La fin de semaine dernière, c’était le retour du Congrès annuel des Alcooliques Anonymes à Kapuskasing, au sous-sol de l’église Immaculée Conception. Il s’agissait de la 31e édition de cet évènement qui a également été annulé lors de la pandémie. Il s’agit d’un rassemblement de confrères et consœurs francophones de partout en province et même du Québec. Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé aux différentes activités lors de ces deux journées, ce que plusieurs considèrent comme un temps de recueillement. Le congrès réunissait des conférenciers en rétablissement ainsi que des membres du groupe Al-Anon pour les personnes vivant avec quelqu’un ayant une dépendance. L’évènement avait pour thème « Vaincre la maladie spirituelle grâce au Programme ». Les organisateurs Vicky et Bruno étaient visiblement très satisfaits de la participation, surtout qu’ils en étaient à leur première expérience à titre de responsables.
Des agents de la Police provinciale de l’Ontario du détachement de la baie James ont répondu à l’appel d’un conducteur soupçonné d’avoir les facultés affaiblies sur la route 652, vers 22 h 45 dimanche dernier le 1er janvier. Les policiers ont localisé le véhicule qui était dans le fossé, dans le canton de Kennedy à l’est de Cochrane.
L’enquête a révélé que le conducteur avait consommé des boissons alcoolisées. Il a refusé de fournir un échantillon d’haleine. En conséquence, l’homme de 61 ans de Cochrane a été arrêté et accusé pour avoir refusé de se conformer à une demande du policier et d’être au volant d’un véhicule à moteur avec un contenant d’alcool ouvert. Le conducteur a reçu une suspension administrative de permis de conduire de 90 jours et le véhicule a été mis en fourrière pendant sept jours. L’accusé a été libéré sur avis de comparution et doit comparaitre devant la Cour de justice de l’Ontario à Cochrane le 31 janvier.
Si vous soupçonnez qu’une personne conduit avec les facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue, il est important d’appeler le 9-1-1 pour le signaler
Un jeune de 18 ans a été arrêté alors qu’il roulait 153 km/h avec sa voiture. Tôt dans la journée de samedi dernier, un patrouilleur de la Police provinciale de l’Ontario a intercepté le véhicule en question près de Cochrane, sur la route 652, qui est une zone limitée à 80 km/h.
Avec 73 km/h au-dessus de la limite permise, le véhicule a été saisi et apporté à la fourrière pour une période de 14 jours, le conducteur a immédiatement perdu son permis de conduire pour 30 jours et il devra comparaitre devant le tribunal pour conduite dangereuse.
Un autre automobiliste a perdu son permis de conduire pour 30 jours dans le secteur de South Porcupine. Un homme de 61 ans roulait sur la route 144 à 135 km/h alors que la limite est de 80 km/h. Son véhicule a été saisi pour une période de 14 jours.
Campagne contre l’alcool au volant
La campagne RIDE de la période des Fêtes bat son plein et déjà 489 individus ont été arrêtés pour avoir conduit avec facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue. Avec de nombreuses personnes qui voyagent pour célébrer les vacances, la Police provinciale de l’Ontario fait de la sensibilisation en demandant à tout le monde de faire sa part pour que les gens puissent arriver à destination de façon sécuritaire.
La PPO a répété qu’il n’y aura aucune tolérance pour la conduite avec facultés affaiblies. En trois semaines, 4004 véhicules ont été interceptés. Outre les 489 conducteurs arrêtés pour avoir dépassé les 80 milli-grammes d’alcool, 83 individus ont écopé d’une suspension de permis pour autre chose que l’alcool.
La PPO a le droit, selon la loi sur le dépistage obligatoire d’alcool, d’exiger un échantillon d’haleine d’un conducteur qui a été légalement arrêté. Les conducteurs débutants ou commerciaux doivent avoir un taux d’alcoolémie à zéro.
Fraude
En cette période des Fêtes, la Police provinciale de l’Ontario constate une augmentation des tentatives de fraude par courriel, par téléphone ou sur le Web. On vous invite à l’extrême prudence lorsque vient le temps d’échanger des données personnelles.
Une fraude démasquée dernièrement consiste en un échange de cadeaux du Père Noël secret en ligne. Un cadeau est envoyé dans l’espoir d’en recevoir beaucoup en retour. Cet échange recueille des informations personnelles auprès de vous et est un schéma pyramidal où seuls ceux qui sont au sommet en profitent.
La PPO suggère de garder les échanges du Père Noël secret pour les amis et la famille, et de les faire en personne.
Alors que la période des Fêtes bat son plein et que les partys se succèdent, il importe de se rappeler que prendre le volant après avoir bu une quantité excessive d’alcool ou consommé de la drogue constitue un crime. Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur les effets de ces substances sur votre conduite, la façon de les détecter et leurs conséquences.
Effets sur la conduite
La consommation d’alcool et de drogues légales ou non (ex. : cannabis, ecstasy) entraîne une baisse des réflexes, de la vigilance et de la concentration. La coordination et le temps de réaction en sont également affectés négativement. Cela peut se traduire par des sorties de route, une trajectoire inconstante, des difficultés à réagir en cas d’urgence, de la somnolence, de la témérité ou des problèmes de vision.
Détection
Selon la situation, les policiers qui vous interceptent peuvent utiliser diverses méthodes pour savoir si vous avez consommé de l’alcool ou de la drogue. Dans le premier cas, l’alcoolémie peut être vérifiée avec un appareil de détection d’alcool ou des épreuves de coordination des mouvements. Dans le second, il s’agit d’une série de tests difficiles à réussir sous l’effet de la drogue (mouvements des yeux, démarche, équilibre, etc.).
Conséquences
Avant même d’être déclaré coupable, vous pouvez voir votre permis de conduire suspendu pour une période déterminée après votre arrestation. S’il y a condamnation, votre peine (amende et emprisonnement) dépendra, entre autres, de vos antécédents et des circonstances entourant l’arrestation. Les conséquences peuvent être plus sévères si vous blessez quelqu’un ou causez sa mort.
Il importe d’adopter une conduite responsable lorsque vous êtes au volant d’un véhicule, et ce, en tout temps. Soyez vigilant !
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Solutions de rechange
Évitez de conduire lorsque vous avez les facultés affaiblies et optez plutôt pour l’une de ces solutions :
Vos proches ou des professionnels de la santé vous ont-ils déjà mentionné qu’ils s’inquiétaient au sujet de votre consommation d’alcool ? Il faut savoir que certains enjeux propres aux aînés peuvent contribuer à développer une relation malsaine avec cette substance, laquelle peut engendrer plusieurs dommages physiques et mentaux. Que vous buviez de l’alcool régulièrement ou à l’occasion, une réflexion s’impose pour préserver votre santé.
Facteurs de risque
Certains évènements et situations de la vie tendent à provoquer la consommation excessive d’alcool chez les aînés, notamment :
La retraite
Certains aînés qui consacraient la majeure partie de leur existence à leur travail voient la retraite comme une série de pertes et ne savent plus comment occuper leur temps libre et se valoriser, entre autres. L’alcool devient alors un moyen de compenser le deuil de leur vie professionnelle.
La solitude
Les aînés qui n’ont plus d’enfants à charge, qui ont perdu leur partenaire de vie ou qui n’ont pas un large cercle social sont plus à risque de boire seuls et de développer une dépendance à l’alcool.
Les problèmes de santé
Développer une maladie, perdre de sa mobilité, souffrir de douleurs chroniques… les aînés préoccupés par leur état de santé peuvent consommer de l’alcool pour engourdir la tristesse d’avoir perdu leurs capacités.
Vous vous reconnaissez dans l’une ou l’autre de ces descriptions et vous avez besoin d’aide pour mieux gérer votre consommation ? N’hésitez pas à en parler à un professionnel de la santé, qui pourra vous conseiller et vous diriger vers des ressources appropriées.
Selon l’organisme Éduc’alcool, environ 15 % des aînés et près de 4 % des aînées boivent plus de 14 verres chaque semaine, ce qui est considéré comme une consommation abusive.
Si le fait de boire trop d’alcool a été associé depuis 30 ans à une liste de plus en plus longue de maladies —et de problèmes sociaux— voici un impact qui laissera de glace les grands buveurs: ça pourrait raccourcir leurs télomères.
Le télomère est cette partie de nos chromosomes qui, à leur extrémité, empêche ceux-ci de se dégrader: on le compare souvent pour cette raison au morceau de plastique à l’extrémité d’un lacet. Il y a longtemps qu’on associe la diminution de longueur des télomères au vieillissement: et pour la même raison, diverses recherches —mais ceci fait encore l’objet de nombreux débats— ont associé des télomères plus courts, ou trop courts, à un risque élevé de cancer, d’Alzheimer ou de maladies cardiovasculaires.
Or, dans une recherche publiée en juillet dans la revue Molecular Psychiatry, des chercheurs britanniques et américains écrivent qu’il pourrait y avoir un seuil de consommation d’alcool au-dessus duquel un impact se ferait sentir sur la longueur des télomères. Ce seuil serait de 17 verres par semaine.
Ces chercheurs sont retournés dans la base de données biomédicales britannique —UK Biobank, qui regroupe des données sur les gènes et sur la santé d’un demi-million de personnes— et ont analysé les dossiers de 245 000 participants âgés de 40 à 69 ans. Pour le niveau de consommation d’alcool, ils ont dû se contenter de ce que ces participants avaient eux-mêmes rapporté dans le questionnaire. Mais le dossier médical indiquait aussi ceux qui avaient été diagnostiqués comme souffrant d’un trouble lié à l’alcool. Et ce sont ces derniers qui s’avéreraient plus à risque d’avoir des télomères plus courts.
On ne peut pas affirmer qu’il s’agit d’une relation de cause à effet, précisent les chercheurs, parce que les groupes qui consomment trop d’alcool peuvent aussi compter dans leurs rangs un plus grand nombre de gens qui ont d’autres mauvaises habitudes de vie. Les chercheurs ont également trouvé une corrélation entre les télomères plus courts et les gens chez qui on avait observé, dans le passé, un des variants génétiques associés avec une consommation accrue d’alcool. Mais cette association a les mêmes limites, l’alcoolisme étant rarement présent en solitaire chez une personne.
La corrélation promet toutefois d’attirer l’attention des autorités médicales, considérant le rôle important que semblent jouer les télomères dans l’espérance de vie…
Le nombre d’accidents liés à la conduite avec facultés affaiblies augmente considérablement pendant la période des Fêtes. Voici quelques conseils pour vous assurer que ni vous ni les personnes qui vous sont chères ne prenez le volant sous l’influence de l’alcool ou de la drogue.
Organiser une fête
Si vous recevez pour les Fêtes, vous pouvez prendre quelques précautions pour vous assurer que vos proches ne conduisent pas en état d’ébriété ou sous l’effet du cannabis ou de toute autre drogue récréative. Par exemple, servez beaucoup de nourriture et proposez des boissons sans alcool tout au long de la soirée. En outre, offrez le gîte (votre canapé, la chambre d’ami, etc.) à ceux qui aimeraient dormir sur place ou organisez à l’avance le transport en taxi pour ceux qui auront besoin d’un chauffeur.
Assister à une fête
Vous êtes invité à un party? Veillez à nommer un conducteur désigné, si possible. Sinon, faites preuve de prudence en appelant un taxi ou en utilisant un service de raccompagnement. Vous pouvez également louer une chambre dans un hôtel voisin ou passer la nuit chez votre hôte ou un ami pour éviter de prendre le volant.
Si vous êtes apte à conduire, soyez vigilant sur la route et surveillez notamment les signes d’alerte pouvant indiquer qu’un autre automobiliste a les facultés affaiblies :
• Il effectue des virages larges, brusques ou illégaux;
• Il a un temps de réaction lent aux feux de circulation et aux arrêts;
• Il conduit à une vitesse déraisonnable, lente ou irrégulière;
• Il louvoie, fait des embardées ou dévie constamment hors de sa voie.
Si vous pensez qu’un conducteur devant vous est ivre ou qu’il a consommé de la drogue, ralentissez, restez derrière lui et arrêtez-vous dès que possible dans un endroit sécuritaire pour appeler le 911.