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Joël Lauzon, conseiller sortant du conseil municipal de Hearst, vise une réélection aux prochains scrutins municipaux du 24 octobre. Sa priorité comme conseiller serait d’oeuvrer à accueillir de nouveaux arrivants. 

Natif de la région, M. Lauzon se dit fier de son implication communautaire et artistique à Hearst. Il siège à une multitude de comités et est président de la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame. Il tente d’être présent dans sa communauté à tous les niveaux et souhaite pouvoir continuer à oeuvrer à son épanouissement. « Hearst, c’est une ville qui me tient à coeur. Je pense être bien placé pour aider dans cette direction-là, avec mon bagage culturel, communautaire et professionnel. » 

C’est dans cet espoir d’entraide communautaire que M. Lauzon demande aux électeurs de lui faire confiance pour un deuxième mandat, au cours duquel il souhaite continuer à aller de l’avant avec les projets de logements de la municipalité. « Hearst a toujours été connu comme une place accueillante, mais c’est difficile d’accueillir des gens quand on n’a pas de place à les loger », déplore-t-il. 

Il mentionne, entre autres, le programme de logements sans but lucratif de Hearst ainsi que le manque de lits au Foyer des Pionniers. « Oui, les lits ont été approuvés, mais il faut que ça se bâtisse », rappelle-t-il. « Des projets comme ça, ça laisse la place aux gens à venir et revenir à Hearst. » 

Un autre sujet auquel il portera un oeil attentif est l’aspect d’appartenance à la municipalité. Le candidat évoque la crise au niveau de la santé qui affecte le pays. Pour lui, il est important non seulement d’attirer des professionnels à Hearst, mais une fois logés, il faut les encourager à rester. « Il nous faut plus de projets comme celui du parc inclusif. C’est ce qui aide à rendre Hearst plus inclusif. » 

Cette inclusivité il la souhaite aussi pour les jeunes de la région, quoique la rétention de la jeunesse est un sujet complexe selon M. Lauzon. Ayant lui-même quitté le nid familial pour ses études postsecondaires, il ne croit pas qu’on puisse reprocher à un jeune de vouloir aller voir ailleurs. Il est important de miser plutôt sur ce que Hearst peut faire pour les « réaccueillir ». C’est ce qu’il qualifie d’une bonne rétention. « Il faut qu’on soit capable de garder les jeunes, mais on doit aussi pouvoir les recevoir », souligne Joël. « Quand ils vont étudier ailleurs, ils doivent savoir que Hearst c’est chez eux. » 

Le juste milieu dans tout ça, c’est une part rétention des jeunes et une part accueil de nouveaux arrivants. Une recette parfaite pour faire évoluer la communauté de Hearst. 

Un premier mandat marquant 

En rétroaction, Joël Lauzon se dit tout de même satisfait de son premier mandat. Malgré les quatre dernières années mouvementées, il se penche sur le positif qui a fait rayonner sa ville. Il réitère la reconnaissance que Hearst a reçue en étant désignée modèle d’accessibilité aux niveaux provincial et fédéral, en plus du maintien des activités du service d’urgence de l’hôpital. « Malgré ce qui se passe ailleurs, on fait bien ici. On est une communauté à regarder comme modèle de gestion. Il y a toujours de la place à l’amélioration, mais on s’est vraiment serré les coudes », résume-t-il.