La Police provinciale de l’Ontario de la région a procédé à l’arrestation d’un conducteur en état d’ébriété après que des agents eurent répondu à un appel concernant une collision de véhicules.
Les agents ont constaté une fois sur les lieux qu’un véhicule avait heurté un autre véhicule stationné près d’un immeuble résidentiel sur le chemin Devonshire à Kapuskasing.
Après avoir parlé au conducteur, il a été déterminé que celui-ci avait consommé des boissons alcoolisées. À la suite de l’enquête, un homme de 72 ans de Kapuskasing a été accusé de conduite avec facultés affaiblies, ayant un taux d’alcool supérieur à 80, et de conduite imprudente.
L’accusé a été libéré et doit comparaitre devant la Cour de justice de l’Ontario le 18 mars 2024, à Kapuskasing.
Le conducteur a fait l’objet d’une suspension administrative de 90 jours de son permis de conduire et le véhicule a été mis en fourrière pendant sept jours.
Le conseil a adopté la version finale du plan stratégique proposé pour 2024-2028. Afin d’attirer des familles à s’établir et des promoteurs à investir dans la municipalité, les élus ont préparé un plan stratégique avec l’aide d’une consultante. Ce plan a pour but d’orienter les actions dans les prochaines années.
Trois orientations stratégiques ont été choisies, soit maintenir et chercher à bonifier les services et infrastructures, approfondir les liens avec la rivière Missinaibi ainsi que développer l’identité en tant que destination. Les citoyens peuvent consulter le plan stratégique sur le site Web de la Municipalité de Mattice-Val Côté.
La Fondation Trillium de l’Ontario offre des subventions pour appuyer les projets d’amélioration de bâtiments et d’espaces communautaires. Dans le passé, la Municipalité de Mattice-Val Côté avait sollicité cette subvention afin de l’aider à financer des projets comme le parc d’eau, installé l’été dernier.
Les fonds doivent être réservés uniquement à la construction de quelque chose de nouveau, donc impossible de financer des rénovations pour l’aréna. La directrice générale, Guylaine Coulombe a demandé aux élus s’ils étaient toujours en faveur de la construction d’un terrain de basketball près de l’aréna. Ils n’ont pas pris de décision finale et Mme Coulombe a mentionné qu’ils pouvaient soumettre une autre idée avant la date limite du 6 mars 2024.
Le conseil a approuvé une demande de Mylène Coulombe-Gratton, propriétaire de l’entreprise Follow Her North et guide de plein air, pour tenir une journée d’activités hivernales dans le parc au bord de la rivière.
Les jeunes pourront notamment déguster de la tire sur neige, faire de la raquette, glisser et participer à des jeux. Une tente de prospecteur sera installée pour que les participants puissent se réchauffer. Il y aura également un feu à l’extérieur de la tente. Les activités se dérouleront le 6 mars prochain.
L’évènement organisé grâce à une collaboration entre le Club Rotary de Hearst et l’Association des pompiers volontaires de Hearst a eu lieu, comme prévu samedi dernier, malgré le manque de neige.
Les organisateurs ont arrêté de faire payer les gens à partir de 19 h 30, il est donc difficile de donner un montant exact de personnes qui assistaient au Derby. Cependant, le Club Rotary dénombre au moins 571 adultes qui sont entrés avant 19 h 30, mais ne peut dire combien d’enfants.
Patrick Proulx, représentant Boucher Plumbing and Heating, a remporté la première place cette année, suivi de Réginald Manning pour Villeneuve Construction. Dès que la finale a été terminée, un spectacle de feux d’artifice était visible dans le ciel près de la piste. Les gens pouvaient se réchauffer autour d’un feu de camp au son de la musique en sirotant une boisson alcoolisée ou non.
Un vendeur de queues de castor était sur place ainsi que l’entreprise Great North Acres.
Plusieurs termes peuvent définir Amélie Pomerleau, originaire de la région de Hearst, établie à Magog. Elle œuvre dans le domaine des arts à temps plein depuis une douzaine d’années. Multidisciplinaire, sa passion pour la sculpture de roche s’est tranquillement dirigée vers la création d’objets en céramique, le médium dans lequel elle peut réellement s’exprimer.
Amélie a passé son enfance dans la campagne de Jogues, passant beaucoup de temps dans les bois avec sa famille, dont le patriarche était chasseur et trappeur commercial. Quand Amélie a eu 13 ans, la petite famille prend la route et part s’installer à Lévis, dans la région de Québec. Cinq ans plus tard, quand ses parents retournent dans le Nord de l’Ontario, Amélie reste derrière et entame ses études postsecondaires. Diplômée en arts visuels de l’Université Concordia, elle décide de compléter un diplôme d’études professionnelles pour travailler la roche, une passion qui l’animait depuis ses 16 ans.
« Depuis 2014-2015, je me dédie à ma carrière en arts, j’ai décidé de faire ça à temps plein. Ce n’est pas arrivé du jour au lendemain ; les choses évoluent bien pour moi depuis que j’ai fait ce choix-là. Quand j’ai commencé à mettre plus de temps sur ma carrière en art, j’ai exploré la céramique et j’ai vraiment aimé ce médium-là. J’ai appris par moi-même à ce sujet, tout en prenant quelques formations », explique l’artiste.
Ce qui la fascine dans la céramique, c’est de faire des empreintes d’un peu n’importe quoi et jouer avec ça pour créer des sculptures. « J’ai créé des moules pour des parties de corps, tranquillement tout ça s’est assemblé pour faire des sculptures qui ressemblent à des parties de corps, mais fossilisées. Quand je suis arrivée à ce résultat, j’étais vraiment contente, on dirait que ça exprimait une idée que j’avais en moi depuis longtemps et que j’avais mis le doigt dessus. »
Son exploration s’est poursuivie dans la création de moulures, fait sur des modèles féminins, toujours inspirée par l’histoire de la terre et la nature. Son talent en céramique ne se limite pas aux projets artistiques et aux expositions : Amélie fabrique des collections de vaisselle en céramique utilitaire qui sont vendues dans des boutiques à Sherbrooke et à Magog.
Avec le temps, son lien avec ses racines nord-ontariennes s’intensifie et elle avoue qu’à ce temps-ci de l’année, le Nord lui manque. « Je vais toujours visiter mes parents à Val Côté l’hiver, j’ai toujours eu un attachement au territoire. J’ai passé beaucoup de temps dans le bois et creux dans le bois, dans des camps. Ç’a été vraiment marquant pour moi, c’est quelque chose que je porte, même si je suis partie à 13 ans, je porte encore ce rapport avec le lieu. J’aime ça revenir à Hearst. »
Étant travailleuse autonome, elle n’a quand même pas le temps de s’ennuyer. Depuis trois ans, elle enseigne la sculpture d’art à l’Université de Sherbrooke chaque automne pendant une session et elle anime des ateliers en collaboration avec divers organismes communautaires. « Je vais faire des projets artistiques dans ces organismes, qui œuvrent en santé mentale, pauvreté, etc. Je le fais pour donner accès à l’art à toutes les tranches de la communauté et c’est souvent à travers des subventions que je peux réaliser ce type de projet. »
Elle planifie ses années en fonction d’idées de projets et elle vit au rythme de ce qu’elle entreprend. « Le travail d’une artiste ne se limite pas au temps qu’elle passe en atelier, elle doit aussi rédiger des textes, faire des appels de dossiers, etc. Pour ses ateliers dans le communautaire, elle fait la préparation du matériel et va donner l’activité. Ça occupe pas mal mes semaines et même la fin de semaine aussi, ça déborde. C’est parfois difficile de décrocher lorsque tu es travailleuse autonome, donc je dis souvent que le travail en atelier est une sorte de vacances », dit Amélie en riant.
Son inspiration est tirée de l’histoire de la Terre, de la géologie et du temps que prennent les formations géologiques pour se créer, mais encore, l’expérience sur Terre des Êtres humains, le deuil, la fragilité, les élans créatifs, etc. « C’est comme un mélange de tout ça. Je prends beaucoup mon inspiration auprès des gens que je rencontre dans les activités dans les organismes communautaires. Des gens avec des histoires de vie chargée, unique, ce qui me touche et me donne envie de continuer. »
La rivière Missinaibi a été une découverte pour elle dans les dernières années, lors de son premier passage sur ses eaux. Amélie sent qu’elle a vécu une expérience intense. Pour elle, c’est un endroit spécial et habité. « Beaucoup de voyagement s’est fait sur cette rivière, par les Autochtones et même les coureurs des bois. Elle est une inspiration pour moi, la connexion entre le nord et le sud du pays. Cet été j’irai en expédition jusqu’à Moosonee en canot avec Follow Her North, une expérience que j’attends avec impatience. Aussi, dernièrement, je travaille à incorporer à mon argile de la terre prélevée sur les bords de la Missinaibi. Les sculptures issues de ces recherches seront présentées dans mes prochaines expositions. »
Pour avoir une meilleure idée de tout ce qu’elle fait, sa page Facebook professionnelle Amélie Pomerleau – Artiste démontre bien son travail et elle vend ses créations sur la plateforme de vente en ligne Etsy. Elle compte bien aussi, un jour, faire de la Galerie 815 à Hearst une vitrine dans le Nord pour son art.
Le 25 janvier 2024, peu avant 22 h, la Police provinciale de l’Ontario de la Baie James a procédé à un contrôle routier d’un véhicule qui accélérait bruyamment sur le chemin Gouvernement à Kapuskasing.
Une enquête plus poussée a révélé que le véhicule n’avait pas de silencieux et que le pare-chocs arrière était attaché avec une courroie à cliquet à la porte de la boite de sa camionnette.
À la suite de l’enquête, un jeune homme de 18 ans de Kapuskasing a été accusé des infractions suivantes : conduite d’un véhicule dangereux, silencieux inadéquat, utilisation d’une plaque non autorisée pour le véhicule, absence de garde-boue, bruit inutile. L’accusé doit comparaitre devant la Cour de justice de l’Ontario (Cour des infractions provinciales) à Kapuskasing à une date ultérieure.
La Ville de Hearst remettra des parcomètres sur la rue Prince. La situation a suffisamment changé en matière de stationnement sur cette artère pour justifier un paiement permettant de laisser un véhicule sur le bord de la rue Prince. Certaines plaintes en ce qui concerne la sécurité avaient été remises au cours des derniers mois.
Les parcomètres ont été déplacés en 2019, en raison de la faible utilisation des espaces de stationnement munis de parcomètres sur le côté nord de la rue Prince, entre les rues 10e et 11e. Avec la construction du Centre professionnel Lacroix-Morin et l’achalandage au gym situé dans le Centre Cézar, plusieurs plaintes étaient reçues concernant le stationnement à cet endroit ; les situations problématiques ont depuis cessé.
Maintenant, plusieurs étudiants et enseignants de l’École secondaire catholique de Hearst se stationnent sur la rue Prince, puisque c’est gratuit. Toutefois, certains résidents de ce secteur se sont plaints en affirmant qu’il est difficile de sortir de leur entrée, voire dangereux.
Pour cette raison, l’administration planifiait réinstaller des parcomètres à cet endroit au printemps prochain. Le conseiller Lauzon a vérifié, et la Municipalité a des parcomètres en stock prêts à être installés.
Pour sa part, M. Claude Brochu, un résident de ce secteur, a soumis une plainte écrite à la Municipalité au sujet du stationnement en bordure de la rue ainsi que de la vitesse de la circulation à cet endroit. Dans sa lettre, M. Brochu demande d’interdire le stationnement sur le côté nord de la rue Prince, comme c’est le cas sur le côté sud, et de trouver une solution au sujet de l’excès de vitesse des automobilistes.
Un capteur de vitesse sera donc installé ; le conseiller Lauzon dit que cette méthode fonctionne assez bien dans les quartiers de la ville où ils sont placés.
L’objectif principal de la politique de parrainage du mobilier des parcs proposé est d’établir un cadre structuré permettant aux entreprises et aux particuliers de parrainer l’achat, l’installation et l’entretien du mobilier des parcs et des sentiers.
Cette initiative vise à améliorer les équipements des parcs, favoriser l’engagement de la communauté et fournir un mécanisme de financement durable pour l’entretien et le remplacement continus. Selon le comité des Parcs et loisirs, l’initiative permettra d’améliorer concrètement les espaces publics et d’offrir aux habitants et aux visiteurs des équipements de qualité. Elle favorise également les améliorations tangibles des espaces publics et une collaboration accrue entre la communauté et les donateurs locaux.
Sur le plan financier, la politique offre, selon Nathalie Coulombe, directrice des Parcs et Loisirs, une solution durable en garantissant un financement continu pour l’entretien et le remplacement du mobilier des parcs.
Les deux parties s’échangent des services corporatifs depuis plusieurs années. Ces services comprennent, entre autres, le service de paie, la facturation de l’eau et des égouts, la location de bureaux, etc. En 2014, une entente formelle pour ces échanges de service avait été négociée et signée. Depuis, cette entente est renouvelée à la fin des termes, avec une augmentation des frais selon le taux d’inflation.
Puisque l’entente se terminait le 31 décembre 2023 et que les deux parties désirent poursuivre leur engagement, la résolution en faveur de l’arrêté municipal pour conclure une nouvelle entente a été adoptée.