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Le Comité des services vétérinaires de Hearst traverse des étapes dans le but de convaincre un nouveau vétérinaire à s’installer dans les locaux réservés à cet effet. De la promotion est faite partout au Canada, une incorporation a été demandée, une première campagne de financement a été réussie et l’équipe se prépare à envoyer quelqu’un au prochain congrès de l’Association canadienne des médecins vétérinaires.

Depuis le départ de Dr Ram, le 1er janvier dernier, le Comité des services vétérinaires de Hearst travaille ardemment à la recherche d’un expert en médecine vétérinaire. « Nous avons embauché une assistante virtuelle pour nous aider. C’est vraiment ça son travail, d’afficher les postes aux bons endroits pour trouver un vétérinaire », indique la présidente, Jessie Lemieux. Une demande a été présentée en vue d’incorporer le comité vétérinaire. « L’incorporation nous permettra d’avoir accès à certains fonds. Mais, ce n’est pas une corporation normale : le gouvernement doit accepter que notre organisme sans but lucratif soit incorporé », dit la présidente. Afin d’obtenir du financement pour payer les couts de la recherche, mais également pour créer un fonds qui servira d’incitatif financier visant à faciliter la grande séduction, la première collecte d’argent a eu lieu par le biais d’une vente de billets, le prix étant de la bière pendant six mois. Tous les billets ont trouvé preneur ! Le groupe espère toujours obtenir l’aide de la Municipalité. Tel qu’il a été mentionné dernièrement, le conseiller Daniel Lemaire a été attitré comme représentant au comité vétérinaire. « Des fois, on part en grande et il nous remet à notre place. Il a apporté nos demandes à la Ville, donc on va voir ce que ça va donner. On veut faire là même chose que le recrutement de médecins à l’hôpital, soit un incitatif financier avec un minimum de service pour cinq ans », ajoute Mme Lemieux.

Outre l’incitation financière, le gouvernement provincial paie le loyer de la clinique jusqu’en janvier 2025 et il y a des possibilités de renouveler cette entente, selon le comité. « Nous avons parlé à quelques vétérinaires et les responsables dans les universités qui offrent ça. Comme moi, j’ai une cousine qui étudie pour devenir vétérinaire, donc elle en a parlé. là-bas. Elle a parlé à plusieurs personnes qui viennent du Nord, mais ils ne veulent pas revenir. » S’il est difficile de convaincre un vétérinaire d’expérience à venir s’établir à Hearst, c’est encore pire de convaincre un finissant. « Du côté des diplômés de cette année, il y en a beaucoup qui ne veulent pas avoir leur propre clinique. Ça aussi c’est un enjeu. Oui, la clinique il y a quand même de l’équipement dedans, mais il faut tout gérer. Et, les vétérinaires de l’extérieur ne sont pas du tout ouverts à accueillir de nouveaux clients, encore moins de se déplacer », déplore Jessie. Le comité a un certain espoir d’obtenir des réponses lors du Congrès de l’Association canadienne des médecins vétérinaires 2023 qui se déroulera du 6 au 9 juillet prochain dans le cadre de leur 75e anniversaire d’existence. « C’est un évènement qui est fait pour les vétérinaires. Les cliniques et les comités vont là pour recruter. J’estime qu’en revenant de là, on va avoir une meilleure idée de la longueur du processus. On va avoir un feedback. »

La Corporation de développement économique de Hearst a remis un trousseau à distribuer lors de cette occasion. « On veut vendre la vie simplifiée que Hearst peut offrir comparativement aux grandes villes. Il y en a beaucoup qui recherchent ça. »