Les sentiers de motoneige dans le Nord de l’Ontario sont reconnus pour être parmi les plus beaux de la province. Ils attirent beaucoup de touristes une fois la saison commencée, c’est aussi l’un des sports d’hiver le plus pratiqué par les habitants de la région. Le Hearst Snow Fest organisé par Mylène Coulombe-Gratton, Dany Gratton et Gino Bourdages propose plusieurs activités qui se dérouleront le samedi 4 février 2023 à partir de 9 h le matin pour souligner ce sport très populaire dans la région.
La journée commencera avec un petit-déjeuner dans le bar de l’Hôtel-Motel Companion, et du même coup les participants pourront jouer à un Kahoot!. Il s’agit d’un jeu compétitif avec des questions au sujet de la motoneige et aucuns frais ne sont reliés à cette activité. On recommande aux participants d’avoir en leur possession un appareil électronique ! Des prix seront remis aux gagnants et aux participants.
Les inscriptions pour participer au rallye de motoneige se tiendront aussi dans le bar du Companion de 10 h à 13 h. Les intéressés doivent s’inscrire le jour même. Le rallye comptera cinq arrêts : Mattice, Jogues, Veilleux Camping & Marina et deux autres dans les chalets du Club de ski de fond et raquette pour se réchauffer. Le permis de sentiers de motoneige est obligatoire pour participer à cette activité.
Une compétition de « wheelie » sera présentée chez Veilleux Camping & Marina de 13 h à 14 h. Le nombre de places est limité à dix et la foule choisira le grand gagnant. Le retour du rallye est prévu à 18 h pour un rassemblement dans le cadre d’un souper au cours duquel les prix seront remis. Une soirée musicale avec Duo Kermesse clôturera le festival.
« C’est probablement notre meilleure édition de tous les temps », avoue Al Nixon, président de la Vankleek Hill Agricultural Society Fair avec enthousiasme.
D’ailleurs, ce dernier parle non seulement d’une année record en assistance, mais aussi en revenus. Bien que les revenus totaux sont encore en train d’être cumulés, au niveau de la foule, c’est plus de 18 000 personnes qui ont franchi les tourniquets de la Fair au cours des quatre jours de festivités. Bref, un succès sur toute la ligne.
« En 2020, on avait juste fait la parade. En 2021, c’était davantage une ‘mini-fair’. Cette année, ça faisait du bien de voir tout le monde heureux d’être là, sans que personne n’ait aucun problème », raconte le président de ce qu’est l’une des plus vieilles foires agricoles du pays.
Tour de force
Sans pouvoir en être certain, Al Nixon a une hypothèse pour expliquer cette participation monstre.
« Peut-être que les gens étaient juste tannés d’être confinés et qu’ils avaient juste hâte de ressortir et de se voir », lance celui qui faisait un retour à la présidence de la Fair après l’avoir présidée plus de 30 ans plus tôt, soit en 1990 et 1991.
Toutefois, peu importe ce qui a amené autant de gens sur place, le président de la Fair est sans appel quant à savoir ce qui a rendu une aussi forte présence possible.
« Cela prend toute une équipe pour faire fonctionner un événement comme celui-là pendant quatre jours. Je tiens donc à remercier tous nos directeurs [du comité d’organisation], tous nos bénévoles, tous nos commanditaires, et toute la communauté qui nous a encouragés », conclut Al Nixon avec reconnaissance.
De ce fait, du 18 au 21 août dernier, pour subvenir aux besoins liés à une assistance dépassant 18 000 personnes, plus d’une cinquantaine de bénévoles se sont portés volontaires. Sans que cela ne soit comptabilisé officiellement, cela ne doit pas être bien loin d’un record cela aussi pour l’événement lancé en 1844. Un événement qui sera, sans aucun doute, de retour en 2023 pour une 179e édition.
Alexandra Snider – IJL – Réseau.Presse – Le Goût de vivre
Les hurlements des petits « louveteaux » ont résonné au pavillon Robert Robitaille le soir du 16 juillet, faisant vivre la légende du loup de Lafontaine qui unit le village depuis plus d’un siècle. Le Festival du loup à Lafontaine est un événement qui célèbre la communauté francophone depuis 2002, en offrant des spectacles, des jeux et des œuvres et produits d’artisans. Selon Martin Lalonde, président du Festival du loup, le festival a comme objectif « de montrer aux gens que le français est toujours vivant dans la région et de partager l’histoire d’un peuple habitant la région depuis les années 1800. »
Participation record
La dernière édition du festival, en 2021, avait été offerte à distance et, avant cela, le festival s’étalait souvent sur 3 jours. Pourtant, cette année, il a eu lieu uniquement le samedi, en plus d’un déjeuner offert le dimanche. Joëlle Roy, directrice générale de La Meute, l’organisme qui chapeaute le festival, indique que la participation lors du samedi a doublé. « On a passé de 1000 à 2000. Notre événement a généré autant de participants que l’année 2019, mais en une seule journée. »
Selon la directrice générale, l’événement attire de plus en plus de participants grâce à son caractère unique, notamment les activités pour les jeunes et la mise en valeur de la francophonie locale. « Puisqu’on est dans une région très majoritairement anglophone, c’est certain qu’on attire des francophones de tout le comté de Simcoe et même de Toronto. Toutefois, on attire aussi beaucoup d’anglophones qui ont des enfants qui apprennent le français et qui sont contents d’avoir l’occasion de voir une communauté francophone à l’extérieur de l’école. »
L’encan des loups
Depuis quelques années, dans les semaines précédant le festival, La Meute lance un appel aux artistes professionnels et amateurs qui souhaitent peindre une silhouette de loup en bois qui leur est fournie. Les artistes font ensuite don de leur œuvre à La Meute pour le très populaire encan des loups qui suscite toujours une grande participation communautaire. Annique Maheu, bénévole au sein du conseil d’administration de La Meute, remarque que, cette année, une application virtuelle permettant de miser sur un œuvre a augmenté la participation des festivaliers.
Il y avait 31 loups à vendre et en tout il y a eu 378 mises de la part de 103 participants. Annique Maheu rapporte que l’encan a rapporté plus de 3400 dollars. « C’est le plus haut montant qu’on a prélevé jusqu’à présent ». Ces fonds sont distribués entre La Meute, le Centre de soutien des personnes atteintes de cancer de la baie Géorgienne et la Coopérative des artistes féminins de Tiny. « L’idée c’est vraiment de prélever des fonds pour ces bonnes ressources et activités », explique Mme Maheu.
Selon Annique Maheu, les gens sont fiers de posséder et d’afficher un loup, qui, lui, est devenu un symbole communautaire. « Je crois que la légende a aidé à fonder un sentiment communautaire et là on se sert du loup pour s’affirmer, soit qu’on habite en permanence, ou on est visiteur ou on habite de façon saisonnière dans la région », maintient Mme Maheu.
Partager le patrimoine
Le curé Thomas Marchildon a rédigé la légende du loup de Lafontaine en 1955. Son récit, combinant le réel et l’imaginaire, raconte le ralliement des francophones de Lafontaine qui ne se sentaient pas très unis au début des années 1900. « Il y avait réellement un loup dans le village et les résidents ont eu peur. Ils se sont mis ensemble pour le chasser, ce qui leur a donné un but commun », raconte Martin Lalonde. Le président du Festival du loup maintient qu’il est important de partager la légende avec les jeunes, car c’est « l’histoire de la région et elle explique comment on peut travailler ensemble et coopérer pour créer quelque chose de bien. »
Lalonde ajoute que, cette année, « les activités des enfants étaient toutes reliées à la légende ». La zone jeunesse avait des pistes de loup et de chien pour comparer leurs pattes, une station pour peinturer des empreintes de loup, un coin où le conte a été lu durant toute la journée ainsi que d’autres activités reliées à la légende. Le président du festival affirme que les bénévoles sont dévoués et veulent partager le patrimoine du village avec les jeunes. « On a une relève qui est jeune, enthousiaste et qui souhaite maintenir le patrimoine, la langue, la culture et la musique », note-t-il. « J’espère que peu importe la forme qu’il prendra, le Festival va continuer. »
C’est certain que le loup légendaire de Lafontaine continue toujours à rassembler les francophones du comté de Simcoe, notamment lors de cette 18e édition du festival qui a connu une participation sans précédent.
Vous souhaitez assister à un ou à plusieurs festivals cet été ? Pour éviter de fâcheux incidents et pour pouvoir profiter pleinement de l’expérience, il vous faut effectuer quelques recherches avant de quitter votre domicile pour une journée de plaisirs.
Informez-vous à propos du site
Assurez-vous de connaître le trajet pour aller au festival ou, à tout le moins, d’ajouter son adresse à votre GPS. Profitez-en pour regarder les heures d’ouverture, ce qui vous permettra de planifier l’heure de votre départ pour tirer le maximum de votre journée. Repérez également les zones de stationnement pour éviter de les chercher lorsque vous serez rendu sur place.
Vérifiez les services offerts
Renseignez-vous sur les foires alimentaires et les restaurants présents sur le site du festival ou situés à proximité. Voyez si un coin famille ou une salle d’allaitement sont aménagés si vous comptez vivre l’expérience avec vos enfants. Recherchez aussi les stations de remplissage d’eau pour que vous puissiez rester bien hydraté !
Renseignez-vous sur les objets autorisés
Si vous comptez apporter des chaises pliantes, une glacière, un sac à dos, de la nourriture ou des boissons, assurez-vous que ces articles sont acceptés sur le site. Informez-vous également au sujet des dimensions permises, car certains festivals refusent les sacs trop volumineux.
Enfin, pour passer une agréable journée, n’oubliez pas de regarder l’horaire des activités, de noter celles qui vous intéressent et de vérifier la météo annoncée !
Prenez connaissance des consignes sanitaires en vigueur sur le site avant de vous y rendre !
Que ce soit votre 1er ou votre 10e festival, il vous faut apporter quelques essentiels pour vous assurer de passer une agréable journée.
Les indispensables : ne partez pas sans crème solaire, lunettes de soleil, bouteille d’eau (le contenant isotherme est un must!), mouchoirs et baume à lèvres. Des lingettes humides sont également de mise pour laver vos mains ou nettoyer un léger dégât. De plus, de l’argent comptant peut être nécessaire selon les kiosques qui seront sur place. Prévoyez le coup !
Les vêtements appropriés : si la météo s’annonce incertaine, apportez chapeau, veste, imperméable, poncho ou coupe-vent. Une couverture est aussi une excellente option pour vous y asseoir ou pour vous réchauffer en soirée.
L’équipement de photographie : téléphone, appareil photo ou caméra sont essentiels pour conserver de joyeux souvenirs que vous pourrez revoir quand bon vous semblera. Assurez-vous que vos appareils sont bien chargés et que vous avez libéré le maximum d’espace sur ceux-ci. Le cas échéant, munissez-vous d’une carte mémoire supplémentaire et d’un chargeur portable.
Les petits plus : si vous allez voir un spectacle et souhaitez avoir une visibilité optimale de la scène quel que soit votre emplacement, apportez une paire de jumelles pour chacun des membres de votre groupe. Si cela est autorisé sur le site, une glacière et des chaises pliantes peuvent s’avérer particulièrement utiles !
Enfin, avant de partir pour le festival, vérifiez que vos billets (imprimés ou électroniques) sont bien en votre possession si vous les avez achetés d’avance !
COVID-19
Pour une expérience sécuritaire, assurez-vous de connaître les mesures sanitaires en vigueur sur les lieux et d’apporter le matériel requis, le cas échéant !
La Municipalité de Moonbeam célèbrera son 100e anniversaire avec la semaine de retrouvailles qui s’entamera demain (vendredi) et un Festival d’humour. L’humoriste Maxim Martin sera en prestation le 15 juillet, et le 16 ce sera au tour de Dominic et Martin de monter sur la scène du centre communautaire Raymond-Bouchard.
En plus du festival d’humour, une activité de barbecue et une soirée Trio Apéro concluront cette semaine de rencontres les 20 et 23 juillet prochains.
Les pianistes pourront jouer devant un public cette année. Le festival HOREM aura lieu en présentiel les 28 et 29 avril 2022 au Conseil des Arts de Hearst, pour la première fois depuis longtemps.
La programmation est similaire à celle des années précédentes et ouverte à tous dans le volet non compétitif. Il va y avoir des spectacles en soirée pour les gens qui veulent assister aux différentes prestations offertes. Pour cette édition, le juge invité est Derek Oger, directeur général de Conservatory Canada et professeur de piano de studio.
La journée du jeudi est consacrée au volet non compétitif du festival. Il n’y a pas d’âge limite pour y participer. On retrouve surtout les jeunes de l’école primaire en journée, et les adultes et élèves du secondaire en soirée. Les participants présenteront une ou plusieurs pièces dans le but de gagner de l’expérience et de recevoir une rétroaction constructive de la part du juge.
Le vendredi après-midi, les organisateurs prendront un arrangement avec le juge pour que les jeunes qui participent au volet compétitif puissent recevoir un cours de perfectionnement avec lui. Ensuite, les jeunes de chaque groupe d’âge devront exécuter le même morceau et seront classés d’après leur performance.
Le comité organisateur remarque une baisse en ce qui a trait au nombre de participants, compa-rativement aux éditions du passé. De plus, à cause de la pandémie, la moitié de l’année a été en virtuel. L’équipe organisatrice a aussi attendu un peu plus tard que d’habitude pour faire la promotion, ce qui pourrait avoir eu une incidence sur le nombre de participants.
En outre, un partenariat avec les villes de Hornepayne et Constance Lake permet aux jeunes de ces communautés de participer au Festival HOREM.
La population est invitée à venir assister au festival. L’entrée est gratuite en tout temps, sauf le vendredi soir, lors du concert offert par le juge invité. La première partie est assurée par les jeunes du festival.