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Nicolas Picard a grandi et vécu à Hearst pendant la majorité de sa vie. À la suite d’un séjour de 14 ans dans la capitale nationale, à oeuvrer comme gestionnaire fédéral, il revient à Hearst et décide de se lancer en politique municipale, tentant d’obtenir un siège de conseiller à la Ville de Hearst. 

Après avoir passé plusieurs années dans une région plus peuplée comme Ottawa, l’aspirant politicien espère apporter une énergie et des idées différentes à la Ville de Hearst. Il estime que son expérience comme gestionnaire au gouvernement fédéral et la proximité avec plusieurs ministres sont des atouts importants. « Je ne connais pas personne qui se présente comme conseiller avec mon expérience et mes connaissances », affirme-t-il. « J’ai passé quatre ans dans le domaine des affaires parlementaires, donc j’ai une excellente connaissance de la machinerie gouvernementale et de comment le gouvernement fonctionne. » 

Occupant toujours un poste de gestionnaire au fédéral, mais à distance, M. Picard écarte tout soupçon de conflit d’intérêts qui pourrait être apporté à cause de ses implications à la fois au palier municipal et au fédéral. « Le travail que je fais présentement n’a aucun impact, car mon équipe et moi on ne donne pas de financement aux municipalités directement ou au provincial », assure le candidat. « La job que je fais actuellement, si j’étais élu, n’aura aucun impact. » 

Son travail concerne la politique en milieu de travail. Selon ses dires, ce département développe de la documentation pour que le cabinet des ministres approuve l’inclusion de la santé mentale dans le code canadien du travail. Le ministre du programme souhaite respecter cet engagement ministériel. 

Le principal intéressé affirme avoir fait une demande au commissaire à l’éthique avant de déposer sa candidature comme conseiller. On lui aurait tout simplement mentionné des restrictions liées à la campagne, lui permettant quelques entrevues et un affichage public réduit. 

Jamais vraiment parti 

Malgré son absence physique de la municipalité, Nicolas Picard a l’impression d’avoir toujours été impliqué et préoccupé par le développement de sa ville natale. « Les rencontres du conseil dans les dernières années, je les ai presque toutes écoutées », dit-il. « Je suis très conscient des enjeux de la communauté. » M. Picard veut faire une différence, bâtir la communauté et être à l’écoute des citoyens pour améliorer la qualité de vie de la population. Il souhaite que le conseil réponde davantage présent lorsque vient le temps d’aider les organismes sans but lucratif comme les associations sportives, pour permettre à la jeunesse de s’épanouir et aux personnes âgées d’avoir du divertissement. « Dans une communauté comme la nôtre, il faut pouvoir leur donner les outils nécessaires à cet égard », dit-il. 

Autre enjeu communautaire à son agenda : le bien-être des citoyens et des nouveaux arrivants. Étant lui-même nouvellement déménagé Hearst, M. Picard reconnait les défis engendrés par la crise du logement, les soins de santé et le manque de main-d’oeuvre. « J’ai vécu les défis du manque de logements et celui du manque de docteurs. Je veux aider la communauté à aller chercher de la main-d’oeuvre et m’assurer qu’il y ait assez de logements pour tous. » 

S’il est élu conseiller, Nicolas Picard souhaite être en mesure d’aider au développement et à bâtir les infrastructures nécessaires pour la population, mais aussi afin d’attirer des gens de l’extérieur à venir s’installer à Hearst.