Skip to content

La plupart des autopatrouilles des policiers de la Police provinciale de l’Ontario du détachement de la baie James sont maintenant munies de la nouvelle technologie de reconnaissance des plaques d’immatriculation. Également, les policiers seront bientôt équipés d’une caméra corporelle.

Le sergent Daniel Crowell, qui est gestionnaire des opérations au bureau du détachement de la PPO à Hearst, en a fait l’annonce lors d’une récente rencontre de la Commission des services de police locale. Il s’agit d’une caméra installée dans les véhicules ; elle lit tout simplement les plaques dans son champ de vision.

L’appareil alertera le policier à bord du véhicule si les plaques sont associées à des véhicules volés, des plaques suspendues, des permis suspendus, des étiquettes expirées, des plaques associées à des personnes avec mandats d’arrêt ou des personnes portées disparues.

Cette nouvelle technologie facilitera le travail des policiers en plus d’être plus sécuritaire. « J’ai l’impression qu’il va y avoir une augmentation d’infractions provinciales par rapport à cette nouvelle technologie », explique le sergent Crowell. « Dans le passé, on devait taper les plaques d’immatriculation manuellement dans l’ordinateur, ce qui augmentait les risques de la conduite distraite. Maintenant, les officiers peuvent simplement se stationner sur le bord de la route et la caméra peut lire les plaques de chaque véhicule. »

Le système de caméra n’est pas infaillible quant aux véhicules avec des couvertures de plaque d’immatriculation ou encore lorsque les plaques sont abimées. « Il faut mentionner que les couvertures de plaque sont illégales même si elles sont vendues en magasins, et les officiers peuvent arrêter un automobiliste pour cette raison », explique-t-il. « Peu importe la couleur ou si elles sont transparentes, ce n’est pas légal. Les plaques couvertes se salissent facilement entre la plaque et le plastique et on n’est plus capable de lire les plaques. »

Ce système de caméras enregistre également devant les autopatrouilles lors des arrestations routières. « On pourra enregistrer une intervention entre un policier et la personne interceptée, mais on sera aussi en mesure de filmer un évènement comme une bagarre, par exemple », explique le sergent Crowell.

Caméra corporelle

La province est également en processus pour équiper tous les policiers d’un système de caméra corporelle. Cette pièce d’équipement est attendue depuis longtemps par les policiers de partout au Canada. « On a toujours voulu les avoir, c’est extrêmement important. Le comportement des personnes devant nous peut changer, ça réduit le nombre de plaintes et ça réduit le temps des enquêtes sur des plaintes », ajoute-t-il.

Faciliter les enquêtes

Advenant un incident survenu à Hearst et qu’une plaque d’immatriculation est donnée, tous les agents de la PPO ou les autres services de police municipale sont alertés s’ils croisent le véhicule en question. À titre d’exemple, ce système pourrait aider à trouver des personnes suspectes, des per-sonnes portées disparues ou des alertes Amber.

Le seul désavantage, un véhicule appartenu conjointement peut être intercepté si l’une des deux personnes a un mandat d’arrêt ou encore une suspension de permis conduire. Le système alertera les policiers même si ce n’est pas le bon conducteur derrière le volant.