Skip to content

La consommation très élevée des viandes rouges est montrée du doigt pour des raisons économiques et environnementales. Le substitut de viande devient donc une option intéressante. Mais saviez-vous que la viande végétale a une forte empreinte carbone ?

Pascale de Montigny Gauthier – IJL – Réseau.Presse – Agricom

La viande végétale ressemble à s’y méprendre à de la viande, quand on pense à la texture, au goût et à l’apparence. Source de protéines, elle est souvent moins coûteuse dans le panier d’épicerie.

Jasmine Brousseau, diététiste chez ABC Clinique Santé, explique la différence entre la viande et le substitut de viande: « Nous avons l’impression que le végétal est meilleur pour la santé, mais il faut faire attention parce que ce n’est pas toujours vrai! Les produits de protéines végétales peuvent être plus sains que certaines protéines animales. Cependant, si on pense à un produit ultra transformé fait à base de dix millions d’ingrédients végétaux, puis on compare à une simple poitrine de poulet qui est assez maigre, alors à ce moment-là on voit que ce n’est pas parce que c’est végétal que c’est mieux. Bref, il est juste important de s’attarder aux ingrédients et choisir des aliments qui sont sains. »

La diversité avant tout

Comme tous les autres aliments, l’important est de varier nos plats. C’est ce qui fait la différence sur notre santé physique, morale et mentale, selon Jasmine Brousseau.

« Les viandes rouges et transformées ont plus de chances d’avoir un contenu moins  élevé en nutriments, explique Mme Brousseau. Donc, elles sont moins bonnes quand sont mangées en plus grande quantité, si on pense aux gras saturés. Quelqu’un qui a des problèmes métaboliques doit faire plus attention à la viande rouge qui consomme. »

Pierrette Desrosiers, psychologue experte en entreprises agricoles, explique que le mouvement vegan depuis 5 ou 6 ans crée beaucoup d’incertitudes. « La pratique individuelle ne me regarde pas. Cependant le discours de propagande et de désinformation laisse des traces jusque dans les écoles. Certains jeunes deviennent gênés de mentionner qu’ils vivent  sur une ferme. »