D’une année à l’autre, la Fête nationale du Québec est un évènement où la musique d’ici est à l’honneur. Mais qui dit « musique » dit aussi « danse »! Pour 2023, le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ), ses Sociétés membres et le Comité de la Fête nationale du Québec à Montréal (CFN) ont donc eu l’idée d’une thématique hautement dynamique et inspirante : « Entrez dans la danse ! »
Des artistes qui font briller le Québec
La réputation de la Belle Province en matière de danse n’est plus à démontrer. Pensons à des artistes tels que Vincent-Olivier Noiseux, Angélique Willkie, Jean-Marc Généreux, Louise Lecavalier, Nico Archambault, Kim Gingras, Mélanie Demers ou Margie Gillis, pour n’en nommer que quelques-uns, qui ont fait (et font toujours !) rayonner le talent québécois ici et partout sur la planète.
En admirant leurs performances tantôt touchantes, tantôt spectaculaires, les jeunes et moins jeunes des quatre coins de la province ont envie de se dépasser et d’exprimer leur personnalité grâce à cet art du mouvement.
Une foule d’occasions de festoyer
Le 23 ou le 24 juin 2023, toute la population du Québec est invitée à venir danser et célébrer sur l’un des nombreux sites de fête. Pour en savoir plus sur les évènements se déroulant dans votre région, consultez le fetenationale.quebec et le fetenationale-montreal.qc.ca.
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Danse contemporaine, rigodon, hip-hop, ballet, disco… quelles que soient vos préférences, les organisateurs et organisatrices de la Fête nationale du Québec vous invitent à entrer joyeusement dans la danse !
Pour la fête des Mères, deux entrepreneures locales préparent une journée d’épanouissement au féminin. Selon les organisatrices, le but de cet évènement est de mettre des mots sur les émotions et les besoins des femmes tout en leur offrant des outils pour qu’elles puissent passer aux actes elles mêmes dans leur vie de tous les jours. Émilie Mignault et Marie-Pier Morin partageaient un diner ensemble lorsqu’elles ont eu l’idée de créer un évènement pour les femmes francophones de leur région. Au fil de leur conversation, elles ont réalisé que leur propre vécu pouvait possiblement aider les dames d’ici. Les deux entrepreneures ont ainsi mis sur pied une journée d’ateliers de croissance personnelle afin d’aider les femmes à vivre une vie plus épanouie. « On ne se prend pas pour des thérapeutes, ce sont tout simplement des ateliers qui font du bien », explique Marie-Pier Morin. « On veut que les femmes vivent une vie trippante et épanouie. On entend trop souvent des femmes dire “ quand les enfants seront partis… ” ou “ quand les enfants seront plus vieux, je pourrai… ” ; ces femmes doivent se responsabiliser et retrouver leur potentiel. » Marie-Pier Morin est actuellement travailleuse autonome à titre de coach en marketing d’attraction et Émilie Mignault est pharmacienne de formation, mais elle est actuellement coach de vie. Les deux organisatrices parleront des bons et moins bons coups de leur vie comme femme, entrepreneure, épouse et maman. « Je veux donner de la lumière aux femmes de Hearst, faire du bien et leur faire comprendre pourquoi demeurer soi-même. Mais, pour être soi-même, il faut d’abord se connaitre et plusieurs ne savent pas qui elles sont. Investir en soi est le meilleur investissement dans une vie », ajoute Marie-Pier Morin.
Femme heureuse, vie heureuse
L’évènement aura lieu le 13 mai prochain au Companion. Le sujet est l’émancipation des femmes, dans une formule d’immersion qui les poussera à adopter des comportements transformateurs dans leur vie quotidienne. La journée sera séparée en trois volets qui ont été soigneusement choisis afin de fournir l’information nécessaire aux participantes et partager des outils pour parvenir à leurs objectifs. Les deux organisatrices veulent permettre aux femmes de recentrer leur vie et de placer leurs besoins en premier, sans pour autant négliger les autres. Émilie et Marie-Pier partageront leurs expériences de vie, mais inviteront également les participantes à le faire. « Ce n’est pas parce que ça va bien que ça ne peut pas aller mieux. C’est de ne pas attendre d’être sur le bord d’un épuisement avant de faire quelque chose. Le but, c’est d’avoir une vie fluide, être confiante en ses choix, t’entourer de bonnes personnes, améliorer tes relations et arrêter de faire des choses qui ne te tentent pas », expliquent-elles. Pour cette première, les organisatrices espèrent attirer des femmes de tous les milieux, qu’elles soient mères ou non, célibataires ou en couple, sur le marché du travail ou reines du foyer. L’accent sera mis sur une vie remplie de plaisir sans vivre en mode réaction, avoir une belle énergie et découvrir des choses sur soi-même. « Il n’y a pas d’évaluation à la fin, il y a autant d’enseignement que de temps de réflexion, il y aura des jeux questionnaires et un plan de match pour la suite. On utilisera une méthode interactive et dynamique pour une immersion sans blabla. Laissez faire les fleurs, la boite de chocolats et les photos pour la fête des Mères, et offrez une journée d’épanouissement personnel à votre maman », ajoutent-elles.
Carol Hughes se fait un devoir de promouvoir les entreprises de son comté. Dernièrement, la députée fédérale d’Algoma-Manitoulin-Kapuskasing a rencontré le ministre des Affaires politiques de l’ambassade du Japon au Canada, Shigehiro Nishiumi, pour discuter des priorités communes du Canada et du Japon qui contribuent à un Indo-Pacifique libre et ouvert. Elle a profité de cette occasion pour lui remettre un produit de la Distrillerie Rheault de Hearst. Cette semaine, Mme Hugues a pris part à un souper avec son Excellence M. Bogdan Mănoiu, ambassadeur de la Roumanie au Canada, à l’occasion de la visite de M. Rareş Burlacu, président de l’Agence roumaine pour les investissements et Commerce extérieur, ainsi qu’avec ses collègues du groupe d’amitié parlementaire Canada-Roumanie. Pour remercier l’ambassadeur Mănoiu, la députée lui a remis une bouteille de Loon Vodka.
Cette année, la Journée de la femme du 8 mars a permis de reconnaitre les efforts que les féministes d’autrefois ont accomplis pour assurer l’avancement de la cause féminine. Officialisée en 1977 par l’UNESCO, cette journée est célébrée un peu partout dans le monde et témoigne de la résilience des femmes. À Hearst, une activité par et pour les femmes, sous le thème Les femmes d’abord, a été un réel succès. Grace Koffi a décidé d’organiser son deuxième défilé de mode le 8 mars. La femme d’affaires avait invité trois entrepreneures de la région qui ont partagé la scène le temps d’une conférence inspirante afin d’encourager les autres femmes à poursuivre leurs rêves. La soirée s’est déroulée à l’Université de Hearst devant plus de 90 personnes, majoritairement des femmes. L’animation a été confiée à Ellie Mc Innis de la radio CINN 91,1, et les conférencières étaient Audrey Aubin, agente immobilière ; Mireille Gosselin, entrepreneure dans la trentaine avec un parcours inspirant ; et Mireille Morrissette, nouvelle maman qui assure en même temps la direction de La Maison Verte, une entreprise sociale créée et gérée par des femmes depuis 1981. L’instigatrice de cette soirée, l’Ivoirienne Grace Koffi, a également partagé son parcours avec la foule afin de démontrer qu’il est possible de fonder des entreprises dans un pays étranger et de réussir à gagner sa vie à des milliers de kilomètres de sa ville natale. Un gouter a été servi en guise d’entracte avec un buffet varié. La deuxième partie de la soirée était le défilé de mode. Tous les vêtements présentés au public provenaient de la Boutique Kege. Les six jeunes femmes qui paradaient avec les morceaux étaient toutes différentes les unes des autres, ce qui ajoutait un effet spécial à la programmation. L’ambiance était à la fête et la musique africaine, lorsque les mannequins défilaient, a contribué à faire danser tout le monde. L’organisatrice s’est dite très satisfaite de la soirée et surtout de la participation du public. Elle espère être en mesure de répéter l’expérience l’an prochain, mais en impliquant davantage de personnes pour organiser quelque chose de différent.
Vous souhaitez célébrer une Saint-Valentin hors de l’ordinaire ? Vous désirez aller au-delà de l’habituel souper au restaurant ou espérez combiner celui-ci avec une autre sortie pour rendre cette journée spéciale encore plus mémorable ? Voici quatre idées inusitées pour vous inspirer !
Une virée en motoneige : baladez-vous ensemble sur la même motoneige ou chevauchez chacun votre bolide pour parcourir les superbes sentiers enneigés de votre région. Prendre un bol d’air frais en amoureux est stimulant à souhait !
Une promenade en traîneau : qu’il soit tiré par des chevaux ou par des chiens, votre traîneau vous permettra de profiter à deux des joies de l’hiver dans une atmosphère romantique ou dans une ambiance excitante procurée par l’énergie débordante des huskies.
Le lancer de hache : trouvez (ou réveillez !) le bûcheron en vous et osez essayer un jeu de lancer de hache! Avec votre tendre moitié, apprenez les diverses techniques enseignées par un entraîneur et amusez-vous à établir les meilleurs pointages tout en vous défoulant.
Une simulation de pilotage : vous avez déjà rêvé de pouvoir piloter un avion ou de conduire une voiture de course ? Pour faire le plein d’adrénaline avec votre partenaire, découvrez comment décoller et atterrir dans divers aéroports dans le monde ou mettez-vous dans la peau d’un pilote automobile le temps d’un rallye ou d’une course de Formule 1 !
Recherchez les différentes options offertes dans votre région ou à proximité pour dénicher une activité originale pour célébrer votre amour !
Vous désirez célébrer la fête de l’amour en beauté, mais vous et votre tendre moitié vivez une relation à distance ? Voici trois idées qui vous permettront de faire de cette journée une réussite !
Réalisez un repas virtuel
Planifiez ensemble un plat afin que celui-ci vous plaise à tous deux et concoctez-le en simultané lors d’un appel vidéo. Décorez votre table avec des accessoires semblables, puis installez-vous pour déguster votre repas et discuter comme si vous étiez assis à la même table.
Offrez un cadeau qui se porte
Faites livrer un bijou, une montre, des lunettes de soleil, des bas, des gants ou un foulard à votre âme sœur. Vous et votre partenaire pourrez ensuite porter ce cadeau au quotidien, comme un doux rappel de l’être aimé.
Organisez un cinéma maison
Louez ou achetez le même film, préparez vos grignotines favorites et blottissez-vous chacun dans le confort de votre fauteuil. Visionnez votre film en même temps et vivez l’expérience comme si vous étiez côte à côte grâce à un échange de messages ou à un appel téléphonique ou vidéo.
La Saint-Valentin, dans une relation à distance, constitue une occasion supplémentaire de démontrer que vous aimez votre partenaire et qu’il ou elle vous manque. Visitez vos commerçants locaux pour trouver le parfait cadeau !
Le Français pour l’avenir, une association nationale née à Toronto, fête ses 25 ans. Mais sa mission reste plus que jamais d’actualité: promouvoir le bilinguisme auprès des élèves de la 7e à la 12e année au Canada, notamment chez les jeunes anglophones. Mission impossible? Pas vraiment.
Fondée par le philosophe John Ralston Saul et la journaliste Lisa Balfour Bowen, l’association célébrait son quart de siècle d’activisme lors d’une soirée à Ottawa le 23 novembre.
Référendum traumatisant
À l’époque, le Canada sort du référendum québécois de 1995, où les citoyens ont dû se prononcer sur la souveraineté de la province.
C’est un événement qui a profondément marqué Lisa Balfour Bowen. « En tant qu’anglophone à Toronto, ayant été la première correspondante politique anglophone nommée à la Tribune de la presse de l’Assemblée nationale à Québec, j’avais vraiment peur que la province décide de se séparer. » L’ancienne journaliste décide alors d’agir, par amour pour son pays et pour la culture française, en participant à la création de Français pour l’avenir. « Je voulais faire quelque chose pour m’impliquer, dans une situation extrêmement dangereuse pour le Canada. »
Déclin francophone
25 ans plus tard, le combat pour le bilinguisme est plus que jamais d’actualité au Canada, estime Emeline Leurent, directrice générale du Français pour l’avenir.
« On a vu récemment avec les résultats du recensement de Statistiques Canada que le français est actuellement en déclin. Cela donne peut-être un contexte pas très joyeux, mais c’est aussi le signe qu’on a besoin d’organismes francophones pour maintenir cette dynamique du bilinguisme au Canada. »
Pour elle, la mission de Français pour l’avenir trouve précisément sa raison d’être dans un contexte où le français perd de son poids démographique.
« À l’échelle du pays, on observe un bilinguisme total d’environ 18 %. Cela veut dire qu’on choisit nos ministres, nos juges fédéraux à partir de ces 18 %. » Un champ beaucoup trop restreint selon lui.
« Sans impulsion générale sur le plan politique, on ne pourra pas faire avancer cette barrière des 18 %. »
« Indispensable d’être bilingue »
Le bilinguisme reste non seulement indispensable dans un grand nombre de professions, mais il participe aussi à l’unité canadienne, rappelle Lisa Balfour Bowen.
« Les deux langues officielles sont à la base de la cohésion sociale canadienne et de sa diversité », corrobore Emeline Leurent.
« Cela permet d’avoir accès à des postes importants, souvent mieux payés. Énormément de métiers exigent le bilinguisme », complète la directrice.
Sans oublier ses bénéfices sur le plan cognitif. « Certaines études ont aussi montré que le bilinguisme pouvait être un frein à certaines maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer. »
Le bilinguisme doit devenir « banal »
Irvin Studin va plus loin en érigeant le bilinguisme en « devoir », en prérequis indispensable à l’unité nationale.
Il prône « un bilinguisme généralisé à l’ensemble de la population, dans toutes les écoles et cursus scolaires. Sans quoi le pays risque de se dégénérer ou de tomber dans une impasse générale de méfiance et d’incompréhension générale. »
Selon lui, il faut en outre dépasser une certaine vision « surannée » du français. « On exotise la maîtrise de la langue. Depuis mon enfance, on parle toujours du bilinguisme comme un idéal, le parangon d’un Canadien bien éduqué… Mais il faut banaliser cette connaissance plutôt que de l’exotiser. Que le fait d’être bilingue devienne un standard plutôt qu’un exemple d’excellence intellectuelle ou de culture. »
L’ancien professeur milite même pour l’apprentissage de trois langues.
Sortir le français de l’école
Mais Emeline Leurent en a conscience, l’apprentissage du français comme langue étrangère ne dépasse pas souvent les bancs de l’école.
« Certains élèves arrêtent après la 9e année. Leur niveau de français est bon, mais du moment où ils n’ont plus ce lien avec la langue, ils perdent cette capacité langagière quand ils arrivent sur le marché du travail. »
L’objectif de Français pour l’avenir est d’ailleurs d’intéresser les jeunes dans leur propre vie quotidienne. « On essaie de leur montrer que le français existe en dehors de l’école, qu’il leur donne un accès à des bénéfices sociaux, culturels et professionnels. Le français, c’est le véhicule d’une culture qui est bien vivante. »
Car parler français, c’est aussi communiquer et pouvoir échanger avec les autres francophones aux quatre coins du Canada, notamment au sein des communautés en contexte minoritaire, commente Emeline Leurent.
Photo : courtoisie Le Français pour l’avenir
« L’apprentissage d’une langue n’est pas une fin en soit. On apprend une langue pour communiquer, pour découvrir une culture. »
Photo : Karolina Dobiszewska, courtoisie Le Français pour l’avenir
Forum à Glendon le 7 décembre
Le Français pour l’avenir organise le 7 décembre 2022 un forum local sur le campus Glendon de l’Université York, à Toronto. Ce sera l’occasion pour les élèves francophones et francophiles des écoles de la région du Grand Toronto de se rencontrer et d’échanger, en français.
Photo principale : courtoisie Le Français pour l’avenir
Le Magal de Touba est une fête musulmane annuelle qui est célébrée par les Sénégalais partout dans le monde. C’est en fait pour souligner le jour où l’administration coloniale française a envoyé le Khalife Cheikh Ahmadou Bamba en exil au Gabon, soit le 21 septembre 1895. Cette fête existe depuis sa mort, en 1928. Les étudiants de l’Université de Hearst originaires du Sénégal et leurs invités se sont réunis vendredi dernier.
Ahmadou Bamba est le fondateur de la confrérie mouride, dont les membres préparent une fête chaque année. Ce chef musulman adorait écrire, et on estime justement le nombre de ses textes en arabe à plusieurs milliers. Il voulait enseigner la volonté du Prophète en montrant au peuple comment bien interpréter le Coran. Ahmadou Bamba n’était pas le seul à résister à la colonisation française, cependant les autres n’ont pas tous eu la chance de survivre aux épreuves comme il l’a fait. C’est pourquoi, chaque année, une grande célébration est organisée et cette fois, Hearst a fait partie de la fête.
L’évènement se déroulait au sous-sol de l’hôtel/motel Travel Inn. La salle était décorée, des microphones et des hautparleurs étaient installés pour la période des chants, les tables étaient remplies de nourriture et de boissons pour tous. Une cinquantaine de personnes ont assisté à cet évènement.
Des pratiquants se sont déplacés de Timmins et de Kapuskasing afin de ne pas manquer la fête. Il s’agissait d’un moment de socialisation entre les étudiants des différents campus, mais aussi beaucoup de diplômés ont participé à cette soirée. Les organisateurs ont tous contribué aux frais qu’impliquait la préparation, et les femmes avaient concocté divers plats pour le souper.
Lorsqu’interrogés à propos de la quantité incroyable de nourriture qu’on y retrouvait, les participants ont expliqué que, selon la tradition lors de la fête, tout le monde devait manger à sa faim et une fois rassasiés, les gens partageaient entre eux les restes.
Plusieurs convives n’étaient même pas des Sénégalais ou mêmes musulmans, mais étaient présents pour la célébration. Un petit groupe de cinq à sept personnes chantaient et les autres étaient assis et profitaient du moment. Pour plusieurs d’entre eux, c’est apaisant d’écouter leurs confrères.
À l’occasion du festival musical francophone, la rue Rolyat, tout juste au Sud de Dundas, sera piétonnière entre les avenues Ossington et Grove.
1. Little Portugal
Ossington est officiellement dans le quartier de Trinity-Bellwoods, Little Portugal étant son voisin immédiat vers l’Ouest. Mais l’immigration portugaise a impacté l’évolution des deux quartiers.
À la fin des années 1950, le Canada et le Portugal ont facilité un programme de réinstallation pour aider les Portugais désirant fuir le régime fasciste de leur pays.
En 1988, Toronto comptait environ 70 000 immigrants portugais. Little Portugal s’est développé autour de la rue Dundas, à l’Ouest des rues Bellwoods et Grace jusqu’aux voies ferrées du CPR entre Queen et College. Incluant également la rue Brock à l’Ouest des voies ferrées jusqu’à Bloor.
Servant des produits traditionnels de boulangerie depuis 1991, Nova Era Bakery (1172 Dundas Ouest) a établi sa première boulangerie dans le quartier de Little Portugal dans le but de recréer la sensation authentique d’un café européen.
2. L’avenue Ossington
La portion branchée de l’avenue Ossington s’étend sur 600 mètres entre Dundas et Queen (desservie par une ligne de tramway).
L’un de ses grands attraits est le dédale de ruelles qui ramènent les marcheurs vers l’avenue Ossington, avec ses multiples commerces, restaurants et cafés.
Un autre facteur qui a influencé l’attrait du quartier pour les piétons prend racine dans le climat politique du Portugal des années 1950. Les immigrants quittaient en effet le gouvernement fasciste de Salazar et un pays ayant une histoire de coalition des grandes familles propriétaires terriens.
Posséder son lopin de terre était une des priorités des nouveaux arrivants portugais. La famille et le travail bien accompli, deux de leurs principales valeurs.
Les bâtiments de l’époque étaient fort mal entretenus. Les nouveaux propriétaires débrouillards ont mis le temps et l’énergie pour créer un quartier où le baladeur sent qu’il fait bon vivre.
Par contre, les édifices commerciaux de l’avenue Ossington ne profitaient pas de la même stabilité. Selon Ossington Community, des propriétés établies sur Ossington en 1880, il n’en reste que huit, aux adresses civiques 13, 15, 89, 91, 16/18, 26/28, 30/32 et 154.
La restauration du bel édifice victorien Levack Block en 2013 (au 88 Ossignton) a lancé l’embourgeoisement de la rue commerciale.
Photo : Nathalie Prézeau
L’embourgeoisement passe par les cafés
Un indice du niveau d’embourgeoisement d’un quartier est certainement le nombre de cafés desservant ses résidents hors des sentiers battus.
Les cafés foisonnent sur Ossington, mais les amateurs de café apprécient la découverte de trois cafés à l’Est de l’avenue. Voici une boucle de 2 km qui permet de les découvrir.
Le point de départ est le White Squirrel (907 Queen Ouest) qui se trouve devant l’entrée du parc Trinity Bellwoods. Il tient son nom du fait que des écureuils albinos peuvent effectivement être vus dans le parc par les observateurs attentifs.
Vers le milieu du parc, on emprunte l’avenue Lobb vers l’Ouest jusqu’à la rue Shaw pour trouver le… Found Coffee (189 Shaw), perdu dans ce petit coin résidentiel. Sur l’avenue Lobb on remarque une clôture particulièrement originale sur laquelle se trouve la sculpture d’un écureuil blanc.
On remonte Shaw pour admirer les résidences jusqu’à Dundas Ouest, qu’on traverse. À une rue de là, vers l’Est, il y a Tampered Press (256 Crawford, Unit B).
Photo : Nathalie Prézeau
4. Un parc urbain par excellence
Le parc Trinity Bellwoods est l’un des plus beaux de Toronto. Il est parsemé de sentiers qui permettent aux baladeurs d’y accéder de toute part.
Sa topographie est intéressante. Le parc était anciennement traversé par le ruisseau Garrison Creek, enjambé par un pont. Le développement urbain accru a pollué le cours d’eau. La Ville l’a enfoui, intégré dans le système d’égout.
Dans les années 1960, on a utilisé le remblai de la construction de la ligne de métro Bloor-Danforth pour remplir le ravin tracé par Garrison Creek. Il en reste une intrigante « cuvette » dans la partie nord du parc.
En poursuivant sur la rue Halton, qui se trouve juste devant, on croise l’une des plus belles maisons du quartier, hébergeant maintenant la beauté victorienne Maynard Nursing Home (28 Halton), considérée comme l’une des meilleures résidences pour aînés de Toronto.
Elle est construite sur le site de Pine Grove, datant de 1804. Pine Grove fut démolie en 1894 par la famille Levack pour céder la place au magnifique manoir du 19e siècle.
6. « Meatpacking District »
La famille Levack, qui a construit la riche maison abritant maintenant le Maynard Nursing Home et le Levack Block de l’avenue Ossington, était investie dans l’industrie de l’emballage de la viande.
Entre 1850 et 1900, le quartier comprenait des abattoirs et des parcs à bestiaux dans les pâtés de maisons et les ruelles à l’Est d’Ossington. C’était un des nombreux « meatpacking districts » de Toronto.
7. Pâtisserie Délysée
Ossington est bien loin de l’époque des bestiaux. La pâtisserie Délysée (131 Ossington) est une véritable destination gourmande. L’élégance subtile des touches dorées, la présentation des créations ambitieuses, servies chacune dans leur vaisselle respective pour le plus grand plaisir des yeux; tout est impeccable dans ce beau café.
8. Bellwoods Brewery
Lové sur le site d’un ancien garage, Bellwoods Brewery (24 Ossington) ne dérougit pas. La terrasse animée du brasseur contribue grandement au plaisir de se balader en soirée sur Ossington.
Photo : Nathalie Prézeau
9. Bang Bang Ice Cream & Bakery
Cette destination de desserts glacés est populaire à longueur d’année. Bang Bang Ice Cream & Bakery (93A Ossington) est recherchée pour ses sandwichs à la crème glacée faite avec ses biscuits maison.
Photo : Nathalie Prézeau
10. Allée des murales
Les ruelles situées de part et d’autre de l’avenue Ossington sont bardées de murales. Celle qu’on trouve au coin de la rue Rebecca et Ossington est particulièrement belle, mais c’est du côté Ouest qu’on trouve la majorité des oeuvres.
On peut suivre les ruelles juste à l’Ouest d’Ossington à partir de Queen et remonter vers le Nord en suivant les ruelles jusqu’à la rue Rolyat… celle-là même où se déroulent la majorité des activités de la Franco-Fête 2022!
Depuis quelques mois, les membres de la communauté musulmane à Hearst peuvent se réunir dans un endroit pour faire leurs prières et pour célébrer les fêtes importantes. Le journal Le Nord s’est rendu sur place samedi matin lors de la célébration de l’Aïd al-Adha.
C’est dans une chambre de l’Hôtel/Motel Travel Inn situé sur la rue George que les membres de la communauté se réunissent et font leurs prières. À Hearst, 51 personnes ont l’Islam comme religion, et ceux-ci recherchaient un local depuis un bon moment. Ayant de la difficulté à trouver l’endroit idéal, à un prix satisfaisant, ils étaient contents de la proposition du propriétaire du Travel Inn, qui lui aussi est musulman. Il leur offrait l’accès à une chambre pour dépourvu de son mobilier, laissant de la place au sol pour faire les prières. Samedi dernier, lors de la fête, plusieurs membres y étaient et après la prière ils ont partagé des pensées, chacun leur tour. Ensuite, ils ont pris un repas ensemble. Les mets qui composaient un petit-déjeuner typique de leur pays étaient préparés par une amie d’origine sénégalaise.
Les prières se font en arabe et les gens échangent entre eux en wolof puisque c’est leur langue maternelle. Toutefois, si jamais il y a plus de gens qui s’expriment en français qu’en wolof, les membres sauraient s’adapter puisqu’ils sont bilingues et même parfois trilingues. Les hommes rencontrés ne parlent pas vraiment l’arabe, mais savent le lire et comprennent la signification des mots dans les cérémonies et les prières. Il y a aussi un code vestimentaire à respecter pour ceux qui fréquentent l’endroit . Leurs habits ont été achetés au Sénégal et ont été confectionnés par des couturiers locaux. Ils doivent toujours porter des habits propres pour prier, ce qui rend l’occasion très formelle.
Tout le monde est bienvenu à la salle de prière. Ce n’est pas une grande mosquée comme dans les centres urbains, mais l’endroit permet quand même aux fidèles de se rassembler et de pratiquer les rites de l’islam.