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Les négociations ont repris mardi après des concessions de la part du gouvernement de l’Ontario et le syndicat représentant 55 000 travailleurs de soutien à l’éducation. Doug Ford a promis d’abroger la loi spéciale qui imposait des conventions aux travailleurs de l’éducation membres du Syndicat canadien de la fonction publique et leur interdisait de faire la grève. Pour sa part, le syndicat a accepté de mettre fin à la grève générale illimitée et de reprendre les négociations. 

Doug Ford s’est dit heureux que les deux parties soient de retour aux négociations. « Je ne peux pas entrer dans les détails de notre nouvelle offre, mais notre gouvernement a notamment bonifié les conditions pour les travailleurs à plus faible revenu », indiquait fièrement le premier ministre mardi dernier alors qu’il utilisait un ton plus conciliant que lorsqu’il disait au Syndicat canadien de la fonction publique le mois dernier : « ne me forcez pas la main ». « J’ai dépassé le stade des combats, travaillons ensemble et avançons. C’est tout ce que je demande. » 

Le premier ministre a toutefois prévenu que toute entente avec ces 55 000 travailleurs de l’éducation aurait un impact sur les quatre principales conventions collectives d’ensei-gnants qui sont actuellement renégociées en Ontario. M. Ford souligne donc que les augmentations consenties au SCFP pourraient couter ensuite des « dizaines de milliards de dollars » pour hausser les salaires des enseignants. 

Le premier ministre Ford a affirmé mardi que son gouvernement avait d’abord offert aux syndiqués du SCFP un montant plus élevé que ce qui figurait dans son projet initial de convention, et il a été « renversé » de voir le SCFP refuser cette offre. 

Les parents aux quatre coins de la province ont exprimé leur soulagement à la nouvelle de la réouverture des écoles mardi matin. 

Photo : Capture d’écran d’une vidéo sur Twitter