à l’émission du Fanatique pour en discuter.
Cette année, les améliorations de trois ponceaux dans le sentier L169, celui qui rejoint le sentier A à l’ouest de la ville, ont été effectuées. Les couts ont été payés par la Fédération des clubs de motoneige de l’Ontario (FCMO), totalisant 219 000 $. « Des fois on trouve que notre permis nous a couté cher, mais avec les surplus, ils nous aident. Dans les cinq dernières années, on a été chercher à l’entour de 100 000 $ chaque année. Grâce à nos ventes de permis et les ventes de tout l’Ontario, ça nous donne plus de chances d’améliorer l’infrastructure », dit Serge Pominville, vice-président du Corridor du Nord.
Pour M. Pominville, c’est important de rester au sein de la FCMO. En plus des sommes reçues en argent, la Fédération a aussi équipé son association de deux machines neuves pour effectuer l’entretien des pistes. « Avec des machines neuves, il y a moins de risques d’avoir des bris mécaniques », dit M. Pominville.
Serge Pominville a accepté le poste au niveau régional de vice-président du district 15, le Corridor du Nord, qui comprend le territoire de Cochrane à Longlac, en passant par Hornepayne. Son implication locale sera la même, il devra parti-ciper à plus de réunions, mais sans plus. Sa nomination ne favorisera pas plus la région de Hearst : « Le corridor garde une atmosphère et une manière d’opérer juste pour tous les clubs qui sont membres, du plus petit au plus grand, ils ont tous une chance d’avoir quelque chose », explique-t-il.
Selon lui, il existe une belle collaboration entre les clubs, il y a maintenant quelqu’un qui s’occupe de coordonner les opérations, la gestion de la machinerie, etc. Chaque club possède un membre coordinateur des opérations qui s’occupe de trouver les chauffeurs. « Moi je m’occupe des opérations au niveau de la région, donc je gère les bris mécaniques, les échanges de machinerie, les demandes de services pour obtenir l’aide d’un club voisin », dit M. Pominville.
Le Corridor du Nord participe chaque année aux expositions dans les grands centres afin de promouvoir notre région et d’inciter les gens à faire la route pour profiter de la qualité de nos sentiers. L’information ainsi distribuée permet aux passionnés de motoneige de voir ce qui est offert dans le Nord ontarien. « C’est fou, quand on parle aux gens combien il y en a qui sont déjà venus ici, ou qui ne sont jamais venus, mais qui veulent venir. Aussi, ceux qui sont venus et qui reviennent parfois même jusqu’à six fois dans notre région pendant l’hiver » affirme Serge.
Selon lui, ça vaut la peine d’aller à ce genre de congrès, malgré l’éloignement de la région, il croit que nos sentiers sont parmi les plus beaux au monde. « Dans le sud de l’Ontario, on le sait, maintenant ils n’ont presque plus de neige. Leur saison dure en moyenne quatre semaines, ici l’an passé, nos sentiers ont été ouverts pendant 18 semaines ! », dit-il.
Ce ne sont pas que les Canadiens qui viennent faire de la motoneige dans la région, c’est pourquoi Serge s’est rendu au Michigan récemment pour représenter la Ville de Hearst lors d’un congrès là-bas et ainsi attirer des Américains pour un séjour. « L’année passée, les gens du Michigan nous disaient que les changements climatiques ont fait en sorte que tout le monde se dirige dans leur région pour faire de la motoneige et que leurs pistes sont rendues rough. Ils préfèrent se déplacer et venir en faire au Canada. »
Posséder une motoneige pour les gens de la région, c’est l’option la plus profitable selon M. Pominville, puisque les hivers sont plus longs que les étés et il y a donc plus de temps pour en profiter. Il y a aussi de plus en plus d’entreprises qui offrent la location de motoneige dans le district, ce qui permet aux touristes d’arriver avec juste leurs bagages et de profiter des sentiers. L’ouverture des sentiers est prévue pour le 1er décembre.
Conduite automobile
Quoi faire lorsqu’on est coincé dans un banc de neige ou une tempête ?
Vous avez malencontreusement quitté la route et vous êtes enlisé dans un banc de neige ? La circulation est complètement arrêtée alors qu’une tempête fait rage ? Quelle que soit votre situation, essayez de rester calme malgré tout. Voici ce que vous devriez faire en attendant d’être secouru ou de pouvoir reprendre la route :
- Assurez-vous que la neige ne bloque pas le tuyau d’échappement et installez des fusées éclairantes si vous en avez;
- Restez à l’abri dans votre véhicule, à moins que votre sécurité ne soit menacée (ex. : vous risquez de vous faire frapper);
- Laissez une fenêtre entrouverte (du côté opposé aux vents) pour renouveler l’air dans l’habitacle;
- Faites tourner le moteur aussi peu que possible en utilisant une bougie de secours plutôt que le système de chauffage pour vous réchauffer;
- Éclairez-vous à l’aide du plafonnier, et non des phares, afin de ménager la batterie;
- Couvrez votre tête pour conserver au maximum votre chaleur corporelle;
- Bougez régulièrement vos bras et vos jambes;
- Essayez de rester éveillé en tout temps, et surveillez à la fois la circulation et l’arrivée des secours.
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Si vous êtes pris dans un banc de neige et qu’il fait un temps glacial, n’essayez pas de pelleter avec vigueur ou de pousser exagérément pour dégager votre véhicule, car l’effort combiné au froid extrême peut être fatal.
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