Les bas de Noël sont de très beaux objets décoratifs. Voici quelques idées pour les disposer dans votre maison avant de les remplir de petites surprises !
Sur le manteau de la cheminée : munissez-vous de supports épurés ou ornementés pour accrocher vos bas sur la cheminée et donner rapidement une touche festive à la pièce.
Sur une porte : optez pour un ou plusieurs supports métalliques à couronne de Noël et placez-y vos bas. À la hauteur des yeux, ils n’en seront que plus remarqués !
Sur la rampe d’escalier : utilisez de la ficelle ou des attaches autobloquantes pour fixer les bas à l’escalier et ainsi enjoliver celui-ci.
Le père Noël sait faire preuve d’une extrême discrétion ? Ajoutez une dose de magie à la fête en suspendant les bas de vos enfants dans leur propre chambre !
La Bibliothèque du Canton de Champlain a conclu sa campagne annuelle des fêtes, Un livre pour chaque lit, avec succès le 1er décembre dernier, recueillant cette année encore plus de 80 livres pour les jeunes lecteurs de la région.
_______________________
Noé Cloutier – IJL – Réseau.Presse – Le Régional
« Pour nous, les livres sont non seulement très importants, mais c’est surtout d’y avoir accès », témoigne Anne Smith, coordonnatrice des services communautaires de la Bibliothèque de Champlain.
C’est en 2011 que cette initiative a été lancée. Chaque automne, elle vise à amasser des livres s’adressant aux jeunes lecteurs de 0 à 16 ans. Après les avoir emballés, le personnel de la bibliothèque les remet aux banques alimentaires de L’Orignal et Vankleek Hill. Ensuite, ces dernières les remettent à leur tour dans les paniers de Noël des familles ayant indiqué leur intérêt.
Plus d’une décennie de cadeaux
Pour certaines familles de la région, les achats des fêtes peuvent parfois représenter une cause importante de stress ; Un livre pour chaque lit représente donc une opportunité d’offrir un cadeau gratuit et instructif à son enfant.
« Avec les années, notre lectorat a évolué, mais c’est intéressant de voir que, dans certains cas, le projet a ‘suivi’ l’évolution des enfants [devenus adolescents] et donc leurs goûts en matière de lecture », souligne Anne Smith.
Pour tous les âges
Au-delà de ce projet en particulier, la Bibliothèque de Champlain s’implique aussi auprès de ses aînés. Depuis l’arrivée de la pandémie, elle ramasse des livres, revues et magazines de jeux, notamment pour les locataires de la Résidence MacDonald et du Revera Heritage Lodge de Vankleek Hill.
« Avec la COVID-19, les sorties et visites étaient limitées, alors on trouvait que c’était une belle façon de les aider à s’occuper », raconte-t-elle, en ajoutant qu’avec l’âge, peu importe le contexte, il est plus important que jamais de garder son cerveau actif.
Ainsi, bien que cette initiative s’exerce davantage « à l’année longue », Anne Smith confirme qu’avec le temps des fêtes, « une bonne boîte » de livres et magazines a été amassée pour les aînés du Canton de Champlain.
De ce fait, le public souhaitant en apprendre davantage sur la bibliothèque, ses projets et ses activités, peut se rendre sur son site web, bc-cl.ca, ou encore la contacter par téléphone, au (613) 678-2216.
Tu as envie de bricoler ? Inspire-toi de ces quelques idées pour apporter ta contribution aux décorations de Noël dans la maison !
Sapin de ficelle
Découpe un triangle dans du carton, puis enroule de la ficelle tout autour jusqu’à ce que le carton soit entièrement recouvert. Assure-toi de coller la ficelle au début et à la fin, au minimum, pour éviter que tout se déroule. Pour lui donner une allure festive, décore ensuite ton sapin avec des pompons, des paillettes ou de petites perles multicolores, selon tes préférences.
Père Noël de papier
Peinture en rouge le haut d’une assiette en papier blanc (un peu moins de la moitié). Peins également un côté, en arrondissant et en amincissant vers le bas afin de former la tuque du père Noël. Colore tout le reste en beige, puis crée les yeux et le nez. Pour la touche finale, colle des morceaux de ouate sur tout le bas du visage et la bordure de la tuque pour faire la barbe et les cheveux.
Paysage d’hiver
Au centre d’un carton coloré, colle un grand cercle noir. Colle ensuite une demi-lune blanche par-dessus pour cacher le bas du cercle. Tu obtiendras ainsi un sol enneigé et un ciel nocturne. Colle deux bouchons (de bouteille d’eau, par exemple) l’un au-dessus de l’autre au milieu du paysage pour créer un bonhomme de neige. Dessine le visage dans le fond du bouchon du haut et les boutons dans celui du bas. Confectionne ensuite des sapins dans du carton vert et brun, puis colle-les de chaque côté de ton bonhomme. Enfin, si tu souhaites qu’il neige, ajoute des confettis blancs dans le ciel.
Voilà, il ne te reste plus qu’à exposer tes œuvres !
Le temps des fêtes rime souvent avec famille, sourire, nourriture, cadeaux et bien plus. Pourtant, il s’agit d’une période de stress pour ceux qui peinent à joindre les deux bouts. Pour la première fois depuis 2019, le Centre de ressources communautaires Orléans-Cumberland (CRCOC) sera en mesure d’offrir ses services en présentiel, au plus grand plaisir du personnel.
Le CRCOC a été créé en 1988 afin de répondre aux besoins alimentaires de la communauté d’Orléans-Cumberland. Trente ans plus tard, le centre a évolué et propose maintenant différents programmes, dont le Programme de Noël offert aux familles dans le besoin.
Grâce aux dons amassés, 283 familles auront la chance de recevoir de la nourriture pour le temps des fêtes ainsi qu’une carte-cadeau afin qu’elle soit en mesure de se procurer des aliments supplémentaires. Chaque enfant de 15 ans et moins recevra également une carte-cadeau d’une valeur de 50 $.
L’inflation frappe fort
« C’est du jamais vue! Les chiffres ont augmenté de façon importante, de 20 à 22 % d’augmentation depuis le début de 2022 […] On doit répondre à des besoins de plus en plus importants », explique le directeur général du Centre de ressources communautaires Orléans-Cumberland, Luc Ouellette. Normalement, le CRCOC enregistrait une augmentation entre 4 et 5 % par an, mais l’inflation des derniers mois leur réservait quelques surprises.
« On doit mettre en place des mesures de contingences pour offrir, quand même, un certain appui aux personnes qui vont arriver après [la date limite d’inscription au Programme de Noël]. De façon humaine, on ne peut plus offrir le service, nos ressources humaines en termes de personnels et de bénévoles sont maximisées », affirme le directeur général. Et il semblerait que le CRCOC ne soit pas le seul organisme de la région confronté à cette réalité, selon ce dernier.
Au-delà du temps des fêtes
Les efforts du Centre de ressources communautaires Orléans-Cumberland ne se limitent pas au temps des fêtes. Le personnel du CRCOC et ses bénévoles travaillent sans arrêt pour offrir des services dignes de ce nom à la communauté, 365 jours par année.
« On a une communauté très généreuse. Mon téléphone sonne à longueur de journée pour savoir “qu’est-ce que je peux faire pour aider ?” », soutient le coordonnateur des communications et au développement des fonds du Centre, Chad Chartrand.
En plus d’offrir le Programme de Noël, la clientèle du Centre peut profiter des services en situation d’intervention, en santé mentale, en situation de crise, au programme jeunesse et enfance et à la halte-garderie, parmi tant d’autres. Quarante-huit pour cent de cette clientèle est âgée de 18 ans et moins, et environ 160 personnes cherchent un soutien en santé mentale auprès du CRCOC par mois.
« On voit l’impact que ç’a dans notre communauté, c’est pour ça que je le fais », avance Diane Lacombe, une bénévole depuis plus de 10 ans pour le Centre.
Les efforts du Centre de ressources communautaires Orléans-Cumberland vont bien au-delà des frontières des fêtes de Noël. Chaque jour, des dons en argent, de la nourriture, des produits hygiéniques et ménagers sont les bienvenus pour venir en aide à ceux dans le besoin. « Il n’y a pas de date limite, on prend tous les dons », lance Chad Chartrand.
BP : Le CRCOC propose différents programmes, dont le Programme de Noël offert aux familles dans le besoin. Crédit : Courtoisie du CRCOC
Le 19 novembre dernier, la Meute culturelle de Lafontaine relançait pour la 6e fois son événement Noël au village qui rassemble kiosques d’artisans et activités culturelles pour toute la famille. Devant le déchaînement de Dame Nature durant les journées, qui ont précédé l’événement, des changements au niveau de la logistique ont été de mise. Quel est l’intérêt d’un petit marché de village quand il y en a plein d’autres autour dont certains bien plus grands ?
Joëlle Roy – IJL – Réseau.Presse – Le Goût de vivre
L’événement a eu lieu de 10h à 17h dans différents endroits du village. Les kiosques d’artisans qui devaient s’installer au Pavillon Robert Robitaille au parc de Lafontaine ont dû déménager à l’école Sainte-Croix car le plancher de la future patinoire était déjà glacé. La directrice, Céline Desroches, n’a pas hésité à accueillir les artisans : « L’école élémentaire catholique Sainte-Croix se considère extrêmement choyée d’avoir la chance de s’impliquer dans ce beau projet et d’être visible lors des festivités de Noël au Village. »
Les autres activités près du centre communautaire s’en trouvèrent quelque peu débranchées du cœur de l’activité. Si le centre a su attirer quelques dizaines d’enfants, la scène musicale, les pompiers et le pourvoyeur Krew ont été plutôt désertés.
Le Villageois, avec l’aide de l’organisme Colibri, a accueilli des aventuriers friands de biscuits qu’ils décoraient eux-mêmes. L’église, ouverte toute la journée, a attiré des gens pour la présentation de la chorale en fin d’après-midi.
Noël au village retournait à son format original, c’est-à-dire, une activité à la grandeur du village qui nécessitait la participation des partenaires communautaires. La coordonnatrice, Denise Petitpas, a su intéresser ceux-ci à se joindre à l’effort collectif. Il n’y a que la température qui en a fait à sa tête et qui a rendu la marche dans le village moins agréable.
L’intérêt d’un tel marché est d’offrir une plateforme locale aux artisans. En fait, comme Noël au village est devenu une tradition annuelle, certains artisans préparent de la marchandise sachant qu’ils pourront la vendre à une clientèle qui ne demande pas mieux que d’encourager des artisans locaux. Ginette Pelletier, responsable des artisans nous partage que « des artisans de Lafontaine ont participé au marché de Noël pour la première fois cette année, tel Prima Gignac avec ses mitaines faites de vêtements recyclés, Natalie Desroches qui, entre autres, offrait des jouets pour les chiens. »
La Meute culturelle a le mandat de transmettre la langue et la culture françaises. Bien sûr, le chant, le conte du loup de Noël, le spectacle pour enfants, le bricolage, la course aux trésors et même la visite du Père Noël sont orientés dans ce sens. Et le marché, joue-t-il un rôle dans ce sens ? Quelques artisans sont francophones, certes mais les ventes qui marquent le plus de points pour la francophonie ce sont assurément les livres pour enfants.
Photo : Thérèse Maheu
Il y avait deux kiosques à cet effet : Scolastic et Usborne. Une maman, Annique Maheu, a cru important de s’impliquer pour assurer la présence de Scolastic : « J’ai pris l’initiative en main avec la bibliothécaire de l’École Sainte-Croix parce que je crois que c’est hyper important d’offrir des occasions à toute la communauté de découvrir des oeuvres en français, et de, idéalement s’en procurer. » Il y aura beaucoup de beaux livres sous les sapins du nord de Simcoe, cette année car les livres se sont vite envolés !
Le grand portrait nous rappelle que ce 6e Noël au village s’est déroulé dans l’après pandémie; cette période où nous ne retrouvons pas tous nos repères. Pour la Meute culturelle, il s’agit de reconstruire la fratrie bénévole qui s’est en partie dissipée. La génération qui a lancé tout cet élan communautaire n’est plus tellement présente. La prochaine génération n’est pas équipée de ce bénévolat presque naturel.
Intéressant de constater que les principaux travailleurs de cette dernière édition sont presque tous des enfants qui ont grandi dans les bazars et les carnavals que leurs parents organisaient. Et leurs enfants s’amusaient autour du centre communautaire pendant que leurs parents montaient le site, la veille de l’événement.
Tout nous ramène aux enfants. À ce propos, madame Petit pas affirme : « Nos enfants grandissent ensemble; ce sont leurs souvenirs d’enfance qu’on crée et qu’on a envie de partager avec toute la communauté. »
Photo : Odette Bussière
De cette perspective, le partenariat avec l’école est plus qu’intéressant; il est vital ! Selon Céline Desroches, directrice de l’école Sainte-Croix : « L’École Sainte-Croix est un lieu d’unité situé au cœur du village de Lafontaine où règne le respect, l’entraide, la joie de vivre et le dévouement de toute une communauté. Petite école, grande famille ! »
Bienvenue à Lafontaine, petit village, grande vision !