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Claire Forcier, comme plusieurs avant et après elle, a quitté sa communauté natale pour poursuivre ses études supérieures à Sudbury et Ottawa, mais est rapidement revenue dans la région pour s’y installer de façon permanente. Pour elle, la ville de Hearst a plusieurs atouts qui ont de quoi rendre fier.

Ce premier pilier de fierté se retrouve au coeur même de sa communauté qu’elle considère comme une grande équipe. « Parce qu’on est une communauté isolée, probablement c’est ce qui fait de nous des gens débrouillards, des entrepreneurs, on s’entraide et on est comme une grande famille », exprime-t-elle. À cela s’ajoute la participation des commerçants qu’elle admire pour leur énergie, leur patience et leur générosité lorsqu’il est question de levées de fonds pour les divers organismes communautaires, ainsi que la jeunesse qui revient au bercail, comme elle, pour s’établir, s’impliquer et fonder une famille.

« Il y a aussi nos organismes puis ça, j’en suis hyper fière, car nous avons ici, pour une communauté de 5000 personnes, une université, un collège, des médias, un hôpital, des garderies et plein d’organismes importants », souligne-t-elle. « Ils ne sont pas juste présents, on s’en occupe, ils sont bien utilisés et ils sont de qualité. »

Au fils des ans, Claire Forcier a accumulé plusieurs fonctions dans divers comités. En ce moment, c’est surtout envers les médias qu’elle s’implique, où elle est responsable de la révision de textes, ayant à coeur le journal communautaire. Son implication ne s’arrête pas là. Elle siège aussi au comité des parents et grands-parents de l’École Passeport Jeunesse, est membre du conseil d’administration de l’Intégration Communautaire ainsi que du Comité d’accessibilité et bénévole pour le centième de la Ville.

« Je pourrais aussi dire que j’assiste à tous les spectacles du Conseil des Arts et aux matchs de hockey des Lumberjacks », ajoute-t-elle.

C’est ce sentiment d’appartenance qui pousse Claire à encourager l’économie et l’achat local, car selon elle, on finit toujours par trouver ce qu’on cherche : « si le commerçant ou l’entreprise en question n’a pas ce qu’on veut, la plupart du temps, ils vont s’organiser pour nous le trouver ».

Ce sentiment ne date pas de la veille. Il y a maintenant plus de dix ans, elle oeuvrait sur un projet pour faire en sorte que Hearst devienne une « ville amie des ainés », c’est-à-dire adapter la communauté dans le but de la rendre favorable aux personnes âgées ou à mobilité réduite, grâce à l’engagement politique, la planification et l’action. Un tel développement encourage aussi l’établissement des jeunes familles.

« Si la ville est accessible aux ainés, ça veut aussi dire que c’est pratique pour les jeunes familles », mentionne-t-elle. « Par exemple, avec une poussette pour enfants, on sait que les commerces sont accessibles avec une rampe pour faciliter l’entrée. »

Pour Claire, ce sont tous ces différents jalons qui font de Hearst l’exemple d’une municipalité presque parfaite. À son avis, deux établissements clés sont manquants au plein potentiel du développement de la ville. « Je pense que tout le monde le sait, j’aurais bien aimé être capable de mettre sur pied une résidence pour personnes âgées, style condo. Quand j’ai travaillé au projet de l’Organisation mondiale de la Santé pour une “ ville amie des ainés ”, c’était la seule chose qu’il aurait été souhaitable d’ajouter. Cependant, pour la population en général, je dirais qu’il manque un aéroport commercial. Au lieu d’aller à Timmins pour prendre l’avion, on pourrait le faire ici ! »