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C’était l’heure du bilan de la dernière saison des Lumberjacks de Hearst la semaine dernière avec le directeur général de l’organi- sation, Jonathan Blier, dans le cadre de l’émission L’info sous la loupe à CINN 91,1. Il est évident que l’organisation est déçue des résultats en série, mais plusieurs circonstances expliquent cette élimination rapide face aux Voodoos de Powassan.

Avant même la première partie de la saison régulière des Jacks, l’équipe d’entraineurs et de gestion se donne toujours comme défi de se rendre au tournoi national junior. Cette année, la course aux séries s’est terminée à la sixième rencontre. « C’est garanti que nous autres aussi on était déçus, comme toute la communauté, tous les partisans et comme les joueurs », déclare le directeur général, Jonathan Blier.

« Sans vouloir trouver trop de défaites, car on doit vivre avec l’adversité même quand on est en séries, mais on a été frappés avec une suspension et des blessures. Ça surement pas aidé, mais il faut quand même donner un crédit à Powassan qui a joué une bonne série. »

Beaucoup de blessés

Tout au long de la saison, l’équipe a été en mesure de minimiser les blessures et les suspensions. Cependant, les malheurs se sont abattus sur l’équipe quelques semaines avant le début des séries. « Quelquefois, c’est juste le timing. Il y a un temps dans l’année que t’as presque pas de blessures, puis tout d’un coup, on dirait que ça arrive tout en même temps. »

Avant même la première mise au jeu des éliminatoires, l’Orange et Noir a vu son meilleur attaquant, Zachary Demers, quitter le navire, lui qui a connu sa part de blessures et de commotions cérébrales. L’un des meilleurs défenseurs, Noah Janicki, s’est vu décerner une suspension de 11 parties après le dernier match de la saison.

Par la suite, Mason Bazaluk, Cody Walker et Tyler Bortkiewicz étaient également sur la liste des blessés. « Quand tu prends tout ça en considération, il y avait beaucoup de vétérans qui n’étaient pas dans l’alignement pour les séries, donc ça joue quand même un enjeu, surtout lorsque vient le temps des matchs serrés », ajoute le directeur général. « Les joueurs qui étaient présents ont quand même tout fait, tout donné ce qu’ils pouvaient, puis malheureusement cette année ça été de l’autre bord. »

Bonne saison

La saison 2022-2023 aura été à la hauteur pour l’équipe junior locale avec une fiche de 43 victoires, 13 défaites et deux défaites en prolongation pour un total de 88 points en 58 sorties. « Je pense encore une fois, on peut dire que les Lumberjacks ont eu une bonne saison menée par le groupe d’entraineurs qui ont fait un très bon travail encore cette année. »

Jonathan Blier a même confirmé que le poste d’entraineur-chef est disponible pour Marc-Alain Bégin, la balle est dans son camp. « On aimerait voir le retour de Marc-Alain, je discute encore avec lui. On envisage son retour pour poursuivre cette aventure. Le but est toujours de mener l’équipe vers notre but ultime qui est de se qualifier pour les championnats nationaux, c’est toujours le but à chaque début de saison. »

Une douzaine de joueurs de la dernière édition pourrait revenir avec l’organisation l’an prochain. « Je pense qu’il y a cinq attaquants, six défenseurs et un gardien de but potentiellement disponibles pour un retour l’an prochain. On va vérifier au niveau du recrutement puis des discussions qu’on aura avec ces joueurs-là pour voir qui revient. Je sais que Marc-Alain et son équipe ont rencontré chacun des joueurs à leur sortie », ajoute M. Blier.

Recrutement

Au cours des prochaines semaines, un travail de séduction s’entamera afin d’attirer les meilleurs éléments possibles pour assurer une équipe compétitive sur la patinoire en 2023-24. « Il faut comprendre qu’une équipe junior, c’est un travail de 12 mois par année. Quand la saison se termine sur la glace, il y a beaucoup de travail qui se fait hors glace, dont le recrutement. Des discussions ont déjà été amorcées durant la saison et les saisons précédentes. On espère pouvoir confirmer la présence de joueurs de la région qu’on a identifiés. Mais, on recrute aussi dans les autres régions, partout au Canada même en Amérique du Nord », conclut Jonathan Blier.