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 Les parents des élèves fréquentant les écoles du Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières (CSCDGR) ont reçu un courriel mercredi, à 7 h 10, pour annoncer la fermeture de toutes les écoles du conseil. Une menace d’attaque à la bombe avait été reçue durant la nuit. 

Le Conseil scolaire public du Nord-Est de l’Ontario et le District School Board Ontario North East ont suivi les recommandations de la Police provinciale de l’Ontario (PPO) et ont aussi fermé les portes des écoles par mesures préventives. 

Entre autres, les parents des élèves de Passeport Jeunesse devaient aller chercher leurs enfants au sous-sol de l’Université de Hearst, où ils avaient été amenés pour leur sécurité. Au cours de la journée, le Conseil scolaire catholique des Aurores boréales dans la région de Thunder Bay et le Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien ont reçu le même genre de menaces et ont envoyé les enfants à la maison ou sur les lieux de refuge désignés au sein de leur communauté. 

La PPO stipule dans un communiqué de presse que des membres de la Police provinciale de l’Ontario (OPP) enquêtent sur de multiples menaces à la bombe dans le Nord de l’Ontario. Les menaces visaient plusieurs écoles relevant de plu-sieurs conseils scolaires des régions du Nord-Est et du Nord-Ouest, et exigeaient un paiement. En plus des officiers locaux, l’équipe d’investigation cybernétique de l’OPP est engagée. 

La directrice de l’éducation, Sylvie Petroski, a envoyé une lettre en fin d’après-midi disant que le Conseil avait reçu une menace à la bombe et les forces policières ont tout de suite été alertées. Les écoles ont donc été fermées par précaution. 

Ensuite, dans la journée, la police a informé les conseils qu’elle estimait que la menace était non fondée. La vérification de toutes leurs écoles a donc pu avoir lieu et, maintenant que la PPO est en mesure d’affirmer que les lieux sont sécuritaires, les lieux ont pu ouvrir dès le lendemain. Les parents d’enfants qui ressentiraient de l’anxiété face à la situation peuvent en parler au personnel de l’école ; des ressources sont disponibles au besoin. 

Au moment de mettre ce journal sous presse, aucune arrestation n’avait été effectuée, aucun groupe n’a revendiqué cette menace et rien n’indique de quelle manière elles ont été exécutées. L’enquête se poursuit, selon la Police provinciale de l’Ontario.