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Marguerite Beaupré travaille d’arrachepied pour lancer une Fondation qui permettrait d’offrir un coup de main financier ou un moyen de transport aux personnes atteintes d’un cancer qui doivent se déplacer, entre autres, vers Sudbury pour obtenir des soins. 

La bénévole caresse le rêve de démarrer une telle fondation à la suite de témoignages poignants. « Ça fait quatre ans que j’ai décidé ça, mais entretemps j’ai eu le cancer et ç’a comme tout retardé ! Avec tout ce que j’ai vu, ça m’a affecté et ma famille est pratiquement toute prise du cancer, donc c’est pour ça que je veux lancer une fondation pour le cancer à Hearst », a-t-elle mentionné avec émotion devant les membres du conseil municipal lors de la rencontre cette semaine. 

Cette femme de coeur a été choquée d’apprendre que des demandes de personnes d’ici avaient été refusées par la Société du cancer de Timmins. Pour elle, il serait préférable de recueillir les dons ici pour le monde d’ici. L’initiatrice du projet espère couvrir une bonne partie de la région de Moonbean à Moosonee. Les fonds recueillis serviraient uniquement à aider les personnes des environs qui sont dans l’obligation de suivre des traitements pour le cancer à l’extérieur de la région. 

Elle indique avoir un coup de main du fondateur de la Fondation du cancer de Sudbury afin d’être en règle. Actuellement, elle travaille à enregistrer la nouvelle fondation auprès de Revenu Canada dans le but de remettre des reçus pour fin d’impôts aux donateurs. 

Selon Mme Beaupré, le transport pour l’obtention de traitements à l’extérieur de la région cause des problèmes à plusieurs personnes malades. « Il y a un monsieur d’Opasatika qui, dernièrement, devait aller faire des traitements à Sudbury, mais sa voiture était trop vieille et lui était trop vieux pour prendre l’autobus ou quelque chose comme ça. Une autre, c’est une femme avec deux enfants. Elle a été obligée de faire garder ses deux enfants, prendre le bus et une fois à Sudbury, elle n’a pas de voiture, qu’est-ce qu’elle fait ? Donc, il faut qu’elle prenne le taxi et on sait très bien que le travel grant ne paie pas tout ! » 

Le projet implique également de mettre la main sur un véhicule et trouver des chauffeurs à condition que les primes d’assurances ne soient pas exorbitantes. Et, elle demande à la Ville un emplacement pour un bureau, question d’avoir un pied à terre. 

Mme Beaupré espère être en mesure de lancer sa campagne de financement le plus rapidement possible, mais elle doit d’abord attendre l’approbation de Revenu Canada.