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Mylène Coulombe-Gratton, une jeune entrepreneuse qui se fait de plus en plus reconnaitre à Hearst, raconte ce qui fait de sa patrie un endroit de choix pour s’établir. Ayant vécu toute sa jeunesse à Hearst, Mylène est allée étudier au Collège Confédération situé à Thunder Bay. Après avoir diplômé du programme Business Fundamentals, elle est revenue chez elle pour y retrouver son mode de vie. « Notre mode de vie, je le trouve relaxant, tout est à proximité, ou n’a pas besoin de voyager trente minutes dans le trafic pour se rendre quelque part », dit-elle. « Il y a aussi la communauté. La nôtre est super chaleureuse en français et c’est vraiment le fun d’être capable de vivre dans notre langue maternelle. Il ne faut pas oublier le plein air, c’est ma passion. Hearst en mange du plein air, pour toutes les saisons. » Pour pouvoir faire vivre cette passion tout en s’impliquant dans sa communauté, Mylène s’est lancée en affaires avec son entreprise Follow Her North. Une entreprise qui prend son essor dans la municipalité. Selon elle, Hearst regorge d’espaces à explorer tels les plans d’eau comme les rivières, les chutes et les lacs ou bien les terres forestières. « Mon but principal c’est de faire découvrir notre région à la fois aux gens de chez nous et aux gens de l’extérieur », explique-t-elle. « C’est l’une de mes plus grandes implications. » En dehors de ses activités professionnelles, Mylène s’adonne aussi à du bénévolat pour des organisations, notamment celui du Club Voyageur et le tournoi de pêche annuel le Walleye challenge. Pour elle, le bénévolat c’est son moyen de redonner à sa communauté. C’est aussi quelque chose qu’elle aimerait voir progresser auprès de ses pairs. « Ce n’est pas vraiment un manque, mais plutôt une amélioration qui pourrait être apportée ; c’est la participation [communautaire] et les bénévoles », déclare la passionnée de nature. Hormis cette vaste possibilité d’exploration de la nature, pour Mylène, ce qui fait de Hearst la ville quelle est, c’est l’esprit entrepreneurial de la population. « Ce dont je suis vraiment le plus fière, ce sont nos entrepreneurs », affirme-t-elle. « Ce qui est important, c’est que la majorité de nos entreprises sont appartenues par des gens locaux. Notre économie reste en ville et se soutient. On sait que le gaz qu’on achète va aider une famille de la place. » Grâce à cet esprit financier, cela facilite la possibilité d’acheter localement et de diversifier l’économie de la place. « Je crois que j’ai tout ce dont j’ai besoin à Hearst. C’est certain que si on cherche plus de variété, les grands centres sont là, mais le nécessaire pour vivre peut être acheté ici », dit-elle. « On a vraiment des magasins pour tout. » À son avis, afin que Hearst puisse atteindre le prochain échelon visant une communauté parfaite, ce serait de combler la crise du logement, un sujet qui est perçu depuis quelque temps, mais qui pourrait aider la communauté à accueillir de nouvelles familles, selon elle