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À maintenant 94 ans, Marian (Rondeau) Charbonneau se remémore ses quelque 35 années passées à Hearst. Elle est née et a grandi à Renfrew, dans la vallée de l’Outaouais et est   venue à Hearst en 1949, suite à l’encouragement de son frère, Larry Leblanc, qui était chef de la police de Hearst à l’époque. Elle a épousé Raoul (décédé en 2010) et a élevé deux enfants, Danielle et Marc qui ont aujourd’hui environ 70 ans et vivent près d’elle à Ottawa.

Marian dit que la Ville de Hearst a été très bonne pour elle. En se remémorant ces années, elle pense notamment aux personnes suivantes :

Martin Stolz (père), Tom et Delia Tremblay, Cécile Gagné, Ted et Jeanne Wilson, Mme Tanguay  de Tanguay Insurance, Henry Selin, Gérard Blais, Verna Stolz, Armand Côté, John et Anne Siska, John et Olga Bies, Jean Gagné, René Fontaine, John et Rose Bourgeault, Pierrette et Chuck McDonald, Betty-Ann et Jacques Coté (ancien administrateur de la Ville), M. et Mme Bies (père et mère), Mme Lecours de Lecours Ladies Wear, George et Adèle Bégin, Hermas et Joséphine Rondeau (les parents de Raoul), propriétaires à l’époque de la Pâtisserie de Hearst Bakery, Margaret Turner, Jean-Noël Lafrance du Salon funéraire Lafrance, Dr Polnicky (un excellent médecin de famille), Dr Killingbeck (un excellent chirurgien), qui devint plus tard maire de Matheson.

Et elle pense à des endroits comme la Bijouterie Cloutier, le Théâtre Royal et le Théâtre Cartier, King’s Café ainsi que les restaurants Moonlight et Husky. Elle pense aux gens de la paroisse et du diocèse qui sont devenus ses amis au cours des 35 ans qu’elle a vécu et travaillé à Hearst.

Certains se souviendront de Marian qui a passé 10 ans comme Court Clerk et Office Manager au Détachement de Hearst de la Police provinciale de l’Ontario. L’expérience qu’elle y a acquise (dactylographie, sténographie) lui a permis d’obtenir un poste à l’École secondaire quand Armand Côté (père de Nicole, Pierrette, Agathe, Pierre, Marcel, etc.), directeur de l’école, l’a engagée pour enseigner et prendre en charge le secteur commerce, ce qu’elle a fait pendant cinq ans. Elle a aussi donné des cours de dactylographie privés en soirée. Puis le Collège Northern l’a embauchée pour enseigner ; elle y est restée neuf ans.

Ensuite, Marian a pris sa retraite. Même retraitée, elle a continué à remplacer à l’École secondaire et à l’école publique. René Larouche l’a gardée extrêmement occupée en établissant les horaires ! C’est à cette époque (années 1980) que le nouvel administrateur de la Ville (et le premier), Jacques Coté, l’engagea pour devenir son assistante, ce qu’elle fit pendant les cinq années suivantes. C’est d’ailleurs moi qui ai remplacé Mme Rondeau comme adjointe administrative auprès de M. Coté en 1985.

Pendant toutes ces années à Hearst, Marian travaillait simultanément à obtenir son B.A. avec des cours additionnels en droit, ce qui lui a permis, quand elle a quitté Hearst, d’obtenir un poste auprès du Ontario Business College à Ottawa comme professeure de droit.

Elle était très impliquée dans la communauté quand elle vivait à Hearst et, avec l’aide d’autres personnes, a établi la toute première Société d’horticulture de Hearst, regroupement qui permettait de montrer tous les beaux légumes, fleurs et plantes qu’on pouvait faire pousser dans le Nord. Il y avait aussi des expositions de fleurs annuelles. Cette société organisait également le projet Make Hearst Green qui offrait des centaines d’arbres aux propriétaires privés et aux commerçants. La Société d’horticulture a également lancé la construction de la première statue d’orignal à Hearst.

À la demande de Mgr Roger Despatie, c’est Marian qui a écrit le premier Inter-Par, version anglaise, soit le bulletin du diocèse. Sept-mille copies étaient envoyées tous les lundis aux paroisses environnantes. Les Sœurs de la Providence s’occupaient de les photocopier et de les envoyer.

Marian espère qu’elle a réussi à donner autant qu’elle a reçu en amitiés, générosité et gentillesse. Elle a de bons souvenirs de ses années passées à Hearst et des gens qui ont fait partie de sa vie, qu’ils parlent le français, l’anglais, le suédois ou le portugais.