Skip to content

Cette année, le Camp Source de Vie a été choisi pour obtenir les fonds de la campagne de Biscuits sourire du Tim Hortons local. Ce ne sont pas les projets qui manquent pour les bénévoles du camp de jour estival de Hearst-région. Des records de participation ont même été réalisés cet été. 

Après la pandémie de la COVID-19, le dernier été était ce qui ressemblait le plus à l’avant-pandémie au lac Fushimi. « Cette année, ç’a été notre plus grosse année », raconte avec enthousiasme Patrice Forgues, président du Camp Source de Vie. « J’ai l’impression que je n’ai jamais eu autant de jeunes de même. Toutes nos sessions étaient pleines, même que je crois que la dernière semaine on en avait 34, et 34 pour nous autres c’est vraiment un gros groupe. » 

Les organisateurs croyaient que la pandémie allait changer les habitudes des jeunes, ce qui ne semble pas avoir été le cas. « On se posait la question, est-ce que les jeunes qui ont six ans, qui ont vécu juste ça à l’école, la distanciation sociale, etc., mais c’est humain d’être proche l’un de l’autre puis ces jeunes-là, ça ne les a pas affectés du tout. Au camp, ça dansait ensemble, ça jouait ensemble, ils n’avaient pas peur l’un de l’autre… c’était incroyable juste de pouvoir voir les jeunes s’amuser ensemble. My god, ça fait chaud au coeur de voir ça », ajoute M. Forgues. 

Main-d’oeuvre 

L’équipe n’a pas manqué de moniteurs comparativement aux autres travailleurs à temps plein qui sont très difficiles à trouver. « Puisque je travaille à l’école secondaire, c’est facile de trouver des jeunes. Pour trouver mes moniteurs cette année, ça été quand même facile, mais les autres ça été un peu plus difficile. Les cooks, ça c’est une grosse affaire. On voulait avoir des cuisiniers cette année, en fin de compte on a affiché le poste et il n’y a jamais personne qui a appliqué », déplore-t-il. 

Pour contrer le manque de cuisiniers, une équipe de bénévoles se sont relayés pour assurer le service. « On a eu des bénévoles que j’aimerais remercier parce que je pense que c’est super important. Il y a ma mère, ma tante Marlène et ma tante Carole, la gang de Rheault qui sont tout le temps là pour nous appuyer là-dedans. Sylvie Bezeau a donné des semaines et a travaillé fort elle aussi. Il y a Sarah Poliquin de notre comité qui était là aussi. Puis, aussi, pour faciliter notre tâche, les entreprises de la ville sont tellement généreuses. » 

La construction d’un chalet principal est toujours dans les plans, même si la pandémie a fait mettre le projet de côté. La campagne de financement reprend de plus belle avec les Biscuits sourire actuellement en vente au Tim Hortons local. Tous les profits de ces biscuits seront remis à l’organisme sans but lucratif et ce samedi, lors de la soirée de la Légion royale canadienne présentant un hommage à Johnny Cash, une équipe de bénévoles assurera un service de raccompagnement.