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Un seul duel était à suivre dans la Municipalité de Mattice-Val Côté cette année alors que le maire sortant, Marc Dupuis, devait défendre son poste pour l’obtention d’un deuxième mandat de quatre ans.

Le chauffeur d’autobus professionnel a été en mesure de conserver son siège grâce à un total de 189 contre 102 pour son adversaire, Gaetan Garneau.

Cette campagne électorale a, entre autres, été marquée par la grogne d’une partie de la population qui a subi des augmentations de taxe municipale à la hauteur totale de 13 % lors des deux derniers budgets. Le premier magistrat indique avoir compris le message. « Ben oui, c’est certain qu’on était tous sur la même longueur d’onde. Il y a des choses qui sont arrivées qui étaient difficiles à gérer et il y a des gens qui n’étaient pas     contents et ils ont démontré leur mécontentement, mais au bout de la ligne, je crois que les gens ont répondu. Puis maintenant, c’est de prouver dans le prochain quatre ans qu’on peut rebâtir les choses et remettre notre petite municipalité sur la mappe », espère-t-il.

Un total de 291 personnes ont pris le temps de se rendre aux urnes pour faire prévaloir leur droit de vote sur une population de 542 âmes, selon Statistique Canada 2021, mais moins de 350 personnes ont droit de vote.

Les électeurs n’avaient pas à faire de choix en ce qui con- cerne les conseillers puisque seulement quatre personnes s’étaient portées volontaires pour accomplir le travail. Steve Brousseau, Joyce Malenfant et Réginald Manning de Mattice seront à la table, alors que Sophie Gagnon du secteur de Val Côté complètera le conseil municipal.

Cette dernière a rendu plusieurs citoyens de son entourage heureux de son implication étant donné que les gens de Val Côté se sentent souvent oubliés, à plus de 11 kilomètres à l’ouest Mattice. « Avec Mme Sophie Gagnon qui va représenter Val Côté, je suis bien content d’avoir enfin quelqu’un de ce secteur », souligne le maire avec enthousiasme.

Comme il a été mentionné lors de sa campagne, le maire espère que la pandémie soit vraiment en arrière pour être en mesure de faire bouger des choses. « Mais encore une fois, ce n’est pas le travail d’une personne, c’est une collectivité. Donc ça va être le conseil, la communauté et au bout de quatre ans, on va pouvoir juger vraiment les résultats. »