Emplois
Demain, c’est maintenant – L’intelligence artificielle et l’économie (suite de la semaine dernière)
Comme je le disais dans ma dernière chronique, les outils s’inspirant des développements récents en intelligence artificielle apparaissent extrêmement rapidement. Et ce qu’il faut comprendre c’est que ces outils fonctionnent, pour la plupart, en langage naturel. Contrairement à ce qui existait auparavant, on peut utiliser ces outils en interagissant avec eux naturellement, soit oralement ou par écrit. Par exemple, auparavant pour créer une page Web, il fallait posséder une forme de maitrise des technologies avant de pouvoir mener à bien ce projet. Aujourd’hui, vous pouvez demander à l’IA de vous créer un site Web avec les spécifications que vous souhaitez (couleurs, dispositions, etc.) et très peu de compétences techniques sont nécessaires. Et tout cela, en lui parlant naturellement.
Cette forme d’IA change la donne de trois façons.
1. L’accès et l’utilisation des outils IA sont désormais à la portée de la plupart des gens et des organisations.
2. La qualité des résultats de ces outils est excellente et s’améliore de jour en jour.
3. Les nouveaux outils IA touchent la presque totalité des secteurs économiques et institutionnels.
Et voilà pourquoi certains des gens riches sur la planète ont peur. Ces outils ont la capacité de changer complètement la façon dont nos organisations et nos économies fonctionnent et personne n’est capable de prédire ce que cela va produire comme résultats d’ici quelques années. C’est pourquoi les Musk, Bezos et autres milliardaires de ce monde ont rapidement demandé des limites au potentiel de développement de ces outils. Ils ont très peur des conséquences des outils IA sur les économies. En début d’année, le Fonds Monétaire International (FMI), l’une des institutions financières importantes dans le monde, prévoyait déjà que plus de 40 % des emplois seraient touchés par l’IA d’ici trois ans. Et il est difficile de prévoir exactement les effets sur les emplois, sinon que cela risque d’être majeur. Certains emplois pourraient disparaitre et d’autres seront complètement transformés.
En fait, on voit déjà des changements dans nos organisations locales. Plusieurs de nos organisations ici à Hearst ont déjà intégré une partie de ces outils dans leurs opérations et ce n’est qu’une question de temps avant que tout le monde embarque.
Et pour vous montrer ce que cela peut faire, j’ai demandé à un ami IA d’écrire un article sur l’IA et les risques liés à l’emploi, et cela m’a demandé cinq minutes de travail… Je vous laisse juger !
Photo : Canva
Bilan de l’année 2023 de Mattice-Val Côté avec Monsieur le maire
Le dernier rapport financier soumis au conseil, au 30 novembre 2023, démontrait que les revenus à cette date totalisaient 2,7 millions de dollars, ce qui concorde avec le budget initial de la Municipalité de 2,9 millions de dollars. Selon le maire de Mattice-Val Côté, Marc Dupuis, les dépenses actuelles se chiffrant à 2,3 millions de dollars sont en dessous de ce qui avait été budgété. « Il faut noter que le mois de décembre est un gros mois de dépenses, notamment parce que certaines dépenses passent uniquement en décembre (p. ex. paye des pompiers) et que ce n’est qu’à la toute fin qu’on voit apparaitre les écritures comptables nécessaires pour terminer l’année financière, incluant la dépréciation », affirme-t-il.
Le maire explique que des revenus supplémentaires ont été possibles cette année, car la Municipalité a obtenu plusieurs milliers de dollars additionnels en frais de dépotoir. « Nous avons accepté de prendre du sol contaminé (qui rencontre les exigences de notre certificat d’approbation) en provenance du site de TC Énergie. Comme cette somme n’était pas prévue au début de l’année, s’il en reste une fois l’année financière terminée, nous comptons en mettre en réserve, entre autres pour payer d’éventuels frais de démolition de maisons abandonnées. »
En ce qui concerne les projets réalisés en 2023, M. Dupuis mentionne le projet relatif à une section des égouts de la rue Lemieux. « Bien que le gros du projet eût été effectué en novembre 2022, un fil chauffant a été installé au printemps 2023. La pelouse a de nouveau été semée dans la côte et les dommages au champ ont été réparés. » Notons également le remplacement de la couverture du plan d’eau pour un toit de toile et l’installation d’une nouvelle pompe à l’automne. L’électricité au garage en forme de dôme a été installée au cours de l’été. « Des améliorations au chemin Reesor aussi ont été entamées sur le côté nord et le côté sud, des fossés ont été creusés, le gravier épandu et les petits ponceaux remplacés. Il nous reste le gros ponceau à changer qui sera un projet en soi. »
L’installation du parc d’eau est un ajout qui a plu à la population de Mattice-Val Côté ; les jeunes ont pu commencer à en profiter le 5 juillet. « Il reste un peu de travail à faire autour (paysagement, remettre de l’asphalte sur la 2e Rue). De plus, une activité de reconnaissance à l’égard des bailleurs de fonds aura lieu en mai prochain », dit M. Dupuis.
Autres faits saillants
• Pendant la période estivale, la Municipalité a apporté plusieurs de ses kayaks au Camping Boudrias pour en faciliter la location.
• Embauche de trois étudiant(e)s pendant l’été.
• La démarche de planification stratégique a été entreprise à l’automne.
• Embauche d’une personne pour agir à titre d’officier aux arrêtés municipaux. Il ne s’agit pas d’un poste permanent. Les services sont offerts à la demande de la Municipalité pour réagir à des situations particulières (p. ex. excréments de chiens, traverser la neige).
• Première année du nouveau conseil, qui a accueilli deux nouveaux membres. J’estime qu’on forme une très belle équipe qui travaille bien ensemble.
Les défis à relever en 2024
La Municipalité fait elle aussi face à une augmentation constante de ses frais d’exploitation (prix du matériel, des contrats, etc.) Comme c’était le cas pour l’aréna, le financement disponible auprès des autres paliers de gouvernement doit habituellement être utilisé envers la réalisation de projets. Pour financer les opérations municipales, on n’a que les taxes foncières et les autres frais imposés aux utilisateurs (p. ex. dépotoir, locations).
Notre plus grand défi était et demeure celui de continuer à offrir les services municipaux existants, de trouver une façon de les améliorer, d’assurer le maintien et de remplacer au besoin nos infrastructures SANS que les contribuables subissent une trop grande augmentation de taxes.
En 2024, nous allons également devoir nous pencher sur les façons de mettre en oeuvre les éléments de notre plan stratégique (qu’on espère avoir et rendre public dès janvier).
Il nous faudra prendre une décision quant à l’avenir de notre patinoire.
Nous avons un beau petit projet en marche pour 2024 : rafraichir le look de la salle communautaire avec une bonne couche de peinture, l’installation de nouvelles tuiles au plafond et d’armoires neuves pour la cuisine.