Hearst accueille de nouveaux réfugiés ukrainiens

Le 24 février dernier était le triste premier anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie sans indice de résolutions au conflit. Ils sont plusieurs Ukrainiens à avoir fui leur pays pour échapper aux atrocités de la guerre, et depuis maintenant près de trois semaines, Hearst est l’hôte d’un couple de réfugiés, Vitaly et Sofia Neborachko. C’est grâce à un contact du couple, déjà établi dans la région, que les Neborachko ont eu envie de venir s’installer à Hearst. « La famille que nous avons accueillie l’année passée, ils viennent de la même région », explique Lina Caron, agente d’établissement des Services d’établissement du nord-est de l’Ontario. « C’est de là où est germée pour eux l’intérêt de s’en venir ici. »

La communauté nord-ontarienne n’était pas nécessairement le premier choix de Vitaly et Sofia. Le couple a envoyé une centaine de courriels et de lettres aux différents organismes du Canada afin de trouver un endroit pour s’installer. « J’ai contacté plusieurs provinces au Canada, sans avoir de succès », raconte l’Ukrainien. « J’ai écrit environ une centaine de lettres et la seule réponse que j’ai eue venait de Hearst. »Pour Anthony Miron, gestionnaire de programme du service d’établissement, il ne suffit qu’une personne prenne le temps de répondre à un courriel de ce genre pour changer une vie. Aussitôt que les Services d’établissement ont reçu la confirmation que Vitali et Sofia se préparaient à déménager dans la région, l’organisme régional a lancé les procédures. « On a commencé à faire de la recherche pour un logement et puis on a trouvé un emploi, pour lui [Vitali] », indique Lina Caron. « Ça s’est fait rapidement puis avant même qu’ils arrivent ils avaient eu une entrevue, les deux, avec un employeur à Hearst. » Pour Vitali, le groupe d’intégration est venu enlever un fardeau déjà bien lourd sur ses épaules et de sa femme.

« Même si je savais que Hearst nous accueillerait, je ne savais pas comment obtenir un emploi ni un logement. Ils nous ont beaucoup aidés, à tel point que lorsqu’on est arrivé, notre appartement était prêt et on avait déjà une épicerie. » Maintenant chez eux depuis deux semaines, les nouveaux Hearstéens souhaitent prendre un temps de repos pour s’adapter à leur nouvelle vie. Vitali, déjà employé de la scierie Columbia, compte prendre son emploi dans les prochains jours. « J’espère que l’on pourra s’établir et grandir ici », dit-il. « Par après, j’espère pouvoir venir en aide à nos familles qui sont encore chez nous, en Ukraine, mais pour ça il faut de l’argent. En Ukraine, j’étais en médecine, j’espère pouvoir le redevenir ici. »