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Michael J. O’Brien est né à Lochaber en Nouvelle-Écosse, en 1851. Il quitte l’école après sa 8e année pour devenir porteur d’eau dans un chantier de construction de chemins de fer. S’ensuivent les rôles de salarié, contremaitre, sous-traitant, et finalement contracteur pour la construction de chemins de fer à l’âge de 24 ou 25 ans. Il épouse une jeune fille de Calabogie, en Ontario, et s’installe à Renfrew près d’Ottawa. Comme constructeur de chemins de fer, il construit : – la section du chemin de fer Canadien Pacific entre Ottawa et Montréal ; – le chemin de fer Northern and Pacific dans le District de Nipissing ; – le chemin de fer de la Baie des Chaleurs ; – le chemin de fer Central Counties dans l’Est de l’Ontario ; – le chemin de fer du col Crow’s Nest en ColombieBritannique pour le Canadien Pacific ; – une section de chemin de fer pour le Canadian Atlantic Railway ; – le Midland, Richmond & Inverness et une partie du chemin de fer Halifax and Southwestern Railways ; – la section de La Tuque pour le chemin de fer Québec et Lac St-Jean ; – une section de 120 miles au Québec pour la compagnie Canadian Northern ; – une section de 50 miles pour le Quebec, Montreal and Southern Railway ; – un total de 719,2 miles de chemins de fer pour le National Transcontinental entre Moncton et Winnipeg, ce qui inclut le contrat #16 à partir de juste à l’est de la rivière Missinaibi et pour 100 miles vers l’ouest, passant donc dans la région de Hearst. En plus de construire des chemins de fer, Michael J. O’Brien : – construit une section du canal Welland (les quais et cales de Ojibway) ; – possède des terminaux céréaliers à Fort William et à Port Arthur ; – est commissaire du chemin de fer Temiskaming and Northern Ontario de 1902 à 1905 (plus tard, Ontario Northland) ; – en 1903, achète la mine O’Brien de Cobalt, une des mines d’argent les plus riches au monde ; – acquiert des droits de coupe pour de vastes régions boisées dans le nord du Québec ; – achète de vastes étendues de terre en Alberta et en Saskatchewan ; – possède des propriétés aux États-Unis et une mine de cuivre au Mexique ; – détient des parts dans une mine de nickel à Sudbury valant 50 000 000 $ ; – possède des mines de mica au Québec, des mines de graphite dans le comté de Renfrew, des carrières de marbre dans le comté de Hastings, une mine d’or en Nouvelle-Écosse et à Gowganda en Ontario ; et possède des propriétés précieuses dans la région du Porcupine en plus des manufactures de conserves en Ontario. Au début de la Première Guerre mondiale, il construit une vaste usine de munitions près de Renfrew. Il recrute, entraine, équipe et transporte un bataillon de 1018 travailleurs du chemin de fer pour augmenter la participation canadienne en Europe. En 1906, son fils Ambrose forme sa propre compagnie et agit comme sous-traitant pour Michael J. O’Brien. Il se spécialise surtout dans le travail avec le ciment et la construction de ponts pour le chemin de fer. Fort probablement qu’il travaillait dans la région de Hearst de 1911 à 1915. John O’Brien, son frère, forme aussi sa compagnie et agit comme sous-traitant pour Michael – il supervise le travail de construction du chemin de fer incluant le contrat #16 qui comprend la région de Hearst. Michael J. O’Brien est nommé au Sénat canadien en 1918. Il est décédé en 1940.

Photo principale : Caricature de Michael J. O’Brien au début du 20e siècle. Il est entrepreneur et contracteur pour les chemins de fer. Il construit près de la moitié du National Transcontinental, de Moncton à Winnipeg en passant par Hearst. (Source : Livre O’Brien – From Water Boy to One Million a Year de Scott et Astrid Young, éditeurs : Burnstown Publishing House, 2015.)

La rue Front à Hearst, en 1913. Cette photo provient de la Municipalité de Hearst et a été étiquetée par Frank Pellow. ( Source : Facebook Hearstory, publiée par Ernie Bies )

 

Il s’agit de deux photos prises vers 1913. À la droite, on remarque la construction de la rotonde ferroviaire (roundhouse) avec les bâtiments du village qui existaient avant le feu de 1914 et à la gauche, on voit la construction de la gare. ( Source : Fonds John T. O’Gorman et Bibliothèque et Archives Canada. )